Les Églises Chrétiennes de Dieu

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Le Mysticisme Chapitre 3 : Le Veau d’Or [B7_3] 

(Édition 1.0 19900801-20001209)

 

 

 

Le Veau d'or est un système religieux complet que l'on retrouve dans l'ensemble du monde connu. Avec les systèmes qui lui sont liés, il impliquait le sacrifice d'enfants et d'adultes. Il était également lié au système Triune, au croissant de lune constituant le doigt d'Ashirat et au culte du dieu Lune Sin.

 

 

 

Christian Churches of God

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(Copyright © 1990, 2000 Wade Cox)

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Le Veau d’Or [B7_3]

 

 

Quand Moïse était sur la montagne, attendant de recevoir la loi de la part du Messie, en tant que la présence de Dieu, une activité a eu lieu dans le camp d'Israël qui avait une profonde signification pour la structure religieuse d'Israël.

 

L'histoire de Moïse et de la loi se trouve dans le livre d'Exode. La séquence du veau commence au chapitre 32.

Exode 32:1-6 Le peuple, voyant que Moïse tardait à descendre de la montagne, s’assembla autour d’Aaron, et lui dit : Allons ! fais-nous un dieu qui marche devant nous, car ce Moïse, cet homme qui nous a fait sortir du pays d’Égypte, nous ne savons ce qu’il est devenu. 2 Aaron leur dit : Ôtez les anneaux d’or qui sont aux oreilles de vos femmes, de vos fils et de vos filles, et apportez-les-moi. 3 Et tous ôtèrent les anneaux d’or qui étaient à leurs oreilles, et ils les apportèrent à Aaron. 4 Il les reçut de leurs mains, jeta l’or dans un moule, et fit un veau en fonte. Et ils dirent : Israël ! voici ton dieu [tes dieux], qui t’a fait sortir du pays d’Égypte. 5 Lorsqu’Aaron vit cela, il bâtit un autel devant lui, et il s’écria : Demain, il y aura fête en l’honneur de l’Éternel ! 6 Le lendemain, ils se levèrent de bon matin, et ils offrirent des holocaustes et des sacrifices d’actions de grâces. Le peuple s’assit pour manger et pour boire ; puis ils se levèrent pour se divertir.

 

Ici, il y a un certain nombre de propositions. La première est que, en l'absence de Moïse, le peuple est devenu agité. Sans leur chef, ils ont été laissés à eux-mêmes et n’ont pas vraiment compris que leur relation était directe aux lois de Dieu et avec Dieu. C'est le type de Christ étant loin sur la montagne de Dieu. Le souverain sacrificateur a agi à la demande des gens, qui sont retournés à un système d’adoration qu'ils ont compris ou qui avait pénétré dans leur société des jours avant. La confection du veau en fonte s’est faite à partir des symboles des boucles d'oreilles qu'ils portaient à leurs oreilles. Celles-ci ont été désignées comme des dieux. Elles étaient les dieux qui les ont fait sortir d'Égypte. Ce texte est rendu au singulier par les scribes de Néhémie (à savoir Ceci est votre dieu), car il renvoie à un seul veau (cf. Néh. 9:16 f.). Toutefois, c’est au pluriel, puisque les dieux étaient représentés dans les boucles d'oreilles et aussi dans le veau.

 

Pourquoi ont-ils fait un veau ? Pourquoi pas un lion, ou un ours, ou une antilope ? Pourquoi était-ce un veau, et non pas un taureau, ou une vache ? Les réponses se trouvent dans le symbolisme religieux des divinités adorées. Nous traitons avec le symbolisme du dieu-lune qui était symbolisé par les cornes retournées du veau. Ces cornes retournées du veau ne se trouvent pas, en règle générale, sur les animaux adultes bien-élevés, car elles sont éliminées. Elles se trouvent sur le veau et représentaient le croissant de lune sur l'horizon, comme il apparaît une certaine période après la vraie phase de la conjonction. Ce croissant était également porté dans les oreilles comme l’était le cercle rond complet, qui représente le soleil, la lune et l'Étoile du Matin dans toute leur splendeur, en tant qu’éléments du système triune adoré en Égypte et dans le système du nord de la Mésopotamie, ou ce qui a été compris plus tard comme le système babylonien. Ils se levaient tôt pour saluer le soleil levant et offraient un sacrifice également.

 

Ils s’assirent pour manger et boire et se levèrent pour se divertir. Les mots désignent les fêtes culturelles des systèmes païens. Moïse était resté sur la montagne pendant quarante jours et quarante nuits. Cela était pour symboliser les quarante jubilés que Christ devait être au loin du premier au deuxième avènement. Cette longue période est symbolisée dans cette figure. Le Messie a aussi préfiguré son départ en ce sens (cf. 1Rois 19:8 ; Matt. 4:2).

 

La terminologie était que ‘ces dieux marcheront devant nous’. Ce concept était comme un symbole visible de la présence divine, comme dans toute idolâtrie païenne. Ainsi, nous voyons la différence entre l’adoration du Seul Vrai Dieu, qui est invisible et qu’aucun homme n'a jamais vu ou ne peut voir (Jean 1:18 ; 1Tim. 6:16) et qu’aucun homme n’a entendu Sa voix non plus (Jean 5:37), symbolisée par la conjonction à la nouvelle lune, et la présence visible du dieu-lune observée comme le croissant sur l'horizon. Ce concept et l'étoile du dieu Remphan ou Rephan (Actes 7:43) étaient le facteur le plus persistant dans l'idolâtrie israélite au cours des siècles et surtout depuis la captivité de Babylone, jusqu'à et après la formation de l'église du Nouveau Testament. Aaron a dit : Demain sera une fête pour Dieu. Il a essayé d'utiliser des pratiques païennes pour adorer Dieu.

 

Les Actes citent Amos 5:25-27 pour montrer qu'Israël, et maintenant Juda, avaient toujours été des idolâtres.

 

Amos 5:25-27  M’avez-vous fait des sacrifices et des offrandes pendant les quarante années du désert, maison d’Israël ?… 26 Emportez donc la tente [Sakkuth, RSV] de votre roi, le piédestal [Kaiwan, RSV] de vos idoles, l’étoile de votre Dieu que vous vous êtes fabriqué ! 27 Et je vous emmènerai captifs au-delà de Damas, dit l’Éternel, dont le nom est le Dieu des armées. (LSG)

 

Les termes Sakkuth et Kaiwan sont rendus dans la RSV et sont tenus de désigner des divinités assyriennes connues. Alors qu’il était dans le désert, Israël avait une pure relation directe avec Dieu qui ne nécessitait pas de sacrifice (Jérémie 2:2-3 ; Osée 2:14-20 ; 9:10). Le Texte Massorétique (TM) est soutenu par Green (Interlinear Bible) pour lire les tentes de votre roi (SHD 5522 et 4428) et Kiyyun (SHD 3594), vos images (SHD 6754) l'étoile (SHD 3556) de vos dieux (élohim). Le terme kiyyun est en fait dérivé de SHD 3559 kuwn (prononcé koon), se tenir debout, donc comme une statue, et donc une idole ou un phallus.

 

À ce jour, l'étoile du dieu Remphan ou Kaiwan ou Chiun se trouve sur le drapeau israélien comme l'Étoile de David, ce qu’elle n'est pas. Elle et le croissant de lune se tiennent sur le drapeau de l'Islam aussi, symbolisant l'étoile du matin de la planète, qui est le dieu de ce monde (2Corinthiens 4:4). Il est à noter que les termes Kaiwan/Kiyyun et Remphan sont compris comme interchangeables du Nouveau Testament et de l'Ancien Testament. La Septante (LXX) rend le texte le tabernacle de Moloch et l'étoile de votre dieu Raephan ('Raiphan) (cf. traduction de Brenton de la LXX).

