Les Églises Chrétiennes de Dieu
[212F]
Les Descendants d’Abraham
Partie VI : Israël [212F]
(Édition
2.0
20070323-20070418)
La nation d'Israël a été divisée en deux
royaumes : un de Juda et l'autre d’Israël.
Christian Churches of God
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2007 Wade Cox & autre)
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Les Descendants d’Abraham Partie VI : Israël [212F]
Introduction
L'histoire du royaume d'Israël jusqu'à la mort
de Salomon est contenue dans l’étude
Le Règne des
Rois Partie III : Salomon et la Clef de David (No. 282C).
Cet ouvrage est préoccupé par le sort d'Israël,
après la division. Dieu a ordonné la division résultante du
Royaume de Salomon comme punition pour son idolâtrie.
À la mort de Salomon en 932 AEC (avant l’ère
courante), son fils Roboam fut proclamé roi. Plusieurs en Israël
ont montré leur mécontentement en soutenant son rival, Jéroboam,
d’Éphraïm.
Le Royaume du Nord est rapidement devenu
idolâtre aussi, et il a été régulièrement envahi, et la plupart
de ses habitants ont été envoyés en captivité. L'invasion
assyrienne et la déportation finale d'Israël a eu lieu en 722
AEC.
Ces événements peuvent être considérés en fin de
compte comme un moyen de préserver à la fois Israël et Juda.
La restauration d'un Royaume uni est
prophétisée.
Les règnes de tous les 20 rois du Royaume du
Nord seront examinés par ordre chronologique.
Une chronologie suggérée des Rois d'Israël est
également annexée.
Jéroboam
Le premier souverain du Royaume d'Israël
séparatiste était Jéroboam, fils de Nebath, de la tribu
d'Éphraïm. L'histoire complète de sa vie et de son règne, telle
qu'elle est inscrite dans 1Rois 12 et 13, est traitée dans
l’étude
Jéroboam et
le Calendrier Hillel (No. 191).
Nous avons vu que Jéroboam avait été impliqué
dans une rébellion contre Salomon où, “il a levé sa main contre
le roi” (1Rois 11:26 ff. ; 2Chr. 2:6). Il a ensuite fui vers
l'Égypte pour le sanctuaire, tout comme beaucoup d'autres
avaient fait avant et depuis, y compris les parents du Messie
(cf. Osée 11:1 ; Matt. 2:15).
À 1Rois 11:28 il est dit que Jéroboam était un
homme très laborieux et capable, qui avait été mis en charge du
travail forcé de la Maison de Joseph pendant les vastes
programmes de construction de Salomon.
À son retour d'exil après la mort de Salomon,
Jéroboam et l'assemblée d'Israël vinrent devant le nouveau roi,
Roboam, pour lui demander d'alléger le dur service imposé
par son père (2Chroniques 10:2 et suiv.). Les conseillers plus
âgés et plus expérimentés ont approché Roboam avec un plaidoyer
en faveur d'Israël.
1Rois 12:7 Et voici ce qu’ils lui dirent : Si aujourd’hui tu
rends service à ce peuple, si tu leur cèdes, et si tu leur
réponds par des paroles bienveillantes, ils seront pour toujours
tes serviteurs. (LSG)
Ce principe fondamental du service envers son
peuple a été renforcé par Christ dans un reproche à ses
disciples.
Marc 10:42b-44 Vous savez que ceux qu’on regarde comme les chefs
des nations les tyrannisent, et que les grands les dominent.
43 Il n’en est pas de même au milieu de vous. Mais
quiconque veut être grand parmi vous, qu’il soit votre
serviteur ; 44 et quiconque veut être le premier
parmi vous, qu’il soit l’esclave de tous. (LSG)
La nécessité parfois de dire un mot bon
ou doux, même à un Pharaon oppresseur et au cœur dur,
sans parler du peuple d'Israël, a été enjointe à Moïse par
l'Ange de Yahovah, comme le Coran l’enregistre.
Sourate 20:42 Pars, toi et ton frère, avec Mes prodiges ; et ne
négligez pas de M’invoquer. 43 Allez vers Pharaon :
il s’est vraiment rebellé. 44 Puis, parlez-lui
gentiment.
Peut-être se rappellera-t-il ou [Me] craindra-t-il ?
(Hamidallah)
Selon le dessein de Dieu, cependant, le fardeau
sur les Israélites n’a pas été allégé par Roboam, de sorte que
la division entre Juda et Israël a été inévitablement rapide,
décisive et permanente. Il a été dit à Juda que la division du
royaume avait été ordonnée par Dieu, d'où la guerre civile a été
évitée de justesse ... pour le moment. Toutefois, "il y eut
guerre entre Roboam et Jéroboam tous les jours de sa vie" (1Rois
15:6).
Le Royaume uni de Saül, David et Salomon avait
duré exactement 120 ans, de 1052 à 932 AEC, tandis que le
Royaume du Nord d'Israël devait survivre pendant quelques 210
années supplémentaires. Achija, le prophète avait déjà informé
Jéroboam qu'il lui serait donné le leadership sur ces dix tribus
du nord (v. 35).
L'histoire du Royaume du Nord se poursuit dans
2Chroniques 13, où Jéroboam et Abija, le nouveau roi de Juda, se
préparent pour la bataille.
2Chroniques 13:1-22 La dix-huitième année du règne de Jéroboam,
Abija régna sur Juda. 2 Il régna trois ans à
Jérusalem. Sa mère s’appelait Micaja, fille d’Uriel, de Guibea.
Il y eut guerre entre Abija et Jéroboam. 3 Abija
engagea les hostilités avec une armée de vaillants guerriers,
quatre cent mille hommes d’élite ; et Jéroboam se rangea en
bataille contre lui avec huit cent mille hommes d’élite,
vaillants guerriers. 4 Du haut du mont Tsemaraïm, qui
fait partie de la montagne d’Éphraïm, Abija se leva et dit :
Écoutez-moi, Jéroboam, et tout Israël ! 5 Ne
devez-vous pas savoir que l’Éternel, le Dieu d’Israël, a donné
pour toujours à David la royauté sur Israël, à lui et à ses
fils, par une alliance inviolable [alliance de sel dans
certaines versions] ?
L'alliance de sel ne pouvait être modifiée ou
annulée (Nombres 18:19) et Abija rappelle à Israël ce fait. Une
telle alliance est expliquée plus en détail dans l’étude
Les Questions
à la Pâque et les Raisons de Notre Foi (No. 51) sous la rubrique 'Sel'.
6 Mais Jéroboam, fils de Nebath, serviteur de Salomon, fils de David,
s’est levé et s’est révolté contre son maître. 7 Des
gens de rien, des hommes pervers, se sont rassemblés auprès de
lui et l’ont emporté sur Roboam, fils de Salomon. Roboam était
jeune et craintif, et il manqua de force devant eux. 8
Et maintenant, vous pensez triompher du royaume de l’Éternel,
qui est entre les mains des fils de David ; et vous êtes une
multitude nombreuse, et vous avez avec vous les veaux d’or que
Jéroboam vous a faits pour dieux. 9 N’avez-vous pas
repoussé les sacrificateurs de l’Éternel, les fils d’Aaron et
les Lévites, et ne vous êtes-vous pas fait des sacrificateurs,
comme les peuples des autres pays ? Quiconque venait avec un
jeune taureau et sept béliers, afin d’être consacré, devenait
sacrificateur de ce qui n’est point Dieu.
Comme conséquence directe du glissement de
Jéroboam dans l'idolâtrie la plupart des anciens sacrificateurs
et des Lévites se sont retrouvés démunis et ont déserté le
Royaume du Nord pour Jérusalem.
