Christian Churches of God

 

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À Quel Moment Les Langues Devaient Cesser ?  

 

(Édition 1.0 19961005-19961005)

 

Le premier jour de la Pentecôte de l'Église du Nouveau Testament, les apôtres "parlaient en langues". Ce document d’un rédacteur en chef de The Bible Advocate traite de ce que l'on entend par "langues" et de la durée pendant laquelle ce phénomène devait persister. Des conseils sur la façon de tester (vérifier) l’authenticité du "parler en langues" sont inclus.

 

 

Christian Churches of God

PO Box 369,  WODEN  ACT 2606,  AUSTRALIA

 

Courriel: secretary@ccg.org

 

(Copyright © 1996 par Roy A. Marrs)

Rédacteur en chef de la Bible Advocate, l’organe officiel de Church of God, Seventh Day (l’Église de Dieu, Septième Jour)

 

(Édité par Wade Cox)

(Tr. 2012, rév. 2020)

 

Cette étude peut être copiée et distribuée librement à la condition qu'elle le soit en son entier, sans modifications ni rayures. On doit y inclure le nom, l'adresse de l’éditeur et l'avis des droits d'auteur. Aucun montant ne peut être exigé des récipiendaires des copies distribuées. De brèves citations peuvent être insérées dans des articles et des revues critiques sans contrevenir aux droits d'auteur.

 

Cette étude est disponible sur les pages du World Wide Web à:
http://logon.org/ et http://ccg.org/

 


Note de l'éditeur :

L’article qui suit est le fruit d'un échange de correspondance avec Roy A. Marrs, rédacteur en chef de la Bible Advocate, qui est l'organe de Church of God, Seventh Day (l'Église de Dieu (Septième Jour)). Il découle des commentaires faits sur l'incidence croissante des comportements de type charismatique dans les congrégations autrefois considérées comme faisant partie des Églises de Dieu. Cet ouvrage est un complément logique à notre document d’étude et à notre position sur La Question des Langues.

 

 

À Quel Moment Les Langues Devaient Cesser ? [182]


L'idée de l'existence de langues différentes sur la terre est une idée intrigante. Selon que vous pensez que l'homme a "évolué" ou a été créé, selon que vous croyez au récit biblique de la Tour de Babel, vous pouvez arriver avec une théorie bien différente sur l'origine des différentes langues. Quelle que soit l’origine de l’homme, et quelle que puisse être son histoire, le fait que des hommes parlent des langues différentes a été un réel problème. Si vous voyagez, vous êtes rapidement confronté à la nécessité de connaître la langue de quelqu'un d'autre, ou le besoin de trouver quelqu'un qui connaisse la vôtre. Cela peut difficilement s’appeler une bénédiction de parler une langue différente. C’est un problème épouvantable ! Nous pouvons à peine nous comprendre les uns les autres lorsque nous avons été élevés dans la même famille. Même si nous utilisons les mêmes mots dans tout le pays, nous avons des sens très différents soir signifiait de midi à minuit là où j'ai grandi, et matin signifiait de minuit à midi. Puis je me suis marié et j’ai dit que nous devrions faire quelque chose ce soir. J'avais fait référence à un certain moment dans l'après-midi ma femme pensait à un certain temps après le coucher du soleil.

 

Nous ne cessons d’exhorter les gens à communiquer, à ne pas retenir leurs sentiments ; à faire savoir aux autres ce que nous ressentons, ce qui nous trouble et ce qui nous plaît. Cela peut être dangereux. Un de nos frères hispaniques s’est approché de moi et m'a dit : J'ai besoin de parler avec vous. Nous avons un problème au sujet des do-nuts. À la façon dont il a prononcé do-nuts (faut-il penser do-nuts ou dough-nuts?) Je pensais qu'il faisait allusion à l'une des femmes de la congrégation. J’étais tout ouïe, prêt à donner de sages conseils et j'ai découvert que le problème était qu'il avait acheté de sa propre poche tous les beignets (doughnuts) pour le goûter de fraternisation de la communauté après les services d’adoration ! Ah lala ! La bénédiction des langues inconnues, des dialectes, des prononciations régionales, et le réapprentissage des valeurs sonores des lettres lorsqu’on apprend l'anglais ! Croyez-moi, cela peut causer de réels problèmes ! Alors, pourquoi quelqu'un voudrait-il parler dans une langue inconnue, alors que la Bible dit que Dieu confondit le langage de l'homme en guise de punition, pour faire échouer les desseins des bâtisseurs de la tour de Babel, pour disperser et diviser l'homme, au lieu de l'unifier ? (Il n'y a aucun exemple dans le manuscrit grec où les mots inconnues et langues sont utilisés ensemble. Là où les traductions parlent de langues inconnues les manuscrits grecs ne disent que langues. Le mot inconnues apparaît couramment dans le grec du Nouveau Testament, mais jamais dans le cadre des langues).

