Christian Churches of God

[B10vii]

 

 

 

Le Pasteur d’Hermas

Partie 7

 

(Édition 2.0 20000414-20060722-20221006)

 

Achèvement de Similitude 9, Similitude 10, Conclusion et Résumé.

 

 

 

 

Christian Churches of God

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 Le Pasteur d’Hermas Partie 7 [B10vii]

 

 


Chapitre XIV

Et je dis : Seigneur, si ceux qui sont en cet état font pénitence, et que renonçant à l’amour de ces femmes, ils retournent vers ces vierges, et se remettent sous leur puissance, ne seront-ils point reçus dans la maison du Seigneur ? Ils y seront reçus, me répondit-il, pourvu que, rompant tout commerce avec ces femmes, ils reprennent l’esprit des vierges, et se conforment à leurs œuvres. C’est pour cela qu’on a interrompu le bâtiment pour donner lieu à ceux qui feront pénitence, d’y être reçus ; mais s’ils refusent de la faire, ils seront rejetés pour toujours, et d’autres prendront leurs places. Je rendis grâces au Seigneur pour toutes ces faveurs, de ce que s’étant laissé toucher de compassion sur tous ceux qui avaient été marqués de son nom, il nous avait envoyé l’Ange de la pénitence à nous qui l’avons offensé, et de ce qu’il avait renouvelé nos esprits qui se trouvaient déjà dans une véritable langueur, et qui n’avaient plus d’espérance pour le salut. Et je lui dis : Seigneur, apprenez-moi présentement pourquoi cette tour est bâtie non sur la terre, mais sur la pierre et sur la porte. Tu ne me fais cette question, me répondit-il, que parce que tu es sans raison et sans intelligence. Seigneur, lui dis-je, le peu de connaissance que j’ai de toutes ces choses me met dans la nécessité de vous en demander l’explication ; et toutes vos réponses sont grandes, magnifiques, et fort au-dessus des faibles lumières des hommes. Écoute-moi donc, me répondit-il : le nom du Fils de Dieu est grand, et immense, et c’est lui qui porte toute la terre. Si donc, lui dis-je, c’est le Fils de Dieu qui soutient toutes les créatures, pourquoi ne soutient-il pas ceux qu’il a appelés lui-même qui portent son nom, et qui marchent dans la voie de ses préceptes ? Et ne vois-tu donc pas, me répondit-il, qu’il soutient ceux qui le servent de tout leur cœur ; il est tout leur appui, il protège volontiers ceux qui ne rougissent point de son nom, comme eux-mêmes le confessent généreusement.

 

Chapitre XV

Et je lui dis : Seigneur, dites-moi le nom de ces vierges, et des femmes qui étaient vêtues de robes noires. Écoute, me répondit-il : Voici les noms des principales vierges qui se tenaient aux coins de la porte. La première s’appelle la foi ; la seconde, l’abstinence ; la troisième, la puissance ; la quatrième, la patience. Quant aux autres qui ne sont pas si considérables que ces premières, voici leurs noms : la simplicité, l’innocence, la chasteté, la gaieté, la vérité, l’intelligence, la concorde, la charité. Quiconque donc porte ces noms, et celui du Fils de Dieu, peut entrer dans l’héritage céleste. Écoute à présent les noms de ces femmes qui étaient vêtues de robes noires. Il y en a parmi celles-là quatre principales, la perfidie, l’intempérance, l’incrédulité, la volupté. Voici les noms des autres : la tristesse, la malice, le plaisir, la colère, le mensonge, la folie, la vanité, la haine. Celui qui est animé de ces passions, verra à la vérité le royaume de Dieu, mais il n’y entrera point. Seigneur, lui dis-je, quelles sont ces pierres qu’on a tirées d’un lieu profond pour les faire entrer dans la structure de la tour ? Et il me dit : Les dix premières qui ont été mises dans le fondement, c’est le premier siècle ; les vingt-cinq suivantes, c’est le second siècle, qui est celui des hommes justes. Les trente-cinq autres sont les Prophètes du Seigneur, et ses ministres ; et enfin les quarante dernières, ce sont les Apôtres et ceux qui ont annoncé la naissance du Fils de Dieu. Pourquoi donc, lui dis-je, Seigneur, ces vierges, après avoir passé les pierres par la porte, les ont-elles présentées pour être employées dans la structure de la tour ? Et il me dit : C’est parce que ces premiers ont conservé ces esprits, et qu’ils ne se sont point séparés les uns des autres, ni les esprits des hommes, ni les hommes des esprits, qui se sont trouvés en eux jusqu’au jour du repos. Car si ces pierres se fussent trouvées dépourvues de ces esprits, elles n’auraient point été jugées propres à être reçues dans la tour.

 

Chapitre XVI

Et je lui dis : Seigneur, faites-moi connaître les autres explications. Que veux-tu savoir ? me répondit-il. Pourquoi, lui répartis-je, ces pierres ont été tirées d’un lieu profond, et employées ensuite dans la structure de cette tour, puisqu’elles étaient déjà animées de l’Esprit Saint. Il était nécessaire, me dit-il, qu’avant que d’être admises dans l’édifice, elles fussent élevées par le moyen de l’eau, et elles ne pouvaient autrement entrer dans le royaume de Dieu, qu’en se dépouillant de l’infirmité de leur première vie. Après donc être sorties de cet état de mortalité, elles ont été marquées du sceau du Fils de Dieu, et sont entrées dans le royaume du ciel. Car avant que l’homme ne reçoive le nom du Fils de Dieu, il est comme dévoué à la mort ; mais aussitôt qu’il a été marqué de ce sceau, il passe de la mort à la vie. Or ce sceau n’est autre chose que l’eau dans laquelle les hommes descendent encore redevables à la mort, mais d’où ils sont ressuscités à la vie ; et ce sceau leur a été annoncé, et ils y ont eu recours pour avoir droit au royaume du ciel. Et je lui dis : Pourquoi donc, Seigneur, outre ces premières pierres, en a-t-on tirées quarante autres déjà marquées de ce sceau ? Et il me répondit que les Apôtres et les Docteurs qui avaient prêché le nom du Fils de Dieu, étant morts dans sa foi, et revêtus de sa puissance, ils avaient prêché à ceux qui étaient morts avant eux, et leur avait donné ce sceau. Ils sont donc descendus avec eux dans l’eau, et en sont sortis de nouveau ; mais ils eu sont sortis pleins de vie ; et quant à ceux qui étaient morts auparavant, à la vérité ils y sont entrés morts, mais ils en sont sortis vivants. Ainsi c’est par les Apôtres qu’ils ont reçu la vie et connu le Fils de Dieu, et ainsi figurés par ces pierres, ils ont été élevés avec eux de ce lieu profond, et sont entrés dans la structure de la tour tout entiers, et sans avoir été taillés, parce qu’ils étaient morts dans une grande chasteté et une parfaite justice, et qu’il n’y avait que ce sceau qui leur manquait. Voilà l’explication de ces pierres.

