Christian
Churches of God
[182]
À Quel Moment Les Langues Devaient Cesser ?
(Édition 1.0 19961005-19961005)
Christian
Churches of God
Courriel: secretary@ccg.org
(Copyright © 1996 par Roy A. Marrs)
Rédacteur en chef de la Bible Advocate, l’organe officiel de Church of God, Seventh Day (l’Église de Dieu, Septième Jour)
(Édité par Wade Cox)
(Tr. 2012, rév. 2020)
Cette étude peut être copiée et distribuée
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disponible sur les pages du World Wide Web à:
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Note de l'éditeur :
L’article qui suit est le
fruit d'un échange de correspondance avec Roy A.
Marrs, rédacteur en chef de la
Bible
Advocate, qui est l'organe de Church of God,
Seventh Day (l'Église de Dieu (Septième Jour)).
Il découle des commentaires faits sur
l'incidence croissante des comportements de type
charismatique dans les congrégations autrefois
considérées comme faisant partie des Églises de
Dieu. Cet ouvrage est un complément logique à
notre document d’étude et à notre position sur
La Question des Langues.
À Quel Moment Les Langues Devaient Cesser ? [182]
L'idée de
l'existence de langues différentes sur la terre est une idée
intrigante. Selon que vous pensez que l'homme a "évolué" ou a
été créé, selon que vous croyez au récit biblique de la Tour de
Babel, vous pouvez arriver avec une théorie bien différente sur
l'origine des différentes langues. Quelle que soit l’origine de
l’homme, et quelle que puisse être son histoire, le fait que des
hommes parlent des langues différentes a été un réel problème.
Si vous voyagez, vous êtes rapidement confronté à la nécessité
de connaître la langue de quelqu'un d'autre, ou le besoin de
trouver quelqu'un qui connaisse la vôtre. Cela peut
difficilement s’appeler une
“bénédiction” de parler une langue différente. C’est un
problème épouvantable ! Nous pouvons à peine nous comprendre les
uns les autres lorsque nous avons été élevés dans la même
famille. Même si nous utilisons les mêmes mots dans tout le
pays, nous avons des sens très différents
–
“soir” signifiait de
midi à minuit là où j'ai grandi, et
“ matin” signifiait de minuit à midi. Puis je me suis marié
et j’ai dit que nous devrions faire quelque chose
“ce soir”. J'avais fait
référence à un certain moment dans l'après-midi
– ma femme pensait à un certain temps après le
coucher du soleil.
Nous ne
cessons d’exhorter les gens à
“communiquer”, à ne pas retenir leurs sentiments ; à faire
savoir aux autres ce que nous ressentons, ce qui nous trouble et
ce qui nous plaît. Cela peut être dangereux. Un de nos frères
hispaniques s’est approché de moi et m'a dit :
“J'ai besoin de parler avec vous. Nous avons un
problème au sujet des do-nuts”. À la façon dont il a prononcé
“do-nuts” (faut-il penser
“do-nuts” ou “dough-nuts” ?) Je pensais qu'il faisait allusion à l'une
des femmes de la congrégation. J’étais tout ouïe, prêt à donner
de sages conseils –
et j'ai découvert que le problème était qu'il avait
acheté de sa propre poche tous les beignets (doughnuts) pour le
goûter de fraternisation de la communauté après les services
d’adoration ! Ah lala ! La bénédiction des langues inconnues,
des dialectes, des prononciations régionales, et le
réapprentissage des valeurs sonores des lettres lorsqu’on
apprend l'anglais ! Croyez-moi, cela peut causer de réels
problèmes ! Alors, pourquoi quelqu'un voudrait-il parler dans
une langue inconnue, alors que la Bible dit que Dieu confondit
le langage de l'homme en guise de punition, pour faire échouer
les desseins des bâtisseurs de la tour de Babel, pour disperser
et diviser l'homme, au lieu de l'unifier ? (Il n'y a aucun
exemple dans le manuscrit grec où les mots
“inconnues” et
“langues” sont utilisés
ensemble. Là où les traductions parlent de
“langues inconnues” les manuscrits
grecs ne disent que
“langues”. Le mot
“inconnues” apparaît couramment dans le grec du Nouveau
Testament, mais jamais dans le cadre des
“langues”).
Maintenant, en ce qui concerne le Nouveau Testament et le récit
du jour de la Pentecôte, lorsque les disciples parlaient
“en
d'autres langues”, il semble que le Seigneur s’occupait du
problème qu'il avait créé pour l'homme. Pour que le peuple
comprenne, Dieu a accompli un miracle et a fait parler les
disciples dans des langues qu'ils n'avaient pas apprises.
C’était très impressionnant, cela honorait Dieu, et cela faisait
prendre conscience aux auditeurs que Dieu agissait à travers ces
hommes.