2Chroniques 11:13-16 Les sacrificateurs et les Lévites qui se
trouvaient dans tout Israël quittèrent leurs demeures pour se
rendre auprès de lui ; 14 car les Lévites
abandonnèrent leurs banlieues et leurs propriétés et vinrent en
Juda et à Jérusalem, parce que Jéroboam et ses fils les
empêchèrent de remplir leurs fonctions comme sacrificateurs de
l’Éternel. 15 Jéroboam établit des sacrificateurs
pour les hauts lieux, pour les boucs, et pour les veaux qu’il
avait faits. 16 Ceux de toutes les tribus d’Israël
qui avaient à cœur de chercher l’Éternel, le Dieu d’Israël,
suivirent les Lévites à Jérusalem pour sacrifier à l’Éternel, le
Dieu de leurs pères. (LSG)
Il se peut que les deux tiers de la population –
une assez grande foule – aient soutenu Jéroboam dans sa
rébellion (cf. également la taille des armées). La défaite
ultime des Israélites du nord a été scellée, d'une part en
prenant pour eux-mêmes les fonctions sacerdotales réservées aux
personnes de descendance d'Aaron ou lévitique et, d'autre part,
de leur idolâtrie dans le culte des veaux d'or. Le fait est,
cependant, que les Lévites n'ont pas tous déménagé à Jérusalem
et les vingt-quatre divisions des Lévites devaient être
reconstituées à partir des trois divisions entières laissées en
Juda et de quelques rapatriés, et cela est resté le cas après la
captivité babylonienne aussi.
En poursuivant dans 2Chroniques 13 :
10 Mais pour nous, l’Éternel est notre Dieu, et nous ne l’avons point
abandonné, les sacrificateurs au service de l’Éternel sont fils
d’Aaron, et les Lévites remplissent leurs fonctions. 11
Nous offrons chaque matin et chaque soir des holocaustes à
l’Éternel, nous brûlons le parfum odoriférant, nous mettons les
pains de proposition sur la table pure, et nous allumons chaque
soir le chandelier d’or et ses lampes ; car nous observons les
commandements de l’Éternel, notre Dieu. Et vous, vous l’avez
abandonné. 12 Voici, Dieu et ses sacrificateurs sont
avec nous, à notre tête, et nous avons les trompettes
retentissantes pour les faire résonner contre vous. Enfants
d’Israël ! ne faites pas la guerre à l’Éternel, le Dieu de vos
pères, car vous n’auriez aucun succès.
Juda a continué à défendre le service correct du
Temple et a été favorisé par Dieu pour agir ainsi. Le roi Asa
avait également supprimé les images du soleil (Héb. chamman)
de toutes les villes de Juda (2Chroniques 14:5).
13 Jéroboam les prit par derrière au moyen d’une embuscade, et ses troupes
étaient en face de Juda, qui avait l’embuscade par derrière.
14 Ceux de Juda s’étant retournés eurent à combattre
devant et derrière. Ils crièrent à l’Éternel, et les
sacrificateurs sonnèrent des trompettes. 15 Les
hommes de Juda poussèrent un cri de guerre et, au cri de guerre
des hommes de Juda, l’Éternel frappa Jéroboam et tout Israël
devant Abija et Juda. 16 Les enfants d’Israël
s’enfuirent devant Juda, et Dieu les livra entre ses mains.
17 Abija et son peuple leur firent éprouver une grande
défaite, et cinq cent mille hommes d’élite tombèrent morts parmi
ceux d’Israël. 18 Les enfants d’Israël furent
humiliés en ce temps, et les enfants de Juda remportèrent la
victoire, parce qu’ils s’étaient appuyés sur l’Éternel, le Dieu
de leurs pères.
Bien que l'armée de Juda ait été surpassée en
nombre de deux à un par les autres Israélites dans cette
bataille, ils ont correctement déduit qu'ils avaient Dieu (et le
droit moral) de leur côté, et ont ainsi prévalu. Ils ont infligé
des pertes de 500.000 hommes tués à Israël – plus de la moitié
de sa force guerrière. Ainsi Juda a été en mesure d'empiéter sur
le territoire d'Éphraïm, au nord et de créer une zone tampon.
19 Abija poursuivit Jéroboam et lui prit des villes, Béthel et les villes
de son ressort, Jeschana et les villes de son ressort, et Ephron
et les villes de son ressort. 20 Jéroboam n’eut plus
de force du temps d’Abija ; et l’Éternel le frappa, et il
mourut. 21 Mais Abija devint puissant ; il eut
quatorze femmes, et engendra vingt-deux fils et seize filles.
22 Le reste des actions d’Abija, ce qu’il a fait et
ce qu’il a dit, cela est écrit dans les mémoires du prophète
Iddo. (LSG)
Le roi Jéroboam a finalement été frappé par Dieu
et il est mort. Bien que son nom soit à jamais synonyme de
“mal”, le mot hébreu ra' ou ra'ah (SHD 7451)
utilisé peut signifier catastrophe ou calamité
(résultant du péché), et pas seulement la méchanceté morale. Le
règne de Jéroboam, ainsi que ceux des rois ultérieurs, se sont
généralement révélés désastreux.
Nadab
Jéroboam a été suivi sur le trône d'Israël par son fils Nadab
(ce qui signifie généreux) lequel n’a régné que 2 ans.
1Rois 15:25-31 Nadab, fils de Jéroboam, régna sur Israël, la
seconde année d’Asa, roi de Juda. Il régna deux ans sur Israël.
26 Il fit ce qui est mal aux yeux de l’Éternel ; et
il marcha dans la voie de son père, se livrant aux péchés que
son père avait fait commettre à Israël. 27 Baescha,
fils d’Achija, de la maison d’Issacar, conspira contre lui, et
Baescha le tua à Guibbethon, qui appartenait aux Philistins,
pendant que Nadab et tout Israël assiégeaient Guibbethon.
28 Baescha le fit périr la troisième année d’Asa, roi de
Juda, et il régna à sa place. 29 Lorsqu’il fut roi,
il frappa toute la maison de Jéroboam, il n’en laissa échapper
personne et il détruisit tout ce qui respirait, selon la parole
que l’Éternel avait dite par son serviteur Achija de Silo,
30 à cause des péchés que Jéroboam avait commis et qu’il
avait fait commettre à Israël, irritant ainsi l’Éternel, le Dieu
d’Israël. 31 Le reste des actions de Nadab, et tout
ce qu’il a fait, cela n’est-il pas écrit dans le livre des
Chroniques des rois d’Israël ? (LSG)
Peu de choses sont connues de Nadab que ce soit
des sources bibliques ou profanes. Il a été tué par Baescha à un
endroit appelé Guibbethon juste à l'intérieur de la frontière
avec le pays des Philistins.
Baescha
La deuxième dynastie en Israël a commencé avec
Baescha, fils d'Achija de la tribu d'Issacar et d’origines
humbles, qui serait certainement à la hauteur de son nom (qui
signifie méchant).
1Rois 15:32-34 Il y eut guerre entre Asa et Baescha, roi
d’Israël, pendant toute leur vie. 33 La troisième
année d’Asa, roi de Juda, Baescha, fils d’Achija, régna sur tout
Israël à Thirtsa. Il régna vingt-quatre ans. 34 Il
fit ce qui est mal aux yeux de l’Éternel, et il marcha dans la
voie de Jéroboam, se livrant aux péchés que Jéroboam avait fait
commettre à Israël. (LSG)
Il a régné dans la nouvelle capitale Thirtsa
dans la période ca. 909-886 AEC à la suite de sa réinstallation
à partir de Sichem. L'idolâtrie de Baescha était une simple
continuation de ce que Jéroboam avait commencé.
Dans la 36e année du roi Asa sur le
trône de Juda, et alors que ce royaume jouissait d’une paix
relative, Baescha a commencé une campagne militaire contre lui
(2Chroniques 16:1 et suiv.). Asa a appelé à l'aide au roi de la
Syrie Ben-Hadad de Damas (Héb. Darmesek) qui a attaqué
les villes d'Israël à plusieurs reprises afin de soulager la
pression sur Juda (v. 4). Toutefois, Asa avait oublié son
alliance de confiance en Dieu, par conséquent, il lui a été dit
par le prophète Hanani : “désormais, tu auras des guerres !” (v.