 

Chapitre XVII

Et je lui dis : Seigneur, instruisez-moi présentement sur ces montagnes : pourquoi sont-elles plusieurs et de différentes figures ? Écoute, me dit-il. Ces douze montagnes que tu vois sont les douze nations [tribus] qui sont répandues sur toute la terre. Le Fils de Dieu leur a été annoncé par ceux qu’il leur a envoyés lui-même. Mais, dis-je, pourquoi sont-elles de différentes couleurs [et formes] ? Écoute : Ces douze montages sont donc les douze nations répandues sur toute la terre. Et elles varient en prudence et en intelligence. Aussi nombreuses que sont les variétés des montagnes que tu as vues, il y a aussi des diversités d'esprit et d'intelligence parmi ces nations. Je te découvrirai aussi les sentiments et les actions de chacun de ces peuples. Seigneur, lui dis-je, faites-moi comprendre comment, ces montagnes étant si différentes les unes des autres, cependant les pierres qu’on en a tirées ont pu s’ajuster dans la structure de la tour ; en sorte qu’elles ne paraissaient toutes que d’une même couleur, et que celles qu’on a prises des montagnes n’aient pas moins d’éclat que celles qui ont été élevées de ce lieu profond. C’est, me répondit-il, que toutes les nations qui sont sous le ciel ont entendu et cru, et qu’elles ont toutes été appelées d’un seul nom, qui est celui du Fils de Dieu. Après donc avoir été marquées de son sceau, elles ont toutes reçu la même sagesse, les mêmes sentiments ; elles n’ont plus eu qu’une même foi et une même charité ; et avec le nom du Fils de Dieu, elles avaient encore les divers esprits de ces vierges. C’est pour cela que la tour paraissait n’être que d’une seule couleur et qu’elle brillait d’un éclat semblable à celui du soleil ; mais après qu’elles ont toutes été réunies dans un même sentiment, elles n’ont plus formé qu’un même corps. Quelques-uns cependant se sont souillés et ont été rejetés du nombre des justes, et se sont replongés dans leur premier état ; ils sont devenus plus criminels qu’ils n’étaient auparavant.

 

Chapitre XVIII

Comment, lui dis-je, sont-ils plus criminels après avoir connu le Seigneur ? Et il me répondit : Celui qui ne le connait point, s’il vit dans le désordre, n’est coupable que des péchés qu’il commet par sa malice ; mais celui qui le connaît doit s’abstenir de toutes sortes d’actions mauvaises, et s’exercer de plus en plus dans la pratique du bien. Car si celui qui devait pratiquer le bien l’abandonne au contraire pour suivre le mal, ne parait-il pas plus coupable que celui qui, ne connaissant point encore la grandeur de Dieu, tombe dans le péché ? Aussi de tels hommes sont-ils destinés à servir de proie à la mort : mais pour ceux qui ont reçu la connaissance du Seigneur, et qui ont même été témoins de ses merveilles, s’ils mènent une vie criminelle, ils en seront doublement punis et tomberont pour toujours sous l’empire de la mort. Ainsi donc que tu as vu ces pierres rejetées de l’édifice et livrées ensuite à des esprits cruels et funestes, et la tour tellement purifiée qu’elle semblait être bâtie d’une seule pierre ; c’est ainsi que l’Église, après qu’elle aura été purifiée, qu’on en aura rejeté les méchants, les hypocrites, les scélérats, les incrédules, tous ceux enfin qui ont vécu dans le péché et dans toutes sortes de dérèglements ; c’est ainsi, dis-je, qu’elle ne formera plus qu’un corps, qu’un esprit, qu’un cœur, et qu’elle n’aura plus qu’une même foi et qu’une même charité. Alors le Fils de Dieu trouvera sa joie au milieu de ses serviteurs, et il recevra avec une joie pure son peuple. Seigneur, lui dis-je, toutes ces choses sont grandes et admirables ; mais à présent découvrez-moi la force et la vertu de chacune de ces montagnes, afin que tous ceux qui croient en Dieu, après avoir entendu ce que vous me direz, honorent son saint et redoutable nom. Écoute, me répondit-il, quelle est la diversité de ces montagnes qui sont les douze nations de la terre.

 

Chapitre XIX

Quant à la première montagne qui était noire, ce sont les hommes apostats, qui après avoir cru ont abandonné Dieu, vomissant contre lui d’horribles blasphèmes trahissant ses serviteurs. Il n’y a point de pénitence pour eux et ils ne doivent attendre que la mort : c’est pour cela qu’ils sont noirs, parce qu’ils sont la race des impies. Pour la seconde montagne qui était aride et stérile, ce sont ceux qui, n’ayant eu qu’une foi feinte, ont été des maîtres d’erreur et d’impiété, et ils sont auprès de ces premiers ; car ils n’ont porté comme eux aucun fruit de justice. Et de même que cette montagne est stérile et sans fruit, ces hommes de même ont le nom de chrétiens ; mais leur foi est vaine et la vérité ne porte en eux aucun fruit. Cependant ils peuvent encore être reçus à la pénitence, pourvu qu’ils se hâtent de l’embrasser ; car s’ils diffèrent, ils seront comme les premiers enveloppés dans la mort. Pourquoi, Seigneur, lui dis-je, ceux-ci pourront-ils encore faire pénitence, et les autres ne le pourront-ils ? car ils sont tous presque également coupables des mêmes crimes. Les uns, me répondit-il, peuvent encore trouver lieu à la pénitence, parce qu’ils n’ont pas vomi de blasphèmes contre Dieu, ni trahi ses serviteurs, quoique par l’avidité de s’enrichir ils aient trompé les hommes en les flattant dans leurs désirs criminels ; c’est pourquoi ils souffriront quelques peines. Cependant ils pourront se purifier par la pénitence, parce qu’ils n’ont point prononcé de blasphèmes contre Dieu [ni trahi ses serviteurs].

 

Chapitre XX

Quant à la troisième montagne qui portait des ronces et des épines, ce sont ceux qui ont cru. Les uns étaient riches, et les autres engagés dans une infinité d’affaires ; car les richesses sont marquées par les ronces ; et les épines marquent la multitude des affaires. Ceux donc qui contractent ces engagements extérieurs ne se joignent point aux serviteurs de Dieu ; mais ils s’égarent en se jetant dans des embarras qui étouffent en eux la piété. Et ceux même qui sont riches évitent avec le même soin de s’unir avec les serviteurs de Dieu, de crainte qu’ils n’exigent d’eux quelque secours ; aussi n’entreront-ils que très difficilement dans le royaume de Dieu. Car de même que ceux qui sont déchaussés ne marchent qu’avec peine au milieu des ronces ; ainsi ces sortes de gens n’entrent que difficilement dans le royaume de Dieu. Cependant ils peuvent encore être tous reçus à la pénitence, pourvu qu’ils se hâtent de la faire, afin que, par les bonnes œuvres qu’ils feront dans la suite, ils réparent celles qu’ils auraient dû pratiquer dans les premiers temps de leur vie. Car si après avoir fait pénitence, ils font le bien, ils vivront ; au lieu que s’ils persévèrent dans leurs anciens désordres, ils seront livrés à ces femmes qui leur ôteront la vie.

 

Chapitre XXI

Quant à la quatrième montagne qui produisait une grande quantité d’herbes, dont la partie supérieure était verte et les racines arides, dont quelques-unes séchaient aussitôt qu’elles venaient à être frappées des ardeurs du soleil : ce sont ceux qui ont cru ; mais dont les uns ont une foi chancelante, et les autres ont le Seigneur sur les lèvres sans l’avoir dans le cœur. C’est pour cela que, semblables à ces herbes dont les racines sont arides, ils n’ont en eux aucun principe de vie ; car ils ne vivent qu’en paroles, mais leurs œuvres sont mortes. Ils ne sont ni morts ni vivants, aussi bien que ceux dont la foi est incertaine et chancelante ; car ils ne sont ni verts, ni arides, c’est-à-dire, ni morts, ni vivants. Et de même que ces herbes se sont séchées aussitôt qu’elles ont été frappées du soleil, de même ces chrétiens chancelant au moindre bruit de persécution, pour se mettre à couvert, ils retournent au culte des idoles, et rougissent de porter le nom de leur Dieu. De tels hommes ne sont ni morts, ni vivants : cependant ils peuvent encore vivre s’ils font promptement pénitence ; car autrement ils sont déjà livrés à ces femmes qui leur ôteront la vie.

