Les Églises Chrétiennes de Dieu
[L1A]
Préface
et
Introduction à la Loi de Dieu
(Édition
1.0 20120902-20120902)
Ce texte explique la
séquence et la méthode de lecture de la loi de Dieu et explique
l'obligation continuelle d'identifier le Sabbat et pourquoi elle
doit être lue dans les Années de Sabbat.
Christian Churches of God
Courriel :
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(Copyright
ã
2012 Wade
Cox)
(Tr. 2012, rév. 2023)
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Préface et
Introduction à la Loi de Dieu
[L1A]
Préface
La
Grande Restauration sous Esdras et Néhémie s'est tenue et la Loi
a été lue dans l'année du Jubilé de 375/4-374/3 AEC (Avant l'Ère
Courante) au Septième mois de l'année de Sabbat, et s'est
terminée au Septième mois de l'année du Jubilé (consulter
l'étude
La Lecture de la Loi avec Esdras et Néhémie (No. 250)).
Il est important que nous comprenions tous comment elle a été
faite puisqu'elle est le guide à la Lecture de la Loi. Ils ont
commencé la lecture de la loi aux Trompettes. Il a été dit aux
gens qu'il leur était exigé de lire la Loi de Dieu, et le peuple
a demandé qu'elle soit apportée et qu'elle leur soit lue. Eux et
les sacrificateurs se sont préparés à la fin du sixième mois et
ont construit une chaire d'où elle devait être lue.
Ils ne sont pas allés n'importe où sinon à Jérusalem de la campagne
environnante. Néhémie est venu pour cela. Le Livre de la Loi a
commencé à être lu à partir des Trompettes et a continué à
partir du Deuxième jour du mois. Le peuple et les sacrificateurs
étaient tous excités à ce sujet et ont pleuré lors de la lecture
et de l'exposition. Le texte de Néhémie 8:1-18 dit exactement
comment cela était fait.
Notez également que cela doit être une demi-journée aux Jours Saints et
la Fête, et à partir de midi aux Jours Saints il est alors dit
aux gens d'aller leur chemin et de manger de la graisse (du
troupeau) et de boire des liqueurs douces (vin) l'après-midi du
Jour des Trompettes jusqu'au dernier jour de la Fête des
Tabernacles. Notez également qu’ils étaient en préparation avant
les Trompettes où ils ont commencé à lire la loi et avaient fait
une chaire en bois. Ainsi, l'événement avait été bien connu et
bien préparé à l'avance. Nous avons maintenant plus de texte à
cause du Nouveau Testament. Nous savons par Néhémie qu'ils l'ont
également lue le deuxième jour du mois, ce qui peut avoir été un
jour de Sabbat après la Nouvelle Lune, car ils ne se seraient
pas normalement assemblés aux jours normaux de travail. Donc,
nous pouvons démontrer de ce texte qu'ils ont continué à étudier
et à lire la loi de Dieu à travers le Septième mois jusqu'à midi
du 21 Tishri, le dernier jour avant le Dernier Grand Jour.
Néhémie
8:1-18 Alors tout le peuple s’assembla comme un seul homme sur
la place qui est devant la porte des eaux. Ils dirent à Esdras,
le scribe, d’apporter le livre de la loi de Moïse, prescrite par
l’Éternel à Israël. 2 Et le sacrificateur Esdras apporta la loi
devant l’assemblée, composée d’hommes et de femmes et de tous
ceux qui étaient capables de l’entendre. C’était le premier jour
du septième mois. 3 Esdras lut dans le livre depuis
le matin jusqu’au milieu du jour, sur la place qui est devant la
porte des eaux, en présence des hommes et des femmes et de ceux
qui étaient capables de l’entendre. Tout le peuple fut attentif
à la lecture du livre de la loi. 4 Esdras, le scribe,
était placé sur une estrade de bois, dressée à cette occasion.
