Christian Churches of God

[026]

 

 

 

Un Trône, Deux Prétendants

 

(Édition 1.0 19890125-20010303)

 

La formation actuelle du système européen fait l’objet de quelques anciennes prophéties de l’Église. La Bête aura des résultats étranges pour de nombreuses personnes au cours des trois prochaines décennies. L'une de ces prophéties concerne la monarchie à la fois du Royaume-Uni et des autres nations d'Europe.

 

 

 

 

 

Christian Churches of God

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(Copyright ã 2001 Wade Cox)

(Tr. 2012, 2022, rév. 2022)

 

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 Un Trône, Deux Prétendants [026]

 

 


On a beaucoup écrit au sujet de la création prochaine des États-Unis d'Europe et du regroupement des nations que cela implique. Sous la surface de l'intégration à la fois politique et économique, de nombreuses forces travaillent dur pour parvenir à une unification du système, non seulement sur le plan politique, mais aussi sur le plan religieux, selon des lignes historiques.

 

L'Europe voit cette émergence comme l'accomplissement d'un destin établi de longue date, une renaissance de la grandeur qu’était jadis l'Europe, mais pas une Europe divisée. La vision de l'Europe est celle qui s'étend de l'Atlantique à la Russie (et pour certains, même à l'Oural). Cette Europe unie est perçue comme essentiellement regroupée autour de l’‘Europe Centrale’.

 

Cette unification a été considérée historiquement comme une unification religieuse de l'Église Catholique et comme la restauration d'une structure monarchique, autour d'un ‘Grand Empereur’ ou Grand Monarque qui régnera sur l'Europe, comme l'épée civile complétant l'Épée Ecclésiastique de Rome.

 

Nombreux sont ceux qui ont considéré les Habsbourg comme les héritiers de ce trône européen et ils ont en effet des prétendants légitimes à ce trône. Les Habsbourg ont œuvré en faveur d’une Europe unie et l’on peut dire sans risque qu'ils se considèrent eux-mêmes comme les héritiers naturels et successeurs du trône, conformément aux anciennes prophéties.

 

Ils ne sont cependant pas les seuls prétendants au trône et il existe une autre maison qui remplit également les prophéties (voire davantage) et qui, par pur pragmatisme politique, pourrait remplacer les Habsbourg dans leurs prétentions au trône d'Europe.

La personnalité qui peut revendiquer cet honneur est Charles, Prince de Galles, Duc de Cornouailles de la Maison de Windsor. La Maison de Windsor est en fait une fiction Royale inventée pour éviter le sentiment antiallemand. L’arrière-grand-père de Charles, George V, avait pris le nom de Windsor comme un nom sonnant anglais, suite à la découverte qu’Édouard III s’était appelé lui-même Édouard de Windsor (Robert Lacey, Majesty p. 124, BCA, Londres, 1977).

 

À partir de George Ier à William IV, les Rois d'Angleterre étaient clairement des membres de la Maison de Hanovre. Lorsque Victoria, la nièce de William IV, monte sur le trône et épouse le Prince Albert, la question de la nomenclature correcte se complique. Le Prince Albert avait deux noms, son nom de famille, Wettin, et le nom de sa Maison, Saxe-Cobourg-Gotha, tous deux attribué comme Allemands, et les descendants d'Albert et de Victoria ont porté ses noms.

 

George V était donc issu des Maisons de Hanovre et de Saxe-Cobourg-Gotha. Il devait épouser Marie, Princesse de la Maison de Teck, et il était apparenté à la plus haute noblesse allemande. Sa Cour est pleine de cousins ​​naturalisés en provenance d'Allemagne et du Danemark, portant des noms comme Gleichen, Schleswig-Holstein et Battenburg.

