Christian Churches of God

[155]

 

 

 

Le Genre de l'Esprit Saint

 

(Édition 3.0 19960310-19991008-20140103)

 

 

 

Un des sujets les plus controversés du Christianisme est l'Esprit Saint. Tous s'accordent à dire qu’il/cela ["cette chose-là"] existe, mais il y a beaucoup d'idées de ce qu'il/cela ["cette chose-là"] est. Certains utilisent les Écritures grecques qui, selon eux, se réfèrent à l'Esprit Saint comme "il" et concluent que l'Esprit Saint doit être une personne. Dans cette étude, ces Écritures sont analysées et des conclusions sur le genre de l'Esprit Saint sont tirées.

 

 

 

Christian Churches of God

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(Copyright ã 1996, 1999, 2014 Wade Cox)

(Tr. 2013, rév. 2023)

 

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 Le Genre de l’Esprit Saint [155]

 

 


Une lettre a été reçue par l'Église qui adressait la question du genre de l'Esprit Saint. Cette lettre était importante car elle était basée sur une fausse prémisse qui semble avoir cours dans le monde anglophone, et est activement encouragée par les Trinitaires parce qu’elle soutient leur erreur. La lettre est reproduite en partie pour aider d’autres à identifier le problème.

 

On m'a dit que votre église enseigne que l’Esprit Saint n'est pas une personne dans la Divinité, mais est simplement la puissance de Dieu travaillant dans les vrais Chrétiens. Je l’ai cru pendant de nombreuses années, mais il y a quelques semaines, j'ai découvert que l'Esprit Saint mentionné comme l'Esprit de Vérité dans Jean 16:13 est appelé il.

 

Je me rends compte qu'il y a beaucoup d'endroits dans le Nouveau Testament où l’Esprit Saint est appelé il, mais dans tous les cas sauf trois, le mot grec pour il n’est pas en fait dans le grec. Communément le grec omet le pronom sujet et, dans ces références à l'Esprit Saint, implique par la terminaison verbale que le sujet est il, elle ou cela ["cette chose-là" ou ce]. Toutes les traductions que j'ai vues utilisent il. Elle ou cela ["cette chose-là" ou ce] aurait pu tout aussi bien être utilisé à la place.

 

 En grec, en latin, en slave, et dans la plupart des langues germaniques, chaque nom se voit attribuer un genre en vertu de sa fin. C'est ce qu'on appelle le genre grammatical et ne peut être changé. Cela peut ne pas correspondre à son genre naturel. Le mot pour homme est grammaticalement masculin ce qui est bon parce qu'un homme est masculin, mais le mot pour le soleil est aussi masculin et c'est en opposition avec son sens neutre. La grammaire grecque exige que lorsqu'un mot est renvoyé par un pronom, le pronom doit avoir le même genre grammatical que le nom auquel il se réfère. Une exception est faite par un écrivain seulement quand il met l'accent sur le genre naturel. L’esprit est grammaticalement neutre, donc il se réfère à l'Esprit parce que l'Esprit est un être vivant.

 

Dans trois versets i.e. Jean 14:26, 15:26 et 16:13, le mot grec pour il (i.e. [ekeinos]) est réellement utilisé. Dans ces deux premiers cas, si la grammaire est grandement et absurdement étirée, on pourrait dire peut-être que [ekeinos] se réfère au consolateur (ho parakletos) ou le père (patros) qui sont tous deux masculins et donc exige il et non cela ["cette chose-là" ou ce]. Cependant, dans Jean 16:13 il n'y a aucun autre mot dans la phrase à laquelle il (ekeinos) pourrait se rapporter à l'exception du mot Esprit (pneuma) dans l'expression l'Esprit de Vérité.