 

La Peshitta a le terme Malcolm et Chiun dans Amos 5:26.

Mais vous avez porté le tabernacle de Malcolm et Chiun votre idole, l’étoile dont vous vous êtes fait un dieu.

 

Moloch et Malcolm sont la même divinité. Ainsi, le tabernacle ou Sukkoth a été compris d’être celui de Moloch et l'étoile était celle de Raiphan comme dans la traduction de la LXX, ou de Malcolm et Chiun de l'araméen (cf. traduction de Lamsa de la Peshitta). Nous avons affaire aux rites de fertilité de Moloch et au système de Raiphan. Ce système de la fertilité est à la base de l'idolâtrie israélite depuis l'Exode, par les rois, et au temps d'Amos, et juste après la captivité jusqu’à l'époque des apôtres.

 

Le commentaire de la Soncino soutient l'identification des divinités comme le Siccuth et le Kaiwan assyriens, ce dernier étant Saturne. La tente (Succoth) de la divinité associée à Moloch (LXX) ne peut être que le concept du dieu-lune, puisque la tente est le symbole de la dissimulation de la Nouvelle Lune lorsque la lune entre dans sa tente et se cache. L'observation se fait pour noter lorsque la divinité émerge et qui se manifeste par le croissant comme les cornes retournées du veau. Pour cette raison, et pour les préceptes de la tradition, l'observation du croissant a été introduite dans le calendrier. Nous savons maintenant avec certitude que les connaissances des anciens sur les phases de la lune étaient remarquables, et c’est sans l’ombre d’un doute qu'ils avaient la capacité de mesurer de telles séquences avec une précision absolue. L'imprécision introduite était délibérée et idolâtre.

 

Les mêmes symboles et la même idolâtrie ont été tissés dans la tapisserie de la vie religieuse juive. L'observation du croissant est simplement une autre représentation du dieu-lune Sin et du système de la fertilité qui lui a servi de base dans les différents noms et formes que nous trouvons d'un endroit à un autre. Sin était également Enzu et Nannaru. Le nom de Naram-Sin a été pris par l'un des successeurs de Sargon (Sharru-kin) (c. 2637-2582 AEC), le fils de Manishtusu, qui régna de 2557 à 2520 avant notre ère. Il a attribué sa victoire à Ea, dieu de l'abîme et seigneur de la sagesse, même s'il portait le nom du dieu-lune Sin. Il n’était pas la source de la déification du dieu Sin. Les dynasties à Ur se sont toutes déifiées sous le nom de Sin (c.-à-d. Bur-Sin, Amal-Sin, Gimil-Sin, Shu-Sin, Ibi-Sin. La défaite d'Ur par les Élamites a vu la dynastie d'Isin établie là par Ishbi-irra (2186-2154 AEC). Le dieu-lune Sin était symbolisé par le taureau. Il était Chemosh des Moabites et Milcom des Ammonites. Il était largement vénéré par toutes les tribus.

 

Les Cananéens étaient sous la domination assyro-babylonienne de 3000 à 1700 avant notre ère. Même vers 1400 avant notre ère, leur influence était encore si grande que toute la correspondance avec l'Égypte et le Pharaon était faite en babylonien, et le nom du dieu-lune Sin formait la base pour les noms cananéens du Sinaï et du désert de Sin (ERE, vol. 3, p. 183). La main de Sin a été vue dans la cause de la Catatonie ou de la folie chez les enfants – par conséquent, la démence est associée à cette divinité (ibid., p. 527). Sin, le dieu-lune de Harran, était également vénéré à Sam’al, au pied du Mont Amanus (ibid., vol. 2, p. 295). Sin était le Baal de Harran mentionné dans la correspondance au temps de Sennachérib, Assarhaddon et Assurbanipal. Sargon (722-706 AEC) a confirmé l'exemption d'impôts dont bénéficiait Harran, en tant que la ville de Sin (ibid.). Nabonide, le dernier roi de Babylone (555-539 AEC), a reconstruit le temple de Sin à Harran. Sin a été identifié à Be'el-shamin le propriétaire du ciel de la domination syrienne à Harran combinant le dieu de la Syrie avec l’ancien dieu-lune. Cette divinité a été identifiée avec Zeus par les Grecs de la Phénicie et de Palmyre et d'ailleurs profitant de leur patronage, et s’est étendue de la Mésopotamie à l'Arménie. En fin de compte, il s'est identifié avec Anu, Seigneur du Ciel de Babylone (ibid., vol. 2, p. 295).

 

Dès les premiers temps (environ 4000 avant notre ère), il y avait des triades formées d'Enlil, Anu et Enki. La seconde triade était formée à partir d’Ur, dieu-lune d'Ur, Utu, le dieu-soleil de Sippar, et Nana, déesse d'Erech (ibid., p. 296). Le dieu-lune d'Ur peut être identifié avec Sin. Le terme sémitique Bel provenant de Baal a été utilisé chez les Sémites babyloniens dans le même sens qu’il était utilisé par les autres Sémites, et en plus, ils l’utilisaient comme maître ou seigneur (ibid.).

 

Les cultes de Shamash et de Sin là traitent de l'adoration du soleil et de la lune (ibid., p. 310). La seconde triade mentionnée ci-dessus fut connue sous les noms de Sin, Shamash et Ishtar (ou encore Sin, Shamash et Adad) (ibid., pp. 310-311). De sorte que, même au milieu du deuxième millénaire avant notre ère, Sin était une divinité principale tant à Ur qu’à Harran. Sin est le dieu des oracles (le mot ou la parole divine associé avec le Messie et trouvé chez les premiers Sumériens et les Babyloniens), mais son fils Shamash porte cet aspect aussi (ibid.et aussi cf. vol. 12, pp. 749-752). Shamash est considéré comme le frère d'Ishtar. Shamash devient juge suprême divin. Ainsi, le concept, ici dans le système babylonien, attaque les concepts investis dans le Messie biblique. Ishtar est la plus importante des divinités féminines dans le panthéon assyro-babylonien, absorbant la place de toutes les autres. Sa place en tant que reine du ciel remonte à une haute antiquité. Elle est Vénus et apparaît comme Ashtarte (ou Easter en anglo-saxon), Nana et Anunitu (ibid.). Elle est la déesse de la fertilité et adorée partout. Elle est la fille de Sin et aussi d'Anu. Elle est également associée à Sirius. Elle est la déesse du sexe et s'approprie les attributs de Ninlil et de Damkina et en tant que fille de Sin, et de son origine à Hadès, elle est représentée par la prostitution au temple. Le lion, normalement le symbole de Shamash, lui est associé, comme l’est la colombe (cf. ibid.). Dans cette séquence, elle devient alors associée à Tammuz ou Dumuzi, comme le porteur d'une nouvelle vie dans les cultes du printemps.

 

Ce nom Sin est venu dans le vieil anglais en tant que concept de la transgression contre les lois de Dieu. Il a été rendu de l'original sunjo comme sende dans le vieux-frison, et est devenu sonde dans le milieu-néerlandais (cf. The Oxford Universal Dictionary, p. 1897). Il a été associé avec les nations étrangères comme une enclave dans la transgression contre les lois de Dieu. Les Arabes ont transféré le mot Sin à l'empire de la Chine. Il semble que Sinim était compris comme une terre lointaine orientale dans l'hébreu/araméen (ciyniym SHD 5515 de 5512 ; cf. Ésaïe 49:12). Cela venait probablement du concept de la lune et du soleil levant avec l'étoile du matin d'Ishtar, plutôt que de la mythologie chinoise. Tien était la divinité céleste suprême chinoise.