9).
Au cours de cette période de turbulences, le Roi
Asa a construit une forteresse à Mitspa sur la route principale
au nord de Jérusalem (1Rois 15:22 ; 2Chr. 16:6). Elle a été
construite en partie à partir des matériaux que Baescha avait
utilisés pour fortifier Rama de Benjamin sur la même route. Les
murs de Mitspa ont été découverts pour être d’une épaisseur
impressionnante d’environ 26 pieds (8 mètres) dans une
excavation américaine du site dans les années 1930 – maintenant
Tell en-Nasbe, sept miles (11 km) au nord de Jérusalem. Cette
construction massive suggère l'intensité et l'amertume des
guerres entre les royaumes rivaux.
1Rois 16:1-7 La parole de l’Éternel fut ainsi adressée à Jéhu,
fils de Hanani, contre Baescha : 2 Je t’ai élevé de
la poussière, et je t’ai établi chef de mon peuple d’Israël ;
mais parce que tu as marché dans la voie de Jéroboam, et que tu
as fait pécher mon peuple d’Israël, pour m’irriter par leurs
péchés, 3 voici, je vais balayer Baescha et sa
maison, et je rendrai ta maison semblable à la maison de
Jéroboam, fils de Nebath. 4 Celui de la maison de
Baescha qui mourra dans la ville sera mangé par les chiens, et
celui des siens qui mourra dans les champs sera mangé par les
oiseaux du ciel. 5 Le reste des actions de Baescha,
ce qu’il a fait, et ses exploits, cela n’est-il pas écrit dans
le livre des Chroniques des rois d’Israël ? 6 Baescha
se coucha avec ses pères, et il fut enterré à Thirtsa. Et Ela,
son fils, régna à sa place. 7 La parole de l’Éternel
s’était manifestée par le prophète Jéhu, fils de Hanani, contre
Baescha et contre sa maison, soit à cause de tout le mal qu’il
avait fait sous les yeux de l’Éternel, en l’irritant par l’œuvre
de ses mains et en devenant semblable à la maison de Jéroboam,
soit parce qu’il avait frappé la maison de Jéroboam. (LSG)
Bien que Baescha fût l'instrument pour accomplir
la prophétie d’Achija en tuant Nadab (14:1 et suiv.), cela était
encore un régicide qui a dû être puni (consulter l’étude
La Généalogie du Messie (No. 119)).
Cela s’est ensuite retourné sur la propre famille de Baescha par
son ‘serviteur’ Zimri quand il devint roi.
En dépit de sa méchanceté, Baescha a joui du
troisième plus long règne dans l'histoire d'Israël (24 ans) et
est mort de façon naturelle.
Ela
Ela, fils de Baescha est devenu le quatrième roi sur le trône
d'Israël. Son règne de deux ans a été écourté par son propre
commandant des chars, Zimri, lors d'un concours d'ivresse. Il
n'est pas déraisonnable de supposer qu’Artsa faisait partie de
la conspiration pour assassiner Ela.
1Rois 16:8-10 La vingt-sixième année d’Asa, roi de Juda, Ela,
fils de Baescha, régna sur Israël à Thirtsa. Il régna deux ans.
9 Son serviteur Zimri, chef de la moitié des chars,
conspira contre lui. Ela était à Thirtsa, buvant et s’enivrant
dans la maison d’Artsa, chef de la maison du roi à Thirtsa.
10 Zimri entra, le frappa et le tua, la vingt-septième
année d’Asa, roi de Juda, et il régna à sa place. (LSG)
Thirtsa est une ancienne ville cananéenne d'une
beauté particulière. Salomon avait comparé sa femme Sulamite à
Thirtsa dans le Cantique des Cantiques 6:4 (consulter l’étude
Cantique des
Cantiques (No. 145)).
Elle est maintenant appelée Tell el-Farah et se trouve à environ
9 miles (14 km) au nord de la moderne Sabastiyeh (anciennement
Samarie).
Alors que Juda à cette époque jouissait d’une
stabilité relative, sous le Roi Asa (qui régna un total de 41
ans), Israël a connu le second meurtre de son roi en poste. En
fait, au cours de son règne, Asa a vu pas moins de sept rois
venir par intermittence sur le trône d'Israël.
Zimri
Zimri était un officier de cavalerie couronné de
succès et commandait la moitié des chars d'Israël. Son nom
signifie ma musique. Au moment où il devint roi,
cependant, Zimri a démenti son nom mélodieux et se mit à
accomplir la prophétie de Jéhu concernant la maison de Baescha
avec une efficacité impitoyable.
1Rois 16:11-20 Lorsqu’il fut roi et qu’il fut assis sur son
trône, il frappa toute la maison de Baescha, il ne laissa
échapper personne qui lui appartînt, ni parent ni ami. 12
Zimri détruisit toute la maison de Baescha, selon la parole que
l’Éternel avait dite contre Baescha par Jéhu, le prophète,
13 à cause de tous les péchés que Baescha et Ela, son
fils, avaient commis et qu’ils avaient fait commettre à Israël,
irritant par leurs idoles l’Éternel, le Dieu d’Israël. 14
Le reste des actions d’Ela, et tout ce qu’il a fait, cela
n’est-il pas écrit dans le livre des Chroniques des rois
d’Israël ? 15a La vingt-septième année d’Asa, roi de
Juda, Zimri régna sept jours à Thirtsa.
Quand Israël avait entendu dire que Zimri avait
assassiné le roi dans une conspiration, le commandant de l'armée
Omri a été déclaré roi et ils prirent la ville.
Zimri s'est suicidé en allumant délibérément le
feu à la maison du roi tout en restant à l’intérieur (v. 18). La
destruction du palais peut avoir été l'une des raisons pour le
transfert ultérieur de la capitale à Samarie (rebaptisée Sébaste
par les Romains).
15b Le peuple campait contre Guibbethon, qui appartenait aux Philistins.
16 Et le peuple qui campait apprit cette nouvelle :
Zimri a conspiré, et même il a tué le roi ! Et ce jour-là, tout
Israël établit dans le camp pour roi d’Israël Omri, chef de
l’armée. 17 Omri et tout Israël avec lui partirent de
Guibbethon, et ils assiégèrent Thirtsa. 18 Zimri,
voyant que la ville était prise, se retira dans le palais de la
maison du roi, et brûla sur lui la maison du roi. C’est ainsi
qu’il mourut, 19 à cause des péchés qu’il avait
commis en faisant ce qui est mal aux yeux de l’Éternel, en
marchant dans la voie de Jéroboam, et en se livrant aux péchés
que Jéroboam avait commis pour faire pécher Israël. 20
Le reste des actions de Zimri, et la conspiration qu’il forma,
cela n’est-il pas écrit dans le livre des Chroniques des rois
d’Israël ? (LSG)
Guibbethon (la butte), la ville
philistine dans les terres tribales de Dan qui a été donnée aux
Lévites Kehathites, a encore une fois figuré dans l'histoire du
transfert de la royauté. C'était la même ville du siège dans
lequel Nadab a été tué par Baescha.
Thibni
et
Omri
Au verset 16 nous avons vu un autre chef
militaire, Omri (entassement), étant fait roi par tout
Israël. Toutefois, Thibni (probablement à l'origine Tabni),
le fils de Guinath, a recueilli un appui suffisant de la moitié
d'Israël pour être aussi proclamé roi. Ce qui suivit fut une
guerre civile de trois ans où Thibni a été tué et Omri monta sur
le trône de tout Israël.