Ces
hommes étaient des Juifs. Peu de temps après, certains croyants
dans d'autres nations ont aussi miraculeusement parlé dans des
langues qu'ils ne connaissaient pas. Ce fait est mentionné à
plusieurs reprises dans le livre des Actes des Apôtres, et Paul
y fait référence en écrivant aux Corinthiens. Marc cite Jésus
comme prophétisant que cela allait arriver (Marc 16:17). Seul
Luc (l'auteur des Actes) et Paul se réfèrent à l'expérience des
langues, et Marc a prédit son apparition.
Matthieu
n’en parle pas. Ni Jacques, ni Jean, ni Jude, ni Pierre n'y font
référence. Paul écrivit aussi des lettres aux Romains, aux
Galates, aux Éphésiens, aux Philippiens, aux Colossiens, à
Timothée, à Tite, à Philémon
– et peut-être aux Hébreux. Il n'a jamais
mentionné le phénomène dans aucune de ses lettres, sauf dans sa
première lettre à l'église de Corinthe : même pas dans sa
seconde lettre à Corinthe. Pourquoi n'en a-t-il pas parlé, si ce
devait être une expérience permanente dans l'Église, même à
notre époque ? Pourquoi Paul n’en parle-t-il qu’aux Corinthiens
? Mais l'idée est intrigante. Et si Dieu nous donnait la
possibilité d'aller dans un pays étranger sans formation et d’y
parler miraculeusement leur langue et d’y prêcher l'Évangile ?
Quel impact cela pourrait avoir sur les auditeurs ! Comment
pourrions-nous gagner les gens à Christ par foule, si nous
n’étions miraculeusement capables de parler en d'autres langues
!
C'est ce
que certaines personnes pensent à quoi cela était destiné. Ceux
qui se sont mis eux-mêmes à la disposition de Dieu pour être
utilisés de cette manière ont souvent été déçus de constater que
les sons qu'ils ont émis n'étaient pas compris par les indigènes
à qui ils parlaient, pas plus qu'ils ne sont compris par le
reste d'entre nous lorsque quelqu'un
“parle en langues” parmi nous.
Oui, j'ai
entendu parler d'une personne qui parle en espagnol ou en
français, et il semblerait que quelqu'un dans le public ait
compris son message, celui-ci lui étant destiné personnellement.
Je ne sais pas si cela est vrai par témoignage personnel. Si
c'est arrivé, je n'étais pas là. J'ai souvent été présent quand
des personnes “parlaient en langues”, mais cela n'a jamais sonné comme un langage
pour moi, et les rares fois où quelqu'un a prétendu interpréter
ce qui était dit, j'avais des raisons de me sentir très inquiet
ou mal à l’aise quant à l'interprétation. Pourquoi ? Parce que
dans les nombreuses fois, où j'ai fait appel à un interprète
dans les nombreuses langues, celui-ci utilise presque toujours
beaucoup plus de mots et de phrases pour donner le sens exact
que le nombre de mots que j’ai prononcés. Il n’en va pas de même
pour l'interprétation de
“langues
inconnues” lors d'une réunion pentecôtiste – celles auxquelles
j'ai assisté. L'interprétation est généralement beaucoup plus
courte. Dieu a-t-il besoin de plus de mots pour donner le même
sens que l'homme n’en a besoin pour le répéter à l'homme ? Je ne
le pense pas !
En outre,
il est rare que l'interprétation dise quelque chose de profond.
Généralement c’est quelque chose de sûr, comme
“Le Seigneur dit qu'Il vous souhaite que vous ayez
une bonne santé, et qu'Il vous bénira si vous Lui obéissez”.
Toutes
les expériences que j'ai eues avec le mouvement des
“langues” m’ont fait me
sentir très mal à l'aise avec la motivation et la source de ce
que j'entends. Vous pouvez garder cela à l'esprit alors que vous
lisez ce que j'ai à dire au sujet de 1Corinthiens 13:8. J'avoue
que je suis négativement partial sur le sujet.
À la
suite de mes expériences, j'ai cherché avec soin à déterminer à
partir des Écritures si Dieu avait l’intention que l'expérience
des langues se poursuive jusqu'à nos jours. Deux Écritures
Saintes semblent pertinentes. La première est la prophétie
donnée dans Marc 16:17-18
“Et ces signes suivront les croyants : En mon
nom, ils chasseront les démons, ils parleront de nouvelles
langues ; ils saisiront des serpents, et s'ils boivent quelque
breuvage mortel, il ne leur fera point de mal. Ils imposeront
les mains aux malades et ils deviendront sains” (Version
Berkeley). Certaines Bibles ont une note après Marc 16:9-20
indiquant que ces versets ne sont pas dans les deux meilleurs
manuscrits. Cela m’incite à me méfier des conclusions tirées de
ce passage.