 

Le mot grec pour Esprit [pneuma] est grammaticalement neutre et exige le pronom cela ["cette chose-là" ou ce] [ekeino], mais Jean a délibérément choisi d'utiliser il [ekeinos], par conséquent l'Esprit Saint doit être une personne dans la Divinité. En outre, le mot grec pour consolateur [parakletos] est un adjectif verbal utilisé comme un substantif. Ce mot est essentiellement un adjectif qui peut être utilisé en genre (parakletos) commun (ie. masculin ou féminin) ou dans le genre neutre [parakleton]. Consolateur est utilisé dans le Nouveau Testament dans le genre commun, c'est-à-dire [parakletos].

 

Si l’Esprit Saint est seulement la puissance de Dieu, comment pouvez-vous expliquer ces deux points ?

 

La réponse à ce problème réside dans la plus fondamentale des fausses hypothèses, dans ce cas-ci, que ekeinos signifie il. Il ne signifie pas cela, ni non plus n’a été traduit comme il. Cela semble avoir été dit par quelqu'un comme tel afin de démontrer un point et est resté ensuite incontesté. Le mot il dans Jean 16:13 est déduit de la grammaire et inséré dans la version anglaise, comme cela a été ailleurs.

 

En anglais, le problème du sexe et du genre est compliqué parce que, dans cette langue, le genre implique le sexe. Dans de nombreuses langues, le genre est inhérent dans la grammaire. Il n'est pas directement relié au sexe comme cela est en anglais. L'erreur est d'essayer de faire des déductions à partir des langues étrangères en utilisant un processus de pensée anglaise. On pourrait souligner qu'il est dangereux, en effet, de construire une théologie de la présence ou de l'absence de la lettre grecque sigma dans Jean 16:13 (traduit Celui-là ; voir aussi 16:14), compte tenu des falsifications reconnues dans 1Timothée 3:16, dans le Codex Aleph, en impliquant également la lettre sigma et thêta construisant Theos là où il n'en existait pas. Cela a eu pour résultat le faux texte dans la version KJV de la Bible. Aussi 1Jean 5:7 était une falsification insérée dans le Receptus, affectant de nouveau la KJV. Quoi qu'il en soit, nous accepterons ekeinos comme exact parce que ce n'est pas critique à l’essentiel.

 

Ekeinos est rendu Celui-là et non pas Il chaque fois qu'il est utilisé par rapport à l'Esprit Saint dans ces textes. Le New Thayer’s Greek English Lexicon (p. 194) montre que ekeinos ne signifie pas il. Il est dérivé de la proposition celui-là. C’est un pronom qui signifie Cet homme, ces femmes ou cette chose. Il est utilisé pour l’accent. Par conséquent, on lui donne le suffixe os afin de refléter la structure grammaticale dans laquelle il se produit. Les terminaisons peuvent également désigner le cas, os désignant le cas nominatif, n ou on dénotant l'accusatif (d'où theos (nos theos ou elohim) et ton theon (le Dieu) dans Jean 1:1). Le mot il dans Jean 16:13 est rendu à partir des mots qui ne transmettent pas cette signification, sauf abstraitement à partir de leur construction. L’Interlinéaire de Marshall montre que L'Esprit reçoit littéralement le de moi et annonce ou le transmet aux frères. Cet Esprit est du Père, parce que Christ dit au verset suivant que toutes choses que le Père a, est (sont) à moi (voir Jean 16:13-15 dans l’Interlinéaire de Marshall). Le texte Interlinéaire soutient le concept que l'Esprit est la puissance de Dieu. La structure grammaticale est utilisée parce que cela parle du Père et Ses attributs ou pouvoirs.

 

L'Interlinéaire de Marshall montre comment le problème est présenté à partir de la traduction. Le grec est romanisé pour faciliter la lecture :

otan de elthe ekeinos, to pneuma tes aletheias

Mais quand vient celui-là l'Esprit de vérité,

odegesei umas eis ten aletheian pasan

il vous guidera dans toute la vérité ;

ou gar lalesei aph eautou, all osa

car il ne parlera pas de lui-même, mais les choses

akouei lalesei, kai ta erchomena

il entend, il le dira et les choses à venir

anaggelei umin

il vous annoncera.