 

Ishtar, en tant que la déesse de Vénus, comme l'étoile du soir, était la déesse de l'amour sexuel. En tant que déesse de Vénus, comme l'étoile du matin, elle était la déesse de la guerre. Bien qu'il y ait une grande diversité de noms de culte dans le système babylonien, il y avait effectivement une similitude centrale de la fonction cultuelle et ce n'est pas facile à comprendre. Ils avaient une triade double, que nous voyons ici. Le concept de sept depuis les premiers temps sumériens était i-min comme cinq (i) et deux (min). Cette idée imprègne le symbolisme religieux de la Bible et les composés de cinq et deux, puis cinq encore ont construit le système biblique, qui est déterminé à remplacer son prédécesseur sumérien-babylonien. L’érudition séculière y voit un développement culturel. La Bible considère cela comme une question spirituelle de la prééminence du Dieu de la Bible sur l'Armée déchue, qui est représentée par le système babylonien.

 

Le symbolisme entourant ce système du veau au Sinaï, de Sin comme géniteur, s’associe au premier et au plus primitif système sacrificiel employant aussi le temple et le culte de la prostitution à un niveau très répandu. C'est la raison pour laquelle les festivités étaient associées avec le Veau d'Or. Par l'invocation, Sin, en tant que dieu-lune, représentait, par le veau, les aspects triples ou triunes de lui-même, et ses descendants étaient invoqués.

 

Les termes relatifs aux cornes du veau sont utilisés par le Judaïsme Kabbalistique encore aujourd'hui, à savoir les cornes retournées du croissant de lune sur l'horizon à la phase. Cette terminologie est en soi un mensonge, puisque la phase est un autre aspect, à savoir la Nouvelle Lune lors de sa pleine capacité sombre. D'où le terme phases de la lune, soit les quatre de la conjonction de la nouvelle lune, au premier quartier, à la pleine lune, au dernier quartier et de retour à la phase ou la conjonction. Ces phases régissent également les grandes marées et les "marées de mortes-eaux" ou "marées de quadrature". Le symbolisme de la chodesh, comme une lune cachée, représente le Dieu que l'homme n'a jamais vu ni ne peut jamais voir. Ce concept de chodesh utilisé dans SHD 2320 est dérivé de SHD 2314 chadar, enfermer comme dans une chambre, assiéger, ou entrer dans une chambre privée (Strong). Le lexique New-Brown-Driver-Briggs-Gesenius Lexicon a le terme signifiant entourer, enfermer, cacher, voile cachant une personne, chambre, maison ou une tente comme cachant quelqu’un. Il peut signifier entourant quelqu'un (cf. Éz. 21:19). Cela implique le temple ou la chambre sépulcrale.

 

Les addenda à la page 293b du Lexique (en bas de page dans l'édition 1979) traitant avec SHD 2314, chadar, montrent clairement le concept d'être une chambre sépulcrale, et [le mot] est considéré pour être mieux expliqué du syriaque se déplacer, entourer, autour de. Il est estimé que ce n'est pas certain que la chambre soit dérivée du concept d’environnant ou de II. dissimuler derrière un rideau, cacher ou confiner, IV. se cacher, résider, ou rester ou demeurer derrière. L'éthiopique est résider ou habiter.

 

L'utilisation de l'hébreu et les autres références montrent que le concept est de cacher comme derrière un rideau et ceci est la racine principale et la base de la nouvelle lune. Cet aspect a été utilisé dans le Temple afin que Dieu soit caché derrière le voile dans le Saint des Saints - jusqu'à ce qu'Il soit révélé par Christ.

 

Les mois ont été numérotés d’après Esther. Les noms babyloniens pour les mois étaient eux-mêmes issus de concepts plus anciens. Il est important de noter que les concepts de la Nouvelle Lune ont été pervertis au culte du dieu Moloch parmi l’ensemble de la Thalassocratie de langue punique ou les Seigneurs de la Mer, et même dès les jours de la civilisation minoenne. Le Minotaure est le même être adoré de la même manière que le dieu Moloch ou Malcolm. C'est le culte du taureau transféré au croissant de lune et il impliquait le sacrifice humain (cf. Frazer The Golden Bough, Macmillan Press, impression de 1976, iv, pp. 70-75).

 

Le système était réglé dans un cycle de huit ans déterminé à partir des cycles lunaires. L'Olympiade était la plus petite unité du système de la lune. Les Rois ne pouvaient régner que pendant huit ans. À la Nouvelle Lune de la huitième année, dans l'obscurité de la lune, des signes étaient recherchés dans le ciel quant à savoir si le règne devait être poursuivi. Cela s'est produit chez les Grecs et notamment les Spartiates (Frazer, ibid., pp. 58-59). Ces limitations étaient connues autrefois et limitaient la royauté Dorian parmi d'autres (cf. ibid.). Le système lunaire était correctement connu autrefois. La limitation de huit ans sur la royauté est une institution ancienne (cf. le système actuel des États-Unis). Ce système de l'étoile et de la royauté est ancien, étant même parmi les Aborigènes d'Australie. La tribu Mara apparente même les étoiles filantes à deux esprits hostiles, père et fils, qui vivent dans le ciel et descendent occasionnellement pour faire du mal aux hommes. Dans cette tribu, la position du guérisseur est strictement héréditaire dans la ligne des hommes du totem de l’étoile filante (Frazer, ibid., p. 61).

 

Le veau était aussi un symbole de la fécondité dans les religions de la nature de l'ancien Proche-Orient. Ces symboles ont été intégrés dans les fêtes d'Israël par Jéroboam comme deux veaux (cf. 1Rois 12:28 ; Osée 8:5 ; note dans l’Oxford Annotated Bible RSV, p. 109).

 

Le culte au tabernacle de Moloch ou Chemosh prévalait au moment de l'Exode, comme nous le voyons des conseils de Balaam aux Moabites de jeter une pierre d'achoppement aux enfants d'Israël.

 

Le Moloch ou Malcolm à tête de veau et le Minotaure impliquaient tous deux le sacrifice humain. La similitude du culte du Minotaure des Crétois à celui de la pratique de Carthage :

suggère que le culte associé aux noms de Minos et du Minotaure peut avoir été fortement influencé par celui d'un Baal sémite (Frazer, ibid., p. 75).

 

Le système a été mis en place tandis que Moïse était parti avec Dieu. De la même manière, le système est perverti en l'absence du Messie.

 

Exode 32:7-10 L’Éternel dit à Moïse : Va, descends ; car ton peuple, que tu as fait sortir du pays d’Égypte, s’est corrompu. 8 Ils se sont promptement écartés de la voie que je leur avais prescrite ; ils se sont fait un veau en fonte, ils se sont prosternés devant lui, ils lui ont offert des sacrifices, et ils ont dit : Israël ! voici ton dieu [tes dieux], qui t’a fait sortir du pays d’Égypte. 9 L’Éternel dit à Moïse : Je vois que ce peuple est un peuple au cou roide. 10 Maintenant laisse-moi ; ma colère va s’enflammer contre eux, et je les consumerai ; mais je ferai de toi une grande nation. (LSG)

 

Israël était un peuple au cou raide, qui ne voulait pas quitter cette sous-structure d'idolâtrie. Ils ont tissé le système de la fertilité et le culte de la lune dans le tissu même de leur symbolisme religieux, au point qu'ils y sont pris au piège, encore aujourd'hui, comme nous le verrons.

 

Moïse a également été testé ici par Dieu pour voir s'il était digne. Il était digne, et il n'était pas pharisaïque.