Supposons
que le passage soit légitime. Il me semble étrange que l’on
fasse tant de cas de l'aspect linguistique de cette prophétie,
si cela signifie que les croyants, partout dans le temps, depuis
l'ascension de Christ jusqu'à Son retour, devraient, pourraient,
ou voudraient faire l'expérience des langues.
Qu'en
est-il de ramasser les serpents ? Certains groupes pratiquent
cela aussi, parfois avec des résultats mortels. Comme les
magiciens de Pharaon, les non-croyants le font aussi. Mais
pourquoi les Pentecôtistes n’insistent-ils pas autant sur ce
point que sur les langues ? Ou boire des poisons mortels –
pourquoi les Chrétiens sont-ils beaucoup plus disposés à parler
en langues que de prendre des serpents et boire des poisons
mortels ? Est-ce parce qu'il est plus facile de contrefaire le
parler en langues, de contrefaire la chasse aux démons, et même
de simuler ou contrefaire des guérisons ? Si j'étais une
personne bénie par le miracle de parler en langues, devrais-je
craindre de boire des poisons ?
Peut-être
devrais-je craindre la contrefaçon du parler en langues plus que
je ne crains de boire du poison. Dans quel mesure est-il
approprié, sûr ou juste de simuler ou contrefaire le fait de
parler pour et au nom de Dieu, qu'Il a donné le message que l’on
prétend, à tort, avoir reçu de Dieu ?
Considérez que Marc 16:17-18 ne suggère pas que le sujet soit de
ramasser accidentellement des serpents, comme l'expérience de
Paul, il ne suggère pas de boire du poison de façon accidentelle
– il dit seulement,
“S'ils boivent quelque breuvage mortel, cela ne
leur fera point de mal”. Pourquoi un Chrétien ne devrait-il pas procéder
sans scrupule à boire du poison fourni par un non croyant pour
démontrer la puissance miraculeuse de Dieu et la présence
permanente de Dieu ?
Comprenez
bien que je ne doute pas un instant que Dieu ait fait ces choses
à travers les gens à l’époque des apôtres. Je n'ai de doute non
plus que Dieu soit capable de le faire à notre époque. Je n'ai
aucun doute qu’il y a des multitudes de Chrétiens qui, comme
moi, ont fréquemment prié Dieu pour qu'Il nous bénisse en nous
permettant de faire l'expérience du parler en langues, si telle
est Sa volonté pour nous et pour notre temps.
Une autre
cause de mes doutes quant à l’intention persistante de Dieu
d'utiliser à nouveau le miracle du parler en langues de nos
jours concerne l'interprétation des langues. Pas une seule fois
je n'ai jamais entendu une personne se porter volontaire pour
traduire pour un frère étranger qui devait prêcher pour nous et
qui avait besoin d'un traducteur, alors que le volontaire
potentiel pour traduire ne connaissait pas la langue de la
personne qui devait prendre la parole. Pourquoi pas ? Si les
“interprètes des langues” modernes et
miraculeux peuvent vraiment interpréter, pourquoi ne se sont-ils
jamais portés volontaires pour interpréter en anglais les
langues qu'ils ne connaissent pas comme le français, le russe ou
l'allemand ? Pourquoi ceux qui parlent en langues aujourd’hui
parlent généralement des langues inconnues à d'autres qui
parlent leur propre langue ? Quel est l’intérêt pour une
personne qui comprend l'anglais de parler dans une langue
inconnue à d'autres personnes qui comprennent l'anglais ?
1Corinthiens 14:13 dit,
“C’est pourquoi l'homme qui parle en langue doit
prier pour qu'il puisse interpréter ce qu'il dit”. Et, au verset 27 :
“Si quelqu'un
parle en langue, que deux ou trois au plus parlent, chacun à son
tour, et quelqu'un doit interpréter”.
Franchement, je n'ai aucune confiance que ce soit dans les
interprétations données par une personne qui n’est disposée qu’à
interpréter les langues
“angéliques”
et n’est pas
disposée à interpréter une langue de l'homme qu’elle ne connaît
pas.
En
interprétant les “langues des anges”, nul ne sait si l'interprétation est juste ou
pas – même la personne qui
“interprète” ne sait même pas si elle interprète
correctement ou non ! Il n'a aucun moyen de vérifier s'il
interprète correctement ou non.
1Corinthiens 13:1 mentionne à la fois les
“langues des hommes” et les
“langues des anges”. À moins qu’un
interprète, par exemple celui qui ne sait pas l'espagnol, ne
soit tout aussi disposé à interpréter pour un de nos
frères espagnols qui souhaite délivrer un message à une
congrégation anglaise, et à interpréter en la présence de ceux
qui savent à la fois l’espagnol et l’anglais, alors je n'ai
aucune raison de croire qu'il interprète correctement les
“langues des anges”.
