Christian Churches of God
[155]
Le Genre de l'Esprit Saint
(Édition 3.0
19960310-19991008-20140103)
Un des sujets les
plus controversés du Christianisme est l'Esprit Saint. Tous
s'accordent à dire qu’il/cela ["cette chose-là"] existe, mais il
y a beaucoup d'idées de ce qu'il/cela
["cette chose-là"] est. Certains utilisent les Écritures grecques qui,
selon eux, se réfèrent à l'Esprit Saint comme "il" et concluent
que l'Esprit Saint doit être une personne. Dans cette étude, ces
Écritures sont analysées et des conclusions sur le genre de
l'Esprit Saint sont tirées.
Christian Churches of God
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(Copyright
ã
1996,
1999, 2014 Wade Cox)
(Tr. 2013, rév. 2023)
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Le Genre de l’Esprit Saint [155]
Une lettre a été
reçue par l'Église qui adressait la question du genre de
l'Esprit Saint. Cette lettre était importante car elle était
basée sur une fausse prémisse qui semble avoir cours dans le
monde anglophone, et est activement encouragée par les
Trinitaires parce qu’elle soutient leur erreur. La lettre est
reproduite en partie pour aider d’autres à identifier le
problème.
On m'a dit que votre église enseigne que l’Esprit Saint n'est
pas une personne dans la Divinité, mais est simplement la
puissance de Dieu travaillant dans les vrais Chrétiens. Je l’ai
cru pendant de nombreuses années, mais il y a quelques semaines,
j'ai découvert que l'Esprit Saint mentionné comme l'Esprit de
Vérité dans Jean 16:13 est appelé
il.
Je me rends compte qu'il y a beaucoup d'endroits dans le Nouveau
Testament où l’Esprit Saint est appelé
il, mais dans tous les
cas sauf trois, le mot grec pour
il n’est pas en fait dans le grec. Communément le grec omet le
pronom sujet et, dans ces références à l'Esprit Saint, implique
par la terminaison verbale que le sujet est
il,
elle ou
cela ["cette chose-là" ou ce]. Toutes les traductions que j'ai vues
utilisent il.
Elle ou
cela ["cette chose-là" ou ce] aurait pu tout aussi bien être utilisé
à la place.
En grec, en latin, en
slave, et dans la plupart des langues germaniques, chaque nom se
voit attribuer un genre en vertu de sa fin. C'est ce qu'on
appelle le genre grammatical et ne peut être changé. Cela peut
ne pas correspondre à son genre naturel. Le mot pour homme est
grammaticalement masculin ce qui est bon parce qu'un homme est
masculin, mais le mot pour le soleil est aussi masculin et c'est
en opposition avec son sens neutre. La grammaire grecque exige
que lorsqu'un mot est renvoyé par un pronom, le pronom doit
avoir le même genre grammatical que le nom auquel il se réfère.
Une exception est faite par un écrivain seulement quand il met
l'accent sur le genre naturel. L’esprit est grammaticalement
neutre, donc il se réfère à l'Esprit parce que l'Esprit est un être vivant.
Dans trois versets i.e. Jean 14:26, 15:26 et 16:13, le mot grec
pour il (i.e. [ekeinos]) est réellement utilisé. Dans ces deux premiers cas, si la
grammaire est grandement et absurdement étirée, on pourrait dire
peut-être que [ekeinos]
se réfère au consolateur (ho
parakletos) ou le père (patros)
qui sont tous deux masculins et donc exige
il et non
cela ["cette chose-là"
ou ce]. Cependant, dans Jean 16:13 il n'y a aucun autre mot dans
la phrase à laquelle il
(ekeinos) pourrait se
rapporter à l'exception du mot Esprit (pneuma) dans l'expression l'Esprit de Vérité.