Notez que le mot il est attribué à partir de la structure du mot. Le mot il peut aussi être attribué dans les circonstances suivantes comme Marshall note dans l'introduction.

L'article défini doit parfois être rendu par un pronom ou un adjectif possessif. C’est particulièrement vrai lorsque les parties du corps sont indiquées, par exemple, Matthieu ch. 8, verset 3. Parfois, il est utilisé ‘pronominalement’ – c'est-à-dire il doit être rendu ‘il’ (ou autrement selon le genre) ou ‘ils’ ; voir Marc ch. 10, verset 4.

Marshall continue à traiter de la question du genre à la page xi.

En grec, le genre appartient au mot et pas nécessairement à ce qui est indiqué par le mot ; alors qu’évidemment en anglais, nous gardons les idées de masculin, féminin et de neutre pour les hommes, les femmes et les choses inanimées, respectivement. (L’anglais, en passant, est la seule grande langue moderne à le faire.) Il faut tenir compte de cela dans la traduction : il est parfois possible de transférer l'idée d'une langue à une autre, mais pas toujours. La note à Apocalypse ch. 13, verset 1, peut être consultée.

La note à Apocalypse 13:1 est utile car elle traite également de la notion de genre de la grammaire et a un effet sur Jean 16:13 et la traduction du mot rendu lui-même.

 

[autou], bien sûr, peut être neutre ou masculin – "de cela" ou "de lui". [drakon] étant masculin (= Satan), nous avons suivi le masculin. Mais [therion] est neutre. Pourtant, s’il représente une personne, comme [arnion] certainement le fait, on devrait le traiter aussi, comme le pronom, en tant que masculin.

 

Ainsi lui-même est un rendu d'un mot qui peut être soit neutre soit masculin. Le rendu de lui-même est en accord avec l'association avec les attributs de Dieu. Les traductions sont aggravées par le fait qu'il est pratique de rendre les textes de cette manière.

 

Marshall fait par ailleurs une note de l'utilisation d'un participe avec l'article défini (Intro., p. xiv).

 

Un participe peut être utilisé, avec l'article défini, avec, par exemple, "lui" a compris, là où nous devrions utiliser un nom ou une expression relative, par exemple, souvent, [ho pisteuon] = [Celui qui] croit = le croyant ou lui qui croit. Ici le participe est continue ; dans Luc ch. 1, verset 45, c’est momentané (et, naturellement, de genre féminin comme se référant à un acte de foi de Marie à l'Annonciation). Si deux participes sont utilisés, mais avec un article défini, comme dans Jean ch. 5, verset 24, le sens est qu'une personne est doublement décrite, non pas deux personnes faisant deux choses. Ce trait a été préservé dans notre traduction.

 

Jean était un hébreu utilisant l’araméen comme sa langue maternelle en rapport aux concepts araméen et hébreu et la théologie hébraïque. Il y a même quelques doutes quant à savoir si les évangiles ont été écrits originellement en grec. Pour examiner les aspects de l'Esprit Saint, nous devrions revenir au contexte dans lequel l’Esprit Saint est révélé et prophétisé. Cela est l'Ancien Testament.

 

Il devrait y avoir une harmonie entre les Ancien et Nouveau Testaments. La Bible ne se contredit pas sur les questions spirituelles. L’Esprit Saint est mentionné dans l'Ancien Testament, à de nombreuses reprises. L'Esprit est lié à Dieu en tant que l'Esprit du Seigneur. Le mot est Rouach (voir SHD 7307). C'est un esprit, mais seulement d'un être rationnel (voir Strong). Le terme ne possède pas les mêmes problèmes parce que la structure grammaticale de l'hébreu n'est pas chargée de valeurs de la même manière comme ça l’est en grec. L’anglais ne fait qu’aggraver tout simplement ce problème linguistique.

