Les Églises
Chrétiennes de Dieu
[B7_3]
Le Mysticisme Chapitre 3
(Édition 1.0 19900801-20001209)
Le Veau d'or est un système religieux complet que l'on retrouve dans l'ensemble du monde connu. Avec les systèmes qui lui sont liés, il impliquait le sacrifice d'enfants et d'adultes. Il était également lié au système Triune, au croissant de lune constituant le doigt d'Ashirat et au culte du dieu Lune Sin.
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Le Veau d’Or [B7_3]
Quand Moïse était sur la montagne,
attendant de recevoir la loi de la part du Messie, en tant
que la présence de Dieu, une activité a eu lieu dans le camp
d'Israël qui avait une profonde signification pour la
structure religieuse d'Israël.
L'histoire de Moïse et de la loi se trouve
dans le livre d'Exode. La séquence du veau commence au
chapitre 32.
Exode 32:1-6
Le peuple, voyant que Moïse tardait à descendre de la montagne,
s’assembla autour d’Aaron, et lui dit : Allons ! fais-nous
un dieu qui marche devant nous, car ce Moïse, cet homme qui
nous a fait sortir du pays d’Égypte, nous ne savons ce qu’il
est devenu. 2 Aaron leur dit : Ôtez les anneaux
d’or qui sont aux oreilles de vos femmes, de vos fils et de
vos filles, et apportez-les-moi. 3 Et tous
ôtèrent les anneaux d’or qui étaient à leurs oreilles, et
ils les apportèrent à Aaron. 4 Il les reçut de
leurs mains, jeta l’or dans un moule, et fit un veau en
fonte. Et ils dirent : Israël ! voici ton dieu [tes dieux],
qui t’a fait sortir du pays d’Égypte. 5
Lorsqu’Aaron vit cela, il bâtit un autel devant lui, et il
s’écria : Demain, il y aura fête en l’honneur de l’Éternel !
6 Le lendemain, ils se levèrent de bon matin, et
ils offrirent des holocaustes et des sacrifices d’actions de
grâces. Le peuple s’assit pour manger et pour boire ; puis
ils se levèrent pour se divertir.
Ici, il y a un certain nombre de
propositions. La première est que, en l'absence de Moïse, le
peuple est devenu agité. Sans leur chef, ils ont été laissés
à eux-mêmes et n’ont pas vraiment compris que leur relation
était directe aux lois de Dieu et avec Dieu. C'est le type
de Christ étant loin sur la montagne de Dieu. Le souverain
sacrificateur a agi à la demande des gens, qui sont
retournés à un système d’adoration qu'ils ont compris ou qui
avait pénétré dans leur société des jours avant. La
confection du veau en fonte s’est faite à partir des
symboles des boucles d'oreilles qu'ils portaient à leurs
oreilles. Celles-ci ont été désignées comme des
dieux. Elles
étaient les dieux qui les ont fait sortir d'Égypte. Ce texte
est rendu au singulier par les scribes de Néhémie (à savoir
Ceci est votre dieu), car il renvoie à un seul veau
(cf. Néh. 9:16 f.). Toutefois, c’est au pluriel, puisque les
dieux étaient représentés dans les boucles d'oreilles et
aussi dans le veau.
Pourquoi ont-ils fait un veau ? Pourquoi
pas un lion, ou un ours, ou une antilope ? Pourquoi était-ce
un veau, et non pas un taureau, ou une vache ? Les réponses
se trouvent dans le symbolisme religieux des divinités
adorées. Nous traitons avec le symbolisme du dieu-lune qui
était symbolisé par les cornes retournées du veau. Ces
cornes retournées du veau ne se trouvent pas, en règle
générale, sur les animaux adultes bien-élevés, car elles
sont éliminées. Elles se trouvent sur le veau et
représentaient le croissant de lune sur l'horizon, comme il
apparaît une certaine période après la vraie phase de la
conjonction. Ce croissant était également porté dans les
oreilles comme l’était le cercle rond complet, qui
représente le soleil, la lune et l'Étoile du Matin dans
toute leur splendeur, en tant qu’éléments du système triune
adoré en Égypte et dans le système du nord de la
Mésopotamie, ou ce qui a
été compris plus tard comme le système babylonien. Ils se
levaient tôt pour saluer le soleil levant et offraient un
sacrifice également.
Ils s’assirent pour manger et boire et se
levèrent pour se divertir. Les mots désignent les fêtes
culturelles des systèmes païens. Moïse était resté sur la
montagne pendant quarante jours et quarante nuits. Cela
était pour symboliser les quarante jubilés que Christ devait
être au loin du premier au deuxième avènement. Cette longue
période est symbolisée dans cette figure. Le Messie a aussi
préfiguré son départ en ce sens (cf. 1Rois 19:8 ; Matt.
4:2).
La terminologie était que ‘ces dieux
marcheront devant nous’. Ce concept était comme un symbole
visible de la présence divine, comme dans toute idolâtrie
païenne. Ainsi, nous voyons la différence entre l’adoration
du Seul Vrai Dieu, qui est invisible et qu’aucun homme n'a
jamais vu ou ne peut voir (Jean 1:18 ; 1Tim. 6:16) et
qu’aucun homme n’a entendu Sa voix non plus (Jean 5:37),
symbolisée par la conjonction à la nouvelle lune, et la
présence visible du dieu-lune observée comme le croissant
sur l'horizon. Ce concept et l'étoile du dieu Remphan ou
Rephan (Actes 7:43) étaient le facteur le plus persistant
dans l'idolâtrie israélite au cours des siècles et surtout
depuis la captivité de Babylone, jusqu'à et après la
formation de l'église du Nouveau Testament. Aaron a dit :
“Demain sera une fête pour Dieu”. Il a essayé d'utiliser des
pratiques païennes pour adorer Dieu.
Les Actes citent Amos 5:25-27 pour montrer
qu'Israël, et maintenant Juda, avaient toujours été des
idolâtres.
Amos 5:25-27
M’avez-vous fait
des sacrifices et des offrandes pendant les quarante années
du désert, maison d’Israël ?… 26 Emportez donc la
tente [Sakkuth, RSV] de votre roi, le piédestal [Kaiwan,
RSV] de vos idoles, l’étoile de votre Dieu que vous vous
êtes fabriqué ! 27 Et je vous emmènerai captifs
au-delà de Damas, dit l’Éternel, dont le nom est le Dieu des
armées. (LSG)
Les termes Sakkuth et Kaiwan
sont rendus dans la RSV et sont tenus de désigner des
divinités assyriennes connues. Alors qu’il était dans le
désert, Israël avait une pure relation directe avec Dieu qui
ne nécessitait pas de sacrifice (Jérémie 2:2-3 ; Osée
2:14-20 ; 9:10). Le Texte Massorétique (TM) est soutenu par
Green (Interlinear
Bible) pour lire les tentes de votre roi
(SHD 5522 et 4428) et Kiyyun (SHD 3594), vos
images (SHD 6754) l'étoile (SHD 3556) de vos
dieux (élohim). Le terme kiyyun est en
fait dérivé de SHD 3559 kuwn (prononcé koon),
se tenir debout, donc comme une statue, et donc une idole ou
un phallus.
À ce jour, l'étoile du dieu Remphan ou
Kaiwan ou Chiun se trouve sur le drapeau israélien comme
l'Étoile de David, ce qu’elle n'est pas. Elle et le
croissant de lune se tiennent sur le drapeau de l'Islam
aussi, symbolisant l'étoile du matin de la planète, qui est
le dieu de ce monde (2Corinthiens 4:4). Il est à noter que
les termes Kaiwan/Kiyyun et Remphan sont
compris comme interchangeables du Nouveau Testament et de
l'Ancien Testament. La Septante (LXX) rend le texte le
tabernacle de Moloch et l'étoile de votre dieu Raephan ('Raiphan)
(cf. traduction de Brenton de la LXX).
La Peshitta a le terme Malcolm et Chiun
dans Amos 5:26.
Mais vous avez
porté le tabernacle de Malcolm et Chiun votre idole,
l’étoile dont vous vous êtes fait un dieu.