 

Chapitre XXII

Quant à la cinquième montagne qui était raboteuse et couverte d’herbes vertes : ce sont ceux qui ont cru à la vérité ; mais qui ne se soumettent que difficilement, qui sont hardis et présomptueux, voulant paraître tout savoir quoiqu’ils ne sachent rien en effet. Et c’est à cause de cette audace que la sagesse les a abandonnés pour faire place à la témérité et à l’arrogance. Ils se regardent comme des personnes sublimes et remplies de prudence ; et quoiqu’ils ne soient qu’erreur et que folie, ils veulent passer pour les docteurs des autres. Mais leur vanité en a fait tomber plusieurs ; car l’audace et la vaine confiance sont les moyens infaillibles dont le démon se sert pour les perdre. Aussi plusieurs d’entre eux ont-ils été rejetés. Mais quelques-uns ayant reconnu leur erreur ont fait pénitence et se sont soumis à ceux qui étaient plus capables de les instruire. D’autres peuvent aussi revenir par la pénitence ; car ils étaient plutôt imprudents que méchants. Si donc ils font pénitence, ils vivront en Dieu ; autrement ils habiteront avec ces femmes qui exerceront sur eux tout ce qu’elles ont de méchanceté.

 

Chapitre XXIII

Quant à la sixième montagne qui était remplie de petites et de grandes fentes : elle signifie ceux qui ont cru. Les petites fentes, ce sont ceux qui ont entre eux des procès et des querelles, qui les rendent languissants dans la foi. Mais plusieurs de ceux-là ont fait pénitence, et les autres même la feront aussi, après qu’ils auront entendu mes préceptes ; car leurs différents sont de peu d’importance, et ils se soumettront sans peine à la pénitence. Quant aux grandes fentes : ce sont ceux qui, semblables à des pierres fort dures, conservent le ressentiment des injures et exercent entre eux des haines et des inimitiés secrètes. Ainsi ils ont été rejetés de la tour et ne sont point entrés dans la structure. De tels hommes auront du mal à vivre. Dieu, notre Seigneur, l’arbitre et le souverain Maître de tout l’univers, ne veut point qu’on garde souvenir des injures, et lui-même se laisse aisément fléchir par ceux qui lui font un aveu sincère de leurs péchés. Mais pour l’homme, comme il est faible, languissant, mortel et sujet au péché, il ne relâche rien de la colère qu’il conçoit contre un autre, comme s’il était en son pouvoir de le conserver, ou de le perdre. Pour moi donc qui suis envoyé pour présider à la pénitence, je vous exhorte d’étouffer ces sentiments, s’ils se trouvent en vous, et de recourir à la pénitence. Et le Seigneur guérira vos anciennes blessures, si vous vous purifiez de ce démon : autrement il vous livrera à la puissance de cet esprit malin qui vous donnera la mort.

 

Chapitre XXIV

Quant à la septième montagne où l’on voyait des herbes vertes et excellentes, toute la montagne dans une grande fertilité, toutes sortes d’animaux qui s’y nourrissaient des herbes qu’elle produisait, et ces herbes qui se renouvelaient avec d’autant plus d’abondance et de beauté que ces animaux en consumaient davantage. Ce sont ceux qui ont toujours conservé la foi dans la simplicité et la bonté de leur cœur, n’ayant entre eux aucun différent, se réjouissant des vertus de leurs frères, et qui, animés de l’esprit des vierges, sont toujours prêts à faire du bien à tout le monde et à partager avec tous le fruit de leurs peines, sans le reprocher et sans délibérer d’un moment. Dieu, voyant leur simplicité et leur innocence, a répandu la bénédiction sur leurs travaux et a favorisé toutes leurs entreprises. Moi donc qui suis l’Ange de la pénitence, je vous exhorte, vous tous qui êtes dans ces dispositions, d’y persévérer constamment, afin que votre race subsiste dans tous les siècles des siècles. Car le Seigneur vous a éprouvés, il a écrit votre nom avec le nôtre, et il a fait découler sur toute votre race les richesses de son Fils, parce que vous êtes tous animés de son Esprit.

 

Chapitre XXV

Quant à la huitième montagne sur laquelle il y avait plusieurs fontaines où toutes les créatures du Seigneur venaient étancher leur soif, ce sont ceux qui ont cru aux Apôtres, que le Seigneur a envoyé prêcher par toute la terre. Ce sont encore certains Docteurs qui ont prêché la foi avec sincérité et sans aucun mélange d’erreurs, et qui, constamment attachés à la vérité et la justice selon qu'ils avaient reçu l'Esprit Saint, n’ont jamais cédé aux désirs criminels des hommes. C’est pourquoi ils ont leurs places marquées parmi les Anges.

 

Chapitre XXVI

Quant à la neuvième montagne qui était inculte et habitée par les serpents, ce sont ceux qui ont cru, mais dont la conduite n’est point exempte de taches. Ce sont des ministres qui s’acquittent mal de leur charge, pillant les veuves et les orphelins, et s’appropriant à eux seuls les aumônes qu’ils reçoivent sans en faire part aux autres. Si donc ils ne renoncent à l’avarice, il n’y a point de salut à espérer pour eux, et ils ne doivent attendre que la mort ; mais s’ils se convertissent, et qu’ils s’acquittent plus dignement de leur ministère, ils pourront obtenir miséricorde. Quant à ces pierres qui ont été trouvées raboteuses, ce sont ceux qui ont rejeté le nom du Seigneur sans retourner à lui davantage ; aussi sont-ils semblables à cette terre inculte et déserte ; ils n’entrent point en société avec les serviteurs de Dieu, ils se séparent d’eux, et ont perdu la vie par l’attache qu’ils conservaient pour des choses de nulle valeur. Et comme une vigne qu’on abandonne, et qu’on cesse de cultiver, périt avec le temps, devient sauvage et inutile à son maître, après que les herbes et les épines en ont étouffé les sucs ; c’est ainsi que ces hommes désespérants d’eux-mêmes, et s’étant encore rendus plus criminels, ont été rejetés de Dieu comme des serviteurs inutiles. Cependant ils peuvent encore être admis à la pénitence, s’il paraît que ce n’est point du fond de leur cœur qu’ils ont renoncé à la foi ; mais j’ignore s’ils pourront obtenir le salut. Ainsi je dis qu’à présent si quelqu’un se trouve coupable de ce crime, il fasse pénitence ; car pour ceux qui renonceraient présentement à la foi, il est impossible que dans la suite ils obtiennent le salut, au lieu que ceux qui y ont renoncé autrefois, le désir qu’ils ont de faire pénitence leur est imputé. Et celui qui veut faire pénitence doit se hâter avant que la tour soit entièrement achevée. Autrement, il sera livré à ces femmes qui le précipiteront dans la mort. Quant aux serpents qui habitent ensemble sur cette montagne, ce sont ceux qui sont dissimulés, trompeurs, et qui cherchent à se nuire les uns les autres.

 

Car de même que le venin de ces animaux est mortel aux hommes, de même les discours de tels gens perdent et tuent ceux qui les écoutent. Ainsi ils sont faibles dans la foi à cause du genre de vie qu’ils ont mené. Quelques-uns d’entre eux cependant, après avoir fait pénitence, ont obtenu le salut, et les autres pourront également l’obtenir s’ils ont recours à la pénitence ; autrement ils recevront la mort de la main de ces femmes dont ils ont la force et la puissance.

 

Chapitre XXVII

Quant à la dixième montagne sur laquelle il y avait des arbres, qui de leur ombre couvraient les troupeaux qui s’y reposaient, ce sont ceux qui ont cru, dont quelques-uns sont des Évêques ou chefs de l’Église. Et d’autres figurés par les pierres sont de simples fidèles qui ont toujours exercé l’hospitalité à l’égard des serviteurs de Dieu, avec joie et sans dissimulation. Ce sont ceux enfin qui président aux différents ministères de l’Église, qui protègent les veuves et les pauvres, et dont la conduite a toujours été pure et irréprochable ; aussi sont-ils protégés de Dieu. Ceux qui se sont comportés de la sorte acquerront beaucoup d’honneur devant Dieu, et auront place parmi les Anges, s’ils continuent d’être soumis au Seigneur jusqu’à la fin.