Le mot grec pour Esprit [pneuma]
est grammaticalement neutre et exige le pronom
cela ["cette chose-là"
ou ce] [ekeino], mais
Jean a délibérément choisi d'utiliser
il [ekeinos],
par conséquent l'Esprit Saint doit être une personne dans la
Divinité. En outre, le mot grec pour consolateur [parakletos]
est un adjectif verbal utilisé comme un substantif. Ce mot est
essentiellement un adjectif qui peut être utilisé en genre (parakletos)
commun (ie. masculin ou féminin) ou dans le genre neutre [parakleton]. Consolateur est utilisé dans le Nouveau Testament dans
le genre commun, c'est-à-dire [parakletos].
Si l’Esprit Saint est seulement la puissance de Dieu, comment
pouvez-vous expliquer ces deux points ?
La réponse à ce
problème réside dans la plus fondamentale des fausses
hypothèses, dans ce cas-ci, que ekeinos signifie il.
Il ne signifie pas cela, ni non plus n’a été traduit comme
il. Cela semble avoir été dit par quelqu'un comme tel afin
de démontrer un point et est resté ensuite incontesté. Le mot
il dans Jean 16:13 est déduit de la grammaire et inséré dans
la version anglaise, comme cela a été ailleurs.
En anglais, le
problème du sexe et du genre est compliqué parce que, dans cette
langue, le genre implique le sexe. Dans de nombreuses langues,
le genre est inhérent dans la grammaire. Il n'est pas
directement relié au sexe comme cela est en anglais. L'erreur
est d'essayer de faire des déductions à partir des langues
étrangères en utilisant un processus de pensée anglaise. On
pourrait souligner qu'il est dangereux, en effet, de construire
une théologie de la présence ou de l'absence de la lettre
grecque sigma dans Jean 16:13 (traduit Celui-là
; voir aussi
16:14), compte tenu des falsifications reconnues dans 1Timothée
3:16, dans le Codex Aleph, en impliquant également la lettre
sigma et thêta construisant Theos là où il
n'en existait pas. Cela a eu pour résultat le faux texte dans la
version KJV de la Bible. Aussi 1Jean 5:7 était une falsification
insérée dans le Receptus, affectant de nouveau la KJV. Quoi
qu'il en soit, nous accepterons ekeinos comme exact parce
que ce n'est pas critique à l’essentiel.
Ekeinos est rendu
Celui-là et non pas Il
chaque fois qu'il est utilisé par rapport à l'Esprit Saint dans
ces textes. Le New Thayer’s Greek English Lexicon (p.
194) montre que ekeinos ne signifie pas il. Il est
dérivé de la proposition celui-là. C’est un pronom qui
signifie Cet homme, ces femmes ou cette chose. Il est
utilisé pour l’accent. Par conséquent, on lui donne le suffixe
os afin de refléter la structure grammaticale dans
laquelle il se produit. Les terminaisons peuvent également
désigner le cas, os désignant le cas nominatif, n
ou on dénotant l'accusatif (d'où theos (nos theos
ou elohim) et ton theon (le Dieu) dans Jean 1:1). Le mot
il dans Jean 16:13 est rendu à partir des mots qui ne
transmettent pas cette signification, sauf abstraitement à
partir de leur construction. L’Interlinéaire de Marshall montre
que L'Esprit reçoit littéralement le de moi et annonce ou
le transmet aux frères. Cet Esprit est du Père, parce que Christ
dit au verset suivant que toutes choses que le Père a, est
(sont) à moi (voir Jean 16:13-15 dans l’Interlinéaire de
Marshall). Le texte Interlinéaire soutient le concept que
l'Esprit est la puissance de Dieu. La structure grammaticale est
utilisée parce que cela parle du Père et Ses attributs ou
pouvoirs.
L'Interlinéaire de
Marshall montre comment le problème est présenté à partir de la
traduction. Le grec est romanisé pour faciliter la lecture :
otan de elthe ekeinos, to pneuma tes aletheias
Mais quand vient celui-là l'Esprit de vérité,
odegesei umas eis ten aletheian pasan
il vous guidera dans toute la vérité ;
ou gar lalesei aph eautou, all osa
car il ne parlera pas de lui-même, mais les choses
akouei lalesei, kai ta erchomena
il entend, il le dira et les choses à venir
anaggelei umin
il vous annoncera.