Auprès de lui, à sa droite, se tenaient Matthithia, Schéma,
Anaja, Urie, Hilkija et Maaséja, et à sa gauche, Pedaja,
Mischaël, Malkija, Haschum, Haschbaddana, Zacharie et
Meschullam. 5 Esdras ouvrit le livre à la vue de tout
le peuple, car il était élevé au-dessus de tout le peuple ; et
lorsqu’il l’eut ouvert, tout le peuple se tint en place. 6
Esdras bénit l’Éternel, le grand Dieu, et tout le peuple
répondit, en levant les mains : Amen ! amen ! Et ils
s’inclinèrent et se prosternèrent devant l’Éternel, le visage
contre terre. 7 Josué, Bani, Schérébia, Jamin, Akkub,
Schabbethaï, Hodija, Maaséja, Kelitha, Azaria, Jozabad, Hanan,
Pelaja, et les Lévites, expliquaient la loi au peuple, et chacun
restait à sa place. 8 Ils lisaient distinctement dans
le livre de la loi de Dieu, et ils en donnaient le sens pour
faire comprendre ce qu’ils avaient lu. 9 Néhémie, le
gouverneur, Esdras, le sacrificateur et le scribe, et les
Lévites qui enseignaient le peuple, dirent à tout le peuple : Ce
jour est consacré à l’Éternel, votre Dieu ; ne soyez pas dans la
désolation et dans les larmes ! Car tout le peuple pleurait en
entendant les paroles de la loi. 10 Ils leur dirent :
Allez, mangez des viandes grasses et buvez des liqueurs douces,
et envoyez des portions à ceux qui n’ont rien de préparé, car ce
jour est consacré à notre Seigneur ; ne vous affligez pas, car
la joie de l’Éternel sera votre force. 11 Les Lévites
calmaient tout le peuple, en disant : Taisez-vous, car ce jour
est saint ; ne vous affligez pas ! 12 Et tout le
peuple s’en alla pour manger et boire, pour envoyer des
portions, et pour se livrer à de grandes réjouissances. Car ils
avaient compris les paroles qu’on leur avait expliquées. 13
Le second jour, les chefs de famille de tout le peuple, les
sacrificateurs et les Lévites, s’assemblèrent auprès d’Esdras,
le scribe, pour entendre l’explication des paroles de la loi.
14 Et ils trouvèrent écrit dans la loi que l’Éternel
avait prescrite par Moïse, que les enfants d’Israël devaient
habiter sous des tentes pendant la fête du septième mois,
15 et proclamer cette publication dans toutes leurs villes
et à Jérusalem: Allez chercher à la montagne des rameaux
d’olivier, des rameaux d’olivier sauvage, des rameaux de myrte,
des rameaux de palmier, et des rameaux d’arbres touffus, pour
faire des tentes, comme il est écrit. 16 Alors le
peuple alla chercher des rameaux, et ils se firent des tentes
sur le toit de leurs maisons, dans leurs cours, dans les parvis
de la maison de Dieu, sur la place de la porte des eaux et sur
la place de la porte d’Éphraïm. 17 Toute l’assemblée
de ceux qui étaient revenus de la captivité fit des tentes, et
ils habitèrent sous ces tentes. Depuis le temps de Josué, fils
de Nun, jusqu’à ce jour, les enfants d’Israël n’avaient rien
fait de pareil. Et il y eut de très grandes réjouissances.
18 On lut dans le livre de la loi de Dieu chaque jour,
depuis le premier jour jusqu’au dernier. On célébra la fête
pendant sept jours, et il y eut une assemblée solennelle le
huitième jour, comme cela est ordonné. (LSG)
Donc,
cette lecture de la loi doit s'étendre à partir des Trompettes
jusqu'au 21 Tishri et se terminer avant le Dernier Grand Jour.
Passez du bon temps et étudiez et mangez le gras et buvez des
liqueurs douces.