 

La grande opération de camouflage qui s’est déroulée avant 1939 a vu Saxe-Cobourg-Gotha devenir la Maison de Windsor. Les Battenberg sont devenus Mountbatten, les Teck sont devenus Cambridge, et le Comte de Gleichen, pour une certaine raison, est juste devenu Lord Gleichen et comme le dit Lacey : 'Les Schleswig-Holstein ont résolu le problème en disparaissant' (ibid.). Ceux-ci étaient des princesses d’un certain âge qui sont devenues connues sous le nom d’Helena Victoria et de Marie-Louise sans maison, jusqu'à ce qu'elles meurent.

 

Lacey dit que : le Kaiser a eu pour une fois le dernier mot. Lorsqu’il entendit ces contorsions par ses proches, il a fait remarquer qu'il attendait avec impatience la prochaine représentation des Joyeuses Femmes de Saxe-Cobourg-Gotha (ibid.).

 

Lord Louis Mountbatten était le fils de Louis Battenburg, né en Allemagne et petit-fils de la Reine Victoria, qui est devenu le Premier Lord de l'Amirauté au début de la Première Guerre Mondiale. Bien que Louis Battenburg ait obtenu son rang grâce à son mérite, après 46 années de services distingués avec la Royal Navy, il a été contraint de démissionner trois mois après le début des hostilités avec l'Allemagne en 1914, en raison du tollé suscité par ses origines allemandes. La famille royale a subi des attaques encore plus amères. Lord Louis Mountbatten comme George VI, était l'un des arrière-petits-enfants de la Reine Victoria. Son oncle était le Tsar Nicolas II (on l’appelait Dickie, ostensiblement pour le différencier de Nicky, (Oncle Nicky) car Nicholas était son nom de famille).

 

Elizabeth II, fille de George VI, est légitimement Duchesse de Saxe-Cobourg-Gotha, ainsi qu'héritière de la lignée des rois anglais. Charles n’hérite pas seulement de ces lignées et de ces revendications, mais il hérite aussi de son père d'autres lignées indirectes et même 'plus bleues'.

 

Le Prince Phillip de Grèce n'avait techniquement pas de sang grec dans les veines, il était de la Maison Royale Danoise de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksburg. Cette famille a régné sur dix-huit rois du Danemark et a fourni un roi à la Norvège, quatre à la Suède, six à la Grèce, sept tsars à la Russie et, dans le même temps, des épouses Reines aux rois de Grande-Bretagne, d'Allemagne et de Roumanie.

 

La cousine du Prince Phillip était la Reine Alexandria de Yougoslavie. Son long et impressionnant pedigree s'étend à des personnages de légende tels que Henry Percy (ou Henry Hotspur), comte de Northumberland et remonte même jusqu'à Charlemagne.

La lignée royale anglaise revendique, à partir d'Édouard III, un intérêt pour les domaines français à la mort de Charles IV en 1328, mais, pour des raisons de circonstances, elle perd l'initiative au profit de Philippe de Valois, qui est couronné Phillip VI. En 1337, Phillip a déclaré la Gascogne confisquée et, en octobre de la même année, Édouard a officiellement revendiqué la Couronne Française et fait écarteler ces armes avec les siennes, marquant ainsi le début de la guerre de 100 ans. Comme la France était le royaume le plus ancien, les Lys connus sous le nom de France Ancienne étaient marqués en première et quatrième position ; et les Léopards d'Angleterre en deuxième et troisième position (voir Figure 1). Les Blasons/Armoiries de la France sont passés de la France ancienne aux trois Fleurs de Lys, connues sous le nom de France Moderne, soit par Charles V en 1376, soit en 1394. Il a fallu attendre qu’Henri IV monte sur le trône d'Angleterre en 1399 pour que les Blasons/Armoiries royales soient modifiés en conséquence. Son premier sceau était simplement celui de son prédécesseur, mais le second Grand Sceau, découpé vers 1406, montre la France Moderne et l'Angleterre Écartelée. (Rodney Dennys, Heraldry and the Heralds, p.100, Cope, Londres, 1982).