Moloch et Malcolm sont la même divinité.
Ainsi, le tabernacle ou Sukkoth a été compris d’être celui
de Moloch et l'étoile était celle de Raiphan comme dans la
traduction de la LXX, ou de Malcolm et Chiun de l'araméen
(cf. traduction de Lamsa de la Peshitta). Nous avons affaire
aux rites de fertilité de Moloch et au système de Raiphan.
Ce système de la fertilité est à la base de l'idolâtrie
israélite depuis l'Exode, par les rois, et au temps d'Amos,
et juste après la captivité jusqu’à l'époque des apôtres.
Le commentaire de la Soncino soutient
l'identification des divinités comme le Siccuth et le Kaiwan
assyriens, ce dernier étant Saturne. La tente (Succoth) de
la divinité associée à Moloch (LXX) ne peut être que le
concept du dieu-lune, puisque la tente est le symbole de la
dissimulation de la Nouvelle Lune lorsque la lune entre dans
sa tente et se cache. L'observation se fait pour noter
lorsque la divinité émerge et qui se manifeste par le
croissant comme les cornes retournées du veau. Pour cette
raison, et pour les préceptes de la tradition, l'observation
du croissant a été introduite dans le calendrier. Nous
savons maintenant avec certitude que les connaissances des
anciens sur les phases de la lune étaient remarquables, et
c’est sans l’ombre d’un doute qu'ils avaient la capacité de
mesurer de telles séquences avec une précision absolue.
L'imprécision introduite était délibérée et idolâtre.
Les mêmes symboles et la même idolâtrie ont
été tissés dans la tapisserie de la vie religieuse juive.
L'observation du croissant est simplement une autre
représentation du dieu-lune Sin et du système de la
fertilité qui lui a servi de base dans les différents noms
et formes que nous trouvons d'un endroit à un autre. Sin
était également Enzu et Nannaru. Le nom de
Naram-Sin a
été pris par l'un des successeurs de Sargon (Sharru-kin) (c.
2637-2582 AEC), le fils de Manishtusu, qui régna de 2557 à
2520 avant notre ère. Il a attribué sa victoire à Ea, dieu
de l'abîme et seigneur de la sagesse, même s'il portait le
nom du dieu-lune Sin. Il n’était pas la source de la
déification du dieu Sin. Les dynasties à Ur se sont toutes
déifiées sous le nom de Sin (c.-à-d. Bur-Sin, Amal-Sin,
Gimil-Sin, Shu-Sin, Ibi-Sin. La défaite d'Ur par les
Élamites a vu la dynastie d'Isin établie là par Ishbi-irra
(2186-2154 AEC). Le dieu-lune Sin était symbolisé par le
taureau. Il était
Chemosh des Moabites et
Milcom des
Ammonites. Il était largement vénéré par toutes les tribus.
Les Cananéens étaient sous la domination
assyro-babylonienne de 3000 à 1700 avant notre ère. Même
vers 1400 avant notre ère, leur influence était encore si
grande que toute la correspondance avec l'Égypte et le
Pharaon était faite en babylonien, et le nom du dieu-lune
Sin formait la base pour les noms cananéens du Sinaï et du
désert de Sin (ERE, vol. 3, p. 183). La main de Sin a
été vue dans la cause de la Catatonie ou de la folie chez
les enfants – par conséquent, la démence est associée à
cette divinité (ibid., p. 527). Sin, le dieu-lune de Harran,
était également vénéré à Sam’al, au pied du Mont Amanus
(ibid., vol. 2, p. 295). Sin était le Baal de Harran
mentionné dans la correspondance au temps de Sennachérib,
Assarhaddon et Assurbanipal. Sargon (722-706 AEC) a confirmé
l'exemption d'impôts dont bénéficiait Harran, en tant que la
ville de Sin (ibid.). Nabonide, le dernier roi de Babylone
(555-539 AEC), a reconstruit le temple de Sin à Harran. Sin
a été identifié à Be'el-shamin le propriétaire du
ciel de la domination syrienne à Harran combinant le
dieu de la Syrie avec l’ancien dieu-lune. Cette divinité a
été identifiée avec Zeus par les Grecs de la Phénicie et de
Palmyre et d'ailleurs profitant de leur patronage, et s’est
étendue de la Mésopotamie à l'Arménie. En fin de compte, il
s'est identifié avec Anu, Seigneur du Ciel de Babylone
(ibid., vol. 2, p. 295).
Dès les premiers temps (environ 4000 avant
notre ère), il y avait des triades formées d'Enlil, Anu et
Enki. La seconde triade était formée à partir d’Ur,
dieu-lune d'Ur, Utu, le dieu-soleil de Sippar, et Nana,
déesse d'Erech (ibid., p. 296). Le dieu-lune d'Ur peut être
identifié avec Sin. Le terme sémitique Bel provenant
de Baal a été utilisé chez les Sémites babyloniens
dans le même sens qu’il était utilisé par les autres
Sémites, et en plus, ils l’utilisaient comme maître
ou seigneur (ibid.).
Les cultes de Shamash et de Sin là traitent
de l'adoration du soleil et de la lune (ibid., p. 310). La
seconde triade mentionnée ci-dessus fut connue sous les noms
de Sin, Shamash et Ishtar (ou encore Sin, Shamash et Adad)
(ibid., pp. 310-311). De sorte que, même au milieu du
deuxième millénaire avant notre ère, Sin était une divinité
principale tant à Ur qu’à Harran. Sin est le dieu des
oracles (le mot ou la parole divine associé avec le
Messie et trouvé chez les premiers Sumériens et les
Babyloniens), mais son fils Shamash porte cet aspect aussi
(ibid.et aussi cf. vol. 12, pp. 749-752). Shamash est
considéré comme le frère d'Ishtar. Shamash devient juge
suprême divin. Ainsi, le concept, ici dans le système
babylonien, attaque les concepts investis dans le Messie
biblique. Ishtar est la plus importante des divinités
féminines dans le panthéon assyro-babylonien, absorbant la
place de toutes les autres. Sa place en tant que reine du
ciel remonte à une haute antiquité. Elle est Vénus et
apparaît comme Ashtarte (ou Easter en anglo-saxon), Nana et
Anunitu (ibid.). Elle est la déesse de la fertilité et
adorée partout. Elle est la fille de Sin et aussi d'Anu.
Elle est également associée à Sirius. Elle est la déesse du
sexe et s'approprie les attributs de Ninlil et de Damkina et
en tant que fille de Sin, et de son origine à Hadès, elle
est représentée par la prostitution au temple. Le lion,
normalement le symbole de Shamash, lui est associé, comme
l’est la colombe (cf. ibid.). Dans cette séquence, elle
devient alors associée à Tammuz ou Dumuzi, comme le porteur
d'une nouvelle vie dans les cultes du printemps.
Ce nom
Sin est venu dans le vieil anglais en tant que concept de la
transgression contre les lois de Dieu. Il a été rendu de
l'original sunjo comme sende dans le
vieux-frison, et est devenu sonde dans le
milieu-néerlandais (cf. The Oxford Universal Dictionary,
p. 1897). Il a été associé avec les nations étrangères comme
une enclave dans la transgression contre les lois de Dieu.
Les Arabes ont transféré le mot
Sin à l'empire de la Chine. Il semble que Sinim était compris
comme une terre lointaine orientale dans l'hébreu/araméen (ciyniym
SHD 5515 de 5512 ; cf. Ésaïe 49:12). Cela venait
probablement du concept de la lune et du soleil levant avec
l'étoile du matin d'Ishtar, plutôt que de la mythologie
chinoise. Tien était la divinité céleste suprême chinoise.
Ishtar, en tant que la déesse de Vénus,
comme l'étoile du soir, était la déesse de l'amour sexuel.