 

Le Lexique Hebrew English Lexicon de Brown-Driver-Briggs-Gesenius aux pages 924-925 montre l'esprit de l'homme pour être le don et la création de Dieu (en référence à Zach. 12:1 ; Job 27:3 cf. Ésaïe 42:6 ). Dieu le préserve (Job 10:12 ; cf. 12:10 ; Nom. 16:22 ; 27:16 ; Prov. 16:2). Le Lexique conclut que c’est donc l'Esprit de Dieu (Genèse 6:3) partant à la mort (Ésaïe 38:16 ; Job 17:1 ; 34:14 ; Ésaïe 57:16 ; Eccl. 8:8).

 

Le lexique traite alors de l'Esprit de Dieu dans les diverses références dans le neutre. Il est considéré comme la source de l'inspiration de la prophétie et la force qui pousse les prophètes à prononcer l'instruction ou l’avertissement. Il en était ainsi des anciens prophètes (Zacharie 7:12 ; Néh. 9:30).

 

Zacharie 7:12 Ils rendirent leur cœur dur comme le diamant, pour ne pas écouter la loi et les paroles que l’Éternel des armées leur adressait par son esprit, par les premiers prophètes. Ainsi l’Éternel des armées s’enflamma d’une grande colère. (LSG)

 

Néhémie 9:30 Tu les supportas de nombreuses années, tu leur donnas des avertissements par ton esprit, par tes prophètes ; et ils ne prêtèrent point l’oreille. Alors tu les livras entre les mains des peuples étrangers. (LSG)

 

Ces versets font clairement savoir que l'Esprit Saint est la possession du Dieu des Armées qui envoie Son Esprit aux prophètes. Ésaïe 11:2 montre que cet Esprit repose sur le Messie.

 

L'Esprit de Dieu a été vu comme communiquant l'énergie guerrière et le pouvoir exécutif et administratif à l'ancien Israël (Juges 3:10 ; 11:29 ; cf. 6:34 ; 13:25 ; 14:6,19 ; 15:14 ; 1Sam. 11:6 ; 16:13,14 et aussi Ésaïe 32:15). Il a été considéré comme se reposant sur le roi messianique (Ésaïe 11:2). Il a été considéré comme dotant les hommes de divers dons, par exemple une habilité technique (Exode 31:3 ; 35:31), la compréhension (Job 32:8), comme déversée par la sagesse divine (Prov. 1:23). Il a été considéré comme l'énergie de vie (Genèse 1:2), et comme une force vitale (Ésaïe 31:3) (et dans un char de chérubin d'Ézéchiel 1:12 cf. vv. 20-21).

 

Le lexique groupe l'Esprit dans la dernière catégorie comme étant l'ancien Ange de la Présence et plus tard la Shekina (Ésaïe 63:10-11; cf. aussi les concepts dans Néh. 9:20). Ainsi, l'Esprit s'est manifesté pour la première fois à Israël dans l'Ange de la Présence, qui est devenu plus tard le Messie (1Cor. 10:4). Le Messie est ainsi incarné par l'Esprit comme la puissance de Dieu. Plus tard, il est devenu évident en tant que la Shekina. Le lexique soutient que les prophéties de restauration conçues de l'Esprit divin comme se tenant au milieu d'Israël, et sur le point d'accomplir toutes les promesses divines (Aggée 2:5 ; Zach. 4:6). Ce concept culmine dans la présence divine et en tant que tel [Dieu est] omniprésent (voir p. 926).