Introduction
Cet ouvrage est dédié à
l'exposition correcte et intégrale de la Loi de Dieu. Il est
édité dans la 35ème année de Sabbat du 120ème
Jubilé, ou 2012/13 de l'ère actuelle, en utilisant la séquence
qui est dérivée de la Bible et les détails historiques publiés
dans l'étude de Cox W. E.,
Les Grandes
Lignes de la Chronologie de l'Âge (No. 272). Il nous est commandé de
lire la Loi dans chaque septième année ou année de Sabbat, de
sorte que les instructions données par Dieu à l'humanité ne
soient pas perdues, mais soient conservées dans les esprits et
les actions des personnes qui sont mises à part comme élus de
Dieu à cet effet.
La fiction commune crue par le Christianisme
moderne Antinomien, c'est que Dieu a aboli la Loi qu'Il a donnée
à Moïse par Son médiateur au Sinaï. De là, les églises
Chrétiennes cherchent à éliminer les dispositions de la Loi
Biblique et cherchent à introduire ou à justifier les coutumes
et traditions qui sont non seulement non bibliques mais aussi
dérivées des cultes d'adoration des dieux étrangers, des
traditions qui sont contraires à l'ordre formel de Dieu tel que
donné à Moïse.
Cette fiction antinomienne est avancée en
dépit du fait que le Christ a dit que, tant que le Ciel et la
Terre ne disparaîtront pas, pas un seul iota ou trait de lettre
– en fait, virgule ou point – ne passerait de la Loi (Matthieu
5:18). Dans les deux premiers siècles de l'Église, il a été
compris que la Loi a été donnée à Moïse par Jésus Christ en tant
que l'Ange de la Présence au Sinaï. Justin Martyr de l'Église de
Rome a enregistré ce fait dans ses écrits ca. 154 EC (Ère
Courante) (consulter les études Cox W. E.,
La Première Théologie de la Divinité (No. 127),
La Déformation des Binitaires et des Trinitaires de la Première Théologie
de la Divinité (No. 127b), et
Les Doctrines Originales de la Foi Chrétienne (No. 088)).
Le calendrier du Christianisme Trinitaire est
aussi un témoignage contre lui. Le culte du dimanche et
l'observance de Noël et de Easter/Pâques (consulter l'étude de
Cox W. E.,
Les Origines
de Noël et de Easter/Pâques (No. 235)) dans les Annexes) et d'autres coutumes
païennes sont non seulement contraires à la Loi et au
Témoignage, mais aussi, dans le cas de Noël, sont directement
condamnés (cf. Jér. 10:2-8). Les fêtes de dieux étrangers sont
souvent masquées par des noms de prétendus saints. Toute cette
déformation des Lois de Dieu est un témoignage de désobéissance
envers la Loi Biblique en général, et est justifiée par
l'affirmation que le Christ est venu pour changer la Loi et
éliminer les préceptes soi-disant “lourds” donnés à Moïse.
Le même mythe au sujet de la perte de la Loi
et conjointement, avec un calendrier dénaturé, est présent dans
l'Islam provenant des faux enseignements du Hadith et de ses
étudiants. De façon similaire, le Judaïsme utilise le Talmud
pour renverser la Bible et est en totale contradiction avec la
Loi. La Loi n’était pas une chose nouvelle donnée à Moïse. Les
textes rapportent que, bien avant Moïse, Abraham a reçu une
relation d'alliance et la promesse de Dieu qu'il deviendrait le
père d'une multitude de nations à cause de son obéissance aux
Lois de Dieu.
Nous savons qu’Abraham a observé les Lois de
Dieu, et il est communément admis parmi les trois grandes
religions monothéistes du Judaïsme, du Christianisme et de
l'Islam que la Loi a été donnée à Noé, Abraham, Isaac, Jacob et
à Moïse, Aaron et les prophètes, à Christ et l'Église, puis à
Mouhammad et les Musulmans dans l'Islam. Ils s'entendent tous en
prétendant que leurs écrits sacrés enseignent les mêmes
doctrines et lois que l'on trouve dans la Torah, mais cependant
le Judaïsme nie la réalité du message des deux révélations
ultérieures puisqu'elles s'attaquent à la véracité de leurs
traditions Talmudiques.
