Les Églises Chrétiennes de Dieu
[029]
Les Agneaux de Dieu [029]
(Édition
3.0
19940521-20000617-20071220)
Cette étude a été écrite
par un formateur de pasteurs qui a dressé des brebis et des chèvres pour le film
de famille Babe qui a été extrêmement
acclamé et récompensé. Il examine les leçons se rapportant à l’élevage des
brebis en rapport avec le message biblique de la création. Les rôles des brebis
et du berger sont également examinés. Le comportement des brebis et les attentes
d'un berger sont développés. La différence entre les systèmes égyptiens et
bibliques et les implications spirituelles sont montrées.
Christian Churches of God
Courriel: secretary@ccg.org
(Copyright
©
1994 Storm Cox, éd. 2000, 2007
Wade Cox)
(Tr. 2010, rév. 2013)
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Les Agneaux de Dieu [029]
Introduction
L’auteur a été exposé, dès son jeune âge, à la vie
de conducteur des brebis. Depuis sa jeunesse et jusqu’à l'université, et plus
tard ensuite en travaillant comme dresseur animal (des brebis et des chèvres
pour le film, Babe), il a été étroitement impliqué en général dans
l’administration et l'élevage des brebis et aussi bien que de la plupart des
autres animaux de ferme. Cette expérience l’a amené à réfléchir sur les méthodes
des agronomes bibliques, qui ont semblé être l'occupation dominante des hommes
durant les temps de l'Ancien Testament. De telles expériences ont mené l’auteur
à considérer la signification des analogies grandement utilisées des brebis et
du berger, et, dans cette étude, il s’efforce d’associer ses observations à
l’Église de Dieu.
Les origines du troupeau
Au cinquième jour de la création, Dieu a fait que la
terre produise des créatures vivantes.
Genèse 1:24-26 Dieu dit :
Que la terre produise des animaux vivants selon leur espèce, du bétail, des
reptiles et des animaux terrestres, selon leur espèce. Et cela fut ainsi.
25 Dieu fit les animaux de la terre selon leur espèce, le bétail selon son
espèce, et tous les reptiles de la terre selon leur espèce. Dieu vit que cela
était bon. 26 Puis Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon
notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux
du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent
sur la terre.
Le mot hébreu pour
bétail est miqneh
(SHD 4735), qui signifie aussi possessions, achat ou
substance. Le mot signifie aussi troupeau et bétail, qui ainsi
incorpore les brebis, les chèvres, le bétail et tous les autres animaux
quadrupèdes (à quatre pattes) ‘purs’. Ils ont été mis à part comme animaux pour
être utilisés à la consommation. Le mot hébreu pour brebis est
tso'n (SHD 6629),
qui signifie brebis, chèvres et jeune bétail, à moins que le mot ne soit
kaseb (SHD 3775 ; Genèse 30:32, 33, 35 ; Lév. 1:10 ; 7:23 ; 22:19 ; 22:27 ;
Nombres 18:17 ; Deut. 14:4), qui s'applique directement aux brebis comme nous le
comprenons de ce qu’est une brebis aujourd'hui.
Rachel (7354) signifie voyager et est
attribué à la brebis. Il s'applique à l’animal femelle comme kebes
(3532) est au mâle.
Le mot hébreu pour
bétail est behemah (929) qui signifie une bête à quatre
pattes. Le point consiste ici en ce que le mot kaseb, qui est utilisé
dans seulement neuf versets, les mots pour le bétail, les brebis, les chèvres,
et tous les autres animaux quadrupèdes purs sont le même. De la même manière,
dans le grec, le mot pour brebis qui est utilisé à travers le Nouveau Testament
est probaton (SGD 4263) qui est le mot grec pour le mot hébreu behemah
qui, comme mentionné,
signifie animal quadrupède et
s'applique également à tout bétail pur.
Le fait de décider de quelles espèces particulières
sont utilisées dans le verset est une décision de la part du traducteur,
dépendant de la nature des Écritures.
Tout le bétail, les brebis et les chèvres sont
rattachés biologiquement vu qu’ils sont tous membres de la famille des
bovidés. Les caractéristiques de cette famille sont qu’ils :
1.