Notez que le mot il est attribué à
partir de la structure du mot. Le mot il peut aussi être
attribué dans les circonstances suivantes comme Marshall note
dans l'introduction.
L'article défini doit parfois être rendu par un pronom ou un
adjectif possessif. C’est particulièrement vrai lorsque les
parties du corps sont indiquées, par exemple, Matthieu
ch. 8, verset 3.
Parfois, il est utilisé ‘pronominalement’ – c'est-à-dire il doit
être rendu ‘il’ (ou autrement selon le genre) ou ‘ils’ ; voir
Marc ch. 10, verset 4.
Marshall continue à
traiter de la question du genre à la page xi.
En grec, le genre appartient au mot et pas nécessairement à ce
qui est indiqué par le mot ; alors qu’évidemment en anglais,
nous gardons les idées de masculin, féminin et de neutre pour
les hommes, les femmes et les choses inanimées, respectivement.
(L’anglais, en passant, est la seule grande langue moderne à le
faire.) Il faut tenir compte de cela dans la traduction : il est
parfois possible de transférer l'idée d'une langue à une autre,
mais pas toujours. La note à Apocalypse
ch. 13, verset 1, peut
être consultée.
La note à Apocalypse
13:1 est utile car elle traite également de la notion de genre
de la grammaire et a un effet sur Jean 16:13 et la traduction du
mot rendu lui-même.
[autou], bien sûr, peut être neutre ou masculin – "de cela" ou
"de lui". [drakon]
étant masculin (= Satan), nous avons suivi le masculin. Mais [therion]
est neutre. Pourtant, s’il représente une personne, comme [arnion]
certainement le fait, on devrait le traiter aussi, comme le
pronom, en tant que masculin.
Ainsi lui-même
est un rendu d'un mot qui peut être soit neutre soit masculin.
Le rendu de lui-même est en accord avec l'association
avec les attributs de Dieu. Les traductions sont aggravées par
le fait qu'il est pratique de rendre les textes de cette
manière.
Marshall fait par
ailleurs une note de l'utilisation d'un participe avec l'article
défini (Intro., p. xiv).
Un participe peut être utilisé, avec l'article défini, avec, par
exemple, "lui" a compris, là où nous devrions utiliser un nom ou
une expression relative, par exemple, souvent, [ho
pisteuon] = [Celui qui] croit = le croyant
ou lui qui croit. Ici le participe est continue ; dans Luc
ch. 1, verset 45,
c’est momentané (et, naturellement, de genre féminin comme se
référant à un acte de foi de Marie à l'Annonciation). Si deux
participes sont utilisés, mais avec un article défini, comme
dans Jean ch. 5,
verset 24, le sens est qu'une personne est doublement décrite,
non pas deux personnes faisant deux choses. Ce trait a été
préservé dans notre traduction.
Jean était un hébreu
utilisant l’araméen comme sa langue maternelle en rapport aux
concepts araméen et hébreu et la théologie hébraïque. Il y a
même quelques doutes quant à savoir si les évangiles ont été
écrits originellement en grec. Pour examiner les aspects de
l'Esprit Saint, nous devrions revenir au contexte dans lequel
l’Esprit Saint est révélé et prophétisé. Cela est l'Ancien
Testament.
Il devrait y avoir
une harmonie entre les Ancien et Nouveau Testaments. La Bible ne
se contredit pas sur les questions spirituelles. L’Esprit Saint
est mentionné dans l'Ancien Testament, à de nombreuses reprises.
L'Esprit est lié à Dieu en tant que l'Esprit du Seigneur. Le mot
est Rouach (voir SHD 7307). C'est un esprit, mais
seulement d'un être rationnel (voir Strong). Le terme ne possède
pas les mêmes problèmes parce que la structure grammaticale de
l'hébreu n'est pas chargée de valeurs de la même manière comme
ça l’est en grec. L’anglais ne fait qu’aggraver tout simplement
ce problème linguistique.