 

Chapitre XXVIII

Quant à la onzième montagne où il y avait des arbres chargés de différents fruits, ce sont ceux qui ayant embrassé la foi, se sont exposés à la mort pour le Nom du Seigneur et l’ont endurée après plusieurs tourments, avec joie et de tout leur cœur. Et je lui dis : Pourquoi, Seigneur, tous ces arbres portent-ils des fruits, mais quelques-uns plus beaux que les autres ? Écoute, me répondit-il : ceux qui ont souffert pour le Nom du Seigneur ont acquis beaucoup d’honneur devant Dieu. Car tous leurs péchés sont effacés, parce qu’ils ont été livrés à la mort pour le Nom du Fils de Dieu. Mais, écoute encore pourquoi les fruits qu’ils portent sont différents, et les uns plus excellents que les autres. Car ceux qui ayant été trainés devant les tribunaux, et interrogés sur leur foi, n’ont point renié le Seigneur, mais ont souffert avec joie pour sa cause ; ceux-là, dis-je, ont acquis un plus grand degré de gloire devant le Seigneur, et sont figurés par ces fruits excellents. Mais pour ceux qui, toujours timides et incertains dans leur foi, ont délibéré dans leur cœur s’ils confesseraient ou renieraient le Seigneur, quoique cependant ils aient souffert pour son Nom ; ils sont marqués par ces fruits moins excellents, parce qu’ils ont ouvert leur cœur à cette pensée ; car elle est mauvaise et impie, et les rend aussi criminels que ceux qui renieraient leur maître. Vous donc qui trouvez en vous ces pensées, prenez garde qu’elles ne s’y affermissent, et que vous ne perdiez l’espérance de vivre en Dieu : car si vous voulez souffrir pour son Nom, il faut que vous honoriez le Seigneur en lui rendant grâces de ce qu’il vous a jugés dignes de porter son Nom, et d’obtenir une entière rémission de vos péchés. Bien loin donc de vous affliger, ne devez-vous pas plutôt vous estimer heureux. Cependant si quelqu’un de vous souffre persécution, vous croyez qu’il fait une grande chose. Le Seigneur vous procure la véritable vie, et vous ne le comprenez pas. Car vous étiez comme accablés sous le poids de vos péchés, et si Dieu ne vous eût point fait la grâce de souffrir pour son Nom, vous n’eussiez eu pour partage que la mort. Je vous le dis donc à vous tous qui balancez encore à nier ou à confesser que le Seigneur est votre Dieu. Publiez-le hautement, de peur qu’en le niant, vous ne soyez jetés dans les tourments que sa justice vous prépare. Car si parmi toutes les nations on a coutume de punir les serviteurs qui renient leur maître, quel traitement ne devez-vous point attendre de celui qui est l’arbitre souverain de toutes les créatures ? Bannissez donc de votre cœur ces sortes de pensées, afin que vous puissiez vivre éternellement en Dieu.

 

Chapitre XXIX

Quant à la douzième montagne qui était blanche, ce sont ceux qui ont reçu la foi avec une sincérité pareille à celle des enfants, et qui bien loin d’ouvrir leur cœur à l’impiété, n’en ont même pas connu le nom, mais se sont toujours conduits avec une grande simplicité. De tels hommes habiteront sans doute dans le royaume de Dieu, parce qu’ils n’ont violé ses commandements en aucune rencontre, et que durant toute leur vie ils sont demeurés fermes dans les mêmes sentiments. Ils seront donc plus grands devant Dieu que tous ceux dont je t’ai parlé ; car il aime tous ceux qui imitent la simplicité des enfants, et il les met au-dessus de tous les autres. Que vous êtes donc heureux si vous éloignez de vous l’esprit de malice et d’impiété, et que vous marchiez dans l’innocence, car vous serez les premiers dans le royaume de Dieu.

 

Après qu’il eut achevé de m’expliquer ce qui regardait ces montagnes, je lui dis : Seigneur, instruisez-moi à présent sur ces pierres qui après avoir été apportées d’un champ sont entrées dans la structure de la tour en la place de celles qui en ont été rejetées. Instruisez-moi encore sur ces pierres rondes qu’on a ajoutées dans la suite, et sur celles qui sont restées rondes jusqu’à présent.

 

Chapitre XXX

Écoute maintenant ce que je te vais dire à l’égard des pierres, qui après avoir été apportées du champ sont entrées dans la structure de la tour en la place de celles qui avaient été rejetées. Elles étaient au pied de cette montagne blanche. Ceux donc qui sont figurés par cette montagne ont cru et ont passé leur vie dans l’innocence ; ainsi le maître de la tour les a fait placer dans l’édifice. Car il a prévu qu’en les y mettant, elles conserveraient leur blancheur, et qu’aucune de leur partie se noircirait davantage. Que s’il eût apporté le même soin à l’égard des pierres qu’on avait tirées des autres montagnes, il n’eût pas eu besoin de visiter la tour de nouveau, et d’en ôter les mauvaises pierres. Or tous ceux qui ont cru et qui doivent croire dans la suite sont blancs, parce qu’ils ne forment tous qu’un même corps, et ils sont heureux, parce qu’ils aiment la justice. Pour ce qui est des pierres rondes et éclatantes, elles sont toutes tirées de cette montagne blanche. Ceux-là ont cru, mais l’attachement qu’ils conservaient pour leurs richesses a tant soi peu étouffé et obscurci en eux les lumières de la vérité ; c’est pour cela que ces pierres étaient rondes. Cependant ils ne se sont jamais éloignés de Dieu, et il n’est jamais sorti de leur bouche aucune parole mauvaise, mais au contraire l’équité, la vertu et la vérité ont éclaté dans toute leur conduite. Dieu donc ayant reconnu par la disposition de leur cœur qu’ils pouvaient être utiles à la vérité et la favoriser, les a affermis pour toujours dans l’éclat de la justice, et a permis qu’ils perdissent une partie de leurs biens, et non pas tout, afin que, de ce qui leur en resterait, ils en pussent faire de bonnes œuvres et se procurer le salut ; car ils sont aussi de la race des Justes. Ainsi ces pierres qui les figuraient ont été tant soi peu taillées et placées ensuite dans la structure de la tour.

 

Chapitre XXXI

Quant aux autres qui sont restées rondes jusqu’à présent, et qui n’ont point été trouvées propres à entrer dans l’édifice, parce qu’elles n’avaient pas encore reçu le sceau, elles ont été remises dans le lieu d’où on les avait tirées, car elles se sont trouvées extrêmement rondes ; c’est la race des Justes qui rendent à Dieu la gloire qui lui est due. Mais il faut qu’ils se dépouillent de l’amour du siècle présent et de leurs vaines richesses ; et alors ils entreront dans le royaume de Dieu ; car ils en font nécessairement partie : cette race innocente a été bénie du Seigneur, et aucun d’entre eux n’en sera exclus. Et quoique quelqu’un d’eux soit tenté par le démon, et qu’il succombe sous les efforts de ce malin esprit, il retournera néanmoins tout aussitôt vers le Seigneur son Dieu. Moi donc qui suis l’Ange de la pénitence, je vous déclare heureux, vous tous qui vivez dans l’innocence comme des enfants, parce que Dieu pour récompense vous élèvera en honneur. Or je vous le dis à vous tous qui avez été marqués de son sceau, marchez dans la simplicité, ne conservez point le souvenir des injures ; ne soyez point persévérant dans le mal, et que personne ne conserve de l’aigreur contre celui qui l’a offensé. Mais songez plutôt à apporter des remèdes à ces sortes de ruptures, et bannissez-les d’entre vous, afin que le véritable Pasteur trouve sa joie en vous ; et il la trouvera si toutes les brebis sont saines. Car s’il s’en trouve quelques-unes égarées par de semblables causes : malheur alors aux Pasteurs, et si les Pasteurs sont eux-mêmes dispersés, comment lui rendront-ils compte de leurs troupeaux ? diront-ils pour s’excuser, que les troupeaux les ont maltraités ? on ne les croira point ; car il ne peut se faire que des Pasteurs souffrent quelque chose de la part de leurs troupeaux ; et leur mensonge au contraire ne servira qu’à augmenter leur punition. Moi-même je suis Pasteur, et je dois rendre compte un compte très rigoureux de vous tous.