Sont des ruminants,
2.
Ont les sabots fendus, et,
3.
Ont tous des cornes creuses.
Chacun d’entre eux satisfait aux exigences bibliques
de la propreté (spirituelle), comme décrit dans Lévitiques 11 et Deutéronome 14,
et peut être ainsi mangé.
Les origines du berger
Comme nous lisons dans Genèse 1:26, Dieu a chargé
l'homme, à partir de la création, de régner sur les animaux. Par conséquent, on
pourrait supposer que cela fait partie de notre responsabilité d’agir ainsi
d’une manière correcte. Ainsi, l'occupation du berger a été prédestinée dès le
début du temps.
Le mot hébreu pour
berger est ra’ah (SHD 7462) et est défini comme :
... diriger un troupeau,
c.-à-d. le paître ; intrans. brouter (lit. ou fig.) ; gén. gouverner ; par
extens. associer avec (comme un ami) :-* coupure, compagnon, tenir compagnie à,
dévorer, manger tout, implorer mal, nourrir, utiliser comme un ami, se lier
d’amitié avec, gardien du troupeau, garder (les brebis) (-er), pasteur, + maison
de rassemblement des bergers, berger, errer, dépense.
Ra'ah provient du mot
ra',
qui signifie adversité, affliction,
malheur, calamité et mal. Ra’ signifie
détruire ou démolir,
tandis que ra’ah signifie
assurer l’union sous l'adversité. Le
mot
ra'ah
est le féminin du mot ra’ (SHD 7451, de 7489), et ainsi a des
connotations opposées.
Dans le grec, le mot est poimen (pr. poy-mane ;
SGD 4166), qui simplement signifie berger ou pasteur.
Jusqu’ici, nous pouvons voir de la Bible le contexte
à propos de la position du berger et de son administration des animaux purs que
Dieu a donnés à l'homme pour manger. Les animaux purs sont les dons de Dieu pour
nous comme aliments, pour que nous puissions demeurer sur Sa Terre dans le
système qu'Il a organisé pour notre bien être. C’est pourquoi l’offrande d'Abel
à Dieu était plus agréable que celle de Caïn aux yeux du Seigneur, puisque le
péché requiert l’expiation par un sacrifice de sang, et pointait vers Christ
(cf. Gen. 4 :3-5).
Que signifie être une brebis ?
Aux temps bibliques, comme aujourd'hui, le rôle
principal des brebis est de fournir la laine (Lév. 13:47-48 ; Job. 31:20), la
viande (1Sam. 14:32), les peaux (Ex. 25:5 ; Héb. 11:37), le lait (Deut. 32:14 ;
Ésaïe 7:21-22), et autres produits tels que les cornes pour les récipients et
les instruments de musique (1Sam.
16:1 ; Jos. 6:4).
Dans les jours antiques, la laine était une denrée
précieuse et ainsi un moyen significatif de commerce. Nous savons de 2Rois 3:4
que Mesha, le Roi de Moab, devait payer au Roi d'Israël à chaque année de la
laine provenant de cent mille béliers.
Les brebis ont été aussi attribuées à la richesse
d’un homme. Dans la Bible, un homme était béni s’il était le propriétaire de
milliers ou dizaines de milliers de brebis (Ps. 144:13).
De la Bible, nous pouvons avoir une compréhension de la nature de l'animal. Dans 2Samuel 12:3, nous voyons que les brebis étaient comprises pour être affectueuses. D’Ésaïe 53:7, Jérémie 11:19 et Jean 10:34, les brebis sont non agressives. De Michée 5:8 et Matthieu 10:16, les brebis sont relativement sans défense et, d’une manière plus importante, dans Nombres 27:17, Ézéchiel 34:5 et Matthieu 9:36 et 26:31, nous notons qu’elles nécessitaient de soin et de surveillance constants.
Dans l'Ancien Testament, quand il est parlé d’un berger et de son troupeau,
c'était d'habitude dans le sens littéral. Dans le Nouveau Testament, cependant,
c'était presque toujours au sens figuratif.