Exode 32:11-14  Moïse implora l’Éternel, son Dieu, et dit : Pourquoi, ô Éternel ! ta colère s’enflammerait-elle contre ton peuple, que tu as fait sortir du pays d’Égypte par une grande puissance et par une main forte ? 12 Pourquoi les Égyptiens diraient-ils : C’est pour leur malheur qu’il les a fait sortir, c’est pour les tuer dans les montagnes, et pour les exterminer de dessus la terre ? Reviens de l’ardeur de ta colère, et repens-toi du mal que tu veux faire à ton peuple. 13 Souviens-toi d’Abraham, d’Isaac et d’Israël, tes serviteurs, auxquels tu as dit, en jurant par toi-même : Je multiplierai votre postérité comme les étoiles du ciel, je donnerai à vos descendants tout ce pays dont j’ai parlé, et ils le posséderont à jamais. 14 Et l’Éternel se repentit du mal qu’il avait déclaré vouloir faire à son peuple. (LSG)

 

Moïse passa son test. Dieu, par le Messie, ne s’est pas repenti du mal. Il a changé Sa position pour faire face avec eux à travers les circonstances désormais dictées par leur idolâtrie, comme Il le ferait à maintes reprises au cours des siècles suivants. Leurs changements de comportement n’attaquent pas l'omniscience de Dieu.

 

Exode 32:15-16  Moïse retourna et descendit de la montagne, les deux tables du témoignage dans sa main ; les tables étaient écrites des deux côtés, elles étaient écrites de l’un et de l’autre côté. 16 Les tables étaient l’ouvrage de Dieu, et l’écriture était l’écriture de Dieu, gravée sur les tables. (LSG)

 

Notez ici que Moïse descendit avec deux tables écrites des deux côtés, portées dans chaque main. Cet aspect de la loi était pour symboliser sa nature qui englobe tout. La dualité des textes et leur relation avec l’alliance ont également été soulignées. Nous voyons deux aspects de l'alliance, deux aspects de la nation et deux aspects de la loi et du plan du salut. Plus important encore, nous voyons deux Messies, qui étaient une personne au cours de deux avènements – le Messie d'Aaron et le Messie d'Israël. La première fois que Moïse descendit, c'était pour sanctifier le sacerdoce, qui s’est effectivement sanctifié par ses actions comme nous le verrons.

 

Exode 32:17-19 Josué entendit la voix du peuple, qui poussait des cris, et il dit à Moïse : Il y a un cri de guerre dans le camp. 18 Moïse répondit : Ce n’est ni un cri de vainqueurs, ni un cri de vaincus ; ce que j’entends, c’est la voix de gens qui chantent. 19 Et, comme il approchait du camp, il vit le veau et les danses. La colère de Moïse s’enflamma ; il jeta de ses mains les tables, et les brisa au pied de la montagne. (LSG)

 

Ici, Moïse jeta les tables par terre parce que l'alliance avait été rompue et, par conséquent, le symbolisme était établi en puissance.

 

Le mot pour cri de guerre est SHD 4421 Milchamah. Ceci est lié à la racine pour SHD 4445 Milkown ou Malkam des Ammonites. Le mot pour chanter et crier ou pousser des cris est la même forme SHD 6030 et 6031, étant les formes positive et négative ’Anath, témoigner, etc. Le tumulte de Malkam était le témoin contre Israël.

Exode 32:20  Il prit le veau qu’ils avaient fait, et le brûla au feu ; il le réduisit en poudre, répandit cette poudre à la surface de l’eau, et fit boire les enfants d’Israël. (LSG)

 

Ce processus était comme un test. Les séquelles sont en fonction de la complicité et de la culpabilité dans l'esprit du peuple.

 

Exode 32:21  Moïse dit à Aaron : Que t’a fait ce peuple, pour que tu l’aies laissé commettre un si grand péché ? (LSG)

 

Moïse a posé une question directe au souverain sacrificateur qui a dirigé le peuple égaré dans leur méchanceté. Il est écrit : tu ne suivras point la multitude pour faire le mal (Exode 23:2). Ici, Aaron a immédiatement fait exactement cela. Notez la réponse d’Aaron.

 

Exode 32:22-24  Aaron répondit : Que la colère de mon seigneur ne s’enflamme point ! Tu sais toi-même que ce peuple est porté au mal. 23 Ils m’ont dit : Fais-nous un dieu qui marche devant nous ; car ce Moïse, cet homme qui nous a fait sortir du pays d’Égypte, nous ne savons ce qu’il est devenu. 24 Je leur ai dit : Que ceux qui ont de l’or, s’en dépouillent ! Et ils me l’ont donné ; je l’ai jeté au feu, et il en est sorti ce veau. (LSG)

 

Aaron a dit que ce n'était pas vraiment de sa faute, il ne faisait que ce qu'on lui demandait. Il a seulement mis l'or dans le feu et il en est sorti ce veau. Cela devait avoir été vraiment miraculeux. Le sacerdoce a eu la même excuse depuis des siècles. La nation a payé la pénalité maintes et maintes fois, mais encore elle n'apprend pas. Le sacerdoce entier sait que le calendrier est erroné et qu'il doit être corrigé et pourtant il ne fait rien.

 

Exode 32:25  Moïse vit que le peuple était livré au désordre, et qu’Aaron l’avait laissé dans ce désordre, exposé à l’opprobre parmi ses ennemis. (LSG)

 

De quoi le peuple s’était-il échappé à sa honte ? C’étaient des lois de leur Dieu et de la bonne conduite.

 

Exode 32:26-29  Moïse se plaça à la porte du camp, et dit : À moi ceux qui sont pour l’Éternel ! Et tous les enfants de Lévi s’assemblèrent auprès de lui. 27 Il leur dit : Ainsi parle l’Éternel, le Dieu d’Israël : Que chacun de vous mette son épée au côté ; traversez et parcourez le camp d’une porte à l’autre, et que chacun tue son frère, son parent. 28 Les enfants de Lévi firent ce qu’ordonnait Moïse ; et environ trois mille hommes parmi le peuple périrent en cette journée. 29 Moïse dit : Consacrez-vous aujourd’hui à l’Éternel, même en sacrifiant votre fils et votre frère, afin qu’il vous accorde aujourd’hui une bénédiction. (LSG)

 

Moïse a utilisé le sacerdoce fidèle pour tuer le sacerdoce infidèle.

 

Voici l'ordination par l'auto-sélection des Lévites. C’était le fait qu'ils se soient rangés de l'erreur et se soient tenus pour le Seigneur qui devait ordonner le sacerdoce. Ils l'ont fait au prix de leurs frères et de leurs fils et de leurs familles. Donc, même les élus seront bénis dans le Messie. Le concept ici était aussi que trois mille hommes devaient tomber dans le processus de la sanctification du sacerdoce. Cela a été fait à partir de la Pentecôte dans l'Église, où trois mille ont été baptisés en un seul jour. Ils sont morts pour le monde et ont été élevés au sacerdoce de Melchisédek comme une nation de rois et de sacrificateurs (Apoc. 5:9-10).

 

Exode 32:30 Le lendemain, Moïse dit au peuple : Vous avez commis un grand péché. Je vais maintenant monter vers l’Éternel : j’obtiendrai peut-être le pardon de votre péché. (LSG)

 

Ce retour préfigure l'ascension de la gerbe agitée, en tant que Christ, montant pour faire l'expiation pour le péché. Le péché a suivi l’octroi de la loi au Sinaï, traditionnellement à la Pentecôte, qui représentait la récolte de l'Église. Le péché ici est SHD 2398 chata (pr. khaw-taw) manquer et donc pécher et, par inférence renoncer à un manque et donc expier et se repentir. SHD 2401 chata'ah (pr. khat-aw-aw) désigne une offense ou un sacrifice pour elle.

 

Exode 32:31-35  Moïse retourna vers l’Éternel et dit : Ah ! ce peuple a commis un grand péché. Ils se sont fait un dieu d’or. 32 Pardonne maintenant leur péché ! Sinon, efface-moi de ton livre que tu as écrit. 33 L’Éternel dit à Moïse : C’est celui qui a péché contre moi que j’effacerai de mon livre. 34 Va donc, conduis le peuple où je t’ai dit. Voici, mon ange marchera devant toi, mais au jour de ma vengeance, je les punirai de leur péché. 35 L’Éternel frappa le peuple, parce qu’il avait fait le veau, fabriqué par Aaron. (LSG)

 

Moïse s’est offert comme un substitut, comme l’a fait le Messie. Moïse pointait vers le Messie par ses actions ici. Toute la question de rester dans le livre de vie en est une d'obéissance et d'autorévélation disposée de Dieu, fondée sur l'obéissance.