Le Lexique Hebrew
English Lexicon de Brown-Driver-Briggs-Gesenius aux pages
924-925 montre l'esprit de l'homme pour être le don et la
création de Dieu (en référence à Zach. 12:1 ; Job 27:3 cf. Ésaïe
42:6 ). Dieu le préserve (Job 10:12 ; cf. 12:10 ; Nom. 16:22 ;
27:16 ; Prov. 16:2). Le Lexique conclut que c’est donc l'Esprit
de Dieu (Genèse 6:3) partant à la mort (Ésaïe 38:16 ; Job 17:1 ;
34:14 ; Ésaïe 57:16 ; Eccl. 8:8).
Le lexique traite
alors de l'Esprit de Dieu dans les diverses références dans le
neutre. Il est considéré comme la source de l'inspiration de la
prophétie et la force qui pousse les prophètes à prononcer
l'instruction ou l’avertissement. Il en était ainsi des anciens
prophètes (Zacharie 7:12 ; Néh. 9:30).
Zacharie 7:12
Ils rendirent leur cœur dur comme le diamant,
pour ne pas écouter la loi et les paroles que l’Éternel des
armées leur adressait par son esprit, par les premiers
prophètes. Ainsi l’Éternel des armées s’enflamma d’une grande
colère.
(LSG)
Néhémie 9:30 Tu les supportas de nombreuses années, tu leur
donnas des avertissements par ton esprit, par tes prophètes ; et
ils ne prêtèrent point l’oreille. Alors tu les livras entre les
mains des peuples étrangers. (LSG)
Ces versets font
clairement savoir que l'Esprit Saint est la possession du Dieu
des Armées qui envoie Son Esprit aux prophètes. Ésaïe 11:2
montre que cet Esprit repose sur le Messie.
L'Esprit de Dieu a
été vu comme communiquant l'énergie guerrière et le pouvoir
exécutif et administratif à l'ancien Israël (Juges 3:10 ; 11:29
; cf. 6:34 ; 13:25 ; 14:6,19 ; 15:14 ; 1Sam. 11:6 ; 16:13,14 et
aussi Ésaïe 32:15). Il a été considéré comme se reposant sur le
roi messianique (Ésaïe 11:2). Il a été considéré comme dotant
les hommes de divers dons, par exemple une habilité technique
(Exode 31:3 ; 35:31), la compréhension (Job 32:8), comme
déversée par la sagesse divine (Prov. 1:23). Il a été considéré
comme l'énergie de vie (Genèse 1:2), et comme une force vitale
(Ésaïe 31:3) (et dans un char de chérubin d'Ézéchiel 1:12 cf.
vv. 20-21).
Le lexique groupe
l'Esprit dans la dernière catégorie comme étant l'ancien Ange de
la Présence et plus tard la Shekina (Ésaïe 63:10-11; cf. aussi
les concepts dans Néh. 9:20). Ainsi, l'Esprit s'est manifesté
pour la première fois à Israël dans l'Ange de la Présence, qui
est devenu plus tard le Messie (1Cor. 10:4). Le Messie est ainsi
incarné par l'Esprit comme la puissance de Dieu. Plus tard, il
est devenu évident en tant que la Shekina. Le lexique soutient
que les prophéties de restauration conçues de l'Esprit divin
comme se tenant au milieu d'Israël, et sur le point d'accomplir
toutes les promesses divines (Aggée 2:5 ; Zach. 4:6). Ce concept
culmine dans la présence divine et en tant que tel [Dieu est]
omniprésent (voir p. 926).
L'Esprit est ainsi la
Puissance de Dieu. Ce n'est pas simplement ou
uniquement la Puissance de Dieu. Aucun concept de l'Esprit
Saint comme la troisième personne d’une Trinité fermée ne
pourrait embrasser l'extension de la nature omniprésente et de
la personnalité de Dieu qui s’ensuivra de ce processus de Dieu
devenant tout en tous (1Corinthiens 12:6 ; 15:28 KJV ; Éph.
4:6). Le pouvoir des élus sera donc la puissance de Dieu dans
l'Esprit Saint et ils seront comme Elohim (Zacharie 12:8) comme
l'Ange de Yahovah à leur tête, qui est le Messie. Ils seront
Israël et ils régneront comme Dieu.