Dans l'Encyclopédie de la Bible Standard Internationale
(International Standard Bible Encyclopedia)
(ISBE) à la page 464, elle cite le Psaume 95:7.
Nous sommes les gens de son
[Dieu] Pâturage, et les brebis de sa main.
Et elle continue à dire :
Ces mots familiers
utilisent une métaphore biblique commune qui souligne la dépendance totale des
êtres humains sur Dieu pour leur existence, leur survie, et leur bien-être.
L’Image donne la reconnaissance heureuse tant aux besoins des êtres humains
comme créatures qu’à la suffisance de Dieu comme le créateur et le pourvoyeur
pour tous besoins humains. (Se référer à 2Sam. 24:17, 1Chr. 21:17, Ps. 78:52,
Ézéchiel 34:31, Zacharie 11:4-17, 13:7 et Jean 10:10-15).
De ceci, nous pouvons voir les similarités entre les
relations littérales et métaphoriques entre les brebis et le peuple de Dieu.
À la grande surprise de la plupart des gens, les
brebis sont en réalité des animaux tout à fait intelligents. Les brebis agissent
de façon inégale de temps en temps en raison de la vulnérabilité de l'animal,
comme elles ont les moindres mécanismes de défense de la plupart des espèces se
nourrissant de la terre. En raison de ceci, les brebis sont des animaux fragiles
et timides. Les techniques modernes d’administration des grands troupeaux
utilisant des chiens et des motos ajoutent seulement à cette crainte de
l'animal.
Dans les jours anciens, l’administration prenait une
forme très différente. Le berger menait les brebis devant. Les brebis
entendaient sa voix et suivaient, sûres en sa présence. Quand les brebis sont
rassurées, elles broutent dans ce qui ressemble comme une rêverie et peuvent
errer facilement, inconscientes de ce qui se passe autour d'elles. Un humain
peut tout à fait facilement attraper une brebis dans l’enclos.
Les brebis voient, entendent, pensent et apprennent
comme tous les animaux font. Chaque animal a un niveau différent d'intelligence,
de la même façon que les humains. En tant que dresseur de brebis, l’auteur a
observé que pas tous les animaux pourraient prendre un certain comportement qui
est exigé d'eux. Certaines brebis prendraient des périodes plus longues de temps
pour se développer. Quelques-unes réagiraient rapidement. Souvent cela dépend
des expériences précédentes avec les humains et les expériences dans leur
environnement de dressage.
Souvent, plus l'appétit est grand, plus l'animal est
engagé d’apprendre et ainsi recevoir sa douce récompense de nourriture. Donc,
‘béni soit celui qui a faim et soif de justice’.
Il est aussi intéressant de noter qu’une brebis
dressée, quand elle est remise dans une situation de troupeau, en raison de son
développement, deviendra un dirigeant dans le troupeau et le reste la suivra. De
là, nous devenons des ‘pêcheurs d'hommes’.
Si une brebis avait été bien traitée par les
humains, elle n’aurait pas été si nerveuse, et donc plus prête à avoir un
contact plus rapproché. Si la brebis avait été traitée d'une manière agressive
par un humain, alors elle se serait recroquevillée et n’aurait pas souhaité
communiquer. Même après que la brebis ait été dressée pendant plusieurs mois,
elle s’enfuirait toujours si le dresseur était dans une humeur tendue ou
repoussait l'animal et faisait un mouvement trop brusque. On nous a enseigné à
nous déplacer seulement vers l'animal à la hauteur des yeux, en se déplaçant
lentement et doucement. Si le dresseur était dans une mauvaise humeur, il valait
mieux ne pas dresser l’animal avant qu’il soit dans une humeur plus sereine. Il
est facile de défaire des semaines de travail en donnant une expérience négative
à l'animal, même si l'animal a été effrayé accidentellement.
De cela, nous pouvons conclure que les brebis sont
sensibles, observatrices et vigilantes. Elles ont une capacité sous-estimée de
la mémoire et une brebis plus habile apprendra en une question de semaines des
tâches telles que voyager à travers des sentiers à obstacles, être envoyée à des
marques, revenir sur ordre et grimper aussi sur des blocs.