L’Encyclopédie Jewish Encyclopedia
affirme qu'il "était régent sur plus de la moitié du royaume
d'Israël pour une période de quatre ans” (art. Zimri), tandis
que David Rohl, l'égyptologue et historien, dit dans The Lost
Testament (Century, Londres, 2002) que Thibni a régné
pendant 2 ans et mourut dans la bataille. Ward (The
Interpreter’s Dictionary of the Bible art. ‘Tibni’, vol. 4,
p. 641) dit que la guerre civile fut de trois ans. La Bible
déclare simplement qu'il est “mort”.
1Rois 16:21-28 Alors le peuple d’Israël se divisa en deux
partis : une moitié du peuple voulait faire roi Thibni, fils de
Guinath, et l’autre moitié était pour Omri. 22 Ceux
qui suivaient Omri l’emportèrent sur ceux qui suivaient Thibni,
fils de Guinath. Thibni mourut, et Omri régna. 23 La
trente et unième année d’Asa, roi de Juda, Omri régna sur
Israël. Il régna douze ans. Après avoir régné six ans à Thirtsa,
24 il acheta de Schémer la montagne de Samarie pour
deux talents d’argent ; il bâtit sur la montagne, et il donna à
la ville qu’il bâtit le nom de Samarie, d’après le nom de
Schémer, seigneur de la montagne.
La réalisation la plus remarquable d'Omri a été
la construction d'une nouvelle capitale à Samarie, pour lequel
site à Shomeron il a payé à peine deux talents d'argent, le même
montant donné par Naaman à Guéhazi, le serviteur mercenaire
d'Élisée (2 Rois 5:23).
Omri régna six ans à Thirtsa avant de déménager
à Samarie vers 880 AEC. Dans The Bible as History, Werner
Keller donne des détails sur le site de la nouvelle ville.
Le
choix d'un site a révélé l'expert qui a été guidé par des
considérations stratégiques. Samarie est située sur une colline
isolée, à environ 300 pieds de haut, qui s'élève doucement sur
une vaste et fertile vallée et est entourée par un demi-cercle
de montagnes plus élevées. Une source locale fait l'endroit
idéal pour la défense. (Bantam Books, Hodder & Stoughton, 1980 ;
pp. 243-4)
Grand planificateur de l'armée ou non, Omri a
trouvé peu de faveur auprès de Dieu. Il a la particularité
d'avoir agit plus mal que tous les rois précédents, à
l'exception peut-être de Jéroboam.
25 Omri fit ce qui est mal aux yeux de l’Éternel, et il agit plus mal que
tous ceux qui avaient été avant lui. 26 Il marcha
dans toute la voie de Jéroboam, fils de Nebath, et se livra aux
péchés que Jéroboam avait fait commettre à Israël, irritant par
leurs idoles l’Éternel, le Dieu d’Israël.
Il était le Omri mentionné dans l'inscription
sur la célèbre pierre moabite (aujourd'hui au Musée du Louvre,
Paris) attribuée au Roi Mesha de Moab dont la capitale était à
Kir-Haresheth, la moderne Kerak/Karak. Une partie de
l'inscription sur la pierre est ainsi libellée :
Omri [fut] roi d'Israël, et il opprima Moab pendant de longs
jours, car Kemosch était irrité contre son pays. Son fils le
succéda et lui aussi il dit, ‘J'opprimerai Moab.’ Dans mes jours
Che[mosh] dit : ‘Je me réjouirai contre lui et contre sa maison.
Et Israël sûrement a péri pour toujours !
(lignes 4-7)
Israël devait en effet, de manière efficace,
‘périr’ de leurs terres quand ils ont été déportés par leurs
conquérants assyriens au-delà de la rivière Araxe. Kemosch
est ici le dieu associé aux veaux d'or que Jéroboam a érigés et
auxquels les enfants ont été sacrifiés (consulter l'étude
Le Veau d’Or (No. 222)).
Les Assyriens avaient déjà montré leurs
intentions pendant le règne d'Omri, en attaquant et pillant les
villes phéniciennes de Tyr, Sidon et Byblos. Une inscription du
roi Ashurnasir-pal II a proclamé triomphalement :
J’ai marché de l'Oronte ... j'ai conquis les villes ... j'ai
fait un grand carnage, j'ai détruit, j’ai démoli, j'ai brûlé.
J'ai pris leurs prisonniers guerriers et les ai empalés sur des
pieux devant leurs villes. J’ai installé les Assyriens à leur
place ... j’ai lavé mes armes dans la Grande Mer.
L'Oronte est la principale rivière qui coule à
travers la Syrie et est d’environ 400 miles (640 km) de long.
Tant Israël que la Syrie devaient subir le même sort aux mains
des Assyriens déterminés pendant le règne d'Osée, bien que les
invasions avaient effectivement commencé dès le règne de
Menahem, comme on le voit ci-dessous.
La corruption morale qui devait se développer en
Israël incluait le respect des statuts dits d’Omri et les voies
mauvaises de son successeur, le Roi Achab, et a été dénoncé par
le prophète Michée.
Michée 6:16 On observe les coutumes d’Omri et toute la manière
d’agir de la maison d’Achab, et vous marchez d’après leurs
conseils ; c’est pourquoi je te livrerai à la destruction, je
ferai de tes habitants un sujet de raillerie, et vous porterez
l’opprobre de mon peuple. (LSG)
1Rois 16 se termine :
27 Le reste des actions d’Omri, ce qu’il a fait, et ses exploits, cela
n’est-il pas écrit dans le livre des Chroniques des rois
d’Israël ? 28 Omri se coucha avec ses pères, et il
fut enterré à Samarie. Et Achab, son fils, régna à sa place.
(LSG)
Contrairement à plusieurs de ses prédécesseurs
et en dépit du fait d’avoir été un roi idolâtre impénitent, il
semble que Omri soit mort en paix.
Achab
Bien que l'un des plus mal famés de tous les
rois d'Israël, Achab eut l'un des règnes les plus longs de 22
ans, de ca. 874 à 853 AEC. Il a eu le déshonneur singulier de
faire plus de mal que tous ceux qui avaient été avant lui
(v. 30,33) et a également été le premier roi à entrer en conflit
avec les Assyriens à l'époque de Salmanasar III. Peut-être les
deux événements sont liés. Plus ils devenaient mauvais plus ils
devenaient enclins aux invasions.
1Rois 16:29-34 Achab, fils d’Omri, régna sur Israël, la
trente-huitième année d’Asa, roi de Juda. Achab, fils d’Omri,
régna vingt-deux ans sur Israël à Samarie. 30 Achab,
fils d’Omri, fit ce qui est mal aux yeux de l’Éternel, plus que
tous ceux qui avaient été avant lui. 31 Et comme si
c’eût été pour lui peu de chose de se livrer aux péchés de
Jéroboam, fils de Nebath, il prit pour femme Jézabel, fille d’Ethbaal,
roi des Sidoniens, et il alla servir Baal et se prosterner
devant lui. 32 Il éleva un autel à Baal dans la
maison de Baal qu’il bâtit à Samarie, 33 et il fit
une idole d’Astarté. Achab fit plus encore que tous les rois
d’Israël qui avaient été avant lui, pour irriter l’Éternel, le
Dieu d’Israël. 34 De son temps, Hiel de Béthel bâtit
Jéricho ; il en jeta les fondements au prix d’Abiram, son
premier-né, et il en posa les portes au prix de Segub, son plus
jeune fils, selon la parole que l’Éternel avait dite par Josué,
fils de Nun. (LSG)
Achab (dont le nom signifie frère/ami de son père) a
épousé Jézabel (Yezebul) la fille d’Ethbaal (Ittobaal), roi de
Sidon. La femme phénicienne d’Achab l’a inévitablement mené à
servir ses dieux, à savoir Baal et Astarté/Ishtar, de la même
manière que Salomon avait été séduit par ses femmes étrangères.