 

Chapitre XXXII

Pensez-y donc pendant que la tour est encore en construction. Le Seigneur habite au milieu de ceux qui aiment la paix ; et qu’y a-t-il de plus aimable que cette paix ? Mais il s’éloigne de ceux qui par la corruption de leur cœur ils entretiennent les dissentions et les disputes. Rendez-lui donc votre esprit dans sa première intégrité, et tel que vous l’avez reçu de ses mains. Car si vous donnez à un foulon un habit qui soit entier, vous exigez qu’il vous le rende de même. Mais s’il vous le rapporte déchiré, ne vous mettez-vous pas aussitôt en colère, et ne l’accablez-vous pas de reproches, en lui disant : Je vous ai donné mon habit très entier : pourquoi l’avez-vous déchiré, et mis hors d’état de pouvoir me servir ? Car, par votre faute, il m’est devenu absolument inutile. N’est-ce pas là le langage que vous tiendriez à ce foulon qui aurait déchiré votre habit ? Si donc vous vous affligez pour un simple habit, et que vous vous plaignez de ce qu’on ne vous le rend point son entier, quel traitement ne devez-vous point attendre du Seigneur, si après avoir reçu de lui un esprit sain et capable de le servir, vous l’avez rendu entièrement inutile, en sorte que Dieu qui en est le maître ne puisse plus s’en servir à aucun usage ? car vous l’avez rendu inutile dès que vous en avez corrompu l’excellence. Le Seigneur ne vous traitera-t-il donc pas de même, en punition de ce crime ? Oui, certainement, lui répondis-je, il traitera ainsi tous ceux qui conserveront en eux le souvenir des injures qu’on leur aura faites. Ne méprisez donc point sa clémence, ajouta-t-il, mais remerciez-le plutôt avec action de grâces de ce qu’il souffre vos désordres avec tant de patience, et qu’en cela il imite si peu votre conduite. Faites pénitence, car vous en tirerez une grande utilité.

 

Chapitre XXXIII

Moi, le Pasteur et l’Ange de la pénitence, j’ai fait voir et expliqué aux serviteurs de Dieu tout ce qui est écrit dans ces livres. Si donc vous écoutez mes paroles, que vous y ajoutiez foi, que vous les preniez pour règle de votre vie, et que vous redressiez vos sentiers corrompus, vous vivrez. Mais si vous persistez dans votre malice et dans le souvenir des injures, vous ne pourrez espérer de vivre en Dieu : voilà tout ce que j’avais ordre de te dire.

 

Ce Pasteur me dit alors : M’as-tu demandé tout ce que tu voulais savoir ? Oui, Seigneur, lui répondis-je. Pourquoi donc, dit-il, ne m’as-tu point interrogé sur la forme de ces pierres qui ont été remises de nouveau dans la structure de l’édifice, afin que je t’en donne l’explication ? Seigneur, lui dis-je, je l’ai oublié. Écoute donc à présent, me répondit-il, ce que j’ai à te dire touchant ces pierres. Ce sont ceux qui viennent tout récemment d’entendre ces préceptes et qui ont fait pénitence de tout leur cœur ; et Dieu ayant reconnu que leur pénitence était parfaite et sincère, et qu’ils seraient persévérants à la faire, a effacé leurs anciens péchés. Et ces péchés étaient marqués par les différentes figures de ces pierres qui ont été égalées, afin qu’il n’y eût aucune difformité.

 

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Similitude 9

L’Esprit Saint (No. 117) est un attribut de Dieu et est la puissance de Dieu. Il est la Première partie de la création de Dieu afin de permettre aux Fils de Dieu d'être créés et attachés au Père. Christ a dit : Si vous m'avez vu, vous avez vu le Père (Jean 14:9). Par conséquent, Christ possède également les mêmes caractéristiques du Père, qui s'expriment à travers l’Esprit Saint (voir Comment Dieu devint une Famille (No. 187)).

           

L'ange montre à Hermas les 12 montagnes de couleurs différentes, qui représentent les 12 tribus d'Israël. De chaque montagne, des morceaux sont apportés aux 12 vierges qui se trouvent à la porte. Les morceaux sont donnés aux vierges qui les portent à travers la porte. Comme les anciens du conseil des 24, les vierges sont placées 2 entre chacune des portes. Il y a 4 vierges à l'angle des portes, comme les 4 créatures vivantes. De nouveau, comme pour la construction de la tour, qui a été montrée dans les visions, il y a 6 hommes qui instruisent une multitude d'hommes. Ce sont les séraphins sous Christ qui instruisent les autres anges. Le Pasteur raconte ensuite que 10 pierres rectangulaires brillantes ont été placées. Ensuite, 25 pierres sont sorties de la fosse, puis 35 autres avec le rocher et la porte (2 = Dieu et Christ). Cela symbolise le fait que le rocher est Dieu et que la porte est Christ (nous devons passer par Christ pour atteindre le Père). Les nombres 2+10+25+35=72. C'est la même chose que le Conseil de Dieu et cela représente les sacrifices des fêtes de l'année et le Conseil des Elohim, le Sanhédrin ; le Conseil des Soixante-dix des Églises de Dieu et la compilation des 144000 (voir No. 120).   

 

Les morceaux de la montagne perdirent leur couleur et devinrent plus qu’un (apparence de blanc). De même que nous sommes tous de tribus différentes, dans le Royaume de Dieu, il n'y aura pas de couleur ; nous serons un (en allant vers la pureté et en étant d'un seul accord, en étant semblables et en étant tous tournés vers la perfection de Dieu). Les pierres de la tour avaient l'aspect d'un monolithe (c'est-à-dire d'un seul rocher, d'un seul pilier, d'une seule colonne). Tout dans la tour doit être lisse. Cela représente l'Église avec Christ à sa tête. Lorsque nous serons ressuscités, nous serons tous des êtres spirituels, tous des fils de Dieu, et des représentants du Gouvernement de Dieu, sous Christ (voir le document Le Gouvernement de Dieu (No. 174)). 

 

Le rocher et la porte sont le Fils de Dieu.  Nous savons que Dieu est le rocher sur lequel l'Église est formée. Christ est la pierre angulaire (1Pierre 2:4) sur laquelle elle est également construite. On peut donc se demander pourquoi il est dit à Hermas que Christ est le rocher et la porte. Il est logique que Christ soit la porte car, comme nous l'avons dit plus haut, tous doivent passer par Christ pour atteindre le Père. L'utilisation du terme "rocher" ici renvoie à Daniel 2:44-45 et à la grande pierre taillée dans la montagne par aucune main humaine, qui frappe l'idole, la détruit et établit un empire qui durera éternellement. Christ et tous les fils de Dieu sont plus anciens que toutes les créatures de la création, car ils ont été les premiers de tous les êtres créés par Dieu. Après que la terre fut devenue tohu et bohu, c'est-à-dire dévasté et chaotique (Gen. 1:1), Christ et d'autres elohim furent envoyés pour remettre la terre en état, car Christ était conseiller du Père dans l'œuvre de création de Dieu. C'est pourquoi il est plus ancien (voir Similitude 5, chapitre 6). La porte est nouvelle parce que Christ revient pour marquer son Millénaire, et nous devons entrer par la Porte (Christ) pour servir avec lui (voir F043v,  vi, F066v).