En tant que déesse de Vénus, comme l'étoile du matin, elle
était la déesse de la guerre. Bien qu'il y ait une grande
diversité de noms de culte dans le système babylonien, il y
avait effectivement une similitude centrale de la fonction
cultuelle et ce n'est pas facile à comprendre. Ils avaient
une triade double, que nous voyons ici. Le concept de
sept depuis les premiers temps sumériens était i-min
comme cinq (i) et deux (min). Cette idée
imprègne le symbolisme religieux de la Bible et les composés
de cinq et deux, puis cinq encore ont construit le système
biblique, qui est déterminé à remplacer son prédécesseur
sumérien-babylonien. L’érudition séculière y voit un
développement culturel. La Bible considère cela comme une
question spirituelle de la prééminence du Dieu de la Bible
sur l'Armée déchue, qui est représentée par le système
babylonien.
Le symbolisme entourant ce système du veau
au Sinaï, de Sin comme géniteur, s’associe au premier et au
plus primitif système sacrificiel employant aussi le temple
et le culte de la prostitution à un niveau très répandu.
C'est la raison pour laquelle les festivités étaient
associées avec le Veau d'Or. Par l'invocation, Sin, en tant
que dieu-lune, représentait, par le veau, les aspects
triples ou triunes de lui-même, et ses descendants étaient
invoqués.
Les termes relatifs aux cornes du veau sont
utilisés par le Judaïsme Kabbalistique encore aujourd'hui, à
savoir les cornes retournées du croissant de lune sur
l'horizon à la phase. Cette terminologie est en soi un
mensonge, puisque la phase est un autre aspect, à savoir la
Nouvelle Lune lors de sa pleine capacité sombre. D'où le
terme phases de la lune, soit les quatre de la
conjonction de la nouvelle lune, au premier quartier, à la
pleine lune, au dernier quartier et de retour à la phase ou
la conjonction. Ces phases régissent également les grandes
marées et les "marées de mortes-eaux" ou "marées de
quadrature". Le symbolisme de la chodesh, comme une
lune cachée, représente le Dieu que l'homme n'a jamais vu ni
ne peut jamais voir. Ce concept de chodesh utilisé
dans SHD 2320 est dérivé de SHD 2314 chadar,
enfermer
comme dans une chambre, assiéger, ou entrer
dans une chambre privée (Strong). Le lexique
New-Brown-Driver-Briggs-Gesenius
Lexicon a le terme signifiant
entourer, enfermer, cacher, voile cachant une personne,
chambre, maison ou une tente comme cachant quelqu’un. Il
peut signifier entourant quelqu'un (cf. Éz. 21:19). Cela
implique le temple ou la chambre sépulcrale.
Les addenda à la page 293b du Lexique (en
bas de page dans l'édition 1979) traitant avec SHD 2314,
chadar, montrent clairement le concept d'être une
chambre sépulcrale, et [le mot] est considéré pour être
mieux expliqué du syriaque se déplacer, entourer,
autour de. Il est estimé que ce n'est pas certain que la
chambre soit dérivée du concept d’environnant
ou de II.
dissimuler derrière un rideau, cacher ou confiner, IV. se cacher,
résider, ou rester ou demeurer derrière. L'éthiopique est résider
ou habiter.
L'utilisation de l'hébreu et les autres
références montrent que le concept est de cacher comme
derrière un rideau et ceci est la racine principale et
la base de la nouvelle lune. Cet aspect a été utilisé dans
le Temple afin que Dieu soit caché derrière le voile dans le
Saint des Saints - jusqu'à ce qu'Il soit révélé par Christ.
Les mois ont été numérotés d’après Esther.
Les noms babyloniens pour les mois étaient eux-mêmes issus
de concepts plus anciens. Il est important de noter que les
concepts de la Nouvelle Lune ont été pervertis au culte du
dieu Moloch parmi l’ensemble de la Thalassocratie de langue
punique ou les Seigneurs de la Mer, et même dès les jours de
la civilisation minoenne. Le Minotaure est le même être
adoré de la même manière que le dieu Moloch ou Malcolm.
C'est le culte du taureau transféré au croissant de lune et
il impliquait le sacrifice humain (cf. Frazer The Golden
Bough, Macmillan Press, impression de 1976, iv, pp.
70-75).
Le système était réglé dans un cycle de
huit ans déterminé à partir des cycles lunaires. L'Olympiade
était la plus petite unité du système de la lune. Les Rois
ne pouvaient régner que pendant huit ans. À la Nouvelle Lune
de la huitième année, dans l'obscurité de la lune, des
signes étaient recherchés dans le ciel quant à savoir si le
règne devait être poursuivi. Cela s'est produit chez les
Grecs et notamment les Spartiates (Frazer, ibid., pp.
58-59). Ces limitations étaient connues autrefois et
limitaient la royauté Dorian parmi d'autres (cf. ibid.). Le
système lunaire était correctement connu autrefois. La
limitation de huit ans sur la royauté est une institution
ancienne (cf. le système actuel des États-Unis). Ce système
de l'étoile et de la royauté est ancien, étant même parmi
les Aborigènes d'Australie. La tribu Mara apparente même les
étoiles filantes à deux esprits hostiles, père et fils, qui
vivent dans le ciel et descendent occasionnellement pour
faire du mal aux hommes. Dans cette tribu, la position du
guérisseur est strictement héréditaire dans la ligne des
hommes du totem de l’étoile filante (Frazer, ibid., p. 61).
Le veau était aussi un symbole de la
fécondité dans les religions de la nature de l'ancien
Proche-Orient. Ces symboles ont été intégrés dans les fêtes
d'Israël par Jéroboam comme deux veaux (cf. 1Rois 12:28 ;
Osée 8:5 ; note dans l’Oxford Annotated Bible
RSV, p. 109).
Le culte au tabernacle de Moloch ou Chemosh
prévalait au moment de l'Exode, comme nous le voyons des
conseils de Balaam aux Moabites de jeter une pierre
d'achoppement aux enfants d'Israël.
Le Moloch ou Malcolm à tête de veau et le
Minotaure impliquaient tous deux le sacrifice humain. La
similitude du culte du Minotaure des Crétois à celui de la
pratique de Carthage :
suggère que le
culte associé aux noms de Minos et du Minotaure peut avoir
été fortement influencé par celui d'un Baal sémite (Frazer,
ibid., p. 75).
Le système a été mis en place tandis que
Moïse était parti avec Dieu. De la même manière, le système
est perverti en l'absence du Messie.
Exode 32:7-10
L’Éternel dit à
Moïse : Va, descends ; car ton peuple, que tu as fait sortir
du pays d’Égypte, s’est corrompu. 8 Ils se sont
promptement écartés de la voie que je leur avais prescrite ;
ils se sont fait un veau en fonte, ils se sont prosternés
devant lui, ils lui ont offert des sacrifices, et ils ont
dit : Israël ! voici ton dieu [tes dieux], qui t’a fait
sortir du pays d’Égypte. 9 L’Éternel dit à
Moïse : Je vois que ce peuple est un peuple au cou roide.
10 Maintenant laisse-moi ; ma colère va
s’enflammer contre eux, et je les consumerai ; mais je ferai
de toi une grande nation. (LSG)
Israël était un peuple au cou raide, qui ne
voulait pas quitter cette sous-structure d'idolâtrie. Ils
ont tissé le système de la fertilité et le culte de la lune
dans le tissu même de leur symbolisme religieux, au point
qu'ils y sont pris au piège, encore aujourd'hui, comme nous
le verrons.
Moïse a également été testé ici par Dieu
pour voir s'il était digne. Il était digne, et il n'était
pas pharisaïque.
Exode 32:11-14
Moïse implora
l’Éternel, son Dieu, et dit : Pourquoi, ô Éternel ! ta
colère s’enflammerait-elle contre ton peuple, que tu as fait
sortir du pays d’Égypte par une grande puissance et par une
main forte ? 12 Pourquoi les Égyptiens
diraient-ils : C’est pour leur malheur qu’il les a fait
sortir, c’est pour les tuer dans les montagnes, et pour les
exterminer de dessus la terre ? Reviens de l’ardeur de ta
colère, et repens-toi du mal que tu veux faire à ton peuple.