De la même manière, le Christianisme
Trinitaire et Dithéiste ou Binitaire nie le Coran, car il
attaque les erreurs mêmes du Trinitarisme introduites à partir
du quatrième jusqu'au sixième siècle.
L'Islam n’a pas à nier quelque révélation
ultérieure : il nie tout simplement le compte rendu historique
biblique. Il prétend que le vrai récit historique a été perdu et
que les Musulmans sont ainsi dispensés d'observer la Loi de Dieu
telle que révélée dans la Bible.
L'archéologie et les comptes rendus des
documents écrits historiques montrent cependant avec certitude
et ce définitivement que la Bible est toujours la même
collection correcte des écrits. Malgré une certaine
falsification par le Judaïsme le compte rendu est intact, et
toutes les modifications qui ont été faites ont été notées et
enregistrées pour la postérité.
Les écrits de Paul ont été utilisés pour
tenter de dénigrer la Loi ou de justifier les changements
occasionnés par l'introduction des cultes du Mystère et du
Soleil dans le Christianisme.
De la même façon, le texte d’Actes 15 a été
utilisé – et frauduleusement altéré dans la Réforme –
pour justifier ce point de vue antinomien, ou
l'élimination de la Loi. Comme la plupart d'entre nous le
savent, le texte dans Actes 15 traite du débat dans l'Église
(entre Pierre et les autres disciples et les anciens) concernant
la circoncision ainsi que les rituels de purification que les
Pharisiens avaient introduits. Il a été rendu évident de cette
conférence que les Gentils (les
nations) qui entrent dans l'Église avaient de graves
problèmes concernant la circoncision des hommes adultes et,
puisque plusieurs étaient des esclaves, cela a été exacerbé. On
n'a pas permis à une personne d'interférer et de là de
circoncire l'esclave d'un autre homme en toute impunité. Le
texte dans Actes 15 décrit les problèmes et la résolution de la
question.
La position doctrinale correcte telle que
procédée dans l'Église est vue dans l'ouvrage
La
Purification et la Circoncision (No. 251). L'explication suivante d’Actes 15:1-3 est au cœur de cet argument. “Le
problème se pose parce que certaines des personnes en Judée
(peut-être quelques-uns des sacrificateurs mentionnés dans Actes
6:7) sont descendues aux églises d'Asie Mineure et firent des
remontrances au peuple, exigeant qu'ils soient circoncis sinon
ils ne pouvaient pas être sauvés. Paul et Barnabas ont débattu
avec eux, puis Paul et Barnabas avec le groupe sont allés à
Jérusalem pour exposer et discuter cette question avec les
Apôtres et les anciens. Ils sont arrivés par la route côtière
jusqu'à Césarée, passant via Phénicie et la Samarie, et ont
proclamé l'extension du salut aux païens, et la foule se
réjouissait.”
Il y avait des membres de la secte des
Pharisiens qui étaient convertis, et ceux-ci se levèrent à
Jérusalem pour exiger que les Gentils soient circoncis et
observent la Loi de Moïse. L'Église a examiné cette question,
alors Pierre se leva et dit :
"Hommes frères, vous savez
que dès longtemps Dieu a fait un choix parmi nous, que les
Gentils par ma bouche écouteraient la parole de l'évangile et
qu'ils crussent. Et Dieu, qui connaît les cœurs, leur a rendu
témoignage et leur a donné l'Esprit Saint comme Il l'a fait pour
nous, et n'a fait aucune différence entre nous et eux, ayant
purifié leurs cœurs par la foi. Par conséquent, pourquoi
tentez-vous Dieu, en mettant un joug sur le cou des disciples
que ni nos pères ni nous n'avons pu porter. Mais nous croyons
que par la grâce du Seigneur Jésus-Christ nous serons sauvés de
même qu'eux". (Actes 15:7-11)
Les frères écoutaient en silence comme
Barnabas et Paul ont donné un compte rendu des miracles que Dieu
avait faits parmi les nations à travers eux.