 

Il est dit à Hermas que personne n'entrera dans le Royaume de Dieu s'il ne reçoit pas son saint nom. Cela se fait par le baptême et nous recevons tous de nouveaux noms, nous sommes revêtus par l'imposition des mains et nos nouveaux noms sont inscrits dans le Livre de Vie (Apoc. 20:12).

 

Nous devons être aussi lisses qu'une pierre, avoir l'apparence d'une pierre solide. Nous devons tous avoir la même caractéristique, être sous un même joug, être en harmonie et avoir le même esprit. "Si vous m'avez vu, vous avez vu le Père, Étant d’un seul accord." Dieu et Christ sont d'un même accord, en parfaite harmonie. Les hommes ne peuvent être trouvés dans le Royaume de Dieu que si ceux-ci les ont revêtus de leurs vêtements. Si nous ne recevons que le nom et que nous ne recevons pas d'eux le vêtement, ils ne nous sont d'aucun secours.  Les vierges sont les PUISSANCES du Fils de Dieu. Si nous portons son nom sans posséder sa puissance, c'est en vain que nous portons son nom.

 

En recevant et en vivant des fruits de l'Esprit, nous sommes rendus forts et nous avons un seul esprit. Les vierges sont les esprits (amour, joie, paix, patience, gentillesse, bonté, foi, douceur et tempérance). On dit à Hermas que les vierges sont les suivantes :

 

Foi

Abstinence,

Puissance et (2Tim. 1:7) Esprit d'amour, de force et d'esprit sain.)

Patience (étant les 4 vierges fortes aux portes)

           

Les autres sont les suivants :

Simplicité

Innocence

Pureté

Gaieté

Vérité

Intelligence

Harmonie et

Amour

 

Les femmes vêtues de noir sont celles de Satan.

Incrédulité

Intempérance

Désobéissance

Tromperie (ce sont les 4 femmes les plus fortes)

 

Les autres sont les suivants :

Tristesse

Malice

Débauche

Colère

Fausseté

Folie

Médisance

Haine

 

Ceux qui portent ces noms ne verront pas le Royaume de Dieu. Les ministres des Églises de Dieu qui entretiennent les querelles de partis et les divisions dans les Églises de Dieu, par la calomnie et les commérages, engendrent ce péché et seront éliminés. Ainsi fut Sardes, au XXe siècle, qui dut être détruite et dispersée.

           

La tour est l'Église ; les vierges sont les Esprits Saints qui possèdent les caractéristiques et la nature de Dieu, c'est-à-dire la puissance de Dieu. Christ, par son héritage et son obéissance au Père céleste, a reçu ces puissances.

 

Pour être cohéritiers, nous devons obéir à Dieu le Père, garder Ses commandements et développer Ses caractéristiques (les fruits de Son Esprit) (voir Les Fruits de l’Esprit Saint (No. 146)), et avoir le même esprit que Christ et le Père afin de pouvoir un jour aider les humains pendant le règne Millénaire. À la fin, Dieu sera Tout en Tous (1Cor. 12:6) et personne ne périra parce que Dieu est parfait et que Son plan est parfait et que les Élus doivent devenir des Elohim (No. 001) (voir Le Plan de Salut (No. 001A)).

 

Nous savons que les Élus porteront le nom de Dieu (Apocalypse 22:4) et qu'ils marcheront selon les Commandements de Dieu, la Foi et le Témoignage de Jésus-Christ (Apocalypse 12:17 ; 14:12). Ce sont ceux qui lavent leurs robes, qui ont droit à l'arbre de vie et qui peuvent entrer dans la ville par les portes de la Cité de Dieu (Apocalypse 22:14). Christ est devenu la pierre angulaire, et non le fondement de la Cité, puisque Dieu était le rocher sur lequel la Cité était bâtie.

 

Chapitre 14, Similitude 9, la référence du paragraphe, "le nom du Fils de Dieu est grand, il ne peut être contenu, et il soutient le monde entier. Si donc toute la création est soutenue par le Fils de Dieu, que pensez-vous de ceux qu’il appelle, qui portent le nom du Fils de Dieu, et qui marchent dans Ses commandements ?  Voyez-vous quel genre de personne il soutient ? Ceux qui portent son nom de tout leur cœur. Il est donc devenu pour eux un fondement, et il les soutient avec joie, parce qu'ils n'ont pas honte de porter son nom". 

 

Les Fils de Dieu étaient une multitude et ont tous été convoqués avec les Étoiles du Matin pour être présents devant Dieu lorsqu'Il a créé la terre entière (Job 1:6 ; 2:1 ; 38:4-7 ; Gen. 1:1 ; Prov. 30:4-5). Cette création devint tohu et bohu, c'est-à-dire dévastée et chaotique (Gen. 1:2). Dieu a alors envoyé les elohim sous l'être qui est devenu Christ pour la remettre en état (Gen. 1:3ss). Dieu a prévu que toute la Création adamique devienne Elohim. Et il a prévu que la nation d'Israël serait créée à partir des reins d'Abraham. Il avait désigné le Fils de Dieu qui devait devenir le Messie comme l'Étoile qui devait sortir de Jacob (Nombres 24:17). Il a ensuite désigné la Nation d'Israël comme l’héritage de cette Étoile lorsqu'Il a attribué les nations aux autres fils de Dieu (Deut. 32:8).

 

Israël devait devenir la Vigne de Dieu où l’Esprit Saint, en tant que Fils dans ce texte, est l'Esclave attribué à la vigne et les autres fils, en tant qu'Anges de Dieu, sont attribués avec lui au soutien de la vigne, comme nous le voyons ici (voir aussi Israël en tant que la Vigne de Dieu (No. 001C)).

 

Une erreur simple découlant du Pasteur ci-dessus est de supposer que la description des douze montagnes qui font partie de la tour et qui représentent les douze tribus d'Israël est une pour chaque tribu. Ces caractéristiques sont tirées de Genèse 49 et de Deutéronome 33 et seraient alors réparties comme suit.

 

Noire comme la suie :  Les apostats, les blasphémateurs, les traîtres et les gens sans foi ni loi. Elle pourrait être attribuée à la Tribu de Siméon.

 

Nue, sans herbe, sans fruit de justice, mais peut se repentir rapidement. Elle pourrait être attribuée à la Tribu de Ruben.

 

Épines et ronces, recherche la richesse et vagabonde ; (la Tribu d'Asher).

 

L'herbe à moitié fanée, à moitié verte. Ils ont Dieu sur leurs lèvres mais pas dans leur cœur. Les paroles sont vivantes, les œuvres sont mortes ; (la Tribu de Nephtali).

 

L'herbe verte, mais raboteuse. Ils sont croyants, mais ils sont lents à apprendre et peuvent être stupides (la Tribu de Gad).

 

Plein de fentes de différentes dimensions, d'herbes, de plantes qui ne poussent pas vigoureusement, mais qui sont pourries. Ils s'accusent les uns les autres, mais ils se repentiront ; (la Tribu d'Issachaar).

 

Des pâturages joyeux avec une végétation florissante, les créatures sont abondantes. La vie y est simple et douce ; (la Tribu de Joseph).

 

Pleines de sources, les apôtres et les docteurs (la Tribu de Juda).

 

Pas d'eau avec des serpents mortels. Les possessions sont acquises par leur ministère, mais ils peuvent encore se repentir (la Tribu de Dan).

 

Grand arbre, entièrement ombragé avec des moutons qui se reposent et ruminent. Ils servent Dieu et reçoivent les serviteurs de Dieu. Ils sont protégés (la Tribu de Lévi).

 

Des bois touffus, des arbres qui produisent des fruits. Ils ont souffert au nom de Christ (la Tribu de Zabulon).

 

Entièrement blanche, belle et joyeuse. Pure et infantile (la Tribu de Benjamin).

 

Ce serait tout à fait injuste pour les tribus et l'explication est bien plus complexe. On remarque que les descriptions se réfèrent aux nations qui les composent. Ce sont les caractéristiques des nations qui entrent dans les douze tribus de manière égale et séparée.