Les revendications sur la France sont venues d’Édouard III dont la mère était Isabelle, fille de Philippe IV (1285-314) et sœur des Rois Louis X (1314-1316), Philippe V (1316-1322) et Charles IV (1322-1328).

 

Édouard épousa Philippa de Hainaut, fille de Guillaume de Hainaut et de Jeanne, fille de Charles de Valois et petite-fille de Philippe III de France, ce qui lui confère un droit supplémentaire sur les Lys de France.

 

Ce symbole très ancien remonte à une période antérieure à la chevalerie, puisqu’on le trouve dans l'Égypte Ancienne, où il était un symbole de Vie et de Résurrection. Il a été utilisé par les Empereurs byzantins et par les Romains, puis en Europe, où les Rois carolingiens l’ont utilisé comme motif décoratif sur leurs sceptres et leurs pièces de monnaie. Il est devenu associé à des rois français importants, apparaissant sur les Grands Sceaux d'Henri Ier (1031-1060) et de Louis VII, et ils apparaissent, en tant que Blasons/Armoiries du Roi de France, sur le Grand Sceau de Louis VIII en 1223. Avant 1300, la fleur était connue sous le nom de ‘Fleur de Glaïeul’, car le lys [ou lis] blanc était considéré comme la fleur particulière de la Vierge Marie. Ils sont devenus synonymes à partir de la légende au début du Moyen Âge, selon laquelle le Roi Clovis aurait reçu une Fleur de Lys lors de son baptême par un ange envoyé par Dieu (ibid., p.98). (Ce sceau et ce symbole étaient différents de l’Oriflamme française, une bannière rouge qui affiche également cet emblème sacré). La bataille d'Azincourt, qui s’est déroulée le 25 octobre 1415, a été la dernière occasion où l'Oriflamme a été déployée au combat. Les Lys sont donc un emblème sacré de l’Empire romain et du Saint Empire Romain et figurent principalement dans les prophéties concernant le Dernier Grand Monarque.

 

En rassemblant ces légendes de la prophétie catholique qui se sont répandues avant 236 après JC3, nous pouvons nous faire une idée de la personne que l'histoire suggère d’attendre. (Un résumé de ces prophéties se trouve dans Prophecy For Today, chapitre 5, p.31, Fresno 1956. Hippolyte (m.235) a écrit ‘Le Grand Monarque français qui soumettra tout l'Orient viendra vers la fin du monde’.

 

Catelados de Tarentino (circa. 500) s’attend à ce qu'il soit dans les services jusqu'à ce qu'il ait quarante ans et qu’il soit un Roi de la Maison de Lily. Il conquerra l'Angleterre et d’autres empires d’îles. Il occupera la Grèce et en sera fait roi. Il soumettra Clochis, Chypre, les Turcs et les Barbares, en subjuguant et faisant vénérer à tous les hommes le ‘Crucifié'. Il établira enfin sa couronne à Jérusalem.

 

De nombreuses choses sont revendiquées pour ce prince, certaines sans aucun doute des incompréhensions de la nature du monde tel qu'il est aujourd'hui et d’autres de simples conjectures.

 

Il ne fait aucun doute que le Grand Monarque est censé aider le Pape, dans la subjugation de toute la terre à partir d'une base européenne. Ce prince jouera un rôle déterminant dans la guérison du schisme de l'Église Catholique. À l'heure actuelle, il existe trois branches de l'Église Catholique, l'Église Romaine, l'Église Anglicane et les sectes Orthodoxes de la faction Catholique Athanasienne.

 

Parmi ces auteurs, on trouve Césaire d'Arles (469-543), et le bienheureux Rabanus Maurus (mort en 856) est cité comme suit : ‘Nos principaux docteurs conviennent pour nous annoncer que, vers la fin des temps, l'un des descendants des Rois de France régnera sur tout l'Empire Romain, et qu'il sera le plus grand des Monarques français et le dernier de sa race’. Ces éminents docteurs comprennent qu’il déposera sa couronne et son sceptre à Jérusalem également, ce qui signifiera la fin des Empires Romain et Chrétien.