 

Le Seigneur a envoyé la peste sur les gens à cause de l'idolâtrie du système du veau, qu’ils ont fait faire à Aaron pour eux. Ce processus de contrainte du sacerdoce dans l'idolâtrie du système de fécondité du veau, et dans la structure des dieux des nations, se trouve encore aujourd'hui. Il imprègne la structure du calendrier et la symbolique religieuse de Juda. Leur perversion de la loi était la raison pour laquelle ils ont été détruits en 71 EC. Après cette destruction, et à partir de 358 EC, ils ont consacré un calendrier perverti basé sur le calcul déterminé à partir du septième mois, et non pas le premier mois comme Dieu leur avait ordonné. C’était calculé de sorte qu'aucune Nouvelle Lune n'a jamais été correctement observée. Même les cornes du dieu-lune étaient souvent bien au-delà. De même aujourd'hui, le système est perverti par la tradition et, en fait, d'autant plus que le temps passe.

 

Penchons-nous sur les concepts inhérents au dieu-lune et au Veau d'Or.

 

Le nom du dieu-lune dans la langue sémitique était Sin. La connexion soleil-lune est devenue plus tard Shams, en tant que le soleil féminin, et Qamar (pr. hamar) en tant que la lune masculine dans la langue arabe. Le concept hébreu de hamah (SHD 1993) est de faire du bruit ou agitation et donc la guerre. Telle est l'origine du mot anglais hum. Ce nom Qamar et, plus particulièrement, Shams, le consort soleil, se trouve parmi les nations d’origine hébraïque et punique. Ce nom se trouve parmi les Scoto-Milésiens comme Shamus et ses variantes. Le nom de Malcolm ou Malcomb est aussi répandu parmi eux. Le nom James semble aussi avoir deux dérivations. L’une peut être soutenue de dériver de guérir et peut-être Shams. L’autre forme vient de la promesse de Jamin comme Benjamin. Ainsi, la nature double du nom le déguise.

 

Ce n'est pas un hasard que le nom de James n'apparaisse pas dans les textes hébreux ou grecs du Nouveau Testament ou de l'Ancien Testament. Il n'existe pas. Il a été introduit dans la version anglaise de la Bible par les traducteurs anglais. Cela a probablement été fait pour flatter l'ego du monarque de l'époque, James Stuart d'Angleterre.

 

Dans tous les cas, dans le Nouveau Testament, James est en fait SGD 2385’Iakobos de SGD 2384’Iakob ou tout simplement Yacob, par conséquent, Jacob. La notion de Iama est dérivée de 'Iaomai, guérir et, par conséquent, guérir ou rendre entier. La même chose se produit dans la LXX.

 

Les noms sont venus chez les Scoto-Milésiens par les Mages. Les Mages ou Druides étaient des Scythes et sont entrés en Égypte, où ils ont perfectionné les mystères et les hiéroglyphes égyptiens. Ils sont allés à partir de là jusqu’en Espagne parmi les Gadeliens. Ils ont été soutenus d’avoir rejoint les Scoto-Milésiens en Espagne des Gadeliens et d’être partis avec eux en Irlande (voir MacGeoghegan and Mitchell, History of Ireland, Sadlier and Co., New York, 1868, p. 42). Les concepts semblent être venus avec eux. Toutefois, ils semblent avoir modifié le calendrier à une année de 354 jours de douze mois, avec une période bimestrielle de vingt-neuf et trente jours respectivement. Ils semblent avoir débuté le mois le sixième jour de la lune et avaient un cycle de trente ans (Pline, xvi, 95, 250) et avoir compté durant les nuits (Ceasar, vi, 18.2). Un mois de 30 jours était intercalé tous les deux ans et demi. À la fin de tous les cinq ans, il y avait un accord complet dans le calendrier solaire et le calendrier lunaire et les sacrifices quinquennaux étaient offerts (cf. Diodorus and Jullian ; Encyc. of Religion and Ethics (ERE, vol. 12, p. 73). D’après le Saltair na Rann, chaque personne dans l'ancienne Irlande était attendue de connaître le jour des mois solaires, l'âge de la lune, le flux des marées, et le jour de la semaine (cf. ERE, ibid.). Les traces de l'ancien système celtique, qui a servi à convertir les années lunaires et solaires, se trouvent conservées dans la Bretagne Armoricaine et au Pays de Galles. Le dieu gaulois Bellenos a été assimilé à Apollon en tant que guérisseur plutôt que comme un dieu-soleil (ibid., p. 74). L'association Bel et Bellenos semble évidente. Les images du culte du soleil, de la lune et des étoiles ne sont pas très communes, mais elles existent.

 

Le système bimestriel celtique de cinquante-neuf jours (soit trente jours suivi par vingt-neuf jours) est de la même manière que ce qui a été trouvé parmi les Juifs. Le livre d'Hénoch reconnaît une année de six mois de trente jours et de six mois de vingt-neuf jours (1Hénoch 78:15-16). Galen note que les Juifs avaient un système bimestriel de cinquante-neuf jours avant ses observations au deuxième siècle (cf. Schürer, The History of the Jewish People in the Age of Jesus Christ, vol. 1, App. 3, pp. 590-591).

 

Comme l'Égypte, la connaissance astrologique dans les Îles Britanniques était étendue autrefois. Stonehenge semble avoir été construit au lever du soleil au solstice d'été, mais les Hurlers à Cornwall sont tenus prima facie d’avoir été construits sur la base du lever héliaque des Pléiades en mai au matin en 1600 AEC environ (ERE, ibid. p. 64). La connaissance au moment de l'Exode était au moins aussi avancée que cela. Les Égyptiens ne pouvaient pas seulement calculer le mois avec précision, ils pouvaient également calculer le cycle Sothiaque et le lever héliaque de Sirius, des siècles avant l'Exode.

 

Le nom de Shams se trouve dans l'arabe. Shams est la déesse du soleil et est féminin. Le dieu-lune Qamar est masculin. La poésie est la suivante :

Il n'y a pas de honte pour le soleil d'être féminin, ni rien pour se vanter pour la lune d’être masculin.

 

Cette masculinité du dieu-lune est apparemment dérivée de la fraîcheur d'arrosage et, par conséquent, du pouvoir de croissance des nuits froides du désert avant la chaleur de la journée.

 

Les systèmes égyptiens et babyloniens semblent avoir appliqué le concept aussi de Guérison au nom. Le nom du sacrificateur égyptien Jambres (SGD 2387) semble être lié à ce concept aussi.

 

L'utilisation des noms basés sur la lune s'étend dans le livre d'Hénoch où l'ange à qui est confiée la responsabilité pour la trajectoire de la lune est ’Seriel (layrhv) (cf. Knibb, The Ethiopic Book of Enoch, vol. 2, p. 83). Le terme aube de Dieu ou lune de Dieu (Shariel ou peut-être Sahariel) est incertain. Soleil de Dieu (Samsiel), étant le quinzième ange précédant Shariel en tant que l'aube de Dieu ou peut-être la lune de Dieu (Knibb, ibid., p. 74), est lié à des concepts figurant dans le texte d'Exode où le peuple se levait tôt (c'est-à-dire avant l'aube) pour sacrifier et festoyer. L'utilisation du grec Sarinas pour l'ange du système de la lune, qui est aussi Sariel, est un autre problème pour les érudits qui se penchent sur les derniers textes du deuxième temple.