Historiquement, il
est utile de comprendre le développement de la doctrine de la
Trinité. Il n'a pas été suggéré que l’Esprit Saint était une
personne et cela n’a pas non plus été considéré comme tel
jusqu'au Concile de Constantinople en 381 EC (Ère Courante).
L’Esprit Saint n'a
pas du tout été fixé dans la doctrine au Concile de Nicée (325).
Il a manqué de gagner la formulation à Constantinople (381).
C’est seulement au Concile de Chalcédoine en 451 que la doctrine
a été formulée. Il n'y a aucune preuve que les apôtres ou les
premiers apologistes ont vu Christ comme autre chose que créé et
l'Esprit comme autre chose que la puissance de Dieu jusqu'à la
fin du troisième siècle, à l'exception des Modalistes et
Gnostiques. C’étaient ces groupes qui ont finalement émergé en
tant que la faction trinitaire sous Théodosius en 381 et qui ont
introduit par la force des armes leur hérésie.
La Trinité doit réduire les
activités de l’Esprit Saint afin de nier le destin d'Israël et
des élus. L'éthique et la philosophie grecque sont totalement
tributaires de cette épistémologie afin de supprimer les
exigences logiques de la loi biblique telle que donnée au Sinaï.
L'assertion de Il
et le genre masculin n'est qu'une partie du processus dans
l'affirmation de personnalité à un attribut de Dieu par lequel
les élus sont investis.
Autre erreur concernant l’Esprit Saint
Les
Églises de Dieu au Vingtième Siècle ont été presque totalement
absorbées dans l'hérésie soit du Dithéisme soit du Binitarisme.
C'est à cause d'un grand mensonge qu'il y avait deux êtres
coéternels et coexistants ou des éléments de cet être à partir
du Commencement qui en réalité provenait de l'adoration du dieu
Attis à Rome qui a vu le Binitarisme entrer dans l'Église
chrétienne à la dernière moitié du deuxième siècle de l’Ère
Courante.
Ceci
comme nous le savons a conduit à la formulation du Trinitarisme
dès 381 EC (Ère Courante) et a finalement conduit à la
corruption de ce qui est devenu connu comme le Christianisme du
courant dominant adorant le dimanche. Afin d'établir le
Binitarisme d'Attis, il est devenu nécessaire d'élever Christ
au-dessus des autres elohim ou fils de Dieu et l’établir comme
un co-fonctionnaire dans la création. Comment ceci a été fait
est expliqué dans les sections sur
Les Déformations
des Binitaires et des Trinitaires de la Première Théologie de la
Divinité (No. 127B).
Une
partie de cette fraude était le mauvais usage de l'Écriture
concernant la fonction de l'Esprit Saint. L'aspect principal de
l'explication de la compréhension de la façon dont nous devenons
[des] fils de Dieu était à travers la fonction de l'Esprit
Saint. La signification fondamentale de l’Esprit Saint était en
tant que la puissance de Dieu qui permet à tous de l'Armée
Céleste et l'Armée Humaine de fonctionner comme l'image de Dieu.
Autrement dit, pour devenir elohim comme fils de Dieu et en tant
qu’un être étendu fonctionnant comme Dieu. Pour cette raison,
l’Esprit Saint en tant que la Sagesse de Dieu à laquelle on fait
référence dans Proverbes 8 a dû être déformé comme étant une
action du Christ, ce qu’elle n'était pas.