 

Cette affirmation est reprise par le Moine Adso (mort en 992), qui stipule que ‘Ce sera la fin et la consommation de l'Empire de Rome et que l'Antichrist viendra immédiatement après’.

 

La Chronique de Magdebourg (12e siècle ?) est citée : ‘Du sang de l'Empereur Charles le Grand et le Roi de France naîtra un Empereur du nom de Charles qui régnera impérialement sur l’Europe, par lequel le domaine décadent de l'Église sera réformé et l'ancienne gloire de l'Empire à nouveau restaurée’.

 

Aystinger - l'allemand (également dans le XIIe siècle) situe ce prince dans les derniers temps, qui est issu de l'Empereur Charles. Il doit récupérer la terre promise, c'est-à-dire la terre promise Jérusalem, et réformer l'église en tant qu’Empereur d'Europe.

 

L’Abbé 'Merlin' Joachim (mort en 1202) attribue ce rétablissement du pouvoir et de l'état de l'église au Pape des derniers jours, qui récupérera Jérusalem et réunifiera les pouvoirs temporels exilés et l'église Orientale et Occidentale. On s’attend à ce que ce pape soit salué par les plus hauts potentats et qu’il écrase le schisme religieux et l’hérésie. (En d'autres termes, qu’il réintroduise l'Inquisition, aujourd’hui la Congrégation Sacrée pour la Doctrine de la Foi).

 

On s'attend à ce que ce pape place ce descendant du Roi Repin sur un trône temporel qui deviendrait vacant (ou disponible). Cependant, cet auteur se réfère manifestement à des activités du début de ce siècle à partir de l'anecdote des ‘Pasteurs angéliques’ dont parle Malachi, dans ses écrits du XIIe siècle.

 

Selon Werdin d'Otrante (XIIIe siècle), le Grand Monarque et le Grand Pape précéderont l'Antichrist.

 

Les nations seront en guerres pendant quatre ans et une grande partie du monde sera détruite. Toutes les sectes disparaîtront (sans doute habilement aidées par le Saint-Office). Cet auteur a le système européen sous le Pape et le dirigeant civil allant à l'étranger pour combattre l'Antichrist (ce qu’ils gagnent). (Ceci est daté par la coïncidence des fêtes en 2038, ce qui semble contredire la prophétie biblique et être trop tard).

 

Ce thème est développé par des auteurs tels que Frère Jean de la Roquetaillade (1340) ; et Catherine de Racconigi (1547). Telesphorus de Cozensa (mort en1588) ne comprend pas la fin de l'unité européenne et se trompe sans doute.

 

Holzhauser (mort en 1658) donne une description des plus éloquentes de la restauration apparemment miraculeuse de l'Église et de l'État, après la disparition apparente de l'Église Catholique et l’abolition des monarchies et l’Assassinat de leurs dirigeants.

Le Roi doit être un catholique, descendant de Louis IX (1214-1270) (mais) descendant d'une ancienne famille impériale allemande, né en exil (i.e. non né en Allemagne). Il doit régner en suprême sur les questions temporelles. En même temps, le Pape régnera en suprême dans les domaines spirituels. Les persécutions cesseront et la justice régnera (pour l'Église Catholique). La religion semble être opprimée, mais par les changements de royaumes entiers, elle sera rendue plus ferme.