Jacques (Yakob, le frère du Seigneur et évêque
de Jérusalem ; cf. Actes 12:17 et la note en bas de page à la
Companion Bible ;
aussi Gal. 1:19) alors se leva et dit : “Hommes frères
écoutez-moi”. Il a utilisé le vrai nom de Pierre quand il a dit
: “Siméon (i.e. Simon) a raconté comment Dieu a premièrement
visité les Gentils pour avoir un peuple pour Son nom, et avec
cela s'accordent les paroles des prophètes, selon qu'il est
écrit : après cela, je reviendrai encore et construirai de
nouveau le Tabernacle de David (i.e. la Tente de David, comme
condition modeste) qui est tombé et je réparerai les ruines (les
choses renversées, cf. Rom. 11:3) de celui-ci, et je vais le
mettre en place, afin que le résidu (kataloipos
ou reste fidèle) des hommes cherche le Seigneur, et tous les Gentils
sur lesquels mon nom est invoqué”
(en prenant la
deuxième place ; cf. Zacharie 8:23 ; voir aussi Deut. 28:10
; Jér. 14:9 ; Jacques 2:7).
Jacques a fait un certain nombre de choses
ici. Tout d'abord, il a montré qu'il était le doyen des Apôtres,
ou le président de la conférence, et que Pierre n'était
pas le doyen des Apôtres. Paul a également indiqué qu'il faisait
partie et était soumis à la direction du Conseil des Apôtres et
des anciens de l'Église, sous la présidence de Jacques, un fait
que Pierre a également reconnu. Deuxièmement, Jacques a prédit
que le Temple devait être détruit, puisque cette conférence a eu
lieu à Jérusalem quand le Temple était encore debout.
La Foi et le salut sont donc destinés à être
étendus aux Gentils qui composeraient également le Tabernacle de
David. Cet édifice a précédé le Temple de Salomon et bien
évidemment étendu au-delà de la structure physique. Jacques a
montré ici que la prophétie s'est étendue à toutes les nations,
et que les personnes à qui le salut de Dieu est appliqué
seraient le résidu fidèle. Cela signifie qu'il doit y avoir un
reste de l'humanité fidèle à travers la tribulation à venir.
Mais fidèle à quoi pourrait-on se demander ?
Jacques a alors continué avec ce qui a été par
la suite transformé en la plus déconcertante des déclarations.
"Comme Dieu connaît toutes
Ses œuvres depuis le début de l'âge [aeon]. Par conséquent, ma
parole est [Je juge ou décide] : Que nous ne troublions pas ceux
parmi les Gentils qui se convertissent à Dieu, mais que nous
leur écrivions qu'ils s'abstiennent des souillures des idoles,
de l'impudicité et des animaux étouffés et du sang. Car Moïse a
depuis des temps anciens dans chaque ville des gens qui le
prêchent, étant lu dans les synagogues chaque Sabbat". (Actes
15:18-21)
Suite à cela, les Apôtres et les anciens et
toute l'Église ont envoyé Jude Barsabbas et Silas, hommes chefs
de l'Église avec Paul et Barnabas, avec des lettres écrites par
eux pour les églises d'Antioche et de la Syrie et de la Cilicie.