Les brebis sont des herbivores et, ainsi, ne sont
pas des prédateurs pour les
autres animaux. Elles sont
contentes dans un environnement sûr, et sont inoffensives et discrètes. Leurs
demandes sont simples et elles font seulement du bruit quand elles ont faim ou
quand elles craignent le danger.
Les brebis instinctivement restent l'une à côté de
l'autre pour être en sécurité. Quand une brebis avec un agneau est malade ou
effondrée (c.-à-d. avorte le fœtus), les autres brebis protégeront ses jeunes à
moins que le danger ne soit trop sévère. Souvent une brebis enceinte ou grasse
peut rouler sur son dos et ne sera pas en mesure de se relever sur ses pattes.
Ainsi, elle compte sur son gardien humain pour la remettre sur ses pattes. Le
plus petit des oiseaux tuera une brebis si elle devient effondrée ou blessée.
S’enfuir est la seule défense des brebis. C'est un animal si paisible,
totalement dépendant de son ami humain.
La Bible parle des brebis qui écoutent et entendent
la voix du berger (Jn. 10:3), et les bergers peuvent appeler leur brebis par le
nom (voir l’étude
Il les Appelle par leur
Nom : Une Étude de Psaume 23 (No 018)). Cela montre comment le
berger et tous les gens, par la symbiose, peuvent former des relations
communicatives incroyables avec tous types de bétail comme élément de leurs
techniques d’administration. C’est pourquoi les humains aiment tellement avoir
des animaux de compagnie.
Il est important d’indiquer que l'Église a été
utilisée dans le contexte d'un troupeau, pas en tant qu’animaux de compagnie de
Dieu, mais un groupe qui fonctionne seulement convenablement comme un ensemble
uni.
On peut continuer, mais sûrement nous pouvons
apprécier les comparaisons à un Chrétien et voir pourquoi les analogies de
brebis/berger ont été utilisées – paisible, inoffensif, uni et vigilant pour notre berger compatissant.
La compréhension de la nature des brebis nous permet
d'apprécier la fonction et l'importance de la tâche du berger et même plus.
Que signifie être un berger ?
Pour comprendre cela, nous devons premièrement
réaliser l'importance des responsabilités placées sur la tête du berger. Si nous
avons seulement une petite portion de nourriture pour nous nourrir, nous et
notre famille pour une période donnée de temps et que sans elle nous mourrions
de faim, alors sûrement que nous utiliserions tous les moyens disponibles pour
défendre nos moyens de subsistance, que personne ne s’introduise dans notre
maison et essaie de la voler.
Les troupeaux étaient la force vitale des familles
des bergers. Les troupeaux alimentaient et nourrissaient tous les gens y compris
les veuves, les orphelins et le boiteux. Si les animaux étaient volés ou
mouraient, on ne pouvait pas fournir assez pour tous, ainsi le travail d'un
berger était grand en effet.
Un autre point important à considérer avant que nous
parlions sur ce qu’est l'attitude ou la façon de penser que le système de
bergerie impliquait.
Genèse 46:34 Vous
répondrez : Tes serviteurs ont élevé des troupeaux, depuis notre jeunesse
jusqu’à présent, nous et nos pères. De cette manière, vous habiterez dans le
pays de Gosen, car tous les bergers sont en abomination aux Égyptiens.
La culture hébraïque d’élevage des brebis était
détestée par la mentalité égyptienne. La mentalité égyptienne était, et est
comprise à travers la Bible, comme un processus de pensée anti-Dieu. Les
Égyptiens étaient une nation de commerce riche. Ils étaient des capitalistes (un
autre mot pourrait être des matérialistes), qui ont cherché la richesse et la
prospérité sous la forme de choses physiques. Cette mentalité les a amenés à
asservir Israël. Ils sont devenus riches des travaux, et au détriment, des
autres nations. Nous l’avons vu dans les temps plus modernes de l'asservissement
des Africains par les États-Unis, parmi d’autres nations. La raison pour
laquelle les bergers étaient détestables était parce que, dans l’administration
de leurs troupeaux et de leurs familles et de la gestion générale, ils
exposaient un style de gouvernement direction-serviteur. C’est un système opposé
aux Égyptiens, et ainsi un témoin total contre leur système.