Le Baal ici a été identifié comme étant soit Baal Shamem (seigneur
du ciel) ou Melqart, ‘roi de Tyr’ (ou roi des enfers).
Hiel (Dieu vit) de Béthel semble avoir eu
un littéral désir de mort (v. 34), et non pas pour lui mais pour
ses deux fils quand il a prévu de reconstruire les fondations et
d'élever les portes de Jéricho (voir la malédiction à Josué
6:26). David Rohl déclare qu’à partir de cette époque “le tertre
en ruine de Jéricho a été réoccupé sur une base permanente”.
Dans The Lost Testament, il donne une raison plausible de
remplacement pour le sacrifice d’Hiel de ses fils.
Comme cela avait été la coutume depuis des siècles dans l'ancien
Levant, Hiel a
rituellement sacrifié ses fils, l’aîné et le benjamin, Abiram et
Segub, afin de jeter leurs corps comme des dépôts de fondation
sous la nouvelle résidence du chef de clan et la porte de la
ville. La nouvelle ville d’Hiel ... est représentée dans le
registre archéologique par la poterie de l’Âge de Fer trouvée à
Jéricho, dont les phases successives se poursuivent jusqu’à
l'époque byzantine. Maintenant que la ligne de temps
stratigraphique de la Terre Sainte a été resynchronisée [par
Rohl] avec la ligne de temps historique de la Nouvelle
Chronologie (et l'histoire biblique donc), le modèle des
vestiges archéologiques à Tell es-Sultan (le tertre en ruine de
Jéricho) correspond remarquablement au récit biblique (op. cit.,
p.401).
Il
fallait que Jéricho ne soit pas reconstruite, mais les paroles
de Dieu ont été désobéies, avec la punition prophétisée.
Jéricho, ou Ville de la Lune, en était une reconstruite sur ces
pratiques anciennes et ses sacrifices.
Le Roi Salmanazar III a été envoyé contre
Israël, qui a été forcé de payer un tribut annuel pour éviter la
conquête immédiate. Salmanazar a régné ca. 858-824 AEC et ses
Annales enregistrent qu'il est venu contre Achab et Israël dans
les 6ème, 11ème et 14ème années
de son règne. Il se réfère à Achab d'Israël en tant Akhabbu
de Sir'ala dans ces registres de campagne.
La
Prophétie d’Élie
L’importance qu’Élie soit un Galaadite ou Gadite
est expliquée dans l’étude
Le Mesurage
du Temple (No. 137)
et est représentée comme ayant un intérêt pour les Derniers
Jours. Le torrent de Kerith (SHD 3747) a le sens
de couper,
dérivé de karath (3772), comme dans couper une
alliance.
1Rois 17:1-24 Élie, le Thischbite, l’un des habitants de Galaad,
dit à Achab : L’Éternel est vivant, le Dieu d’Israël, dont je
suis le serviteur ! il n’y aura ces années-ci ni rosée ni pluie,
sinon à ma parole. 2 Et la parole de l’Éternel fut
adressée à Élie, en ces mots : 3 Pars d’ici,
dirige-toi vers l’orient, et cache-toi près du torrent de Kerith,
qui est en face du Jourdain. 4 Tu boiras de l’eau du
torrent, et j’ai ordonné aux corbeaux de te nourrir là. 5
Il partit et fit selon la parole de l’Éternel, et il alla
s’établir près du torrent de Kerith, qui est en face du
Jourdain. 6 Les corbeaux lui apportaient du pain et
de la viande le matin, et du pain et de la viande le soir, et il
buvait de l’eau du torrent. 7 Mais au bout d’un
certain temps le torrent fut à sec, car il n’était point tombé
de pluie dans le pays. 8 Alors la parole de l’Éternel
lui fut adressée en ces mots : 9 Lève-toi, va à
Sarepta, qui appartient à Sidon, et demeure là. Voici, j’y ai
ordonné à une femme veuve de te nourrir.
Dans ce texte, nous voyons une manifestation de
la promesse de Dieu qu'il nourrira Ses serviteurs, même en temps
de famine, à la fois physique et spirituelle (cf. aussi Ésaïe
49:10). Ésaïe 33 confirme que les justes auront leur pain et
l'eau fournis, et il n’y en avait pas de plus juste qu’Élie en
ce temps là.
Ésaïe 33:15-16 Celui qui marche dans la justice, et qui parle
selon la droiture, qui méprise un gain acquis par extorsion, qui
secoue les mains pour ne pas accepter un présent, qui ferme
l’oreille pour ne pas entendre des propos sanguinaires, et qui
se bande les yeux pour ne pas voir le mal, 16
celui-là habitera dans des lieux élevés ; des rochers fortifiés
seront sa retraite ; du pain lui sera donné, de l’eau lui sera
assurée. (LSG)
Élie a ensuite été envoyé à Sarepta, la Sarepta
de Luc 4:26, maintenant connue sous le nom Surafend. Son nom
signifie raffinerie, de la racine signifiant fondre,
raffiner
ou tester.
10 Il se leva, et il alla à Sarepta. Comme il arrivait à l’entrée de la
ville, voici, il y avait là une femme veuve qui ramassait du
bois. Il l’appela, et dit : Va me chercher, je te prie, un peu
d’eau dans un vase, afin que je boive. 11 Et elle
alla en chercher. Il l’appela de nouveau, et dit : Apporte-moi,
je te prie, un morceau de pain dans ta main. 12 Et
elle répondit : L’Éternel, ton Dieu, est vivant ! je n’ai rien
de cuit, je n’ai qu’une poignée de farine dans un pot et un peu
d’huile dans une cruche. Et voici, je ramasse deux morceaux de
bois, puis je rentrerai et je préparerai cela pour moi et pour
mon fils ; nous mangerons, après quoi nous mourrons. 13
Élie lui dit : Ne crains point, rentre, fais comme tu as dit.
Seulement, prépare-moi d’abord avec cela un petit gâteau, et tu
me l’apporteras ; tu en feras ensuite pour toi et pour ton fils.
14 Car ainsi parle l’Éternel, le Dieu d’Israël : La
farine qui est dans le pot ne manquera point et l’huile qui est
dans la cruche ne diminuera point, jusqu’au jour où l’Éternel
fera tomber de la pluie sur la face du sol. 15 Elle
alla, et elle fit selon la parole d’Élie. Et pendant longtemps
elle eut de quoi manger, elle et sa famille, aussi bien qu’Élie.
16 La farine qui était dans le pot ne manqua point,
et l’huile qui était dans la cruche ne diminua point, selon la
parole que l’Éternel avait prononcée par Élie. 17
Après ces choses, le fils de la femme, maîtresse de la maison,
devint malade, et sa maladie fut si violente qu’il ne resta plus
en lui de respiration. 18 Cette femme dit alors à
Élie : Qu’y a-t-il entre moi et toi, homme de Dieu ? Es-tu venu
chez moi pour rappeler le souvenir de mon iniquité, et pour
faire mourir mon fils ? 19 Il lui répondit :
Donne-moi ton fils. Et il le prit du sein de la femme, le monta
dans la chambre haute où il demeurait, et le coucha sur son lit.
20 Puis il invoqua l’Éternel, et dit : Éternel, mon
Dieu, est-ce que tu affligerais, au point de faire mourir son
fils, même cette veuve chez qui j’ai été reçu comme un hôte ?
21 Et il s’étendit trois fois sur l’enfant, invoqua
l’Éternel, et dit : Éternel, mon Dieu, je t’en prie, que l’âme
de cet enfant revienne au dedans de lui ! 22
L’Éternel écouta la voix d’Élie, et l’âme de l’enfant revint au
dedans de lui, et il fut rendu à la vie. 23 Élie prit
l’enfant, le descendit de la chambre haute dans la maison, et le
donna à sa mère. Et Élie dit : Vois, ton fils est vivant.