 

L'Esprit est ainsi la Puissance de Dieu. Ce n'est pas simplement ou uniquement la Puissance de Dieu. Aucun concept de l'Esprit Saint comme la troisième personne d’une Trinité fermée ne pourrait embrasser l'extension de la nature omniprésente et de la personnalité de Dieu qui s’ensuivra de ce processus de Dieu devenant tout en tous (1Corinthiens 12:6 ; 15:28 KJV ; Éph. 4:6). Le pouvoir des élus sera donc la puissance de Dieu dans l'Esprit Saint et ils seront comme Elohim (Zacharie 12:8) comme l'Ange de Yahovah à leur tête, qui est le Messie. Ils seront Israël et ils régneront comme Dieu.

 

Historiquement, il est utile de comprendre le développement de la doctrine de la Trinité. Il n'a pas été suggéré que l’Esprit Saint était une personne et cela n’a pas non plus été considéré comme tel jusqu'au Concile de Constantinople en 381 EC (Ère Courante).

 

L’Esprit Saint n'a pas du tout été fixé dans la doctrine au Concile de Nicée (325). Il a manqué de gagner la formulation à Constantinople (381). C’est seulement au Concile de Chalcédoine en 451 que la doctrine a été formulée. Il n'y a aucune preuve que les apôtres ou les premiers apologistes ont vu Christ comme autre chose que créé et l'Esprit comme autre chose que la puissance de Dieu jusqu'à la fin du troisième siècle, à l'exception des Modalistes et Gnostiques. C’étaient ces groupes qui ont finalement émergé en tant que la faction trinitaire sous Théodosius en 381 et qui ont introduit par la force des armes leur hérésie.

 

La Trinité doit réduire les activités de l’Esprit Saint afin de nier le destin d'Israël et des élus. L'éthique et la philosophie grecque sont totalement tributaires de cette épistémologie afin de supprimer les exigences logiques de la loi biblique telle que donnée au Sinaï. L'assertion de Il et le genre masculin n'est qu'une partie du processus dans l'affirmation de personnalité à un attribut de Dieu par lequel les élus sont investis.

 

Autre erreur concernant l’Esprit Saint

 

Les Églises de Dieu au Vingtième Siècle ont été presque totalement absorbées dans l'hérésie soit du Dithéisme soit du Binitarisme. C'est à cause d'un grand mensonge qu'il y avait deux êtres coéternels et coexistants ou des éléments de cet être à partir du Commencement qui en réalité provenait de l'adoration du dieu Attis à Rome qui a vu le Binitarisme entrer dans l'Église chrétienne à la dernière moitié du deuxième siècle de l’Ère Courante.

 

Ceci comme nous le savons a conduit à la formulation du Trinitarisme dès 381 EC (Ère Courante) et a finalement conduit à la corruption de ce qui est devenu connu comme le Christianisme du courant dominant adorant le dimanche. Afin d'établir le Binitarisme d'Attis, il est devenu nécessaire d'élever Christ au-dessus des autres elohim ou fils de Dieu et l’établir comme un co-fonctionnaire dans la création. Comment ceci a été fait est expliqué dans les sections sur Les Déformations des Binitaires et des Trinitaires de la Première Théologie de la Divinité (No. 127B).

 

Une partie de cette fraude était le mauvais usage de l'Écriture concernant la fonction de l'Esprit Saint. L'aspect principal de l'explication de la compréhension de la façon dont nous devenons [des] fils de Dieu était à travers la fonction de l'Esprit Saint. La signification fondamentale de l’Esprit Saint était en tant que la puissance de Dieu qui permet à tous de l'Armée Céleste et l'Armée Humaine de fonctionner comme l'image de Dieu. Autrement dit, pour devenir elohim comme fils de Dieu et en tant qu’un être étendu fonctionnant comme Dieu. Pour cette raison, l’Esprit Saint en tant que la Sagesse de Dieu à laquelle on fait référence dans Proverbes 8 a dû être déformé comme étant une action du Christ, ce qu’elle n'était pas.