Un dresseur d’animaux peine pendant de longues
heures chaque jour pour s’assurer que les besoins des animaux ont été
rencontrés. Il devient un esclave d’eux et, afin de recevoir d'eux, doit donner
beaucoup de temps et beaucoup d'énergie. Afin de garder leurs gens nourris, les
bergers devaient aussi peiner dur et s'asservir à leurs troupeaux, même si cela
signifiait la mort (Jér. 49:19 et Amos 3:12 ; voir ci-dessous).
Les bergers étaient simplement des
serviteurs [ou esclaves] de leurs gens, une position très humble contrairement à
l'arrogance des Égyptiens.
De la Bible, nous savons que Jésus Christ est notre
Berger, et nous sommes son troupeau. Cependant, nous sommes aussi destinés à
être des bergers comme Christ l’est. C’est décrit dans Romains 8:17 où nous
lisons :
Or, si nous sommes enfants,
nous sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si
toutefois nous souffrons avec lui, afin d’être glorifiés avec lui.
De ceci, nous pouvons conclure que c'est notre
responsabilité maintenant d’apprendre à être un berger comme Jésus est un
berger. L'analogie a été utilisée en particulier pour que les gens
–
qui étaient d'une manière
prédominante d’origines agraires, comme nous serons aussi pendant le Millénaire
–
puissent voir les principes d’administration spirituelle dans un format
physique qui était une partie de leur existence quotidienne. Aujourd'hui,
beaucoup d'entre nous n'ont pas ce luxe.
Quels sont les fonctions d’un berger ?
En termes réels, les fonctions de base d'un
directeur de ferme en termes de souci pour son bétail sont en deux catégories
principales. Elles sont :
C’était, et reste toujours, la fonction des bergers.
1. Nourrir et abreuver le troupeau
L'alimentation des brebis est la responsabilité
suprême du berger. Il doit prendre en considération quelle nourriture sera la
plus avantageuse pour l'animal et fournir l'avantage le plus nutritif à
l'animal.
La tâche est d'engraisser ou préparer les brebis à
la consommation ou à l'usage comme une offrande acceptable au Seigneur, si nous
considérons la question dans le sens biblique. C’est la base de la colère de
Dieu dans Malachie où le korban du Seigneur est tenu pour être
méprisable ; pourtant c'est la responsabilité des bergers eux-mêmes de panser et
de préparer ce que le Seigneur leur a donné en charge. La Bible est claire sur
le rôle du berger. Le berger doit trouver le pâturage pour son troupeau
(Ézéchiel 34:2,9,13) et l’eau pour son troupeau. Le troupeau exige de l'eau
calme (Ps. 23:3). Les brebis, étant des animaux nerveux, ne boiront pas
facilement dans des rivières rapides. N'importe quelle personne qui a essayé de
déplacer des grands troupeaux aux rivières peut témoigner. Cela peut être une
expérience longue, ennuyeuse et souvent frustrante.
Quand les eaux calmes n'étaient pas proches, un seau
de peau ou une cuvette était utilisé (Genèse
30:38 ; Ex. 2:16).
Ceci est un travail dur et
intensif si nous considérons que chaque brebis exigerait de l’eau au moins trois
fois par jour, avec une aide supplémentaire vers midi à la hauteur de la chaleur
du jour. C’est clarifié dans Genèse 29:2-10.
La fonction principale de Christ est de nourrir ses
brebis. Nous le savons de Jean 21:15-17.
Jean 21:15-17 15
Après qu’ils eurent mangé, Jésus dit à Simon Pierre : Simon, fils de Jonas,
m’aimes-tu plus que ne m’aiment ceux-ci ? Il lui répondit : Oui, Seigneur, tu
sais que je t’aime. Jésus lui dit : Pais mes agneaux. 16 Il lui dit
une seconde fois : Simon, fils de Jonas, m’aimes-tu ? Pierre lui répondit : Oui,
Seigneur, tu sais que je t’aime. Jésus lui dit : Pais mes brebis. 17
Il lui dit pour la troisième fois : Simon, fils de Jonas, m’aimes-tu ? Pierre
fut attristé de ce qu’il lui avait dit pour la troisième fois : M’aimes-tu ? Et
il lui répondit : Seigneur, tu sais toutes choses, tu sais que je t’aime. Jésus
lui dit : Pais mes brebis.