24 Et la femme dit à Élie : Je reconnais maintenant que tu
es un homme de Dieu, et que la parole de l’Éternel dans ta
bouche est vérité. (LSG)
La ville était à la hauteur de son nom en étant
un lieu de test pour la veuve : elle a montré indéniablement qui
était l'homme de
Dieu, c'est à dire Son porte-parole plutôt que
simplement un prophète comme quelqu’un qui prédit des
événements. Cet incident montre aussi que même les plus grands
prophètes de Dieu sont requis d’être persistants dans la prière,
et qu’une réponse peut ne pas être donnée immédiatement. Bien
qu’Il entende toutes les prières, Dieu répond selon Son propre
temps choisi.
Comme indiqué plus haut, Dieu s'assure également
que ses Serviteurs soient nourris et abreuvés à tout moment,
dans ce cas par une femme, mais aussi par les oiseaux (v. 5) et
un ange (19,5-6).
1Rois 18:1-46 Bien des jours s’écoulèrent, et la parole de
l’Éternel fut ainsi adressée à Élie, dans la troisième année :
Va, présente-toi devant Achab, et je ferai tomber de la pluie
sur la face du sol. 2 Et Élie alla, pour se présenter
devant Achab. La famine était grande à Samarie. 3 Et
Achab fit appeler Abdias, chef de sa maison. — Or Abdias
craignait beaucoup l’Éternel ; 4 et lorsque Jézabel
extermina les prophètes de l’Éternel, Abdias prit cent prophètes
qu’il cacha cinquante par cinquante dans une caverne, et il les
avait nourris de pain et d’eau. —
Bullinger note que ceci est la première instance
enregistrée du pouvoir civil étant utilisé contre la vraie
religion (Companion Bible), bien que le pouvoir civil ait
été utilisé en Égypte contre le peuple de l'alliance. Il est ici
utilisé pour supprimer les prophètes de Dieu à l'intérieur même
d'Israël. Cela devait se poursuivre pendant des siècles partout
où Israël était établi, que ce soit avec ou mêlé à d'autres
nations.
5 Achab dit à Abdias : Va par le pays vers toutes les sources d’eau et
vers tous les torrents ; peut-être se trouvera-t-il de l’herbe,
et nous conserverons la vie aux chevaux et aux mulets, et nous
n’aurons pas besoin d’abattre du bétail. 6 Ils se
partagèrent le pays pour le parcourir ; Achab alla seul par un
chemin, et Abdias alla seul par un autre chemin. 7
Comme Abdias était en route, voici, Élie le rencontra. Abdias,
l’ayant reconnu, tomba sur son visage, et dit : Est-ce toi, mon
seigneur Élie ? 8 Il lui répondit : C’est moi ; va,
dis à ton maître : Voici Élie ! 9 Et Abdias dit :
Quel péché ai-je commis, pour que tu livres ton serviteur entre
les mains d’Achab, qui me fera mourir ? 10 L’Éternel
est vivant ! il n’est ni
nation ni royaume où mon maître n’ait envoyé pour te chercher ;
et quand on disait que tu n’y étais pas, il faisait jurer le
royaume et la nation que l’on ne t’avait pas trouvé.
Nous voyons ici les efforts que prend le faux
système religieux pour trouver (et, si possible, tuer) les
prophètes de Dieu. Cependant, seul un certain pouvoir est permis
au système pendant un certain temps comme toutes les nations et
les peuples sont finalement dans les mains de Dieu. Il peut
également choisir de déléguer le pouvoir sur les nations à Ses
prophètes, comme Élie ici et Jérémie (Jérémie 1:10).
2Chroniques 20:6 Et il dit : Éternel, Dieu de nos pères, n’es-tu
pas Dieu dans les cieux, et n’est-ce pas toi qui domines sur
tous les royaumes des nations ? N’est-ce pas toi qui as en main
la force et la puissance, et à qui nul ne peut résister ? (LSG)
En poursuivant dans 1Rois 18 :
11 Et maintenant tu dis : Va, dis à ton maître : Voici Élie ! 12
Puis, lorsque je t’aurai quitté l’esprit de l’Éternel te
transportera je ne sais où ; et j’irai informer Achab, qui ne te
trouvera pas, et qui me tuera. Cependant ton serviteur craint
l’Éternel dès sa jeunesse. 13 N’a-t-on pas dit à mon
seigneur ce que j’ai fait quand Jézabel tua les prophètes de
l’Éternel ? J’ai caché cent prophètes de l’Éternel, cinquante
par cinquante dans une caverne, et je les ai nourris de pain et
d’eau. 14 Et maintenant tu dis : Va, dis à ton
maître : Voici Élie ! Il me tuera. 15 Mais Élie dit :
L’Éternel des armées, dont je suis le serviteur, est vivant !
aujourd’hui je me présenterai devant Achab. 16
Abdias, étant allé à la rencontre d’Achab, l’informa de la
chose. Et Achab se rendit au-devant d’Élie. 17 À
peine Achab aperçut-il Élie qu’il lui dit : Est-ce toi, qui
jettes le trouble en Israël ? 18 Élie répondit : Je
ne trouble point Israël ; c’est toi, au contraire, et la maison
de ton père, puisque vous avez abandonné les commandements de
l’Éternel et que tu es allé après les Baals. 19 Fais
maintenant rassembler tout Israël auprès de moi, à la montagne
du Carmel, et aussi les quatre cent cinquante prophètes de Baal
et les quatre cents prophètes d’Astarté qui mangent à la table
de Jézabel. (LSG)
Le texte intégral (vv. 20-40) du test de force
spirituelle d'Élie avec les 450 prêtres de Baal est donné dans
l’étude
La Loi et le Deuxième Commandement (No. 254).
Suite au meurtre de tous ces prêtres idolâtres par Élie et le
peuple au torrent de Kison, le prophète a comparu de nouveau
devant le Roi Achab.
1Rois 18:41-46 Et Élie dit à Achab : Monte, mange et bois ; car
il se fait un bruit qui annonce la pluie. 42 Achab
monta pour manger et pour boire. Mais Élie monta au sommet du
Carmel ; et, se penchant contre terre, il mit son visage entre
ses genoux, 43 et dit à son serviteur : Monte,
regarde du côté de la mer. Le serviteur monta, il regarda, et
dit : Il n’y a rien. Élie dit sept fois : Retourne. 44
À la septième fois, il dit : Voici un petit nuage qui s’élève de
la mer, et qui est comme la paume de la main d’un homme. Élie
dit : Monte, et dis à Achab : Attelle et descends, afin que la
pluie ne t’arrête pas. 45 En peu d’instants, le ciel
s’obscurcit par les nuages, le vent s’établit, et il y eut une
forte pluie. Achab monta sur son char, et partit pour Jizreel.
46 Et la main de l’Éternel fut sur Élie, qui se
ceignit les reins et courut devant Achab jusqu’à l’entrée de
Jizreel. (LSG)
Carmel, ce qui signifie jardin des terres
et, de là, une région particulièrement fertile d'Israël, a été
mentionné dans les dossiers de Pharaon Thoutmosis III au 15ème
siècle AEC comme Tête Sainte, et a donc toujours eu une
certaine signification spirituelle. Le Mont Carmel était censé
être l'emplacement d'un oracle, que l'empereur romain Vespasien
a consulté avant d’assiéger Jérusalem.
Élie dit-on, vivait dans une grotte particulière
(des Fils du Prophète ; 1Rois 19:9), située à la périphérie de
Haïfa moderne. Même aujourd'hui, la grotte est un lieu de
pèlerinage et de prière pour les Juifs, Chrétiens et Musulmans.
Il y a aussi une fontaine pérenne sur la chaîne du Carmel dit-on
être celle utilisée par Élie, et dans l'extrémité sud-est de la
chaîne est le site supposé du test de Baal, appelé en arabe,
El-Muhraka, le lieu de combustion. Le torrent de Kison à
proximité s'élève au Mt. Tabor et se jette dans la Méditerranée.