13 Souviens-toi d’Abraham, d’Isaac et d’Israël,
tes serviteurs, auxquels tu as dit, en jurant par toi-même :
Je multiplierai votre postérité comme les étoiles du ciel,
je donnerai à vos descendants tout ce pays dont j’ai parlé,
et ils le posséderont à jamais. 14 Et l’Éternel
se repentit du mal qu’il avait déclaré vouloir faire à son
peuple. (LSG)
Moïse passa son test. Dieu, par le Messie,
ne s’est pas “repenti” du mal. Il a changé Sa position
pour faire face avec eux à travers les circonstances
désormais dictées par leur idolâtrie, comme Il le ferait à
maintes reprises au cours des siècles suivants. Leurs
changements de comportement n’attaquent pas l'omniscience de
Dieu.
Exode 32:15-16
Moïse retourna
et descendit de la montagne, les deux tables du témoignage
dans sa main ; les tables étaient écrites des deux côtés,
elles étaient écrites de l’un et de l’autre côté. 16
Les tables étaient l’ouvrage de Dieu, et l’écriture était
l’écriture de Dieu, gravée sur les tables. (LSG)
Notez ici que Moïse descendit avec deux
tables écrites des deux côtés, portées dans chaque main. Cet
aspect de la loi était pour symboliser sa nature qui englobe
tout. La dualité des textes et leur relation avec l’alliance
ont également été soulignées. Nous voyons deux aspects de
l'alliance, deux aspects de la nation et deux aspects de la
loi et du plan du salut. Plus important encore, nous voyons
deux Messies, qui étaient une personne au cours de deux
avènements – le Messie d'Aaron et le Messie d'Israël. La
première fois que Moïse descendit, c'était pour sanctifier
le sacerdoce, qui s’est effectivement sanctifié par ses
actions comme nous le verrons.
Exode 32:17-19
Josué entendit la voix du peuple, qui poussait des cris, et
il dit à Moïse : Il y a un cri de guerre dans le camp.
18 Moïse répondit : Ce n’est ni un cri de vainqueurs,
ni un cri de vaincus ; ce que j’entends, c’est la voix de
gens qui chantent. 19 Et, comme il approchait du
camp, il vit le veau et les danses. La colère de Moïse
s’enflamma ; il jeta de ses mains les tables, et les brisa
au pied de la montagne. (LSG)
Ici, Moïse jeta les tables par terre parce
que l'alliance avait été rompue et, par conséquent, le
symbolisme était établi en puissance.
Le mot pour cri de guerre est SHD
4421 Milchamah.
Ceci est lié à la racine pour SHD 4445
Milkown ou
Malkam des
Ammonites. Le mot pour chanter et crier ou
pousser des cris
est la même
forme SHD 6030 et 6031, étant les formes positive et
négative
’Anath,
témoigner, etc. Le tumulte de Malkam était le témoin
contre Israël.
Exode 32:20
Il prit le veau
qu’ils avaient fait, et le brûla au feu ; il le réduisit en
poudre, répandit cette poudre à la surface de l’eau, et fit
boire les enfants d’Israël. (LSG)
Ce processus était comme un test. Les
séquelles sont en fonction de la complicité et de la
culpabilité dans l'esprit du peuple.
Exode 32:21
Moïse dit à
Aaron : Que t’a fait ce peuple, pour que tu l’aies laissé
commettre un si grand péché ? (LSG)
Moïse a posé une question directe au
souverain sacrificateur qui a dirigé le peuple égaré dans
leur méchanceté. Il est écrit : tu ne suivras point la
multitude pour faire le mal (Exode 23:2). Ici, Aaron a
immédiatement fait exactement cela. Notez la réponse
d’Aaron.
Exode 32:22-24
Aaron répondit :
Que la colère de mon seigneur ne s’enflamme point ! Tu sais
toi-même que ce peuple est porté au mal. 23 Ils
m’ont dit : Fais-nous un dieu qui marche devant nous ; car
ce Moïse, cet homme qui nous a fait sortir du pays d’Égypte,
nous ne savons ce qu’il est devenu. 24 Je leur ai
dit : Que ceux qui ont de l’or, s’en dépouillent ! Et ils me
l’ont donné ; je l’ai jeté au feu, et il en est sorti ce
veau. (LSG)
Aaron a dit que ce n'était pas vraiment de
sa faute, il ne faisait que ce qu'on lui demandait. Il a
seulement mis l'or dans le feu et il en est sorti ce veau.
Cela devait avoir été vraiment miraculeux. Le sacerdoce a eu
la même excuse depuis des siècles. La nation a payé la
pénalité maintes et maintes fois, mais encore elle n'apprend
pas. Le sacerdoce entier sait que le calendrier est erroné
et qu'il doit être corrigé et pourtant il ne fait rien.
Exode 32:25
Moïse vit que le
peuple était livré au désordre, et qu’Aaron l’avait laissé
dans ce désordre, exposé à l’opprobre parmi ses ennemis.
(LSG)
De quoi le peuple s’était-il échappé à sa
honte ? C’étaient des lois de leur Dieu et de la bonne
conduite.
Exode 32:26-29
Moïse se plaça à
la porte du camp, et dit : À moi ceux qui sont pour
l’Éternel ! Et tous les enfants de Lévi s’assemblèrent
auprès de lui. 27 Il leur dit : Ainsi parle
l’Éternel, le Dieu d’Israël : Que chacun de vous mette son
épée au côté ; traversez et parcourez le camp d’une porte à
l’autre, et que chacun tue son frère, son parent. 28
Les enfants de Lévi firent ce qu’ordonnait Moïse ; et
environ trois mille hommes parmi le peuple périrent en cette
journée. 29 Moïse dit : Consacrez-vous
aujourd’hui à l’Éternel, même en sacrifiant votre fils et
votre frère, afin qu’il vous accorde aujourd’hui une
bénédiction. (LSG)
Moïse a utilisé le sacerdoce fidèle pour
tuer le sacerdoce infidèle.
Voici l'ordination par l'auto-sélection des
Lévites. C’était le fait qu'ils se soient rangés de l'erreur
et se soient tenus pour le Seigneur qui devait ordonner le
sacerdoce. Ils l'ont fait au prix de leurs frères et de
leurs fils et de leurs familles. Donc, même les élus seront
bénis dans le Messie. Le concept ici était aussi que trois
mille hommes devaient tomber dans le processus de la
sanctification du sacerdoce. Cela a été fait à partir de la
Pentecôte dans l'Église, où trois mille ont été baptisés en
un seul jour. Ils sont morts pour le monde et ont été élevés
au sacerdoce de Melchisédek comme une nation de rois et de
sacrificateurs (Apoc. 5:9-10).
Exode 32:30 Le
lendemain, Moïse dit au peuple : Vous avez commis un grand
péché. Je vais maintenant monter vers l’Éternel :
j’obtiendrai peut-être le pardon de votre péché. (LSG)
Ce retour préfigure l'ascension de la gerbe
agitée, en tant que Christ, montant pour faire l'expiation
pour le péché. Le péché a suivi l’octroi de la loi au Sinaï,
traditionnellement à la Pentecôte, qui représentait la
récolte de l'Église. Le péché ici est SHD 2398 chata
(pr. khaw-taw) manquer et donc pécher
et, par inférence renoncer à un manque et donc
expier et se repentir. SHD 2401 chata'ah (pr.
khat-aw-aw) désigne une offense ou
un sacrifice pour elle.
Exode 32:31-35
Moïse retourna
vers l’Éternel et dit : Ah ! ce peuple a commis un grand
péché. Ils se sont fait un dieu d’or. 32 Pardonne
maintenant leur péché ! Sinon, efface-moi de ton livre que
tu as écrit. 33 L’Éternel dit à Moïse : C’est
celui qui a péché contre moi que j’effacerai de mon livre.
34 Va donc, conduis le peuple où je t’ai dit.
Voici, mon ange marchera devant toi, mais au jour de ma
vengeance, je les punirai de leur péché. 35
L’Éternel frappa le peuple, parce qu’il avait fait le veau,
fabriqué par Aaron.