 

Maintenant, en ce qui concerne le Nouveau Testament et le récit du jour de la Pentecôte, lorsque les disciples parlaient “en d'autres langues”, il semble que le Seigneur s’occupait du problème qu'il avait créé pour l'homme. Pour que le peuple comprenne, Dieu a accompli un miracle et a fait parler les disciples dans des langues qu'ils n'avaient pas apprises. C’était très impressionnant, cela honorait Dieu, et cela faisait prendre conscience aux auditeurs que Dieu agissait à travers ces hommes.

 

Ces hommes étaient des Juifs. Peu de temps après, certains croyants dans d'autres nations ont aussi miraculeusement parlé dans des langues qu'ils ne connaissaient pas. Ce fait est mentionné à plusieurs reprises dans le livre des Actes des Apôtres, et Paul y fait référence en écrivant aux Corinthiens. Marc cite Jésus comme prophétisant que cela allait arriver (Marc 16:17). Seul Luc (l'auteur des Actes) et Paul se réfèrent à l'expérience des langues, et Marc a prédit son apparition.

 

Matthieu n’en parle pas. Ni Jacques, ni Jean, ni Jude, ni Pierre n'y font référence. Paul écrivit aussi des lettres aux Romains, aux Galates, aux Éphésiens, aux Philippiens, aux Colossiens, à Timothée, à Tite, à Philémon et peut-être aux Hébreux. Il n'a jamais mentionné le phénomène dans aucune de ses lettres, sauf dans sa première lettre à l'église de Corinthe : même pas dans sa seconde lettre à Corinthe. Pourquoi n'en a-t-il pas parlé, si ce devait être une expérience permanente dans l'Église, même à notre époque ? Pourquoi Paul n’en parle-t-il qu’aux Corinthiens ? Mais l'idée est intrigante. Et si Dieu nous donnait la possibilité d'aller dans un pays étranger sans formation et d’y parler miraculeusement leur langue et d’y prêcher l'Évangile ? Quel impact cela pourrait avoir sur les auditeurs ! Comment pourrions-nous gagner les gens à Christ par foule, si nous n’étions miraculeusement capables de parler en d'autres langues !

 

C'est ce que certaines personnes pensent à quoi cela était destiné. Ceux qui se sont mis eux-mêmes à la disposition de Dieu pour être utilisés de cette manière ont souvent été déçus de constater que les sons qu'ils ont émis n'étaient pas compris par les indigènes à qui ils parlaient, pas plus qu'ils ne sont compris par le reste d'entre nous lorsque quelqu'un parle en langues parmi nous.

 

Oui, j'ai entendu parler d'une personne qui parle en espagnol ou en français, et il semblerait que quelqu'un dans le public ait compris son message, celui-ci lui étant destiné personnellement. Je ne sais pas si cela est vrai par témoignage personnel. Si c'est arrivé, je n'étais pas là. J'ai souvent été présent quand des personnes parlaient en langues, mais cela n'a jamais sonné comme un langage pour moi, et les rares fois où quelqu'un a prétendu interpréter ce qui était dit, j'avais des raisons de me sentir très inquiet ou mal à l’aise quant à l'interprétation. Pourquoi ? Parce que dans les nombreuses fois, où j'ai fait appel à un interprète dans les nombreuses langues, celui-ci utilise presque toujours beaucoup plus de mots et de phrases pour donner le sens exact que le nombre de mots que j’ai prononcés. Il n’en va pas de même pour l'interprétation de langues inconnues lors d'une réunion pentecôtiste – celles auxquelles j'ai assisté. L'interprétation est généralement beaucoup plus courte. Dieu a-t-il besoin de plus de mots pour donner le même sens que l'homme n’en a besoin pour le répéter à l'homme ? Je ne le pense pas !

 

En outre, il est rare que l'interprétation dise quelque chose de profond. Généralement c’est quelque chose de sûr, comme Le Seigneur dit qu'Il vous souhaite que vous ayez une bonne santé, et qu'Il vous bénira si vous Lui obéissez.

 

Toutes les expériences que j'ai eues avec le mouvement des langues m’ont fait me sentir très mal à l'aise avec la motivation et la source de ce que j'entends. Vous pouvez garder cela à l'esprit alors que vous lisez ce que j'ai à dire au sujet de 1Corinthiens 13:8. J'avoue que je suis négativement partial sur le sujet.

 

À la suite de mes expériences, j'ai cherché avec soin à déterminer à partir des Écritures si Dieu avait l’intention que l'expérience des langues se poursuive jusqu'à nos jours. Deux Écritures Saintes semblent pertinentes. La première est la prophétie donnée dans Marc 16:17-18 Et ces signes suivront les croyants : En mon nom, ils chasseront les démons, ils parleront de nouvelles langues ; ils saisiront des serpents, et s'ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal. Ils imposeront les mains aux malades et ils deviendront sains (Version Berkeley). Certaines Bibles ont une note après Marc 16:9-20 indiquant que ces versets ne sont pas dans les deux meilleurs manuscrits. Cela m’incite à me méfier des conclusions tirées de ce passage.