Ils ont dit :
"Puisque nous avons entendu
dire que certains hommes qui sont sortis de chez nous vous
troublent avec des paroles inquiétantes, à qui nous n'avions
donné aucun ordre de ce genre. Il nous a semblé bon à nous qui
nous sommes assemblés d'un commun accord d'envoyer des
représentants choisis à vous avec nos bien-aimés Barnabas et
Paul, hommes qui ont exposé leur vie pour notre Seigneur
Jésus-Christ. Nous avons donc envoyé Jude et Silas, qui vous
diront la même chose de leur bouche". (Actes 15:22-27)
Ce texte contient une contrefaçon dans la KJV
provenant du Textus Receptus, dans lequel les mots : “disant que
vous devez être circoncis et observer la loi” ont été ajoutés
avant “à qui nous n'avions pas donné un tel ordre”. Ce texte
n'est pas présent dans les documents anciens, mais a été inséré
dans le Receptus durant la Réforme, par conséquent, il n'a pas
de fondement dans les faits. Toutefois, le texte est utilisé
pour justifier l'argument de grâce-loi qui dit que la Loi est
abolie et que les seules limitations sur les Gentils – et donc
aussi sur l'Église dans son ensemble, compte tenu de
l'impossibilité d'identifier les nations d'Israël – sont celles
qui figurent dans ce texte (consulter l'étude
La Relation
entre le Salut par la Grâce et la Loi (No. 082)).
Le texte se poursuit ensuite dans Actes
15:28-29 :
"Car il a paru bon à
l'Esprit Saint et à nous de ne vous imposer d’aucun fardeau que
ces choses nécessaires : Que vous vous absteniez des viandes
sacrifiées aux idoles, du sang, des animaux étouffés et de la
fornication. Si vous évitez ceux-ci vous faites bien."
Ils retournèrent à Antioche et ont livré le
message là en premier. Jude et Silas, étant prophètes,
exhortèrent les frères et sont restés à Antioche pendant un
certain temps, affermissant les frères.
Si ces deux versets dans Actes 15, étaient un
résumé complet des exigences de la Foi, alors nous sommes en
effet sans gouvernail. Pourquoi aurions-nous besoin d'une Bible
et toutes les épîtres ultérieures de l'Église pour traiter des
questions qui se posent dans l'observance des Sabbats, des
Nouvelles Lunes et des Fêtes s'ils ont été mis de côté ou
abandonnés pour les Églises de Dieu des Gentils ? Si elle est
prise sur son intention présumée de restreindre la Loi du
Pentateuque donnée à Moïse, alors cette brève liste de
catégories élimine efficacement les Dix Commandements. En effet,
c'est précisément ce que les faux Chrétiens prétendent qu'elle
fait.
Le traité entier de Jean sur l'amour et la
transgression de la Loi est alors dénué de sens. Ainsi de même
l'épître de Jacques est dépourvue de sens et contradictoire à
cela, à sa propre décision. La série entière des traités de Paul
est rendue en non-sens, comme le sont ceux de Pierre. L'épître
aux Hébreux est également sans conséquence, sauf s'il est admis
que les Églises des Hébreux sont soumises à une Loi et une
séquence tout à fait différentes que celles des Gentils. Les
Évangiles et les paroles et actions de Christ sont placés en
opposition totale avec ce qui est dit ici, et les enseignements
du Christ sont piétinés avec ce point de vue, et Dieu est ainsi
fait pour paraître capricieux et est blasphémé.
Si cette interprétation que la Loi se réduit à
ces catégories est correcte, alors nous sommes en mesure de :
abuser de Dieu, tenir n'importe quelle vue théologique que nous
souhaitons, adopter n'importe quel calendrier dont nous pensons
qu’il nous convient ou n’observer aucun jour du tout ; abuser de
nos parents ; assassiner, ou tuer par l'euthanasie ou
l'avortement ; mentir, et briser les accords en tout impunité ;
tricher, voler, et convoiter, ou de manger quelque chose
d'immonde. Nous pouvons prendre autant d'épouses ou de
concubines que nous souhaitons, il n'y a pas de relations
interdites, et l'inceste est permis. Nous pouvons faire ce que
même les païens considèrent comme scandaleux. Nos sociétés
peuvent faire ce qu'elles font maintenant et introduire la
morale relative.