 

Il extirpera les fausses doctrines et détruira le règne des musulmans. Ce Grand Monarque bénéficiera d’une aide surnaturelle et sera invincible. Le temps est divisé en époques, la Cinquième époque allant de Charles V jusqu'au règne du Grand Monarque et la Sixième époque allant du règne du Grand Monarque jusqu'à l’Antichrist. (Ce personnage qu'ils appellent l'Antichrist est un puissant iconoclaste qui observe le Sabbat et qui enseigne contrairement à l'Église romaine, ce qui en fait, selon eux, l'Antichrist). Il fait en somme tout ce que Christ dit qu'il fera. Le terme Antichrist semble se rapporter à deux personnages révélés dans la prophétie biblique ; l'Antichrist Danite (le Prophète de Dan-Éphraïm à Jérémie 4:15 cf. le document L'Avertissement des Derniers Jours (No. 044) et le dirigeant du monde proprement dit ou le Messie). Rudolf Gekner (mort en 1675) affirme que ce personnage attendu est un grand prince du Nord. Le Père Larinsky (mort en l708) identifie ces événements après le partage de l'Allemagne.

 

Le Fr. Laurence Ricci SJ (mort en 1775) situe cette époque ‘Après le règne de Napoléon et après les guerres, les famines et les pestes,’ où ‘un vaillant duc surgira de l'ancienne Maison allemande humiliée par le Monarque français.’ Il restaurera les biens de l'Église, le Protestantisme cessera et l’Empire turc (ou musulman) prendra fin.

 

Josepha von Bourg (mort en l807) dit que Dieu choisira un descendant de Constantin, Pépin et St Louis qui a été éprouvé par une longue période de déception pour venir de l’exil pour régner sur l'Europe, etc.

 

L'abbé Souffranid (mort en 1828) attribue des actions et des productions miraculeuses en surabondance. Entre les cris, tout est perdu et tout est sauvé, il n’y aura guère d'intervalle. Ce redressement miraculeux s’est déjà produit en Europe et il y en aura encore d’autres.

 

Le Frère Louis Rocco (mort en 1840) affirme que ce Grand Monarque ne sera PAS allemand.

 

Le vénérable Madeleine Parzat (mort en 1850) a utilisé la métaphore pour illustrer l’avènement de cet Empereur et Pontife qui doit régner sur le monde, (Il doit servir le cou du bœuf), la République française (et ces républiques révolutionnaires qui en découlent ?) et restaurera la monarchie.

 

Selon le Rév. Théophile Reisenger, OM cap (mort en 1940) le Grand Monarque aurait dû être l'archiduc Franz Ferdinand. Il affirme que le règne de l'Antichrist a été reporté et donc aussi celui du Grand Monarque. Il est clair que cette tradition se perpétue en Europe depuis environ 1750 ans, soit depuis que l'Église Catholique ou Athanasienne existe.

 

Le thème dominant est celui d'une grande restauration de la Monarchie et de l'Église dans une Europe unie, sous une seule Église Catholique et un seul Pape. Cette restauration sera accompagnée d’une suppression générale des non-catholiques. L'unification des églises est un thème récurrent.

 

La Maison de Habsbourg-Lorraine ou les Habsbourg sont traditionnellement considérés comme les souverains auxquels il faut faire appel dans ce dernier Empire européen. S’il en est ainsi, il n'est pas certain qu’ils soient les seuls prétendants.

 

Comme cela a été souligné, l’actuel Prince de Galles remplit tous les critères. Les Saxons et les Goths étaient à l'extérieur du système allemand, faisant partie de la Scandinavie, jusqu'à ce que les Goths se déplacent et s’installent en Europe sous le nom d’Ostrogoths et de Visigoths, avec le résidu à Gothe ou Gotha. Les Saxons n'ont jamais fait partie du peuple allemand, jusqu'à ce que Charlemagne les ait vaincus et les ait incorporés dans la Confédération de l'Allemagne, comme élément du Saint Empire Romain en l’an 771-2 et ait conquis leurs frères, les Lombards en l’an 773-4. Il existe donc un certain doute quant à la classification allemande des Saxons de Schleswig-Holstein. Cependant, le monde classifie ces gens comme allemands et les Maisons de Hanovre et de Saxe-Cobourg-Gotha se qualifient au regard des prophéties. Il est certain que les Maisons Royales d'Allemagne et d'Angleterre étaient apparentées et il n'y a aucun doute sur la relation entre la France et le trône d'Angleterre, probablement plus qu’entre la France et l'Autriche-Hongrie.