 

Christ a été fait à l'image de Dieu de même que l’était tout le reste des elohim en tant que [les] fils de Dieu. À cause de cela, le texte dans Philippiens 2:5-8 devait être mal traduit dans le texte Receptus pour déguiser l'obéissance de Christ dans le fait de ne pas saisir l'égalité avec Dieu, et la tentative de son élévation. Leur capacité d’exister en tant qu’elohim était à travers l'Esprit Saint qui a conféré la sagesse de Dieu sur toute l'Armée des elohim. Ainsi, le premier élément de la création devait être l’Esprit Saint en tant qu’une extension de la Sagesse de Dieu afin que les fils de Dieu puissent exister comme un avec Dieu comme le Ha Elohim ou Le Elohim en tant qu’un être étendu d’Elohim dans lequel Dieu devait devenir tout en tous. Il suit comme une question de logique que si la sagesse n'a pas été instanciée dans l'Essence Divine, alors il n'est pas évident comment Dieu pourrait avoir créé cette capacité. La capacité de la Sagesse pour exister avec Dieu était avec l'acte de la création de l'Esprit Saint comme une puissance étendue de sorte qu’une telle sagesse puisse être étendue à l’Armée d’elohim. Ce n'est pas le conseiller de Dieu, mais plutôt c’est la puissance par laquelle ils [les elohim ou fils de Dieu] deviennent un avec Dieu dans la sagesse et la puissance relatives. Nous savons maintenant que la Sagesse de Dieu était relative dans l'Armée angélique ou elohim des fils de Dieu. Dieu a voulu [ou choisi] de limiter leurs connaissances et de leur révéler Son Plan à travers les humains en tant que prophètes de sorte que par ce fait l'Armée exerce la loyauté et la foi. Christ de cette façon devait aussi exercer la loyauté et la foi. Jusqu'à sa [Christ] résurrection et son acceptation en tant que l’offrande de la Gerbe Agitée, l’Esprit Saint a été limité à des individus selon le désir de Dieu de se révéler. Même après sa [Christ] résurrection et ascension au ciel, Dieu a aussi caché une certaine compréhension à Christ comme nous le voyons à partir de la Révélation [l’Apocalypse] de Dieu à Jésus-Christ, qui a été alors transmise à Jean en tant que l’œuvre finale du NT. L'Armée Céleste désire plonger ses regards dans les choses que Dieu révèle à travers nous (1Pierre 1:12).

 

Ce n’est qu'après l’année 381 que les Trinitaires ont vu la nécessité de déformer les textes plus généralement et d’élever Christ comme une entité Binitaire et ensuite Trinitaire. Ils devaient déformer les textes qui pourraient être rendus comme étant contraires à l'élévation de Christ. Une chose importante qu'ils ont faite était le déguisement des autres fils de Dieu comme étant des produits de l'activité de Christ sous la direction de Dieu. Pour ce faire, ils ont dû mal appliquer Proverbes 8 à Christ dans leurs enseignements. Ensuite, ils devaient mal exploiter le texte dans Romains 8:9 où l’on croit que Paul est tenu pour dire que l'Esprit est propre au fils, ce que le texte ne dit pas du tout.

 

Le texte intégral dans Romain 8:9-17 montre la bonne compréhension du texte. Le premier élément du texte au verset 9 est utilisé pour prétendre que l'Esprit est propre au Fils comme il procède du Fils utilisant le texte dans Jean 20:22. Les deux textes ont été utilisés pour développer la clause “filioque” développée par les Catholiques Trinitaires au Septième Siècle et ensuite attribuée aux soi-disant Ariens en Espagne, ce qui n'est pas vrai.

 

[9] Pour vous, vous ne vivez pas selon la chair, mais selon l’esprit, si du moins l’Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne lui appartient pas.