La condamnation même par Paul dans
1Corinthiens 5:5, où un homme vivait avec la femme de son père,
n'aurait pas de sens, puisque la relation serait un mariage
valide après le fait. L'interprétation d’Actes 15 sur ces lignes
rendrait le Christianisme une risée parmi les nations, et aurait
signifié sa fin en quelques mois après l'introduction d'un tel
point de vue. Aucune personne raisonnable n’aurait jamais été
intéressée par le Christianisme, il aurait été considéré comme
un culte amoral, et chaque État aurait eu l'obligation de le
restreindre.
Le point de vue de la Loi ci-dessus est celui
que les antinomiens voudraient nous faire adopter, mais c'est un
faux enseignement et aucune église de la Réforme n'a jamais
adopté une telle interprétation. Les points de vue des églises
Protestantes sont abordés dans l'étude
La Distinction dans la Loi (No. 96). La distinction est entre la loi sacrificielle et les Lois de Dieu,
exprimée par les commandements.
La question ici est dans la manière de traiter
avec la nourriture et à la législation introduite par les
Pharisiens quant aux manipulations et aux purifications, que les
Gentils ne pouvaient jamais observer en raison de leur
environnement. Les esclaves étaient maintenus dans le mariage et
ils étaient sous un joug étranger dans de nombreux cas, le
concubinage était également endémique. C'est ce qui est signifié
ici dans Actes 15:28-29, dans une société qui était très
différente de la nôtre.
Jacques nous dit de mettre en pratique la
parole et non seulement de l'écouter, appelant la Loi “la loi
parfaite de liberté” (Jacques 1:25).
"Si vous accomplissez la loi
royale, selon l'Écriture : Tu aimeras ton prochain comme
toi-même, vous faites bien. Mais si vous faites acception de
personnes, vous commettez un péché, et êtes condamnés par la loi
comme des transgresseurs. Car quiconque observe toute la loi
mais pèche contre un seul s'est rendu coupable de tous. Car
celui qui a dit : 'Ne commets pas d'adultère' a dit aussi : 'Tu
ne tueras point.' Si tu ne commets pas d'adultère, mais que tu
tues, tu es devenu un transgresseur de la loi. Parlez et agissez
comme devant être jugés sous la loi de la liberté. Car le
jugement est sans miséricorde pour celui qui n'a pas fait
miséricorde ; cependant la miséricorde triomphe du jugement. À
quoi sert-il, mes frères, si un homme dit qu'il a la foi, mais
n'a pas les œuvres ? Sa foi peut-elle le sauver ? (Jacques
2:8-14)
Ici, Jacques est en train de dire que la Loi
de Dieu doit être tempérée par la miséricorde dans le jugement.
Pourquoi aurions-nous besoin de la miséricorde, si la Loi a été
abolie ? Nous ne pouvons pas être punis en l'absence de loi.
Jacques dit par conséquent quelque chose de
tout à fait différent dans Actes 15 que ce qui est présenté par
les antinomiens ou Gnostiques d'aujourd'hui qui se disent
Chrétiens. Jacques ne supprime pas la Loi de Dieu dans ce
jugement à la conférence de Jérusalem, il n'y avait aucune
autorité pour cela et, en effet, il aurait été disqualifié de la
Foi s'il l'avait fait. Cet homme, Jacques, était le fils de
Joseph et Mariam, les parents de Christ, et était donc son
frère. Jacques a compris ce que Christ voulait dire, ce qui
explique pourquoi ce texte est mal utilisé et forgé. Le mensonge
des Trinitaires quant à la primauté de Pierre est également
exposé dans ce texte. Jacques a reconnu que Paul lui-même a
observé la Loi de Dieu et lui donna la direction pour réfuter
ces antinomiens, et les Juifs aussi qui affirmaient que lui-même
n'observait pas la Loi de Dieu comme nous le voyons dans Actes
22:22-24.