 

Supposons que le passage soit légitime. Il me semble étrange que l’on fasse tant de cas de l'aspect linguistique de cette prophétie, si cela signifie que les croyants, partout dans le temps, depuis l'ascension de Christ jusqu'à Son retour, devraient, pourraient, ou voudraient faire l'expérience des langues.

 

Qu'en est-il de ramasser les serpents ? Certains groupes pratiquent cela aussi, parfois avec des résultats mortels. Comme les magiciens de Pharaon, les non-croyants le font aussi. Mais pourquoi les Pentecôtistes n’insistent-ils pas autant sur ce point que sur les langues ? Ou boire des poisons mortels – pourquoi les Chrétiens sont-ils beaucoup plus disposés à parler en langues que de prendre des serpents et boire des poisons mortels ? Est-ce parce qu'il est plus facile de contrefaire le parler en langues, de contrefaire la chasse aux démons, et même de simuler ou contrefaire des guérisons ? Si j'étais une personne bénie par le miracle de parler en langues, devrais-je craindre de boire des poisons ?

 

Peut-être devrais-je craindre la contrefaçon du parler en langues plus que je ne crains de boire du poison. Dans quel mesure est-il approprié, sûr ou juste de simuler ou contrefaire le fait de parler pour et au nom de Dieu, qu'Il a donné le message que l’on prétend, à tort, avoir reçu de Dieu ?

 

Considérez que Marc 16:17-18 ne suggère pas que le sujet soit de ramasser accidentellement des serpents, comme l'expérience de Paul, il ne suggère pas de boire du poison de façon accidentelle – il dit seulement, S'ils boivent quelque breuvage mortel, cela ne leur fera point de mal. Pourquoi un Chrétien ne devrait-il pas procéder sans scrupule à boire du poison fourni par un non croyant pour démontrer la puissance miraculeuse de Dieu et la présence permanente de Dieu ?

 

Comprenez bien que je ne doute pas un instant que Dieu ait fait ces choses à travers les gens à l’époque des apôtres. Je n'ai de doute non plus que Dieu soit capable de le faire à notre époque. Je n'ai aucun doute qu’il y a des multitudes de Chrétiens qui, comme moi, ont fréquemment prié Dieu pour qu'Il nous bénisse en nous permettant de faire l'expérience du parler en langues, si telle est Sa volonté pour nous et pour notre temps.

 

Une autre cause de mes doutes quant à l’intention persistante de Dieu d'utiliser à nouveau le miracle du parler en langues de nos jours concerne l'interprétation des langues. Pas une seule fois je n'ai jamais entendu une personne se porter volontaire pour traduire pour un frère étranger qui devait prêcher pour nous et qui avait besoin d'un traducteur, alors que le volontaire potentiel pour traduire ne connaissait pas la langue de la personne qui devait prendre la parole. Pourquoi pas ? Si les interprètes des langues modernes et miraculeux peuvent vraiment interpréter, pourquoi ne se sont-ils jamais portés volontaires pour interpréter en anglais les langues qu'ils ne connaissent pas comme le français, le russe ou l'allemand ? Pourquoi ceux qui parlent en langues aujourd’hui parlent généralement des langues inconnues à d'autres qui parlent leur propre langue ? Quel est l’intérêt pour une personne qui comprend l'anglais de parler dans une langue inconnue à d'autres personnes qui comprennent l'anglais ?

 

1Corinthiens 14:13 dit, C’est pourquoi l'homme qui parle en langue doit prier pour qu'il puisse interpréter ce qu'il dit. Et, au verset 27 : Si quelqu'un parle en langue, que deux ou trois au plus parlent, chacun à son tour, et quelqu'un doit interpréter.

 

Franchement, je n'ai aucune confiance que ce soit dans les interprétations données par une personne qui n’est disposée qu’à interpréter les langues angéliques et n’est pas disposée à interpréter une langue de l'homme qu’elle ne connaît pas.

 

En interprétant les langues des anges, nul ne sait si l'interprétation est juste ou pas – même la personne qui interprète ne sait même pas si elle interprète correctement ou non ! Il n'a aucun moyen de vérifier s'il interprète correctement ou non.

 

1Corinthiens 13:1 mentionne à la fois les langues des hommes et les langues des anges. À moins qu’un interprète, par exemple celui qui ne sait pas l'espagnol, ne soit tout aussi disposé à interpréter pour un de nos frères espagnols qui souhaite délivrer un message à une congrégation anglaise, et à interpréter en la présence de ceux qui savent à la fois l’espagnol et l’anglais, alors je n'ai aucune raison de croire qu'il interprète correctement les langues des anges.