 

Le texte intégral montre l'intention. L’Esprit Saint procède du Père qui est l’Unique Véritable Dieu qui a envoyé Christ (Jean 17:3), et [l’Esprit Saint] existe dans les élus à travers Christ, et les élus sont exigés de développer le caractère de Christ en tant que [des] fils de Dieu potentiels. Il est clair que l'Esprit de Celui qui a ressuscité Christ d'entre les morts doit demeurer en nous. À aucun moment, cela implique que l'Esprit est l'une des trois entités, et ce texte n’élève pas non plus Christ comme on le prétend. Il est clair que tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu. Cela se rapporte à Celui qui est l’Unique Véritable Dieu et pas à Christ comme un troisième membre d'un Dieu Triune.

 

[10] Et si Christ est en vous, le corps, il est vrai, est mort à cause du péché, mais l’esprit est vie à cause de la justice. [11] Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous. [12] Ainsi donc, frères, nous ne sommes point redevables à la chair, pour vivre selon la chair. [13] Si vous vivez selon la chair, vous mourrez ; mais si par l’Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez, [14] car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu. [15] Et vous n’avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba ! Père ! [16] L’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. [17] Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d’être glorifiés avec lui.

 

Comment pouvons-nous être [des] fils de Dieu par l'Esprit de Dieu et être cohéritiers avec Christ qui est aussi un fils de Dieu envoyé par Dieu pour nous sauver ? Cohéritiers signifie que nous héritons exactement la même chose que Christ. Les elohim sont ainsi une multiplicité.

 

Jean 20:22 n'implique pas que l'Esprit émane de Christ. Cela prouve simplement qu'il avait été accepté en tant que la Gerbe Agitée et a ensuite été donné la permission d'étendre l'Esprit Saint à l'église, ce qui a été fait à la Pentecôte dans la même Troisième année du Cycle de Sabbat, qui est l’année où toutes les activités importantes de changement dans la structure du peuple de Dieu et en tant qu'église se produisent.

 

L'argument est alors avancé par une fausse prémisse prétendant que le fils instruira l’Esprit Saint pour guider les élus dans toute la vérité, ce qui n'est pas ce qui est dit. L’Esprit Saint de Dieu a été envoyé et attire tous les hommes à la foi, et Dieu les donne à Christ, et à travers la puissance de Dieu dans l’Esprit Saint leur révèle toute la vérité. Dans aucun texte dans la Bible est-il jamais suggéré que Christ en tant que fils de Dieu, ou toute autre fils de Dieu, soit ontologiquement antérieur à l'Esprit.

 

Éphésiens 4:4-6 est de même utilisé pour revendiquer l'unité trinitaire des trois complètement, contrairement à ce qui est dit en réalité.

 

[4] Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous avez été appelés à une seule espérance par votre vocation ; [5] il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, [6] un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et parmi tous, et en tous.

 

Il est évident que ce qui est affirmé, c'est qu'il y a un seul Corps et un seul Esprit qui, comme nous avons vu, a émané du Père qui est l’Unique Véritable Dieu qui a envoyé Jésus-Christ. Le Corps est de Christ qui est la tête [ou le chef] de l'église, laquelle est dirigée par l'Esprit de Dieu. Le point clé du texte est qu'il n’y a qu’UN seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, à travers tous et en tous. Il n'y a pas trois Dieux. Ce corps de Christ consiste en un Seigneur, une seule foi et un seul baptême, tous au service de Celui qui est l’Unique Véritable Dieu qui a envoyé Christ, et sur ​​cette compréhension repose la vie éternelle (Jean 17:3). Certains Trinitaires prétendent alors qu’en les divisant nous affirmons trois esprits, ce qui est absurde.

 

Les textes utilisés dans l'appui de l'absurdité sont souvent :

Jean 4:24 Dieu est esprit, et ceux qui l’adorent l'adorent en esprit et en vérité.

Ce texte signifie ce qu'il dit et c’est que Dieu est l'objet de l'adoration. Il ne dit rien sur l'adoration d’un Dieu à trois têtes, ni nulle part dans le texte Christ implique qu'il fait partie de ce Dieu comme l’objet de l’adoration.