(LSG)
Moïse s’est offert comme un substitut,
comme l’a fait le Messie. Moïse pointait vers le Messie par
ses actions ici. Toute la question de rester dans le livre
de vie en est une d'obéissance et d'autorévélation disposée
de Dieu, fondée sur l'obéissance.
Le Seigneur a envoyé la peste sur les gens
à cause de l'idolâtrie du système du veau, qu’ils ont fait
faire à Aaron pour eux. Ce processus de contrainte du
sacerdoce dans l'idolâtrie du système de fécondité du veau,
et dans la structure des dieux des nations, se trouve encore
aujourd'hui. Il imprègne la structure du calendrier et la
symbolique religieuse de Juda. Leur perversion de la loi
était la raison pour laquelle ils ont été détruits en 71 EC.
Après cette destruction, et à partir de 358 EC, ils ont
consacré un calendrier perverti basé sur le calcul déterminé
à partir du septième mois, et non pas le premier mois comme
Dieu leur avait ordonné. C’était calculé de sorte qu'aucune
Nouvelle Lune n'a jamais été correctement observée. Même les
cornes du dieu-lune étaient souvent bien au-delà. De même
aujourd'hui, le système est perverti par la tradition et, en
fait, d'autant plus que le temps passe.
Penchons-nous sur les concepts inhérents au
dieu-lune et au Veau d'Or.
Le nom du dieu-lune dans la langue
sémitique était Sin.
La connexion soleil-lune est devenue plus tard
Shams, en tant que le soleil féminin, et
Qamar
(pr. hamar) en tant que la lune masculine dans
la langue arabe. Le concept hébreu de hamah (SHD
1993) est de faire du bruit ou agitation et donc la
guerre. Telle est l'origine du mot anglais hum.
Ce nom Qamar et, plus particulièrement, Shams, le
consort soleil, se trouve parmi les nations d’origine
hébraïque et punique. Ce nom se trouve parmi les Scoto-Milésiens
comme Shamus et ses variantes. Le nom de Malcolm ou
Malcomb est aussi répandu parmi eux. Le nom James
semble aussi avoir deux dérivations. L’une peut être
soutenue de dériver de guérir et peut-être Shams. L’autre
forme vient de la promesse de Jamin comme Benjamin. Ainsi,
la nature double du nom le déguise.
Ce n'est pas un hasard que le nom de James
n'apparaisse pas dans les textes hébreux ou grecs du Nouveau
Testament ou de l'Ancien Testament. Il n'existe pas. Il a
été introduit dans la version anglaise de la Bible par les
traducteurs anglais. Cela a probablement été fait pour
flatter l'ego du monarque de l'époque, James Stuart
d'Angleterre.
Dans tous les cas, dans le Nouveau
Testament, James est en fait SGD 2385’Iakobos de SGD
2384’Iakob
ou tout simplement Yacob, par conséquent, Jacob. La notion
de ’Iama est dérivée de 'Iaomai,
guérir et, par conséquent, guérir ou rendre entier. La même
chose se produit dans la LXX.
Les noms sont venus chez les Scoto-Milésiens
par les Mages. Les Mages ou Druides étaient des Scythes et
sont entrés en Égypte, où ils ont perfectionné les mystères
et les hiéroglyphes égyptiens. Ils sont allés à partir de là
jusqu’en Espagne parmi les Gadeliens. Ils ont été soutenus
d’avoir rejoint les Scoto-Milésiens en Espagne des Gadeliens
et d’être partis avec eux en Irlande (voir MacGeoghegan and
Mitchell,
History of Ireland,
Sadlier and Co., New York, 1868, p. 42). Les concepts semblent être venus avec
eux. Toutefois, ils semblent avoir modifié le calendrier à
une année de 354 jours de douze mois, avec une période
bimestrielle de vingt-neuf et trente jours respectivement.
Ils semblent avoir débuté le mois le sixième jour de la lune
et avaient un cycle de trente ans (Pline, xvi, 95, 250) et
avoir compté durant les nuits (Ceasar, vi, 18.2). Un mois de
30 jours était intercalé tous les deux ans et demi. À la fin
de tous les cinq ans, il y avait un accord complet dans le
calendrier solaire et le calendrier lunaire et les
sacrifices quinquennaux étaient offerts (cf. Diodorus and
Jullian ; Encyc.
of Religion and Ethics
(ERE, vol. 12,
p. 73). D’après le
Saltair na Rann, chaque personne dans l'ancienne Irlande était attendue de
connaître le jour des mois solaires, l'âge de la lune, le
flux des marées, et le jour de la semaine (cf. ERE,
ibid.). Les traces de l'ancien système celtique, qui a servi
à convertir les années lunaires et solaires, se trouvent
conservées dans la Bretagne Armoricaine et au Pays de
Galles. Le dieu gaulois
Bellenos a
été assimilé à Apollon en tant que guérisseur plutôt
que comme un dieu-soleil (ibid., p. 74). L'association Bel
et Bellenos semble évidente. Les images du culte du soleil,
de la lune et des étoiles ne sont pas très communes, mais
elles existent.
Le système bimestriel celtique de
cinquante-neuf jours (soit trente jours suivi par vingt-neuf
jours) est de la même manière que ce qui a été trouvé parmi
les Juifs. Le livre d'Hénoch reconnaît une année de six mois
de trente jours et de six mois de vingt-neuf jours (1Hénoch
78:15-16). Galen note que les Juifs avaient un système
bimestriel de cinquante-neuf jours avant ses observations au
deuxième siècle (cf. Schürer,
The History of the
Jewish People in the Age of Jesus Christ,
vol. 1, App. 3, pp. 590-591).
Comme l'Égypte, la connaissance
astrologique dans les Îles Britanniques était étendue
autrefois. Stonehenge semble avoir été construit au lever du
soleil au solstice d'été, mais les Hurlers à Cornwall
sont tenus prima facie d’avoir été construits sur la
base du lever héliaque des Pléiades en mai au matin en 1600
AEC environ (ERE, ibid. p. 64). La connaissance au
moment de l'Exode était au moins aussi avancée que cela. Les
Égyptiens ne pouvaient pas seulement calculer le mois avec
précision, ils pouvaient également calculer le cycle
Sothiaque et le lever héliaque de Sirius, des siècles avant
l'Exode.
Le nom de
Shams se trouve dans l'arabe. Shams est la déesse du soleil et
est féminin. Le dieu-lune
Qamar est
masculin. La poésie est la suivante :
Il n'y a pas de
honte pour le soleil d'être féminin, ni rien pour se vanter
pour la lune d’être masculin.
Cette masculinité du dieu-lune est
apparemment dérivée de la fraîcheur d'arrosage et, par
conséquent, du pouvoir de croissance des nuits froides du
désert avant la chaleur de la journée.
Les systèmes égyptiens et babyloniens
semblent avoir appliqué le concept aussi de Guérison
au nom. Le nom du sacrificateur égyptien Jambres (SGD 2387)
semble être lié à ce concept aussi.
L'utilisation des noms basés sur la lune
s'étend dans le livre d'Hénoch où l'ange à qui est confiée
la responsabilité pour la trajectoire de la lune est
’Seriel (layrhv) (cf. Knibb,
The Ethiopic Book of Enoch, vol. 2, p. 83). Le terme aube de Dieu
ou lune de Dieu (Shariel ou peut-être
Sahariel) est incertain. Soleil de Dieu (Samsiel),
étant le quinzième ange précédant Shariel en tant que
l'aube de Dieu ou peut-être la lune de Dieu (Knibb,
ibid., p. 74), est lié à des concepts figurant dans le texte
d'Exode où le peuple se levait tôt (c'est-à-dire avant
l'aube) pour sacrifier et festoyer. L'utilisation du grec
Sarinas pour l'ange du système de la lune, qui est aussi
Sariel, est un autre problème pour les érudits qui se
penchent sur les derniers textes du deuxième temple.
Mohammed, dans le Coran (à la Sourate 20
Ta Ha), traite de l'épisode du veau. Il produit l'être
As-Samiri qui influence la confection du Veau d'Or.