 

Depuis l'union de l'Angleterre et de l'Écosse en 1707, l'héritier porte, en tant qu’héritier des couronnes unies, dès sa naissance, les titres : Duc de Rothesay, Comte de Carrick, Baron Renfrew et Sénéchal ou Intendant d'Écosse, portés par les héritiers d'Écosse depuis 1396.

 

Le titre, Prince de Galles, a été créé par Charte Royale le 24 mars 1305 et a remplacé l'ancien titre anglo-saxon d’Atheling. Le Prince de Galles porte depuis les temps anciens le second titre également de Duc de Normandie depuis l'annexion de la Normandie et en troisième rang depuis la charte du 18 mai 1332, l’héritier porte le titre de Comte de Chester. Le Duc de Cornouailles est le deuxième en rang, mais troisième en ancienneté depuis la Charte du 17 mars 1336, qui est le premier précédent de la création d'un Duc en Angleterre, dérivé de l'ancien titre romain de Dux (de Duco). Il y avait 12 Ducs chargés de l'Empire d'Occident des Romains.

 

Le Duché de Cornouailles, donné au Prince de Galles, a été la première restauration moderne de l'ancien titre romain de Duc de Guerre, qui avait perdu son rang et son usage. (Alan de Britane, considéré comme le plus ancien Duché héréditaire, était plus souvent appelé Comes que Dux, tout comme ses successeurs jusqu'à ce que le Roi français Phillip, en 1277, accorde le titre de Duc à cette famille).

 

Charles, en tant qu’héritier du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et l'Irlande a des droits légitimes sur d'énormes territoires de l'Ancien Empire Romain et du Saint Empire Romain.

 

Sur le plan politique, cette initiative a des implications alarmantes. La Couronne, en tant que chef de l'Église d'Angleterre, doit gagner à la fusion des factions catholique anglicane et catholique romaine, et cette fusion devrait avoir lieu pour permettre l'assimilation des orthodoxes. Il est plus facile pour la communauté européenne d’accepter un Monarque qui a des prétentions sur les trônes de nombreux pays, tels que la Grèce, et qui est proche par la parenté d’autres pays européens.

 

Si Elizabeth II abdique, comme une pression croissante s’exerçait sur elle, il semblerait que Charles serait beaucoup plus favorable à la cause catholique, comme l’indique son voyage à Rome. Le fait qu’il se soit ensuite proclamé lui-même Défenseur de la Foi en général portait une signification mitigée. Seule la Reine l’a empêché de célébrer la Messe avec le Pape.

 

S'il est nommé alors qu'Elizabeth est encore reine, il sera plus ancien qu'elle et serait dans une position désavantageuse. Cette décision a d'énormes conséquences politiques. Si la Grande Bretagne devait faire sécession, quelle serait la position juridique de l’une ou l’autre si sa Souveraine, ou même le Prince de Galles, était Empereur d'Europe ?

 

Techniquement, l'Empire britannique devrait prêter allégeance au Trône d'Europe, ce qui obligerait l'Empire à se déclarer République.

 

Des pays comme l'Australie seraient alors en infraction technique avec les exigences de la fidélité, comme l’exige la lignée encore plus ancienne que possède le Roi en détenant le Trône de David. La constitution de l'Australie étant un instrument du Parlement britannique, son indépendance pourrait être remise en question. Des dominions comme le Canada seraient dans une position encore plus défavorable. Le Canada serait techniquement un Dominion de l'Europe et sa déclaration de République pourrait être traitée comme une rébellion. Les États-Unis seraient alors entourés par des nations catholiques.

 

Il est certain qu’un Monarque britannique sur le trône de l'Europe rend la légalité de la sécession britannique suspecte. Ce n'est pas la première fois que le système européen joue avec cette idée. Hitler a essayé de placer Édouard VIII sous la garde de l’Europe et s’il avait réussi par l’intermédiaire de Wallis Simpson, la volonté et le moral du peuple anglais auraient été gravement endommagés.