Si quiconque dans l'Église de Dieu nous dit
que la Loi de Dieu est abolie, nous savons qu'il n'est pas des
nôtres, car “S'ils ne parlent pas selon la loi et le témoignage,
il n'y a aucune lumière en eux” (Ésaïe 8:20).
Les dispositions postérieures pour la
libération des esclaves sous des maîtres Chrétiens ont été
faites conformément à la Loi du Pentateuque, comme cela s'était
passé et avait également été abrogé. Cela a été enregistré par
le prophète Jérémie dans le texte de Jérémie 34:8-17.
Pierre dit que le Christ a porté nos péchés en
son corps sur le bois (1Pierre 2:24). Jean nous dit que le péché
est la transgression de la Loi (1Jean 3:4). “Quiconque est né de
Dieu ne commet pas le péché, car la nature de Dieu demeure en
lui, et il ne peut pécher parce qu'il est né de Dieu. En cela,
il peut être vu qui sont les enfants de Dieu, et qui sont les
enfants du diable : quiconque ne fait pas le bien n'est pas de
Dieu, ni celui qui n'aime pas son frère” (1Jean 3:9-10). Ainsi,
comment peut-on être coupable de la transgression de la Loi de
Dieu et ensuite se faire dire que nous sommes libérés de la Loi
qui nous a exigés d'être baptisés dans le corps du Christ ? Puis
on nous dit qu'elle n'a pas besoin d'être observée de toute
façon. Comment la pénalité ne peut être autre qu'un caprice, si
tel était le cas ? Il n'y a aucune validité de logique dans
cette réflexion.
Les élus sont ceux qui observent les
Commandements de Dieu et gardent le Témoignage ou la Foi de
Jésus-Christ (Apoc. 12:17; 14:12).
Il est écrit :
“Tu aimeras le Seigneur ton
Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit [ou
compréhension]. C'est le plus grand et le premier commandement.
Et un second qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain
comme toi-même. De ces deux commandements dépendent toute la loi
et les prophètes” (Matthieu 22:37-40).
La Loi et les Prophètes étaient des
pédagogues pour nous
amener à Dieu par Christ. Nous ne sommes pas coupés de la Loi,
mais plutôt placés dans une position de vivre en elle, en tant
que la loi parfaite de liberté, et d'aller au-delà d'elle dans
la grâce et la miséricorde. Nous sommes libérés des sacrifices
d'animaux à travers le sacrifice du Christ, comme le corps
entier de loi sacrificielle a été accompli dans Christ ; la Loi
de Dieu, cependant, n'a
pas été enlevée.
Il devrait devenir évident que le Nouveau
Testament ainsi appelé – le témoignage de la foi de Jésus-Christ
tel que révélé par Dieu à Christ et aux Apôtres et à l'Église –
est déformé pour justifier un système d'adoration perverti et
contraire, à savoir le faux Christianisme qui est condamné tant
par le Judaïsme que par l'Islam. En effet, les trois systèmes
ont dénaturé les enseignements dans leurs écrits et perverti la
Bible et le Coran.
Les enseignements du Coran sur la Loi sont
contenus dans l'étude
Le Coran sur la Bible, la Loi et l'Alliance (No. 083). Il est évident d'après le Coran que la Loi doit être observée et les
adhérents baptisés, cependant l'Islam Hadithique ne fait rien.
Cet ouvrage est réalisé dans l'accomplissement
des obligations imposées à l'Église par la Loi et le Témoignage
pour les années de Sabbat en 2012/13. Il sera publié, lu et
distribué dans toutes les nations tel qu’exigé par Dieu dans la
Loi donnée par le Christ préincarné à Moïse au Sinaï et
renforcée par Christ et les Apôtres et les anciens ultérieurs
dans leur établissement des Églises de Dieu au cours des
siècles.
Nul ne peut être membre de
la vraie Foi et ignorer les commandes que Dieu a données à ceux
qui prétendent être Ses serviteurs.
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