Christ était catégorique que son troupeau soit
nourri. C'était ici que le ministère a été commandé de répandre la parole de
vérité telle que dispensée dans la Bible. Comme de bons pasteurs, ils ont été
exigés de nourrir le troupeau, donc aussi le ministère est exigé de répandre la
Vérité comme alimentation pour le troupeau. C'est notre fonction principale de
répandre l'Évangile de Vérité. Si nous n'enseignons pas la Vérité comme Dieu
nous ferait faire, nous devenons comme des voleurs. Christ nous dit de ceux-ci
dans Jean 10:1.
En vérité, en vérité, je
vous le dis, celui qui n’entre pas par la porte dans la bergerie, mais qui y
monte par ailleurs, est un voleur et un brigand.
Jean 10:10 déclare :
Le voleur ne vient que pour
dérober, égorger et détruire ;
Le voleur est là pour nous tromper et voler notre
couronne pour que nous ne puissions pas joindre Christ dans la Première
Résurrection, et ainsi nous perdons notre position comme élément des élus.
2.
Protéger et guérir le troupeau
Comme nous l’avons discuté précédemment, la tâche
des bergers était importante ; la survie de leurs gens était sur leurs têtes.
Ainsi, protéger leurs troupeaux était une partie importante de ce travail.
Jérémie 49:19 Voici, comme
un lion, des halliers du Jourdain il monte au pâturage toujours vert, et soudain
je fais fuir Edom de sa terre ; et celui que j’ai choisi, je l’établirai sur
elle. Car qui est comme moi ? Qui me défierait, et qui serait le berger qui me
tiendrait tête ? (BBA)
Les mots clés ici sont lion, berger et
tiendrait. Ce verset utilise le berger comme un exemple de force. De la
même manière dans Amos 3:12 nous lisons :
Ainsi parle l’Eternel :
Comme le berger arrache de la gueule du lion Deux jambes ...
La compréhension générale est ici que l'auteur
considère le rôle du berger, par rapport à son troupeau, être tel qu'il tirerait
sa brebis de la bouche d'un lion avec ses mains nues si nécessaire. En effet, la
sûreté du troupeau était prise beaucoup plus sérieusement que nous nous
imaginerions premièrement. Avec David, nous pouvons nous souvenir de l'histoire
de son berger qui a réclamé avoir tué la bête sauvage de ses mains pour sauver
le troupeau de David. Sans tenir compte du message direct de l'histoire,
l'implication dans ce contexte est la magnitude des responsabilités d'être un
berger.
La plus grande tâche du berger est la protection du
troupeau. Aujourd'hui, nous avons l'avantage des technologies telles que la
clôture de matériaux, les fusils pour réformer les animaux sauvages, les
projecteurs pour vérifier les animaux la nuit et un monde plus peuplé avec des
frontières connues dans un système plus organisé. Cependant, la tâche de
vérifier les troupeaux chaque jour pour chercher le malade et le boiteux reste
toujours aussi nécessaire aujourd’hui qu’il l’a toujours été. Le travail était
beaucoup plus difficile alors, mais les responsabilités étaient identiques. Sans
le berger, la brebis est impuissante. Examinons Nombres 27:17.
… qui sorte devant eux et
qui entre devant eux, qui les fasse sortir et qui les fasse entrer, afin que
l’assemblée de l’Eternel ne soit pas comme des brebis qui n’ont point de berger.
Le même concept est esquissé dans 1Rois 22:17,
2Chroniques 18:16, Zacharie 10:2, Matthieu 9:36 et Marc 6:34.
Chaque nuit, le berger conduit les brebis dans ce
qui est appelé les bergeries (Genèse
31:39 ; 1Sam. 17:34).