 

Les objectifs de nombreux Européens (et du Prieuré de Sion) ont toutefois été d’œuvrer en faveur des États-Unis d'Europe, sous les Habsbourg et la soi-disant Lignée des rois mérovingiens, avec un centre catholique romain.

 

Alors que ces personnes veulent un Habsbourg sur le trône, les circonstances et l’unification politique pourraient bien chercher à encourager les espoirs d'un autre prétendant au trône européen, sous la direction vigilante du Parlement européen.

 

Nous nous attendons à ce que la pression exercée sur la Reine pour qu’elle abdique augmente avec le temps, et qu’une éventuelle fusion des églises se poursuive en coulisses.

 

Pour ce Charles, l'Europe peut en effet ‘valoir une messe’. Le nom de Charles Phillip Arthur George est tout à fait approprié pour cette tâche. Les Rois ou chefs de Cornouailles et du Pays de Galles portaient le titre de Dragon et le symbole héraldique était un dragon rouge. Il porte le lys comme Phillip, un nom éminent de la Lignée française. Il accomplirait la légende arthurienne selon laquelle l’ancien et futur du roi deviendrait non seulement le Pendragon (ou Haut-Roi) de Grande-Bretagne, mais aussi de l'Europe sous le système romain renaissant et combinerait Rome Occidentale et Orientale, en tant que dernier Georges des Hellènes.

 

Le rétablissement de ce dernier royaume des Francs sous la forme du Saint Empire Romain est incompatible avec le destin d'Israël.

 

C'est l’événement dont parle le prophète Ézéchiel au chapitre 21:26-27 concernant la cessation de la monarchie d'Israël, après qu'elle ait été renversée trois fois. En effet, après son déplacement dans les Îles par Jérémie et son renversement là encore de l'Irlande à l'Écosse et de l'Écosse à l'Angleterre, elle cessera d'exister, jusqu'à la venue du Messie.

Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel : La tiare sera ôtée, le diadème sera enlevé. Les choses vont changer. Ce qui est abaissé sera élevé, et ce qui est élevé sera abaissé. J’en ferai une ruine, une ruine, une ruine. Mais cela n’aura lieu qu’à la venue de celui à qui appartient le jugement et à qui je le remettrai.

 

Cette fin ultime de la monarchie israélite devrait coïncider avec la captivité du peuple anglophone. L’Angleterre (et le Canada) sera soumise à un système européen catholique. Ironiquement, le nouveau Dux Brittanicum va asservir les Angles, les Saxons, les Jutes et les Danois.

 

Il y aura un exode massif de ceux qui n'accepteront pas le Catholicisme dans ces pays. L’Australie/Nouvelle-Zélande seront inondées de ces migrants anglais. Le cri ‘sors d'elle mon peuple’ prend un nouveau sens. On peut s’attendre à ce que les Européens et les migrants de ce type tentent de placer l'Australie sous le Pouvoir de la Bête de l'Europe. Cela serait en soi inacceptable pour les ‘Rois du Soleil Levant’ ou les ‘Rois de l’Est’ d’Apocalypse 16:12.

 

Il semble que l'Australie pourrait être envahie et amenée à se repentir dans le sac et la cendre, mais ces pays jouent un rôle important dans la séquence de la fin.

 

Le second Oracle Sibyllin en était conscient lorsqu’il a été rédigé (probablement avant l’an 150 EC). Après la description des incroyables désastres qui se produiront au temps de la fin, le faux prophète ou chef religieux d'origine démoniaque accomplira des miracles, ce qui confondra la majorité des gens, même confondra les choisis ou élus qui, avec les Hébreux, seront pillés. Il dit :

Une terrible colère s’abattra sur eux lorsqu’un peuple de dix tribus viendra de l'est pour rechercher le peuple, dont la pousse d'Assyrie a détruit de ses compatriotes hébreux. Les nations périront après ces choses.