Ce n'est
pas un défi insensé. La personne qui peut le démontrer peut
facilement nous convaincre qu'elle donne en effet des
interprétations correctes dans la langue des anges également.
Marc
16:17-18, sonne comme si l'expérience était fréquente chez les
croyants, en même temps que les autres miracles. Quelle autre
Écriture porte sur le sujet ? Qu'en est-il de 1Corinthiens 13:8
? On peut y lire comme suit (NIV) :
“L’amour ne
disparaît jamais, mais où il y a des prophéties, elles cesseront
; où il y a des langues, elles seront s’apaiseront, là où il y a
de la connaissance, cela passera”. Les langues seront
“apaisées” – cela signifie quoi ? Cela signifie quand ?
Je trouve
que cette traduction ressemble au commentateur sportif qui
rapporte qu’une équipe a
“coulé” une autre équipe ; l’équipe suivante, une a
“écrasé” l'autre équipe,
et un troisième match, une équipe a
“marché sur” l'autre équipe – cherchant à obtenir un moyen
de varier le modèle du discours. Cela devient monotone de dire
simplement que “cette équipe a gagné”,
“cette équipe a gagné”, et
“l'autre équipe a gagné” match après
match. C'est très bien pour les retransmissions sportives, mais
cela ne se fait pas une bonne interprétation de la Bible.
La
version de Berkeley est tout aussi inutile et infidèle :
“L'amour ne
s'efface jamais. En ce qui concerne les prophéties, elles seront
rendues inutilisables, quant aux langues, elles cesseront ;
quant à la connaissance, elle perdra son sens”.
Quelques
exemples supplémentaires :
“L'amour est éternel. Il y a des messages
inspirés, mais ils sont temporaires ; il y a les dons de parler,
mais ils cesseront ; il y a la connaissance, mais elle passera” (Good News
Bible), et,
“L'amour n’aura jamais de fin. Y a-t-il des
prophéties ? Leur travail sera terminé. Y a-t-il des langues
d'extase ? Elles cesseront. Y a-t-il la connaissance ? Elle
s'évanouira” (New English
Bible).
Mais que
dit le manuscrit grec ? La traduction la plus précise de ce
passage que j'ai trouvée est celle de la version American
Standard Version :
“L'amour ne périt
jamais : mais s'il y a des prophéties, elles seront supprimées ;
s'il y a des langues, elles cesseront ; s'il y a la
connaissance, elle sera détruite”.
Le mot
grec pour les deux actions sur la prophétie et la connaissance
est le même mot grec, et il n'y a aucune excuse pour une
traduction différente des deux. Le sens de ces déclarations
semble assez clair :
a)
Le miracle du
don de prophéties sera interrompu par l'action de Dieu qui a
fourni l'information pour la prophétie.
b)
Il est évident
que la connaissance non obtenue miraculeusement continue d'être
acquise ; et qu’elle n'est pas non plus obtenue miraculeusement.
Elle n'a ni été, ni sera abolie. C’est l'obtention de la
connaissance par miracle qui a été interrompue.
De même,
les prophéties déjà données ne sont pas effacées de l'ardoise –
elles continuent à fournir un puissant témoignage de la
prescience de Dieu et de Sa vérification du travail de Ses
serviteurs par lesquels elles ont été données.
Mais au
sujet des langues ?
“Elles cesseront” – simplement s’arrêter. Quand ? La Bible ne
le dit pas. Pourquoi ? La Bible ne le dit pas. Alors que nous
reste-t-il ? Il nous reste la nécessité pour nos frères qui
croient qu'ils parlent miraculeusement dans une langue
authentique (soit des anges ou des hommes), d'être prêts à se
soumettre à des tests vérifiables :
1.
Autoriser
l'enregistrement magnétique des langues parlées au cours d'une
réunion.
2.
Donner
l'enregistrement à de nombreuses personnes différentes qui ont
le “don” de
l'interprétation. Leurs interprétations doivent être cohérentes
et ne pas laisser de côté des éléments essentiels après lectures
répétées.
3.
Faire cela avec
de nombreux orateurs différents et de nombreux interprètes
différents. Que Dieu soit vrai – Il est vrai. Sommes-nous vrais
? Dieu invite à prouver ce qu'Il prophétise.
4.
Que les
interprètes interprètent aussi un sermon d'une langue moderne de
l'homme qu'ils ne connaissent pas, et que son interprétation
soit corroborée par ceux qui connaissent les deux langues.
À quel
moment les langues ont-elles cessé ? Au moment où les hommes
n'étaient plus en mesure ou disposés de vérifier leurs
interprétations, au moment où ils ont commencé à parler dans des
assemblées sans interprètes, au moment où les autres miracles
n’étaient plus fréquents chez les vrais Chrétiens, au moment où
ils ont refusé de permettre aux autres d'interpréter et ont
souhaité le faire seulement eux-mêmes.
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