 

Mohammed, dans le Coran (à la Sourate 20 Ta Ha), traite de l'épisode du veau. Il produit l'être As-Samiri qui influence la confection du Veau d'Or. Nous voyons ici l'étymologie pour le système de la lune/soleil comme c’est attribué à cet être par son nom. L'explication est que Gabriel avait sanctifié la terre et cet être en lança une partie dans la coulée du veau. Le Coran soutient que le veau avait la capacité de faire un bruit comme s’il meuglait (cf. traduction de Pickthall, pp. 231-232). Cela a pu s’être produit à partir du chauffage. Les systèmes du taureau de Moloch ou de Malcolm et le Minotaure étaient chauffés pour des sacrifices humains, qui peuvent avoir été en leur sein, dans certains cas.

 

Ce n'est pas clair de savoir qui est le Samiri (cf. traduction de Dawood, p. 230, n. 1). Le nom semble être lié aux concepts de la lune et du soleil associé au système du veau. Il est utilisé dans le Coran, comme si l'on tenait pour acquis que le lecteur connaîtra cela comme une chose qui va sans dire. Il ne fait aucun doute que l'être est identifié exclusivement avec le Veau d'Or.

 

Dans le système babylonien, l'identification avec le système de la fertilité était aussi le dieu-soleil Shamash, le frère de la déesse de la fertilité Ishtar. Shamash était la personnification de la lumière et de la justice et avait le pouvoir de rendre des oracles de la prophétie (cf. Drury, Dictionary of Mysticism and the Occult, p. 237). Les Babyloniens adoraient Istar ou Ishtar comme Vénus, l'étoile du matin. Les deux cornes de la lune au coucher du soleil, et aussi au lever du soleil sur l'horizon avec l'étoile du matin, symbolisaient le système en temps de paix et de guerre. Nous savons que lorsqu’Assarhaddon (681-669 AEC) a défait la rébellion élamite et babylonienne, il a placé un de ses fils Shamash-shum-ukin sur le trône de Babylone et y a restauré les sacrificateurs et les temples. L'autre fils Assurbanipal (668-626 AEC) a été fait roi d'Assyrie.

 

Shamash était également associé à la fermeture de l'Arche dans l'Épopée de Gilgamesh derrière Ut-na Pishtim (le lointain, c'est-à-dire Noé) (voir Budge, Babylonian Life and History, 2e éd., Religious Tract Society, Londres, 1925, p. 93). Sin, le fils premier-né d'Enlil, a également été appelé Enzil et Nannar comme des formes variantes. Il marquait la longueur du jour, du mois et de l'année et, comme seigneur du mois, son nombre était trente. Ses sanctuaires principaux étaient à Ur et à Harran. Sa femme était Ningal ou Nikkal et elle est tenue pour être la mère du dieu-soleil. Nin-Mar (déesse de la ville de Mar) a été associée avec Sin et est tenue d'avoir eu douze enfants par lui. Tamasha, le dieu-soleil (aussi appelé Utu et Babbar), était le fils de Sin (Budge, p. 105). Ici, nous avons le système triune que nous voyons dans les Égyptiens comme Isis, Osiris et Horus. Le symbolisme du taureau est central en tant que divinité masculine. Avec les Babyloniens, le soleil est un autre mâle en tant que Shamash. Sa femme est Aia ou Shenirda (Budge, ibid., p. 106).

 

Le dieu Dumuzi ou Tammuz unit les attributs des deux dieux Shamash et un fils d'Ea. Il était en partie un dieu de l'eau et en partie un dieu de la végétation. Son culte était déjà vieux à l'époque sumérienne et a été honoré parmi les gens jusqu'à une période très tardive (Budge, ibid., p. 106). Ishtar est descendue aux enfers pour le ramener sur Terre. Au cours de sa visite annuelle dans les enfers, les femmes pleuraient pour lui. Cette coutume est condamnée par Ézéchiel (Ézéchiel 8:14). Sa mère était Sirdu et sa sœur Geshtin. Ainsi, Shamash est inhérent à Tammuz. Le culte a donc été continu dans des formes variantes.

 

Les divinités sumériennes originales, qui sont également parvenues à occuper une place importante à Babylone, étaient fondées sur ou descendaient de Anu le père et le roi des dieux. Il était considéré comme trop éloigné pour être adoré et, par conséquent, il n'était pas populaire auprès des Babyloniens. Il était soutenu pour avoir épousé Ninzalli, et sa concubine était Ninursalla. Sa femme a été donnée en temps ultérieur comme Antu. Sa position a été usurpée par Ishtar à qui Anu a donné un nom correspondant au sien. Cette histoire reflète celle d'Isis, qui a réussi à faire que Ra lui donne son nom secret. La déesse Nana était la fille d'Anu, en pratique (cf. l’étude Abracadabra : La Signification des Noms (No. 240)).

 

Un autre père des dieux était Enlil, Ellil ou Bel, dieu des Sémites. Il a vécu sur la Grande Montagne du Ciel. Son épouse principale était Ninlil, qui avait des attributs de la mère du monde. Le dieu Dagan, qui était d'origine étrangère à l'Assyrie, était l’homologue d'Enlil. Sa femme avait aussi un nom étranger qui était Shalash. Ninurta était le fils d'Enlil et un dieu de la guerre et de la chasse. Il représentait le soleil à midi. Il était représenté par Saturne et l'étoile Sirius.

 

Nusku, un dieu du feu et un dieu de la lumière, était parfois identifié avec Sin, le dieu-lune. Il a également été identifié avec le dieu Cossean Shuqamuna. Sa femme était Sadaranunna.

 

Marduk, aussi un fils d'Ea, avait le siège d'origine de son culte à Eridu. Comme Horus en Égypte, il représentait le soleil au matin. Lors d'une période primitive, il a été choisi comme le dieu principal de Babylone. Comme son père Ea avait conquis Mummu, de même, il a conquis Tiammat (le serpent du monde) et a été fait le roi des dieux à la suite. Le serpent-griffon était sacré pour lui et le nombre dix était son nombre, et son étoile était Jupiter. Son sanctuaire principal était à Eagila à Babylone. Sa statue était d'or pur ornée de pierres précieuses. Sa femme était Sarpanitu que les Sémites ont transformé en Zer-banitu.

 

Ishtar (ou Ninni, ou Innina chez les Babyloniens), était la fille de Sin, le dieu-lune. Elle a usurpé la position d’Antu en tant que l'épouse ou la concubine d'Anu. Elle était la déesse de l'amour, mais dans une de ses formes ses amants subissaient la douleur et la mort (Budge, ibid., p. 107). Également une déesse de la bataille, elle était Anunitu et déesse d’Akkad. Elle était également tenue d’être l'épouse du dieu Assur, dieu de la guerre des Assyriens (Budge, ibid., p. 109). Elle unit les deux triades de son concubinage avec Anu (voir ci-dessus).

 

En arabe, Shams, le soleil, devient féminin. Le taureau de la lune dans les premiers systèmes était masculin. Le croissant était son symbole et le croissant dictait le calendrier dans son système et non pas la vraie conjonction, qui est le symbole du dieu invisible.

 

Le symbole du dieu lunaire de la Mésopotamie en tant que Sin est bien connu. Il a souvent pris la forme d'un taureau (Cirlot, A Dictionary of Symbols, Dorset, 1991, p. 34). L'équivalent égyptien était Osiris qui était le dieu lunaire représenté par le taureau Apis (ibid., également cf. ci-dessus). Ainsi, le symbolisme utilisé au Sinaï était à la fois égyptien et mésopotamien et lié au Veau d'Or, qui était le symbole du dieu lunaire. Ce dieu-lune Sin était la cause pour laquelle Israël a erré dans le désert de Sin pendant quarante ans. Nous avons donc Sin identifié avec le dieu-lune du taureau et, par conséquent, également Shariel. Peut-être le mot sériel de série comme progression est linguistiquement lié ici. La déesse-soleil Shams reflète peut-être le plus ancien système pré-babylonien existant encore chez les Arabes où le dieu-lune Qamar a pris le relais de Sin.