Nous voyons ici l'étymologie pour le système de la
lune/soleil comme c’est attribué à cet être par son nom.
L'explication est que Gabriel avait sanctifié la terre et
cet être en lança une partie dans la coulée du veau. Le
Coran soutient que le veau avait la capacité de faire un
bruit comme s’il meuglait (cf. traduction de Pickthall, pp.
231-232). Cela a pu s’être produit à partir du chauffage.
Les systèmes du taureau de Moloch ou de Malcolm et le
Minotaure étaient chauffés pour des sacrifices humains, qui
peuvent avoir été en leur sein, dans certains cas.
Ce n'est pas clair de savoir qui est le
Samiri (cf. traduction de Dawood, p. 230, n. 1). Le nom
semble être lié aux concepts de la lune et du soleil associé
au système du veau. Il est utilisé dans le Coran, comme si
l'on tenait pour acquis que le lecteur connaîtra cela comme
une chose qui va sans dire. Il ne fait aucun doute que
l'être est identifié exclusivement avec le Veau d'Or.
Dans le système babylonien,
l'identification avec le système de la fertilité était aussi
le dieu-soleil Shamash, le frère de la déesse de la
fertilité Ishtar. Shamash était la personnification de la
lumière et de la justice et avait le pouvoir de rendre des
oracles de la prophétie (cf. Drury,
Dictionary of Mysticism and the
Occult, p. 237). Les Babyloniens adoraient Istar
ou Ishtar comme Vénus, l'étoile du matin. Les deux cornes de
la lune au coucher du soleil, et aussi au lever du soleil
sur l'horizon avec l'étoile du matin, symbolisaient le
système en temps de paix et de guerre. Nous savons que
lorsqu’Assarhaddon (681-669 AEC) a défait la rébellion
élamite et babylonienne, il a placé un de ses fils
Shamash-shum-ukin sur le trône de Babylone et y a
restauré les sacrificateurs et les temples. L'autre fils
Assurbanipal (668-626 AEC) a été fait roi d'Assyrie.
Shamash était également associé à la
fermeture de l'Arche dans l'Épopée de Gilgamesh derrière
Ut-na Pishtim (le lointain, c'est-à-dire Noé) (voir
Budge,
Babylonian Life and History, 2e éd., Religious Tract Society, Londres,
1925, p. 93). Sin, le fils premier-né d'Enlil, a également
été appelé Enzil et Nannar comme des formes variantes. Il
marquait la longueur du jour, du mois et de l'année et,
comme seigneur du mois, son nombre était trente. Ses
sanctuaires principaux étaient à Ur et à Harran. Sa femme
était Ningal ou Nikkal et elle est tenue pour être la mère
du dieu-soleil. Nin-Mar (déesse de la ville de Mar) a été
associée avec Sin et est tenue d'avoir eu douze enfants par
lui. Tamasha, le dieu-soleil (aussi appelé Utu et Babbar),
était le fils de Sin (Budge, p. 105). Ici, nous avons le
système triune que nous voyons dans les Égyptiens comme
Isis, Osiris et Horus. Le symbolisme du taureau est central
en tant que divinité masculine. Avec les Babyloniens, le
soleil est un autre mâle en tant que Shamash. Sa femme est
Aia ou Shenirda (Budge, ibid., p. 106).
Le dieu Dumuzi ou Tammuz unit les attributs
des deux dieux Shamash et un fils d'Ea. Il était en partie
un dieu de l'eau et en partie un dieu de la végétation. Son
culte était déjà vieux à l'époque sumérienne et a été honoré
parmi les gens jusqu'à une période très tardive (Budge,
ibid., p. 106). Ishtar est descendue aux enfers pour le
ramener sur Terre. Au cours de sa visite annuelle dans les
enfers, les femmes pleuraient pour lui. Cette coutume est
condamnée par Ézéchiel (Ézéchiel 8:14). Sa mère était Sirdu
et sa sœur Geshtin. Ainsi, Shamash est inhérent à Tammuz. Le
culte a donc été continu dans des formes variantes.
Les divinités sumériennes originales, qui
sont également parvenues à occuper une place importante à
Babylone, étaient fondées sur ou descendaient de Anu le père
et le roi des dieux. Il était considéré comme trop éloigné
pour être adoré et, par conséquent, il n'était pas populaire
auprès des Babyloniens. Il était soutenu pour avoir épousé
Ninzalli, et sa concubine était Ninursalla. Sa femme a été
donnée en temps ultérieur comme Antu. Sa position a été
usurpée par Ishtar à qui Anu a donné un nom correspondant au
sien. Cette histoire reflète celle d'Isis, qui a réussi à
faire que Ra lui donne son nom secret. La déesse Nana était
la fille d'Anu, en pratique (cf. l’étude
Abracadabra : La Signification des Noms
(No. 240)).
Un autre
“père des dieux” était Enlil, Ellil ou Bel, dieu
des Sémites. Il a vécu sur la Grande Montagne du Ciel. Son
épouse principale était Ninlil, qui avait des attributs de
la mère du monde. Le dieu Dagan, qui était d'origine
étrangère à l'Assyrie, était l’homologue d'Enlil. Sa femme
avait aussi un nom étranger qui était Shalash. Ninurta était
le fils d'Enlil et un dieu de la guerre et de la chasse. Il
représentait le soleil à midi. Il était représenté par
Saturne et l'étoile Sirius.
Nusku, un dieu du feu et un dieu de la
lumière, était parfois identifié avec Sin, le dieu-lune. Il
a également été identifié avec le dieu Cossean Shuqamuna. Sa
femme était Sadaranunna.
Marduk, aussi un fils d'Ea, avait le siège
d'origine de son culte à Eridu. Comme Horus en Égypte, il
représentait le soleil au matin. Lors d'une période
primitive, il a été choisi comme le dieu principal de
Babylone. Comme son père Ea avait conquis Mummu, de même, il
a conquis Tiammat (le serpent du monde) et a été fait le roi
des dieux à la suite. Le serpent-griffon était sacré pour
lui et le nombre dix était son nombre, et son étoile était
Jupiter. Son sanctuaire principal était à Eagila à Babylone.
Sa statue était d'or pur ornée de pierres précieuses. Sa
femme était Sarpanitu que les Sémites ont transformé en Zer-banitu.
Ishtar (ou Ninni, ou Innina chez les
Babyloniens), était la fille de Sin, le dieu-lune. Elle a
usurpé la position d’Antu en tant que l'épouse ou la
concubine d'Anu. Elle était la déesse de l'amour, mais dans
une de ses formes ses amants subissaient la douleur et la
mort (Budge, ibid., p. 107). Également une déesse de la
bataille, elle était Anunitu et déesse d’Akkad. Elle était
également tenue d’être l'épouse du dieu Assur, dieu de la
guerre des Assyriens (Budge, ibid., p. 109). Elle unit les
deux triades de son concubinage avec Anu (voir ci-dessus).
En arabe, Shams, le soleil, devient
féminin. Le taureau de la lune dans les premiers systèmes
était masculin. Le croissant était son symbole et le
croissant dictait le calendrier dans son système et non pas
la vraie conjonction, qui est le symbole du dieu invisible.
Le symbole du dieu lunaire de la
Mésopotamie en tant que Sin est bien connu. Il a souvent
pris la forme d'un taureau (Cirlot,
A Dictionary of
Symbols, Dorset, 1991, p. 34). L'équivalent
égyptien était Osiris qui était le dieu lunaire représenté
par le taureau Apis (ibid., également cf. ci-dessus). Ainsi,
le symbolisme utilisé au Sinaï était à la fois égyptien et
mésopotamien et lié au Veau d'Or, qui était le symbole du
dieu lunaire. Ce dieu-lune Sin était la cause pour laquelle
Israël a erré dans le désert de Sin pendant quarante ans.
Nous avons donc Sin identifié avec le dieu-lune du taureau
et, par conséquent, également Shariel. Peut-être le mot
sériel de série comme progression est
linguistiquement lié ici. La déesse-soleil Shams reflète
peut-être le plus ancien système pré-babylonien existant
encore chez les Arabes où le dieu-lune Qamar a pris le
relais de Sin.