Christ a
été fait à l'image de Dieu de même que l’était tout le reste des
elohim en tant que [les] fils de Dieu. À cause de cela, le texte
dans Philippiens 2:5-8 devait être mal traduit dans le texte
Receptus pour déguiser
l'obéissance de Christ dans le fait de ne pas saisir l'égalité
avec Dieu, et la tentative de son élévation. Leur capacité
d’exister en tant qu’elohim était à travers l'Esprit Saint qui a
conféré la sagesse de Dieu sur toute l'Armée des elohim. Ainsi,
le premier élément de la création devait être l’Esprit Saint en
tant qu’une extension de la Sagesse de Dieu afin que les fils de
Dieu puissent exister comme un avec Dieu comme le Ha Elohim ou
Le Elohim en tant qu’un être étendu d’Elohim dans lequel Dieu
devait devenir tout en tous. Il suit comme une question de
logique que si la sagesse n'a pas été instanciée dans l'Essence
Divine, alors il n'est pas évident comment Dieu pourrait avoir
créé cette capacité. La capacité de la Sagesse pour exister avec
Dieu était avec l'acte de la création de l'Esprit Saint comme
une puissance étendue de sorte qu’une telle sagesse puisse être
étendue à l’Armée d’elohim. Ce n'est pas le conseiller de Dieu,
mais plutôt c’est la puissance par laquelle ils [les elohim ou
fils de Dieu] deviennent un avec Dieu dans la sagesse et la
puissance relatives. Nous savons maintenant que la Sagesse de
Dieu était relative dans l'Armée angélique ou elohim des fils de
Dieu. Dieu a voulu [ou choisi] de limiter leurs connaissances et
de leur révéler Son Plan à travers les humains en tant que
prophètes de sorte que par ce fait l'Armée exerce la loyauté et
la foi. Christ de cette façon devait aussi exercer la loyauté et
la foi. Jusqu'à sa [Christ] résurrection et son acceptation en
tant que l’offrande de la Gerbe Agitée, l’Esprit Saint a été
limité à des individus selon le désir de Dieu de se révéler.
Même après sa [Christ] résurrection et ascension au ciel, Dieu a
aussi caché une certaine compréhension à Christ comme nous le
voyons à partir de la Révélation [l’Apocalypse] de Dieu à
Jésus-Christ, qui a été alors transmise à Jean en tant que
l’œuvre finale du NT. L'Armée Céleste désire plonger ses regards
dans les choses que Dieu révèle à travers nous (1Pierre 1:12).
Ce n’est
qu'après l’année 381 que les Trinitaires ont vu la nécessité de
déformer les textes plus généralement et d’élever Christ comme
une entité Binitaire et ensuite Trinitaire. Ils devaient
déformer les textes qui pourraient être rendus comme étant
contraires à l'élévation de Christ. Une chose importante qu'ils
ont faite était le déguisement des autres fils de Dieu comme
étant des produits de l'activité de Christ sous la direction de
Dieu. Pour ce faire, ils ont dû mal appliquer Proverbes 8 à
Christ dans leurs enseignements. Ensuite, ils devaient mal
exploiter le texte dans Romains 8:9 où l’on croit que Paul est
tenu pour dire que l'Esprit est propre au fils, ce que le texte
ne dit pas du tout.
Le texte
intégral dans Romain 8:9-17 montre la bonne compréhension du
texte. Le premier élément du texte au verset 9 est utilisé pour
prétendre que l'Esprit est propre au Fils comme il procède du
Fils utilisant le texte dans Jean 20:22. Les deux textes ont été
utilisés pour développer la clause “filioque” développée par les
Catholiques Trinitaires au Septième Siècle et ensuite attribuée
aux soi-disant Ariens en Espagne, ce qui n'est pas vrai.
[9] Pour vous, vous ne vivez pas selon la
chair, mais selon l’esprit, si du moins l’Esprit de Dieu habite
en vous. Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne lui
appartient pas.
Le texte
intégral montre l'intention. L’Esprit Saint procède du Père qui
est l’Unique Véritable Dieu qui a envoyé Christ (Jean 17:3), et
[l’Esprit Saint] existe dans les élus à travers Christ, et les
élus sont exigés de développer le caractère de Christ en tant
que [des] fils de Dieu potentiels. Il est clair que l'Esprit de
Celui qui a ressuscité Christ d'entre les morts doit demeurer en
nous. À aucun moment, cela implique que l'Esprit est l'une des
trois entités, et ce texte n’élève pas non plus Christ comme on
le prétend. Il est clair que tous ceux qui sont conduits par
l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu. Cela se rapporte à Celui qui
est l’Unique Véritable Dieu et pas à Christ comme un troisième
membre d'un Dieu Triune.