 

Ce n'est pas un défi insensé. La personne qui peut le démontrer peut facilement nous convaincre qu'elle donne en effet des interprétations correctes dans la langue des anges également.

 

Marc 16:17-18, sonne comme si l'expérience était fréquente chez les croyants, en même temps que les autres miracles. Quelle autre Écriture porte sur le sujet ? Qu'en est-il de 1Corinthiens 13:8 ? On peut y lire comme suit (NIV) : L’amour ne disparaît jamais, mais où il y a des prophéties, elles cesseront ; où il y a des langues, elles seront s’apaiseront, là où il y a de la connaissance, cela passera. Les langues seront apaisées – cela signifie quoi ? Cela signifie quand ?

 

Je trouve que cette traduction ressemble au commentateur sportif qui rapporte qu’une équipe a coulé une autre équipe ; l’équipe suivante, une a écrasé l'autre équipe, et un troisième match, une équipe a marché sur l'autre équipe – cherchant à obtenir un moyen de varier le modèle du discours. Cela devient monotone de dire simplement que cette équipe a gagné, cette équipe a gagné, et l'autre équipe a gagné match après match. C'est très bien pour les retransmissions sportives, mais cela ne se fait pas une bonne interprétation de la Bible.

 

La version de Berkeley est tout aussi inutile et infidèle : L'amour ne s'efface jamais. En ce qui concerne les prophéties, elles seront rendues inutilisables, quant aux langues, elles cesseront ; quant à la connaissance, elle perdra son sens.

 

Quelques exemples supplémentaires :

L'amour est éternel. Il y a des messages inspirés, mais ils sont temporaires ; il y a les dons de parler, mais ils cesseront ; il y a la connaissance, mais elle passera (Good News Bible), et,

L'amour n’aura jamais de fin. Y a-t-il des prophéties ? Leur travail sera terminé. Y a-t-il des langues d'extase ? Elles cesseront. Y a-t-il la connaissance ? Elle s'évanouira (New English Bible).

 

Mais que dit le manuscrit grec ? La traduction la plus précise de ce passage que j'ai trouvée est celle de la version American Standard Version : L'amour ne périt jamais : mais s'il y a des prophéties, elles seront supprimées ; s'il y a des langues, elles cesseront ; s'il y a la connaissance, elle sera détruite.

 

Le mot grec pour les deux actions sur la prophétie et la connaissance est le même mot grec, et il n'y a aucune excuse pour une traduction différente des deux. Le sens de ces déclarations semble assez clair :

a)        Le miracle du don de prophéties sera interrompu par l'action de Dieu qui a fourni l'information pour la prophétie.

b)        Il est évident que la connaissance non obtenue miraculeusement continue d'être acquise ; et qu’elle n'est pas non plus obtenue miraculeusement. Elle n'a ni été, ni sera abolie. C’est l'obtention de la connaissance par miracle qui a été interrompue.

 

De même, les prophéties déjà données ne sont pas effacées de l'ardoise – elles continuent à fournir un puissant témoignage de la prescience de Dieu et de Sa vérification du travail de Ses serviteurs par lesquels elles ont été données.

 

Mais au sujet des langues ? Elles cesseront – simplement s’arrêter. Quand ? La Bible ne le dit pas. Pourquoi ? La Bible ne le dit pas. Alors que nous reste-t-il ? Il nous reste la nécessité pour nos frères qui croient qu'ils parlent miraculeusement dans une langue authentique (soit des anges ou des hommes), d'être prêts à se soumettre à des tests vérifiables :

1.        Autoriser l'enregistrement magnétique des langues parlées au cours d'une réunion.

2.        Donner l'enregistrement à de nombreuses personnes différentes qui ont le don de l'interprétation. Leurs interprétations doivent être cohérentes et ne pas laisser de côté des éléments essentiels après lectures répétées.

3.        Faire cela avec de nombreux orateurs différents et de nombreux interprètes différents. Que Dieu soit vrai – Il est vrai. Sommes-nous vrais ? Dieu invite à prouver ce qu'Il prophétise.

4.        Que les interprètes interprètent aussi un sermon d'une langue moderne de l'homme qu'ils ne connaissent pas, et que son interprétation soit corroborée par ceux qui connaissent les deux langues.

 

À quel moment les langues ont-elles cessé ? Au moment où les hommes n'étaient plus en mesure ou disposés de vérifier leurs interprétations, au moment où ils ont commencé à parler dans des assemblées sans interprètes, au moment où les autres miracles n’étaient plus fréquents chez les vrais Chrétiens, au moment où ils ont refusé de permettre aux autres d'interpréter et ont souhaité le faire seulement eux-mêmes.

 

 

 

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