Le dieu védique Surya, par ailleurs, était
un taureau solaire. Selon les Assyriens, le taureau est né
du soleil. Krappe explique cette contradiction comme
procédant de la sorte que les cultes lunaires et solaires se
sont succédé (cf. Cirlot, ibid.). La raison est en réalité
plus complexe résultant de l'explication des guerres
célestes. Cirlot explique ceci :
Le taureau
lunaire devient solaire lorsque le culte solaire supplante
le plus ancien culte de la lune. Mais il se pourrait bien
que le taureau soit d'abord et avant tout un symbole
lunaire, car il est assimilé à la lune morphologiquement en
vertu de la ressemblance des cornes du croissant de lune,
alors qu'il doit prendre la seconde place au symbole solaire
du lion.
C'est l'avis exprimé par Eliade également
(cf. Cirlot, ibid.).
Il ne fait aucun doute que le croissant de
lune n'est pas la Nouvelle Lune. Cirlot explique le point de
vue de la séquence de l'évolution de la lune où le soleil se
lève à nouveau sur l'obscurité de la nuit et le croissant de
lune est au bout de la Nouvelle Lune (ibid., p. 215). Ce
symbolisme dans les temps anciens se rapportait
spécifiquement aux systèmes cosmiques des mystères. Le
dieu-lune était représenté par les cornes retournées du
taurillon comme un symbole du croissant. Cela n'a rien à
voir avec le calcul précis du calendrier, qui est exactement
déterminé à la seconde près chaque mois, et peut être ainsi
déterminé des siècles à l'avance. Le système d'observation
du croissant est appuyé au sein du Judaïsme Kabbalistique
dans le cadre des Mystères.
‘Chaque mois, la
lune complète la même trajectoire exécutée par le soleil en
un an ... Cela contribue dans une large mesure à la
maturation d'arbustes et à la croissance des animaux.’
(Cicéron). [Selon Cirlot :] Cela contribue à expliquer le
rôle important des déesses lunaires, comme Ishtar, Hathor,
Anaïtis, Artémis. L'homme des premiers temps était au
courant des relations entre la lune et les marées, et de la
relation plus mystérieuse entre le cycle lunaire et le cycle
physiologique de la femme (Cirlot, ibid., p. 214).
Il ne fait aucun doute que la relation de
la Nouvelle Lune et des marées était comprise et était
parfaitement prévisible dès les premiers temps.
L'incertitude de l'observation a été introduite par les
éléments du mystère, de ce qui est devenu plus tard la
Kabbale à des fins liées aux cultes de la fertilité des
adorateurs de la lune, aidées et encouragées par le fardeau
des traditions des Pharisiens et en particulier dans le
système rabbinique.
Il y avait un certain nombre de cérémonies
à la Nouvelle Lune, et Frazer note que la Nouvelle Lune est
représentée par une vache chez les Minoens et cela,
apparemment, représente le mariage symbolique du soleil et
de la lune (Golden Bough, iv, 71 et seqq). Elle a
également été considérée comme le mari du soleil par les
anciennes sociétés agricoles à la fois dans l’hémisphère
oriental et l’hémisphère occidental. Les Japonais
soutenaient la lune comme un mâle, mais comme le frère de la
déesse-soleil, non pas comme consort. Les Babyloniens
soutenaient à l'origine que la lune a pris le pas sur le
soleil et était estimée comme son père (Frazer, ibid., vi,
139 n.). De là, les premiers sacrifices du matin que nous
trouvons dans la Bible à l'Exode. Ce point de vue est
confirmé dans la séquence des niveaux dans la ziggourat de
Babylone. Ce n'est pas la tour associée à Nimrod et Abraham.
Budge observe que les niveaux pour le soleil et Vénus
étaient en or (quatrième) et jaune (cinquième),
respectivement. La lune était au plus haut (septième)
niveau. Les couleurs ont été associées avec le jaune-or, et
peut-être l’argent (ou l’or blanc) que nous voyons aussi
dans le système du veau. Les sept niveaux renvoient aux
ascensions chamaniques vers le ciel et semblent de nouveau
dans le Judaïsme Kabbalistique comme l'ascension du char
dans la mystique Merkabah à travers les sept salles du
Hekkalot ou Hekhaloth (cf. Kaplan,
Meditation and
Kabbalah, 1982, pp. 35-37 ;
294-295 ; Drury,
Dictionary of
Mysticism and the Occult, 1985, pp. 104, 113, 177 et seqq).
Le Doigt d’Ashirat
Nous savons, par les données
archéologiques, que le croissant de lune était associé avec
le système Triune, puisqu’on l'appelait le doigt d’Ashirat
et a été utilisé comme un indicateur de temps spécifique non
seulement en Palestine, mais aussi dans l'armée égyptienne.
Le croissant était vu comme l'ongle de la déesse montrant du
doigt.
La ville fortifiée de Taanak en Canaan se
trouvait sur la route militaire égyptienne antique à travers
Canaan jusqu’à la Syrie. Le nom est dans les sources
assyriennes, égyptiennes et de l’Ancien Testament. Elle a
été découverte sans surprise à Tel Ta'anek. Les fouilles
d’Ernst Sellin de 1901 ont découvert des inscriptions
cunéiformes, qui
“viennent rarement à la lumière
en Palestine”. Les tablettes étaient des lettres au roi de
Taanak Ishtarjasher dont le nom est associé à la déesse
babylonienne Ishtar ou Easter en anglo-saxon. Une des
lettres a été écrite par un général égyptien. C’était une
instruction pour un rapport d’Ishtarjasher. Elle disait :
Tout ce que tu
entends, écris-le-moi de là, que je puisse le comprendre. Si
le doigt d’Ashirat se montre, je souhaiterais y prendre
garde et obéir. Et rapporte-moi le signe et la mère de cela
(Erich Zehren,
The Crescent and the Bull, tr. James
Cleugh, Hawthorn, NY, p. 190).
Zehren identifie Ashirat comme étant la
déesse étoile de Canaan et analogue à Ishtar et Inanna. Il
identifie le texte comme faisant référence à la lune comme
le doigt, qui est visible dans la forme du croissant de lune vers la
fin du mois (ibid.). Ainsi, le général égyptien indique une
date précise. Lorsque le doigt d’Ashirat, qui est le
croissant de lune, apparaît et approche Vénus (Ashirat), il
s'attend à un rapport. Cette mention du doigt de la grande
déesse étoile a été utilisée pour indiquer juste avant ou
juste après la nouvelle lune (ibid., p. 191) qui était la
conjonction.
Le Taureau
Le transfert de la symbolique du taureau à
Osiris, qui était autrefois un dieu du blé et de la
production, est soutenu par Frazer de provenir de
l'influence de la Mésopotamie. Frazer soutient que le
taureau sacré Mnevis d'Héliopolis était considéré comme une
incarnation du dieu-soleil (ibid., iv, p. 72) qui était le
concept que l'on retrouve chez les Crétois. Les périodes de
huit ans des cycles crétois semblent se rapporter davantage
aux cycles lunaires, comme une Olympiade double dans une
forme ancienne du système de dix-neuf ans (voir l'étude
Le Calendrier de Dieu (No.156)). Un titre des Pharaons pendant des
milliers d'années était taureau puissant (ibid.).
L'identification du taureau ou du Veau d'Or
avec Moloch vient de la pratique des Carthaginois, et
probablement de tout le monde punique, de sacrifier leurs
enfants à Moloch ou Malcolm en les plaçant sur les bras de
la statue de bronze de la bête qui avait la tête d'un
taurillon (c'est-à-dire avec les cornes en forme de
croissant). Les enfants roulaient sur le feu à l'avant et
étaient tués. Cela peut être semblable à la tradition du
Minotaure en Crète (Frazer, ibid., iv, p. 75). Ainsi, le
tabernacle de Moloch peut être identifié avec le veau de Sin
au Sinaï.