 

La réponse est que les douze tribus sont données aux Apôtres comme le noyau des nations du monde. Les nations sont ensuite appelées dans chaque tribu et portent toutes ces caractéristiques. Ces groupes sont énumérés dans le chapitre 7 de l'Apocalypse. Le nombre des 144 000, qui sont constitués des 72 sacrifices majeurs de chaque année au cours des 2000 ans (comme indiqué ci-dessus (et dans la Partie VI)) (voir No. 120), est de 12 000, par tribu, la Grande Multitude étant également attribuée à chaque tribu. Ces élus, qui ne peuvent être dénombrés globalement, sont attribués à une tribu, la tribu de Joseph étant divisée et la tribu de Manassé séparée, et la tribu de Dan étant incluse avec Éphraïm pour conserver la tribu composite de Joseph et permettre à Lévi de prendre part aux 12 000.

 

Dan reçoit également le jugement de la nation d'Israël comme promesse de droit d'aînesse. Éphraïm s'est également vu promettre le droit d'aînesse du statut de compagnie/groupe de Nations comme point central de la conversion des Gentils (Gen. 48:15-16). 

 

SIMILITUDE DIXIÈME : CONCERNANT LE REPENTIR ET L'AUMÔNE

 

Chapitre I

Après que j’eus écrit ce livre, l’Ange qui m’avait confié à ce Pasteur entra dans la maison où j’étais, et, s’étant assis sur mon lit, le Pasteur se mit à sa droite. L’Ange m’appela ensuite et me dit : Je t’ai confié, toi et ta maison, à ce Pasteur, afin que tu pusses ressentir les effets de sa protection. Il est vrai, Seigneur, lui répondis-je. Si donc, ajouta-t-il, tu veux être à couvert de toutes sortes de vexations et de violences, et que tu désires réussir dans tout ce que tu pourras dire ou faire selon les règles exactes de la justice et de l’équité, tu dois marcher dans la voie des préceptes qu’il t’a donnés et tu triompheras de toute iniquité. Car si tu gardes ces préceptes tu te verras au-dessus de toutes les attaques de la cupidité et de tous les attraits du siècle présent ; et tout ce que tu entreprendras te réussiras selon tes désirs. Rends-toi l’imitateur de sa sagesse et de sa modestie. Publie à tout le monde que ce Pasteur est grand devant Dieu, et comblé de toutes sortes d’honneurs ; qu’il préside à un ministère plein de puissance, et qu’il s’en acquitte avec une autorité absolue. C’est à lui seul qu’est confié le ministère de la pénitence dans toute l’étendue de la terre. Ce Pasteur ne te paraît-il pas revêtu d’une grande puissance ? Cependant vous mépriser tout le pouvoir qu’il exerce sur vous avec tant de sagesse et de modération.

 

Chapitre II

Je lui dis : Seigneur, demandez-lui si depuis qu’il est dans ma maison je n’ai rien fait contre mon devoir, ou si je l’ai offensé en quelque chose. Je sais, me répondit-il, que tu n’as rien fait et que tu ne feras rien de mal, et je ne te parle ainsi que pour t’engager à persévérer ; car le Pasteur m’a rendu des témoignages très avantageux de ta conduite. Mais tu diras ces choses aux autres fidèles, afin que ceux qui ont fait, ou qui doivent faire pénitence, entrent dans tes sentiments ; que le Pasteur me rende d’eux le même témoignage qu’il m’a rendu de toi, et que je puisse le rende de même au Seigneur. Quant à moi, Seigneur, lui dis-je, je publie devant tout le monde les merveilles de Dieu, et j’espère que tous ceux qui les aiment, mais qui ont péché auparavant, feront pénitence lorsqu’ils en entendront parler, et qu’enfin ils recouvreront la vie. Acquitte-toi donc de ce ministère, ajouta-t-il, et le consomme entièrement. Tous ceux qui observeront les préceptes de ce Pasteur auront la vie et lui procureront à lui-même beaucoup d’honneur devant Dieu. Mais quant à ceux qui les rejetteront, ils se priveront eux-mêmes de la vie en se déclarant les ennemis du Pasteur, et se livreront à la mort ; car chacun d’eux sera coupable de sa propre perte. Or je te dis ces choses afin que tu gardes ces préceptes et que tu y trouves le remède à tous tes péchés.

 

Chapitre III

Je t’ai envoyé ces vierges afin qu’elles habitassent avec toi ; car je me suis aperçu qu’elles te témoignaient beaucoup d’affabilité. Elles te seront d’un grand secours pour observer ces préceptes ; car sans elles on ne peut les observer. Tu vois qu’elles se plaisent fort avec toi, et je leur ordonnerai encore de ne s’écarter pas un seul moment de ta maison. Aie soin seulement de purifier ta maison ; car elles aiment à habiter dans une maison pure, étant elles-mêmes pures, chastes, industrieuses et agréables aux yeux du Seigneur. Si donc tu as soin que ta maison soit pure, elles resteront avec toi ; mais s’il y survient la moindre souillure, elles se retireront : car ces vierges ne peuvent subsister avec la plus petite tache. Je lui dis : Seigneur, j’espère me rendre si agréable à leurs yeux, qu’elles se feront un plaisir de rester toujours dans ma maison et qu’elles ne se plaindront pas plus de moi que le Pasteur à qui vous m’aviez confié. Alors l’Ange dit au Pasteur : Je vois bien que ce serviteur de Dieu veut vivre et garder ces préceptes, et qu’il mettra ces vierges dans une demeure exempte de toute souillure. Après avoir prononcé ces paroles, il me mit de nouveau entre les mains du Pasteur, et ayant appelé ces vierges, il leur dit : Comme je vois que vous vous faites un plaisir d’habiter dans la maison de cet homme, je le recommande à vos soins, lui et sa maison, et vous ordonne de ne vous en éloigner en nulle manière. Et ces vierges reçurent cet ordre avec beaucoup de satisfaction.

 

Chapitre IV

Ensuite il me dit : Acquitte-toi généreusement du ministère dont je t’ai chargé, annonce à tout le monde les merveilles de Dieu, et tu recevras la récompense de tes travaux. Quiconque donc marchera dans ces préceptes vivra et sera heureux tous les jours de sa vie. Ceux qui négligeront de les observer auront la mort pour partage, après avoir mené une vie malheureuse. Dis à tous les fidèles qui sont en état de faire de bonnes œuvres de s’y exercer ; car ils trouveront une grande utilité dans la pratique de ce devoir. Dis-leur encore qu’il ne faut laisser personne dans la misère ; car celui qui est dans le besoin et dont toute la vie est occupée à souffrir se trouve dans une dure et affreuse situation. Quiconque donc en tire un autre d’une semblable nécessité se procure à lui-même une joie bien grande ; puisqu’un homme ainsi accablé éprouve des tourments et des chagrins pareils à ceux que ressent celui qui est chargé de fers. Plusieurs même n’ayant pas eu la force de supporter de semblables maux s’en sont délivrés par une mort volontaire. Celui donc qui connaît la misère d’un tel homme et ne l’en retire pas commet un grand péché et se rend coupable de son sang. Faites donc de bonnes œuvres, vous qui avez reçu des biens du Seigneur, de peur qu’en différant à un autre temps, la tour ne se trouve achevée ; car c’est pour vous qu’on a interrompu l’édifice. Si donc vous ne vous hâter de faire le bien, la tour recevra sa dernière perfection, et vous en serez exclus. Après que l’Ange se fut ainsi entretenu avec moi, il se leva de dessus le lit, et prenant le Pasteur et les vierges, il s’en alla. Il me dit cependant qu’il me renverrait le Pasteur et les vierges.