1Rois 19:1-21 Achab rapporta à Jézabel tout ce qu’avait fait
Élie, et comment il avait tué par l’épée tous les prophètes.
2 Jézabel envoya un messager à Élie, pour lui dire :
Que les dieux me traitent dans toute leur rigueur, si demain, à
cette heure, je ne fais de ta vie ce que tu as fait de la vie de
chacun d’eux ! 3 Élie, voyant cela, se leva et s’en
alla, pour sauver sa vie. Il arriva à Beer-Schéba, qui
appartient à Juda, et il y laissa son serviteur.
La reine Jézabel était maintenant très
contrariée parce que ses prophètes avaient non seulement été
montrés pour être impuissants devant le seul sacrificateur de
Dieu, mais aussi avaient été détruits. Elle était déterminée à
prendre sa revanche sur Élie, qui a littéralement couru pour sa
vie dans une région éloignée. Les symboles de la pluie et le
pouvoir exercé par Élie sont importants pour la fonction des
élus dans les Derniers Jours. Élie va à nouveau être envoyé en
Israël dans les Derniers Jours et il exercera le pouvoir de
l'Esprit Saint comme les Sept Esprits de Dieu dans le
commandement des Sept Églises, culminant dans les Lois de Dieu
étant développées et la connexion de la loi étant restaurée
(consulter l’étude
Les Sept Esprits de Dieu (No. 64)).
Pourquoi alors Élie s’est-il enfui d'Israël pour aller en Juda
après avoir effectué un tel miracle ? Était-il entièrement
apeuré ou tout simplement fatigué de l'œuvre de Dieu ? Le
symbole, c'est qu'Il va traiter avec Israël et les fausses
religions et puis aussi avec Juda, qui est séparé de la nation
d'Israël, mais doit être réuni à elle. Dans la force et la
puissance de Dieu, il réprimandera Israël et les nations du
monde après cela.
4 Pour lui, il alla dans le désert où, après une journée de marche, il
s’assit sous un genêt, et demanda la mort, en disant : C’est
assez ! Maintenant, Éternel, prends mon âme, car je ne suis pas
meilleur que mes pères. 5 Il se coucha et s’endormit
sous un genêt. Et voici, un ange le toucha, et lui dit :
Lève-toi, mange. 6 Il regarda, et il y avait à son
chevet un gâteau cuit sur des pierres chauffées et une cruche
d’eau. Il mangea et but, puis se recoucha. 7 L’ange
de l’Éternel vint une seconde fois, le toucha, et dit :
Lève-toi, mange, car le chemin est trop long pour toi. 8
Il se leva, mangea et but ; et avec la force que lui donna cette
nourriture, il marcha quarante jours et quarante nuits jusqu’à
la montagne de Dieu, à Horeb.
Exactement comme Moïse l'avait fait et Christ le
ferait dans le futur, Élie a jeûné pendant 40 jours et nuits
dans le désert (cf. Ex. 34:28 ; Matt. 4:1-2). Il est
significatif que ces trois soient réunis dans la scène de la
transfiguration en présence d’un nombre restreint de disciples
choisis lors de la manifestation du Royaume de Dieu avec
puissance (Marc 9:1-4). Consulter aussi l’étude
L'Ange de
YHVH (No. 24).
Marc 9:1-4 Il leur dit encore : Je vous le dis en vérité,
quelques-uns de ceux qui sont ici ne mourront point, qu’ils
n’aient vu le royaume de Dieu venir avec puissance. 2
Six jours après, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean, et
il les conduisit seuls à l’écart sur une haute montagne. Il fut
transfiguré devant eux ; 3 ses vêtements devinrent
resplendissants, et d’une telle blancheur qu’il n’est pas de
foulon sur la terre qui puisse blanchir ainsi. 4 Élie
et Moïse leur apparurent, s’entretenant avec Jésus. (LSG)
En poursuivant dans 1Rois 19 :
9 Et là, il entra dans la caverne, et il y passa la nuit. Et voici, la
parole de l’Éternel lui fut adressée, en ces mots : Que fais-tu
ici, Élie ? 10 Il répondit : J’ai déployé mon zèle
pour l’Éternel, le Dieu des armées ; car les enfants d’Israël
ont abandonné ton alliance, ils ont renversé tes autels, et ils
ont tué par l’épée tes prophètes ; je suis resté, moi seul, et
ils cherchent à m’ôter la vie.
Le commentaire de Bullinger est ici qu’“il y
avait des autels
arrangés (locaux) pour
les offrandes individuelles coutumières par les laïcs, ainsi
qu’à Jérusalem. Ceux-ci n’avaient pas de cornes.” (ibid.) Les
tribus d'Israël ont sacrifié localement et ont conduit des
services de prière localement, tandis que leurs divisions
sacerdotales étaient en service au Tabernacle et plus tard au
Temple sous Salomon.
11 L’Éternel dit : Sors, et tiens-toi dans la montagne devant l’Éternel !
Et voici, l’Éternel passa. Et devant l’Éternel, il y eut un vent
fort et violent qui déchirait les montagnes et brisait les
rochers : l’Éternel n’était pas dans le vent. Et après le vent,
ce fut un tremblement de terre : l’Éternel n’était pas dans le
tremblement de terre. 12 Et après le tremblement de
terre, un feu : l’Éternel n’était pas dans le feu. Et après le
feu, un murmure doux et léger. 13 Quand Élie
l’entendit, il s’enveloppa le visage de son manteau, il sortit
et se tint à l’entrée de la caverne. Et voici, une voix lui fit
entendre ces paroles : Que fais-tu ici, Élie ? 14 Il
répondit : J’ai déployé mon zèle pour l’Éternel, le Dieu des
armées ; car les enfants d’Israël ont abandonné ton alliance,
ils ont renversé tes autels, et ils ont tué par l’épée tes
prophètes ; je suis resté, moi seul, et ils cherchent à m’ôter
la vie.
La petite voix
douce était celle d'un être angélique (cf.
L'Ange de YHVH (No. 24)). La répétition mot pour mot de l'explication
d'Élie à cet Ange indique son importance (vv. 10,14).
15 L’Éternel lui dit : Va, reprends ton chemin par le désert jusqu’à
Damas ; et quand tu seras arrivé, tu oindras Hazaël pour roi de
Syrie. 16 Tu oindras aussi Jéhu, fils de Nimschi,
pour roi d’Israël ; et tu oindras Élisée, fils de Schaphath,
d’Abel-Mehola, pour prophète à ta place. 17 Et il
arrivera que celui qui échappera à l’épée de Hazaël, Jéhu le
fera mourir ; et celui qui échappera à l’épée de Jéhu, Élisée le
fera mourir. 18 Mais je laisserai en Israël sept
mille hommes, tous ceux qui n’ont point fléchi les genoux devant
Baal, et dont la bouche ne l’a point baisé.
Élie se voit confier la tâche d’oindre deux
rois, de la Syrie et d’Israël, et un prophète Élisée, qui devait
finalement prendre sa relève.
La pratique de fléchir le genou et de baiser les
images de Baal est réalisée à ce jour dans un certain nombre de
religions, y compris les églises qui prétendent être
Chrétiennes.