[10] Et si Christ est en vous, le corps, il est
vrai, est mort à cause du péché, mais l’esprit est vie à cause
de la justice. [11] Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité
Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité
Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels
par son Esprit qui habite en vous. [12] Ainsi donc, frères, nous
ne sommes point redevables à la chair, pour vivre selon la
chair. [13] Si vous vivez selon la chair, vous mourrez ; mais si
par l’Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous
vivrez, [14] car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de
Dieu sont fils de Dieu. [15] Et vous n’avez point reçu un esprit
de servitude, pour être encore dans la crainte ; mais vous avez
reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba !
Père ! [16] L’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que
nous sommes enfants de Dieu. [17] Or, si nous sommes enfants,
nous sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu, et cohéritiers
de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d’être
glorifiés avec lui.
Comment
pouvons-nous être [des] fils de Dieu par l'Esprit de Dieu et
être cohéritiers avec Christ qui est aussi un fils de Dieu
envoyé par Dieu pour nous sauver ?
Cohéritiers signifie
que nous héritons exactement la même chose que Christ. Les
elohim sont ainsi une multiplicité.
Jean
20:22 n'implique pas que l'Esprit émane de Christ. Cela prouve
simplement qu'il avait été accepté en tant que la Gerbe Agitée
et a ensuite été donné la permission d'étendre l'Esprit Saint à
l'église, ce qui a été fait à la Pentecôte dans la même
Troisième année du Cycle de Sabbat, qui est l’année où toutes
les activités importantes de changement dans la structure du
peuple de Dieu et en tant qu'église se produisent.
L'argument est alors avancé par une fausse prémisse prétendant
que le fils instruira l’Esprit Saint pour guider les élus dans
toute la vérité, ce qui n'est pas ce qui est dit. L’Esprit Saint
de Dieu a été envoyé et attire tous les hommes à la foi, et Dieu
les donne à Christ, et à travers la puissance de Dieu dans
l’Esprit Saint leur révèle toute la vérité. Dans aucun texte
dans la Bible est-il jamais suggéré que Christ en tant que fils
de Dieu, ou toute autre fils de Dieu, soit ontologiquement
antérieur à l'Esprit.
Éphésiens
4:4-6 est de même utilisé pour revendiquer l'unité trinitaire
des trois complètement, contrairement à ce qui est dit en
réalité.
[4] Il y a un seul corps et un seul Esprit,
comme aussi vous avez été appelés à une seule espérance par
votre vocation ; [5] il y a un seul Seigneur, une seule foi, un
seul baptême, [6] un seul Dieu et Père de tous, qui est
au-dessus de tous, et parmi tous, et en tous.
Il est évident que ce qui est affirmé, c'est qu'il y
a un seul Corps et un seul Esprit qui, comme nous avons vu, a
émané du Père qui est l’Unique Véritable Dieu qui a envoyé
Jésus-Christ. Le Corps est de Christ qui est la tête [ou le
chef] de l'église, laquelle est dirigée par l'Esprit de Dieu. Le
point clé du texte est qu'il n’y a qu’UN seul Dieu et Père de
tous, qui est au-dessus de tous, à travers tous et en tous. Il
n'y a pas trois Dieux. Ce corps de Christ consiste en un
Seigneur, une seule foi et un seul baptême, tous au service de
Celui qui est l’Unique Véritable Dieu qui a envoyé Christ, et
sur cette compréhension repose la vie éternelle (Jean 17:3).
Certains Trinitaires prétendent alors qu’en les divisant nous
affirmons trois esprits, ce qui est absurde.
Les textes utilisés dans l'appui de l'absurdité sont
souvent :
Jean 4:24 Dieu
est esprit, et ceux qui l’adorent l'adorent en esprit et en
vérité.
Ce texte signifie ce qu'il dit et c’est que Dieu est
l'objet de l'adoration. Il ne dit rien sur l'adoration d’un Dieu
à trois têtes, ni nulle part dans le texte Christ implique qu'il
fait partie de ce Dieu comme l’objet de l’adoration.