 

D’après Ézéchiel, les chapitres 29 à 32, l'occupation finale de l'Égypte par les Princes du Nord devrait se produire dans un avenir assez proche, après un conflit entre l’Europe et l’Islam.

 

Lorsque les Oracles Sibyllins ont été écrits, il n'y avait pas de nations israélites à l’est de ce que nous appelons aujourd'hui Israël. Les seuls peuples des dix tribus ou israélites à l’est de la Judée sont l'Australie et la Nouvelle-Zélande. En fait, il n’y a aucune autre nation qui puisse être considérée, même loin, comme accomplissant cette prophétie. Il est possible que les États-Unis apportent leur aide via l'Australie. Cette prophétie est dérivée des prophéties bibliques couvrant la venue du Messie. Elle s'accorde avec une autre prophétie concernant les activités de Dieu dans les derniers jours, où l'œuvre de Dieu sera allumée dans le Sud. Ceci est couvert dans le document Le Feu du Ciel (No. 028).

 

Le prophète Jérémie mentionne l'avertissement de l'approche au chapitre 4:15, où la voix, publiant l'affliction depuis la montagne d'Éphraïm, avertissant les nations qu'il [le Messie] arrive, est également associée à la tribu de Dan.

 

Cela concorde avec les prophéties catholiques, qui parlent d'un Antichrist de la tribu de Dan, qui tente de réintroduire la Loi de Moïse à partir d'un territoire qui se situe à l'est entre deux mers.

 

C’est en effet vrai, comme l’annonce le prophète Ésaïe au chapitre 46:11, où, en déclarant la fin dès le début, l’Éternel appelle ‘l’oiseau de proie de l'Orient, l'homme qui exécute mes conseils d'un pays lointain’.

 

Il convient de noter que l'aigle est le symbole de Dan et que ‘Le pays lointain’ est un euphémisme pour l'Australie, utilisé presque depuis sa colonisation. Il se peut également qu’il s’agisse des Rois de l'Est de la prophétie postérieure.

Ceci précède immédiatement le Messie, puisque dès le verset 13 on nous dit : ‘Je fais approcher ma justice : elle n’est pas loin ; et mon salut : il ne tardera pas. Je mettrai le salut en Sion, et ma gloire sur Israël.’

 

Il est probable que le prophète de Dan-Éphraïm soit une voix ou un groupe, qui précède les deux témoins d'Apocalypse 11. Au cours des guerres de la fin, qui vont se produire bientôt, les enjeux économiques et stratégiques seront examinés conjointement avec les questions religieuses. Le nouveau super-État européen sera à la fois une puissance civile et ecclésiastique imposée, et la taille des nations et la conduite de la guerre tromperont beaucoup de gens. Cette dernière bataille pour la terre est essentiellement spirituelle et sera combattue non par la puissance, ‘ni par la force, mais par mon Esprit, dit le Seigneur.’ Cette bataille avec l'Islam à venir, qui se déroulera bientôt, est la dernière ‘guerre des rois du Nord et du Sud’ annoncée par Dieu par l’intermédiaire du prophète Daniel.

 

Le but de ce document est d'examiner les prophéties non bibliques. Il est également conçu pour montrer qu'il existe une série de possibilités dans les divisions et les hostilités futures. Ces actions futures peuvent être conçues pour attirer ou confondre le peuple anglophone et détruire le pouvoir du Commonwealth qui, avec les États-Unis d'Amérique, a permis jusqu'à aujourd'hui au monde de maintenir une liberté qu'il n'aurait jamais atteinte sous une Europe unie. L'identité du peuple anglophone est un outil important pour comprendre la Bible et les activités qui le concernent dans les derniers jours.

 

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Figure

(à gauche) France Ancienne et Angleterre trois Fleurs de Lys et (à droite) France Moderne et Angleterre trois Fleurs de Lys.