Une bergerie est définie
comme :
Une clôture pour les brebis
contre les dangers du soir, des bêtes, et des voleurs. Parfois conjointement
utilisée par certains bergers pour une pluralité de troupeaux et surveillée par
un standardiste seul durant la nuit, chaque berger alors appelant son propre
troupeau dans la matinée (Jean 10:14). On entre dans de telles clôtures
permanentes par un portail (Jean 10:2) et peuvent être une aire entourée par des
murs de pierre, représentant un effort comparable à celui d’une construction
d'une ville (Nom. 32:16). (The Interpreter’s
Dictionary of the Bible, p. 316)
Les cavernes ont été aussi utilisées comme bergeries
(1Samuel
24:3). L'ouverture aux cavernes était normalement gardée par le berger
lui-même (Jean 10:7,9).
Il est intéressant de noter que David, un berger,
était extrêmement habile avec un lance-pierres. Sa capacité à tuer Goliath avec
le lance-pierres a montré sa compétence à ses gens en tant que berger, vu que le
lance-pierres et la verge ou le bâton étaient les moyens par lesquels un berger
protégeait ses troupeaux. Ainsi, par le fait d’être si compétent, il a montré
son engagement à son travail comme berger. Donc, il a été éminemment qualifié
pour mener Israël. Cette histoire est dans
1Samuel 17:49.
De façon générale, le berger pouvait protéger le
troupeau plus efficacement par l'entraînement. Je sais de mon expérience en tant
que dresseur d’animaux, qu’après un temps je pouvais appeler mes brebis à mes
côtés comme elles commençaient à distinguer ma voix et à la comprendre comme une
voix de sécurité et comme donateur de nourriture et d'eau. Cela prend du temps
cependant.
Quand on nous donnait premièrement des brebis à
dresser, nous avions l’habitude de passer une heure à deux heures par jour juste
à marcher et à s’asseoir avec l'animal, en parlant constamment, en le rassurant
et le familiarisant avec nos tons. Jean 10:4 dit :
Lorsqu’il a fait sortir
toutes ses propres brebis, il marche devant elles ; et les brebis le suivent,
parce qu’elles connaissent sa voix.
Cela indique un modèle similaire d'entraînement. Un
processus de formation du lien affectif s’est produit.
Chaque fois qu’un fermier fait entrer son troupeau
pour tremper ou tondre, il les compte afin qu’aucun ne soit laissé dans
l’enclos. Ce même événement a eu lieu dans les jours de la Bible. Chaque nuit,
comme ils entraient à la bergerie, ils étaient comptés et, de la même manière,
chaque matin quand ils partaient. Une théorie a été avancée (ISBE, Vol.
4, p. 464) que chaque troupeau a été numéroté approximativement à 100 animaux
(Matt. 18:12 ; Luc 15:4). N'importe quel désaccord dans les nombres de troupeau
devait être expliqué par le berger (Genèse
31:39 ; 1Sam. 25:15-21).
Il apparaît qu'un bon berger ne mangeait aucun de
ses propres animaux, peu importe comment mauvaises étaient les conditions, en
raison de la responsabilité à ses gens (Genèse
31:38-40 ;
Ézéchiel
34:7-16 ;
Amos 3:12).
La charge de Jacob à Laban était l'exemple que nous devons suivre parce que
les brebis n'étaient pas les siennes (Genèse
31:38-40).
Ezéchiel 34:7-16 montre ce qu’il ne faut pas faire. Jean 10:12 montre le
niveau d'engagement qu’avait un berger envers ses brebis.
Sur le plan de la guérison, nous pouvons compter sur
les Vétérinaires aujourd'hui. Ce n'était pas ainsi dans le passé. Le berger
devait remplir le rôle du Vétérinaire. Nous savons d'Ésaïe 1:6 et Jérémie 8:22
que le baume, l’huile d'olive ou le gras d’animal était nécessaire comme un
onguent, d'habitude quand les brebis entraient dans une terre hasardeuse
(Ézéchiel 34:5 ; Matt. 12:11 ; 1Rois
15:4).
La direction claire que nous avons
est de nous occuper des brebis de la main de Dieu. Nous sommes jugés sur la
façon dont nous prenons soin de nous, tant comme berger que comme brebis. Chacun
d’entre nous étant autant berger que brebis. Aimons-nous les uns les autres
comme notre Berger nous a aimés.
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