Cet insidieux culte de Moloch ou Chemosh ou
du Dieu de la Lune Sin en tant que le Veau d'Or du Sinaï,
comme il a été diversement appelé, impliquait le sacrifice
et l’acte de manger des enfants. C’était une abomination à
l'Éternel. Selon l'Abbé MacGeoghegan, le culte du Veau d'Or
a été effectué par les Milésiens en Irlande comme deuxième
divinité derrière le Chêne et le Gui sacrés, jusqu'à
l'avènement du Christianisme (MacGeoghegan-Mitchell, ibid.,
p. 65). Cette religion du dieu Triune des Aryens était
endémique chez les Phéniciens, les Carthaginois, les
Gaulois, les Scythes, les Grecs et les Romains. C'est
pourquoi la Trinité a été introduite, et si fermement
défendue par eux. La consommation des enfants et des chiens
a continué jusqu'à la destruction de Carthage. Cela a été
interrompu parmi les Carthaginois, sous le règne de Darius
Ier, qui considérait cela comme barbare. Les Milésiens
irlandais n'étaient pas les seuls à sacrifier et à manger de
la chair humaine (souvent pour des raisons magiques), comme
Polybe le note, là où [H]Annibal a rejeté la proposition qui
lui est faite par les Gaulois, de manger de la chair
humaine. C’était endémique chez les Irlandais, les Gaulois,
les Britanniques, les Espagnols, les Scythes et les autres
nations. Les Écossais de la Grande-Bretagne ont été observés
par Jérôme, quand il les vit en Gaule, d’être des mangeurs
de chair humaine à son époque, à la fin du quatrième siècle
(cf. ibid. MacGeoghegan., p. 67).
Le croissant de lune et l’étoile avec lui,
qui ont pénétré même l'Islam, sont liés à l'adoration. Jones et Pennick (A
History of Pagan Europe, Routledge, Londres et New York, 1995, p. 77ff.) notent que le
motif du croissant et de l’étoile de l'Islam rappelle
le culte du Dieu de la Lune Sin, qui avait déjà absorbé
l'adoration des trois déesses Al'lat,
Al-Uzza et Manat. Le système
Triune était endémique chez les Aryens, et a été trouvé
parmi les Celtes dans les formes similaires du système
Triune, et des trois déesses, dont l'une était Brigit.
Celles-ci et le système Triune faisaient partie du même
système des Bosquets sacrés, et du Dieu de la Lune Sin que
les adhérents ont également adorés. Les Bosquets Sacrés
étaient dispersés avec les entrailles humaines, et même les
Druides n’y entraient pas à certains moments. Sardaigne
était un bastion de ce système païen jusqu'au XIe
siècle, et les magistrats ont été soudoyés pour l'ignorer.
Tu ne livreras
aucun de tes enfants pour le faire passer à Moloc, et tu ne
profaneras point le nom de ton Dieu. Je suis l’Éternel (Lév.
18:21).
Le système était ancien en Irlande, et
l’acte de manger de la chair humaine était commun à la fois
là et parmi les Écossais, qui sont initialement venus en
Écosse via l'Irlande quand elle était appelée Scotia. Les
Anglo-Saxons n'étaient pas non plus à l'abri. Les fouilles
récentes des mégalithes dans le Comté de Sligo y montrent
des tombes massives de milliers et de milliers d'êtres
humains, plus que ce qui aurait pu probablement être
supporté par le pays autour d'elles. Il y a plusieurs
centaines de ces types de sites de sépulture partout en
Irlande, mais Sligo semble être un site majeur. Les
archéologues ont récemment noté que les personnes étaient
incinérées en utilisant leur propre graisse et ensuite
(comme un érudit l’a dit lors d’une entrevue à la radio),
étaient “apparemment déterrées pour une fête par leurs familles, ou quelque
chose du genre, à une date ultérieure”. La conclusion évidente est
soigneusement ignorée, pour le présent (comme MacGeoghegan
l’a fait quand il a pris note des pratiques funéraires). Le
fait est que les êtres humains et surtout les enfants
étaient rôtis dans les images du dieu, ou sur des feux, dans
tout le monde aryen et phénicien. Les mères romano-celtiques
et phéniciennes le prenaient comme une question de fierté
qu'elles pouvaient conforter leurs enfants sans émotion
pendant qu'ils étaient rôtis vivants au nom de la piété, et
les cris étaient couverts par le tambour et les trompettes
(cf. aussi MacGeoghegan, ibid., pp. 65-73).
Les coutumes ont été trouvées dans Tyr et
chez les Phéniciens, et y ont continué pendant longtemps et
parmi les Cananéens. Ceux qui n'avaient pas d'enfants les
achetaient des pauvres afin qu'ils ne soient pas à court
d'un sacrifice approprié. Les enfants qui étaient brûlés
étaient soit jetés dans une fournaise ou soit placés dans
une statue de Saturne, qui était mise en feu. La défaite de
Carthage par Agathocle a été attribuée par eux du fait
qu'ils avaient sacrifié des enfants de qualité secondaire,
étant les enfants d'étrangers et d'esclaves, au dieu sous la
forme de Saturne (d'où les Saturnales) au lieu de leurs
enfants habituels de première qualité. Ils ont ensuite
offert deux cents enfants de première qualité et trois cents
citoyens qui se sont volontairement offerts eux-mêmes pour
apaiser le dieu de leur crime de négligence (MacGeoghegan,
pp. 67-68).
Ce culte de l'adoration du Dieu de la Lune
Sin en tant que le Veau d'Or ou Moloch ou le Dieu Triune,
dont la Trinité est le dérivé moderne, est la forme la plus
méchante de la barbarie humaine, et Dieu le condamne ainsi
que son système. Le système est existant encore aujourd'hui
(cf. les études
Les Origines de Noël et des Pâques (No.
235)
et
La Doctrine du Péché Originel Partie 1 Le
Jardin d'Éden (No. 246)).
Le taurillon est
identifié avec le dieu-lune dont les cornes sont le
croissant de lune observé à partir de la fausse phase et
variable, par opposition à la vraie Nouvelle Lune de la
conjonction, qui n'est pas variable et est mesurable à la
seconde près. L'identification de ce croissant idolâtre est
aussi identifiée avec l'étoile du matin ou Vénus qui,
bibliquement, représente le dieu de ce monde jusqu’au second
avènement du Messie, quand il assumera ce rang (cf. Apoc.
2:28 ; 22:16).
L'étoile du matin était, dans les temps
anciens, vraisemblablement, identifiée avec le culte
d'Adonis (Frazer, ibid., v, 258f.). Le sacrifice humain
était encouragé au moment des semailles dans ce culte de
l'étoile du matin (Frazer, ibid., vii, 238). Les termes dans
Ésaïe 14:12 se réfèrent à l'Étoile du Jour, l’Étoile du
Matin ou Lucifer (du latin Phosphorus)
signifiant porteur de lumière. C’est identifié par le
système babylonien, car cela forme le noyau du système
mondial religieux identifié dans l'Apocalypse. Ishtar, comme
Étoile du Matin, est également Lucifer comme porteur de
lumière, et ces fonctions seront reprises par le Messie et
les élus. C'est pourquoi la Mariolâtrie est le système de la
déesse-mère de la reine du ciel.
Ainsi, les deux aspects du taureau comme le croissant et l'étoile du matin étaient absolument liés à l'idolâtrie. Les deux aspects ont impliqué des sacrifices humains à un moment donné. Le tabernacle de Moloch et l'étoile de Raiphan ou Chiun sont donc liés au système du croissant et de l’étoile du matin. Le Messie va les prendre en charge et éliminera toute trace de leur observation en ce qui concerne le système biblique. Ils sont une perversion grave du système biblique et du calendrier de Dieu.
Continuer avec le calendrier Hillel ou tout autre système basé sur l'observation du croissant, compte tenu des informations connues sur la signification du croissant de lune et sa place dans le culte du système du Veau, c’est effectivement de continuer dans le système d'adoration, si ce n'est les sacrifices actifs de Moloch ainsi condamnés par Dieu.
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