 

Le dieu védique Surya, par ailleurs, était un taureau solaire. Selon les Assyriens, le taureau est né du soleil. Krappe explique cette contradiction comme procédant de la sorte que les cultes lunaires et solaires se sont succédé (cf. Cirlot, ibid.). La raison est en réalité plus complexe résultant de l'explication des guerres célestes. Cirlot explique ceci :

Le taureau lunaire devient solaire lorsque le culte solaire supplante le plus ancien culte de la lune. Mais il se pourrait bien que le taureau soit d'abord et avant tout un symbole lunaire, car il est assimilé à la lune morphologiquement en vertu de la ressemblance des cornes du croissant de lune, alors qu'il doit prendre la seconde place au symbole solaire du lion.

 

C'est l'avis exprimé par Eliade également (cf. Cirlot, ibid.).

 

Il ne fait aucun doute que le croissant de lune n'est pas la Nouvelle Lune. Cirlot explique le point de vue de la séquence de l'évolution de la lune où le soleil se lève à nouveau sur l'obscurité de la nuit et le croissant de lune est au bout de la Nouvelle Lune (ibid., p. 215). Ce symbolisme dans les temps anciens se rapportait spécifiquement aux systèmes cosmiques des mystères. Le dieu-lune était représenté par les cornes retournées du taurillon comme un symbole du croissant. Cela n'a rien à voir avec le calcul précis du calendrier, qui est exactement déterminé à la seconde près chaque mois, et peut être ainsi déterminé des siècles à l'avance. Le système d'observation du croissant est appuyé au sein du Judaïsme Kabbalistique dans le cadre des Mystères.

‘Chaque mois, la lune complète la même trajectoire exécutée par le soleil en un an ... Cela contribue dans une large mesure à la maturation d'arbustes et à la croissance des animaux.’ (Cicéron). [Selon Cirlot :] Cela contribue à expliquer le rôle important des déesses lunaires, comme Ishtar, Hathor, Anaïtis, Artémis. L'homme des premiers temps était au courant des relations entre la lune et les marées, et de la relation plus mystérieuse entre le cycle lunaire et le cycle physiologique de la femme (Cirlot, ibid., p. 214).

 

Il ne fait aucun doute que la relation de la Nouvelle Lune et des marées était comprise et était parfaitement prévisible dès les premiers temps. L'incertitude de l'observation a été introduite par les éléments du mystère, de ce qui est devenu plus tard la Kabbale à des fins liées aux cultes de la fertilité des adorateurs de la lune, aidées et encouragées par le fardeau des traditions des Pharisiens et en particulier dans le système rabbinique.

 

Il y avait un certain nombre de cérémonies à la Nouvelle Lune, et Frazer note que la Nouvelle Lune est représentée par une vache chez les Minoens et cela, apparemment, représente le mariage symbolique du soleil et de la lune (Golden Bough, iv, 71 et seqq). Elle a également été considérée comme le mari du soleil par les anciennes sociétés agricoles à la fois dans l’hémisphère oriental et l’hémisphère occidental. Les Japonais soutenaient la lune comme un mâle, mais comme le frère de la déesse-soleil, non pas comme consort. Les Babyloniens soutenaient à l'origine que la lune a pris le pas sur le soleil et était estimée comme son père (Frazer, ibid., vi, 139 n.). De là, les premiers sacrifices du matin que nous trouvons dans la Bible à l'Exode. Ce point de vue est confirmé dans la séquence des niveaux dans la ziggourat de Babylone. Ce n'est pas la tour associée à Nimrod et Abraham. Budge observe que les niveaux pour le soleil et Vénus étaient en or (quatrième) et jaune (cinquième), respectivement. La lune était au plus haut (septième) niveau. Les couleurs ont été associées avec le jaune-or, et peut-être l’argent (ou l’or blanc) que nous voyons aussi dans le système du veau. Les sept niveaux renvoient aux ascensions chamaniques vers le ciel et semblent de nouveau dans le Judaïsme Kabbalistique comme l'ascension du char dans la mystique Merkabah à travers les sept salles du Hekkalot ou Hekhaloth (cf. Kaplan, Meditation and Kabbalah, 1982, pp. 35-37 ; 294-295 ; Drury, Dictionary of Mysticism and the Occult, 1985, pp. 104, 113, 177 et seqq).

 

Le Doigt d’Ashirat

Nous savons, par les données archéologiques, que le croissant de lune était associé avec le système Triune, puisqu’on l'appelait le doigt d’Ashirat et a été utilisé comme un indicateur de temps spécifique non seulement en Palestine, mais aussi dans l'armée égyptienne. Le croissant était vu comme l'ongle de la déesse montrant du doigt.

 

La ville fortifiée de Taanak en Canaan se trouvait sur la route militaire égyptienne antique à travers Canaan jusqu’à la Syrie. Le nom est dans les sources assyriennes, égyptiennes et de l’Ancien Testament. Elle a été découverte sans surprise à Tel Ta'anek. Les fouilles d’Ernst Sellin de 1901 ont découvert des inscriptions cunéiformes, qui viennent rarement à la lumière en Palestine. Les tablettes étaient des lettres au roi de Taanak Ishtarjasher dont le nom est associé à la déesse babylonienne Ishtar ou Easter en anglo-saxon. Une des lettres a été écrite par un général égyptien. C’était une instruction pour un rapport d’Ishtarjasher. Elle disait :

Tout ce que tu entends, écris-le-moi de là, que je puisse le comprendre. Si le doigt d’Ashirat se montre, je souhaiterais y prendre garde et obéir. Et rapporte-moi le signe et la mère de cela (Erich Zehren, The Crescent and the Bull, tr. James Cleugh, Hawthorn, NY, p. 190). 

 

Zehren identifie Ashirat comme étant la déesse étoile de Canaan et analogue à Ishtar et Inanna. Il identifie le texte comme faisant référence à la lune comme le doigt, qui est visible dans la forme du croissant de lune vers la fin du mois (ibid.). Ainsi, le général égyptien indique une date précise. Lorsque le doigt d’Ashirat, qui est le croissant de lune, apparaît et approche Vénus (Ashirat), il s'attend à un rapport. Cette mention du doigt de la grande déesse étoile a été utilisée pour indiquer juste avant ou juste après la nouvelle lune (ibid., p. 191) qui était la conjonction. 

 

Le Taureau

Le transfert de la symbolique du taureau à Osiris, qui était autrefois un dieu du blé et de la production, est soutenu par Frazer de provenir de l'influence de la Mésopotamie. Frazer soutient que le taureau sacré Mnevis d'Héliopolis était considéré comme une incarnation du dieu-soleil (ibid., iv, p. 72) qui était le concept que l'on retrouve chez les Crétois. Les périodes de huit ans des cycles crétois semblent se rapporter davantage aux cycles lunaires, comme une Olympiade double dans une forme ancienne du système de dix-neuf ans (voir l'étude Le Calendrier de Dieu (No.156)). Un titre des Pharaons pendant des milliers d'années était taureau puissant (ibid.).

 

L'identification du taureau ou du Veau d'Or avec Moloch vient de la pratique des Carthaginois, et probablement de tout le monde punique, de sacrifier leurs enfants à Moloch ou Malcolm en les plaçant sur les bras de la statue de bronze de la bête qui avait la tête d'un taurillon (c'est-à-dire avec les cornes en forme de croissant). Les enfants roulaient sur le feu à l'avant et étaient tués. Cela peut être semblable à la tradition du Minotaure en Crète (Frazer, ibid., iv, p. 75). Ainsi, le tabernacle de Moloch peut être identifié avec le veau de Sin au Sinaï.