 

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Similitude 10

Si nous observons les Commandements de Dieu et les développements qui s'y rapportent, tous les désirs et les plaisirs du monde nous seront soumis, et le succès nous accompagnera dans toute bonne œuvre. Dites à tous que Dieu est grand, que Christ est le président désigné, doté d'un grand pouvoir et puissant dans sa fonction. C'est à lui et à ce pasteur, en tant qu'autorité angélique dans le monde entier, qu'a été confié le pouvoir de se repentir. Partagez ces paroles avec d'autres afin qu'ils puissent se repentir et avoir les mêmes sentiments que ceux qui se sont repentis. On ne peut pas suivre les commandements sans les vierges de l’Esprit Saint. Ce sont des éléments des Sept Esprits. Si notre maison est pure, elles resteront, mais si elle est souillée, ne serait-ce qu'un peu, les vierges partiront.

 

Quiconque suit ces commandements a la vie sauve. Faites de bonnes actions, car Dieu récompensera ceux qui font ces choses.

 

Conclusion

Bien qu'il y ait quelques erreurs de traduction dans le document, telles que la référence à l’Esprit Saint en tant que “lui” [c’est-à-dire une personne dans le document anglais] et plusieurs interprétations dérivées des traducteurs trinitaires dans les choses mentionnées. Le Pasteur d'Hermas est un livre de la Bible qui devrait être traduit correctement et placé dans la Bible où il a autrefois aidé les gens à apprendre comment se conduire dans la foi et vivre une vie pour Dieu. Il y a beaucoup de leçons puissantes à tirer de ce livre, et il devrait maintenant être partagé avec les Chrétiens qui marchent dans les merveilleuses paroles de Dieu et qui vivent les Commandements et suivent l'exemple que Christ a donné pour nous lorsqu'il était sur la terre.

(voir Le Genre de l'Esprit Saint (No. 155))

 

Résumé

Le Pasteur d'Hermas est un Document Monothéiste Unitarien qui suit exactement l’unitarisme monothéiste de la Bible. Il développe les Commandements et la Loi de Dieu (L1) à un niveau supérieur dans l'Église de Dieu sous Christ.  En lisant Hermas, on devrait comprendre pourquoi, au vingtième siècle, Dieu a déclaré les systèmes de Sardes et de Laodicée morts et tièdes (Apoc. 3:1, 15,16) et les a vomis de sa bouche, à cause de leur hérésie, de leurs commérages, de leurs calomnies, de leurs diffamations et de leur refus d’observer Le Calendrier de Dieu (No. 156).

 

Hermas a été retiré au cinquième siècle de la distribution générale parce qu'il ne pouvait pas être falsifié ou modifié pour permettre à la théologie gnostique antinomienne et à la théologie Binitaire-Trinitaire (No. 076) qu'elle avait développée de progresser universellement. Il suit le modèle théologique des Évangiles tel qu'il apparaît dans le Résumé et l'Harmonie des Évangiles dans F043vi. Il n'y a qu'un Unique Véritable Dieu qu'aucun homme ne peut voir ou n'a jamais vu. "Il n'y a pas d'être égal ou coéternel à cet être nommé Eloah (ou Elahh en chaldéen (voir Esdras ch. 4-7)). Le nom est singulier et n'admet aucune pluralité que ce soit (voir Les Noms de Dieu (No. 116) et Le Nom de Dieu dans l'Islam (No. 054)). Il n'a rien de coexistant avec lui-même, comme le dit Irénée ([Ps. 33:6]. (Adv. Haer., III, viii, 3)), sur la base de la Théologie Chrétienne primitive des textes bibliques (voir La Théologie de la Divinité des Premiers Temps (No. 127)). Il s'agit du Dieu du Temple de Jérusalem et du Dieu que nous Adorons (No. 002). Tous les autres points de vue sont idolâtres, étant Polythéistes. Ceci est expliqué dans le Shema (No. 002b), qui constitue la base de la Théologie de l'Écriture. Toute autre théologie élevant l'un de l’Armée, y compris Christ, est idolâtre. Aucun homme n'a jamais vu Dieu, ni entendu Sa voix. Il réside dans une lumière inaccessible. La Bible indique clairement que toute personne ayant une vision de Dieu autre que monothéiste est exclue du royaume de Dieu (Deut. 6:4-5 ; Jean 1:18 ; Jean 17:3 ; 1Tim. 6:16 ; 1Jean 5:20). La connaissance de l’Unique Véritable Dieu et de Jésus-Christ qu'il a envoyé est essentielle à La Vie Éternelle (No. 133) des élus. C'est pourquoi il est appelé le Très-Haut, ou Elyon. Voir Le Premier Commandement : Le Péché de Satan (No. 153).

 

Création

La Création (B5) a été faite selon l'Omniscience de l’Unique Véritable Dieu. Le terme "Unique Véritable Dieu" signifie qu'il n'y a qu'un Seul Être qui est un Véritable Dieu. Il est le seul Dieu. Il existait par lui-même et était donc immortel (Jean 5:26 ; 1Tim. 6:16). Il a créé tous les fils de Dieu qui sont une classe d'êtres appelés Elohim (Elahhin chaldéen) ou Dieux, traduits Theos (sing.) et Theoi (pl.) en grec. Aucun de ces Elohim n'est un Véritable Dieu car ils ont été créés par l’Unique Véritable Dieu Eloah qui, lorsqu'il a créé la classe d'êtres appelée Elohim, est devenu Ha Elohim ou Le Dieu en tant que Centre de la création spirituelle liée par l’Esprit Saint. Il a accordé à Christ d’avoir la vie en lui-même qu'il ne possédait pas depuis sa création (Jean 5:26 et L'Immortalité (No. 165)). Le grec koïnique inventé par les LXX anciens de Juda à Alexandrie pour traduire l'AT sous le nom de Septante (LXX), et le grec du NT, qui utilise les LXX, désignaient Ha Elohim par Ton Theon au cas accusatif et les elohim subordonnés au cas nominatif par theos ou theoi sans l'article défini. Ce fait est ignoré par la plupart des traducteurs (cf. Comment Dieu devint une Famille (No. 187)). Il est important de comprendre ce qui est dit dans les textes bibliques et les Dithéistes, Binitaires, Trinitaires et Unitariens Radicaux font un mauvaise usage des Écritures pour tromper l'humanité (Déformation par les Binitaires et les Trinitaires de la Théologie de la Divinité des Premiers Temps (No. 127B)). L'effet net est que si l'on adhère à ces fausses doctrines, on est éloigné de l'ex anastasin ou de La Première Résurrection (No. 143A).

 

Dieu a créé l'univers et lorsqu'Il a créé la planète Terre (B5) et le système solaire, Il a convoqué tous les Fils de Dieu et leurs Étoiles du Matin pour qu'ils soient présents (Job 38:4-7 ; Prov. 30:4-5). Satan était parmi eux avec toute l'Armée (Job 1:6 ; 2:1). Satan s'était vu attribuer la Terre comme son domaine sur lequel il était l'elohim (2Cor. 4:4) et Lucifer, Porteur de Lumière et Étoile du Matin (No. 223)) ; (F043vi). 

 

La Loi

Les instructions de Christ dans Hermas développant les Deux Grands Commandements et les Dix Commandements se développent comme suit.

 

Les Dix Commandements avec Deux Grands Commandements :

 

Premier Grand : Aime le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de tout ton esprit et de tout ton être (No. 252). 

 

Les quatre premiers représentent l'amour envers Dieu :

 

Deuxième Grand : Aime ton prochain comme toi-même (No. 257).

Les six derniers représentent l'amour du prochain :

 

Les douze commandements de l'Hermas tirés de l'enseignement de Christ :

(Premier et Deuxième Grands Commandements à éprouver en activité dans le cadre des Dix Commandements).

 

Voir La Loi de Dieu (No. L1).

 

Les Lois de Dieu ne peuvent en aucun cas être ignorées ou supprimées, et les Antinomiens ne pouvaient s'accommoder d'Hermas pour toutes les lois et raisons susmentionnées

 

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