Romains 8:9 se réfère au fait que nous ne sommes pas
dans la chair mais dans l'esprit, si l'Esprit de Dieu habite en
nous. Il ne dit rien à propos de l'Esprit d’un Dieu Triune tel
que promu par les Trinitaires.
2Corinthiens 13:14 est aussi utilisé dans l'appui du
Dieu Triune, ce qui n'est pas ce qu'il dit.
Il a même été affirmé par un trinitaire qui se
raccroche à ce qu’il peut que la référence dans Deutéronome
10:17 au fait que le Seigneur notre Dieu est Dieu ('elohe) des
Dieux (‘elohim) et Seigneur des Seigneurs (Adonaï, adonim), un
grand Dieu (El) se réfère en réalité au Dieu Triune comme trois
éléments d'un grand Dieu. De tels auteurs n’attirent jamais
l'attention sur l'objet de l’adoration étant Éloah, qui est
singulier et n'admet aucune pluralité du tout et est l'objet de
l’adoration et la source de la loi (Esdras 4:23-7:26) et est le
Père par Sa déclaration directe à travers Proverbes 30:4-5.
Romains 1:1-6 est utilisé habituellement pour
affirmer que le texte disant que nous sommes les appelés de
Jésus-Christ a un sens trinitaire quand cela est tout à fait
contraire au texte de l’épître aux Romains et de Paul ailleurs.
Paul déclare dans 1:16-17 que le salut est par la foi, à travers
la puissance de Dieu, dans le fruit de la justice. Ce n’est pas
un système Triune, et Paul ne peut jamais être imputé de se
référer à un système triune. Romains 1:7 adressé à toute
l'Église à Rome, aux bien-aimés de Dieu et appelés à être
saints, fait clairement la distinction entre Dieu notre Père et
le Seigneur Jésus-Christ. Nous avons traité du mauvais usage de
Jean 1:1 ailleurs. Jean 1:18 ignore souvent le
monogenese theos dans
la traduction du texte. Jean 20:28 est souvent utilisé comme un
texte Trinitaire se référant à la Déité de Christ, mais ignore
complètement les références à Psaume 45:6-7, lesquelles sont
répétées comme se rapportant à Christ dans Hébreux 1:8-9 et le
fait que Thomas se référait aussi probablement au Psaume 86:15,
qui dans la LXX lit Kurie ho Theos, demandant pardon pour son
incrédulité se référant à Exode 34:6 auquel se réfère le Psaume.
Cependant, nulle part ce texte implique qu'il y avait trois
éléments à Dieu, et les références auxquelles il se réfère
probablement sont clairement subordinationistes, ce que les
Trinitaires choisissent d'ignorer.
Actes 5:3-4 est parfois utilisé
pour prétendre que mentir à l’Esprit Saint,
c'est par conséquent mentir à Dieu et
de là, la Trinité peut être déduite. Une telle affirmation qui
ignore complètement le fait que Dieu communique avec nous à
travers l'Esprit Saint ne prend pas en compte les textes
innombrables qui font de l'Esprit la puissance de Dieu par
laquelle nous devenons tous [des] fils de Dieu et des
cohéritiers avec Christ. Cela ne peut pas logiquement impliquer
un être distinct.
Le fait que l'Esprit sonde les choses profondes de
Dieu (1Corinthiens 2:10) ne peut d’aucune façon être utilisé
pour affirmer qu'il est un être séparé autre que la puissance de
Dieu. Le texte dans Jean 14:16-23, loin de soutenir le Dieu
Triune, prouve absolument que Christ a dû demander au Père en
tant que Dieu d'envoyer l’Esprit Saint et qu'il n'avait aucun
pouvoir sur l'envoi de l'Esprit, sauf à la demande du Père qui
l’a contrôlé.
La Trinité est une invention des Cappadociens pour
réconcilier l'Esprit au dieu Binitaire d’Attis et à l’adoration
des Cultes du Soleil, et ainsi enferme Dieu à un être Triune tel
que compris de Rome.
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