 

Cet insidieux culte de Moloch ou Chemosh ou du Dieu de la Lune Sin en tant que le Veau d'Or du Sinaï, comme il a été diversement appelé, impliquait le sacrifice et l’acte de manger des enfants. C’était une abomination à l'Éternel. Selon l'Abbé MacGeoghegan, le culte du Veau d'Or a été effectué par les Milésiens en Irlande comme deuxième divinité derrière le Chêne et le Gui sacrés, jusqu'à l'avènement du Christianisme (MacGeoghegan-Mitchell, ibid., p. 65). Cette religion du dieu Triune des Aryens était endémique chez les Phéniciens, les Carthaginois, les Gaulois, les Scythes, les Grecs et les Romains. C'est pourquoi la Trinité a été introduite, et si fermement défendue par eux. La consommation des enfants et des chiens a continué jusqu'à la destruction de Carthage. Cela a été interrompu parmi les Carthaginois, sous le règne de Darius Ier, qui considérait cela comme barbare. Les Milésiens irlandais n'étaient pas les seuls à sacrifier et à manger de la chair humaine (souvent pour des raisons magiques), comme Polybe le note, là où [H]Annibal a rejeté la proposition qui lui est faite par les Gaulois, de manger de la chair humaine. C’était endémique chez les Irlandais, les Gaulois, les Britanniques, les Espagnols, les Scythes et les autres nations. Les Écossais de la Grande-Bretagne ont été observés par Jérôme, quand il les vit en Gaule, d’être des mangeurs de chair humaine à son époque, à la fin du quatrième siècle (cf. ibid. MacGeoghegan., p. 67).

 

Le croissant de lune et l’étoile avec lui, qui ont pénétré même l'Islam, sont liés à l'adoration. Jones et Pennick (A History of Pagan Europe, Routledge, Londres et New York, 1995, p. 77ff.) notent que le motif du croissant et de l’étoile de l'Islam rappelle le culte du Dieu de la Lune Sin, qui avait déjà absorbé l'adoration des trois déesses Al'lat, Al-Uzza et Manat. Le système Triune était endémique chez les Aryens, et a été trouvé parmi les Celtes dans les formes similaires du système Triune, et des trois déesses, dont l'une était Brigit. Celles-ci et le système Triune faisaient partie du même système des Bosquets sacrés, et du Dieu de la Lune Sin que les adhérents ont également adorés. Les Bosquets Sacrés étaient dispersés avec les entrailles humaines, et même les Druides n’y entraient pas à certains moments. Sardaigne était un bastion de ce système païen jusqu'au XIe siècle, et les magistrats ont été soudoyés pour l'ignorer.

 

Tu ne livreras aucun de tes enfants pour le faire passer à Moloc, et tu ne profaneras point le nom de ton Dieu. Je suis l’Éternel (Lév. 18:21).

 

Le système était ancien en Irlande, et l’acte de manger de la chair humaine était commun à la fois là et parmi les Écossais, qui sont initialement venus en Écosse via l'Irlande quand elle était appelée Scotia. Les Anglo-Saxons n'étaient pas non plus à l'abri. Les fouilles récentes des mégalithes dans le Comté de Sligo y montrent des tombes massives de milliers et de milliers d'êtres humains, plus que ce qui aurait pu probablement être supporté par le pays autour d'elles. Il y a plusieurs centaines de ces types de sites de sépulture partout en Irlande, mais Sligo semble être un site majeur. Les archéologues ont récemment noté que les personnes étaient incinérées en utilisant leur propre graisse et ensuite (comme un érudit l’a dit lors d’une entrevue à la radio), étaient apparemment déterrées pour une fête par leurs familles, ou quelque chose du genre, à une date ultérieure. La conclusion évidente est soigneusement ignorée, pour le présent (comme MacGeoghegan l’a fait quand il a pris note des pratiques funéraires). Le fait est que les êtres humains et surtout les enfants étaient rôtis dans les images du dieu, ou sur des feux, dans tout le monde aryen et phénicien. Les mères romano-celtiques et phéniciennes le prenaient comme une question de fierté qu'elles pouvaient conforter leurs enfants sans émotion pendant qu'ils étaient rôtis vivants au nom de la piété, et les cris étaient couverts par le tambour et les trompettes (cf. aussi MacGeoghegan, ibid., pp. 65-73).

 

Les coutumes ont été trouvées dans Tyr et chez les Phéniciens, et y ont continué pendant longtemps et parmi les Cananéens. Ceux qui n'avaient pas d'enfants les achetaient des pauvres afin qu'ils ne soient pas à court d'un sacrifice approprié. Les enfants qui étaient brûlés étaient soit jetés dans une fournaise ou soit placés dans une statue de Saturne, qui était mise en feu. La défaite de Carthage par Agathocle a été attribuée par eux du fait qu'ils avaient sacrifié des enfants de qualité secondaire, étant les enfants d'étrangers et d'esclaves, au dieu sous la forme de Saturne (d'où les Saturnales) au lieu de leurs enfants habituels de première qualité. Ils ont ensuite offert deux cents enfants de première qualité et trois cents citoyens qui se sont volontairement offerts eux-mêmes pour apaiser le dieu de leur crime de négligence (MacGeoghegan, pp. 67-68).

 

Ce culte de l'adoration du Dieu de la Lune Sin en tant que le Veau d'Or ou Moloch ou le Dieu Triune, dont la Trinité est le dérivé moderne, est la forme la plus méchante de la barbarie humaine, et Dieu le condamne ainsi que son système. Le système est existant encore aujourd'hui (cf. les études Les Origines de Noël et des Pâques (No. 235) et La Doctrine du Péché Originel Partie 1 Le Jardin d'Éden (No. 246)).

 

Le taurillon est identifié avec le dieu-lune dont les cornes sont le croissant de lune observé à partir de la fausse phase et variable, par opposition à la vraie Nouvelle Lune de la conjonction, qui n'est pas variable et est mesurable à la seconde près. L'identification de ce croissant idolâtre est aussi identifiée avec l'étoile du matin ou Vénus qui, bibliquement, représente le dieu de ce monde jusqu’au second avènement du Messie, quand il assumera ce rang (cf. Apoc. 2:28 ; 22:16).

 

L'étoile du matin était, dans les temps anciens, vraisemblablement, identifiée avec le culte d'Adonis (Frazer, ibid., v, 258f.). Le sacrifice humain était encouragé au moment des semailles dans ce culte de l'étoile du matin (Frazer, ibid., vii, 238). Les termes dans Ésaïe 14:12 se réfèrent à l'Étoile du Jour, l’Étoile du Matin ou Lucifer (du latin Phosphorus) signifiant porteur de lumière. C’est identifié par le système babylonien, car cela forme le noyau du système mondial religieux identifié dans l'Apocalypse. Ishtar, comme Étoile du Matin, est également Lucifer comme porteur de lumière, et ces fonctions seront reprises par le Messie et les élus. C'est pourquoi la Mariolâtrie est le système de la déesse-mère de la reine du ciel.

 

Ainsi, les deux aspects du taureau comme le croissant et l'étoile du matin étaient absolument liés à l'idolâtrie. Les deux aspects ont impliqué des sacrifices humains à un moment donné. Le tabernacle de Moloch et l'étoile de Raiphan ou Chiun sont donc liés au système du croissant et de l’étoile du matin. Le Messie va les prendre en charge et éliminera toute trace de leur observation en ce qui concerne le système biblique. Ils sont une perversion grave du système biblique et du calendrier de Dieu.

 

Continuer avec le calendrier Hillel ou tout autre système basé sur l'observation du croissant, compte tenu des informations connues sur la signification du croissant de lune et sa place dans le culte du système du Veau, c’est effectivement de continuer dans le système d'adoration, si ce n'est les sacrifices actifs de Moloch ainsi condamnés par Dieu.

  

   

  

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