 

Romains 8:9 se réfère au fait que nous ne sommes pas dans la chair mais dans l'esprit, si l'Esprit de Dieu habite en nous. Il ne dit rien à propos de l'Esprit d’un Dieu Triune tel que promu par les Trinitaires.

 

2Corinthiens 13:14 est aussi utilisé dans l'appui du Dieu Triune, ce qui n'est pas ce qu'il dit.

 

Il a même été affirmé par un trinitaire qui se raccroche à ce qu’il peut que la référence dans Deutéronome 10:17 au fait que le Seigneur notre Dieu est Dieu ('elohe) des Dieux (‘elohim) et Seigneur des Seigneurs (Adonaï, adonim), un grand Dieu (El) se réfère en réalité au Dieu Triune comme trois éléments d'un grand Dieu. De tels auteurs n’attirent jamais l'attention sur l'objet de l’adoration étant Éloah, qui est singulier et n'admet aucune pluralité du tout et est l'objet de l’adoration et la source de la loi (Esdras 4:23-7:26) et est le Père par Sa déclaration directe à travers Proverbes 30:4-5.

 

Romains 1:1-6 est utilisé habituellement pour affirmer que le texte disant que nous sommes les appelés de Jésus-Christ a un sens trinitaire quand cela est tout à fait contraire au texte de l’épître aux Romains et de Paul ailleurs. Paul déclare dans 1:16-17 que le salut est par la foi, à travers la puissance de Dieu, dans le fruit de la justice. Ce n’est pas un système Triune, et Paul ne peut jamais être imputé de se référer à un système triune. Romains 1:7 adressé à toute l'Église à Rome, aux bien-aimés de Dieu et appelés à être saints, fait clairement la distinction entre Dieu notre Père et le Seigneur Jésus-Christ. Nous avons traité du mauvais usage de Jean 1:1 ailleurs. Jean 1:18 ignore souvent le monogenese theos dans la traduction du texte. Jean 20:28 est souvent utilisé comme un texte Trinitaire se référant à la Déité de Christ, mais ignore complètement les références à Psaume 45:6-7, lesquelles sont répétées comme se rapportant à Christ dans Hébreux 1:8-9 et le fait que Thomas se référait aussi probablement au Psaume 86:15, qui dans la LXX lit Kurie ho Theos, demandant pardon pour son incrédulité se référant à Exode 34:6 auquel se réfère le Psaume. Cependant, nulle part ce texte implique qu'il y avait trois éléments à Dieu, et les références auxquelles il se réfère probablement sont clairement subordinationistes, ce que les Trinitaires choisissent d'ignorer.

 

Actes 5:3-4 est parfois utilisé pour prétendre que mentir à l’Esprit Saint, c'est par conséquent mentir à Dieu et de là, la Trinité peut être déduite. Une telle affirmation qui ignore complètement le fait que Dieu communique avec nous à travers l'Esprit Saint ne prend pas en compte les textes innombrables qui font de l'Esprit la puissance de Dieu par laquelle nous devenons tous [des] fils de Dieu et des cohéritiers avec Christ. Cela ne peut pas logiquement impliquer un être distinct.

 

Le fait que l'Esprit sonde les choses profondes de Dieu (1Corinthiens 2:10) ne peut d’aucune façon être utilisé pour affirmer qu'il est un être séparé autre que la puissance de Dieu. Le texte dans Jean 14:16-23, loin de soutenir le Dieu Triune, prouve absolument que Christ a dû demander au Père en tant que Dieu d'envoyer l’Esprit Saint et qu'il n'avait aucun pouvoir sur l'envoi de l'Esprit, sauf à la demande du Père qui l’a contrôlé.

 

La Trinité est une invention des Cappadociens pour réconcilier l'Esprit au dieu Binitaire d’Attis et à l’adoration des Cultes du Soleil, et ainsi enferme Dieu à un être Triune tel que compris de Rome.

 

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