Élisée oint
19 Élie partit de là, et il trouva Élisée, fils de Schaphath, qui
labourait. Il y avait devant lui douze paires de bœufs, et il
était avec la douzième. Élie s’approcha de lui, et il jeta sur
lui son manteau. 20 Élisée, quittant ses bœufs,
courut après Élie, et dit : Laisse-moi embrasser mon père et ma
mère, et je te suivrai. Élie lui répondit : Va, et reviens ; car
pense à ce que je t’ai fait. 21 Après s’être éloigné
d’Élie, il revint prendre une paire de bœufs, qu’il offrit en
sacrifice ; avec l’attelage des bœufs, il fit cuire leur chair,
et la donna à manger au peuple. Puis il se leva, suivit Élie, et
fut à son service. (LSG)
Élisée,
fils de Schaphath a le sens composite de “Dieu est le
salut : Il a jugé”. Élisée a démontré la même réticence d’aller
immédiatement avec Élie, tout comme certains des disciples
potentiels de Jésus (Luc 9:57-62). Une réticence similaire
suivie par l'obéissance, telle que requise par Dieu, se trouve
dans la parabole des deux fils (Matt. 21:28 et suiv.).
La
Guerre d’Israël avec la Syrie
La Syrie a également été connue sous le nom Aram
ou le Royaume araméen de Damas. 1Rois 20 détaille la guerre qui
s'est développée entre Ben-Hadad de la Syrie et ses trente-deux
alliés d'un côté et Israël de l'autre.
1Rois 20:1-43 Ben-Hadad, roi de Syrie, rassembla toute son
armée ; il avait avec lui trente-deux rois, des chevaux et des
chars. Il monta, mit le siège devant Samarie et l’attaqua.
2 Il envoya dans la ville des messagers à Achab, roi
d’Israël, et lui fit dire : Ainsi parle Ben-Hadad : 3
Ton argent et ton or sont à moi, tes femmes et tes plus beaux
enfants sont à moi. 4 Le roi d’Israël répondit : Roi,
mon seigneur, comme tu le dis, je suis à toi avec tout ce que
j’ai. 5 Les messagers retournèrent, et dirent : Ainsi
parle Ben-Hadad : Je t’ai fait dire : Tu me livreras ton argent
et ton or, tes femmes et tes enfants. 6 J’enverrai
donc demain, à cette heure, mes serviteurs chez toi ; ils
fouilleront ta maison et les maisons de tes serviteurs, ils
mettront la main sur tout ce que tu as de précieux, et ils
l’emporteront. 7 Le roi d’Israël appela tous les
anciens du pays, et il dit : Sentez bien et comprenez que cet
homme nous veut du mal ; car il m’a envoyé demander mes femmes
et mes enfants, mon argent et mon or, et je ne lui avais pas
refusé ! 8 Tous les anciens et tout le peuple dirent
à Achab : Ne l’écoute pas et ne consens pas. 9 Et il
dit aux messagers de Ben-Hadad : Dites à mon seigneur le roi :
Je ferai tout ce que tu as envoyé demander à ton serviteur la
première fois ; mais pour cette chose, je ne puis pas la faire.
Les messagers s’en allèrent, et lui portèrent la réponse.
10 Ben-Hadad envoya dire à Achab : Que les dieux me
traitent dans toute leur rigueur, si la poussière de Samarie
suffit pour remplir le creux de la main de tout le peuple qui me
suit ! 11 Et le roi d’Israël répondit : Que celui qui
revêt une armure ne se glorifie pas comme celui qui la dépose !
12 Lorsque Ben-Hadad reçut cette réponse, il était à
boire avec les rois sous les tentes, et il dit à ses
serviteurs : Faites vos préparatifs ! Et ils firent leurs
préparatifs contre la ville. 13 Mais voici, un
prophète s’approcha d’Achab, roi d’Israël, et il dit : Ainsi
parle l’Éternel : Vois-tu toute cette grande multitude ? Je vais
la livrer aujourd’hui entre tes mains, et tu sauras que je suis
l’Éternel. 14 Achab dit : Par qui ? Et il répondit :
Ainsi parle l’Éternel : Par les serviteurs des chefs des
provinces. Achab dit : Qui engagera le combat ? Et il répondit :
Toi. 15 Alors Achab passa en revue les serviteurs des
chefs des provinces, et il s’en trouva deux cent trente-deux ;
et après eux, il passa en revue tout le peuple, tous les enfants
d’Israël, et ils étaient sept mille. 16 Ils firent
une sortie à midi. Ben-Hadad buvait et s’enivrait sous les
tentes avec les trente-deux rois, ses auxiliaires. 17
Les serviteurs des chefs des provinces sortirent les premiers.
Ben-Hadad s’informa, et on lui fit ce rapport : Des hommes sont
sortis de Samarie. 18 Il dit : S’ils sortent pour la
paix, saisissez-les vivants ; et s’ils sortent pour le combat,
saisissez-les vivants. 19 Lorsque les serviteurs des
chefs des provinces et l’armée qui les suivait furent sortis de
la ville, 20 chacun frappa son homme, et les Syriens
prirent la fuite. Israël les poursuivit. Ben-Hadad, roi de
Syrie, se sauva sur un cheval, avec des cavaliers. 21
Le roi d’Israël sortit, frappa les chevaux et les chars, et fit
éprouver aux Syriens une grande défaite. 22 Alors le
prophète s’approcha du roi d’Israël, et lui dit : Va, fortifie
toi, examine et vois ce que tu as à faire ; car,
au retour de l’année, le roi de Syrie montera contre toi.
Le printemps est traditionnellement le moment de
commencer une campagne militaire. 2Samuel 11:1 lit comme suit :
“Au printemps suivant — c’est la saison où, d’habitude, les rois
partent pour la guerre — ... ” (BFC), bien que l'hébreu littéral
soit au retour de l'année, indiquant précisément le
moment où l'année commence dans le vrai Calendrier de Dieu, à
savoir, Mars/Avril dans l'hémisphère nord. Il en sera ainsi
aussi dans les Derniers Jours que les offensives du printemps
détermineront la conduite de certaines opérations de théâtre
telles que celles des Talibans en Afghanistan en 2007. Les
grandes offensives seront à partir du printemps jusqu’à l'été et
le Roi du Sud poussera vers le Roi du Nord à partir du printemps
jusqu’à l'été, et bon nombre des fils de Sem mourront dans cette
guerre.
23 Les serviteurs du roi de Syrie lui dirent : Leur dieu est un dieu de
montagnes ; c’est pourquoi ils ont été plus forts que nous. Mais
combattons-les dans la plaine, et l’on verra si nous ne serons
pas plus forts qu’eux. 24 Fais encore ceci : ôte
chacun des rois de son poste, et remplace-les par des chefs ;
25 et forme-toi une armée pareille à celle que tu as
perdue, avec autant de chevaux et autant de chars. Puis nous les
combattrons dans la plaine, et l’on verra si nous ne serons pas
plus forts qu’eux. Il les écouta, et fit ainsi. 26
L’année suivante, Ben-Hadad passa les Syriens en revue, et monta
vers Aphek pour combattre Israël. 27 Les enfants
d’Israël furent aussi passés en revue ; ils reçurent des vivres,
et ils marchèrent à la rencontre des Syriens. Ils campèrent
vis-à-vis d’eux, semblables à deux petits troupeaux de chèvres,
tandis que les Syriens remplissaient le pays. 28
L’homme de Dieu s’approcha, et dit au roi d’Israël : Ainsi parle
l’Éternel : Parce que les Syriens ont dit : L’Éternel est un
dieu des montagnes et non un dieu des vallées, je livrerai toute
cette grande multitude entre tes mains, et vous saurez que je
suis l’Éternel. 29 Ils campèrent sept jours en face
les uns des autres. Le septième jour, le combat s’engagea, et
les enfants d’Israël tuèrent aux Syriens cent mille hommes de
pied en un jour. 30 Le reste s’enfuit à la ville
d’Aphek, et la muraille tomba sur vingt-sept mille hommes qui
restaient. Ben-Hadad s’était réfugié dans la ville, où il allait
de chambre en chambre. 31 Ses serviteurs lui dirent :
Voici, nous avons appris que les rois de la maison d’Israël sont
des rois miséricordieux ; nous allons mettre des sacs sur nos
reins et des cordes à nos têtes, et nous sortirons vers le roi
d’Israël : peut-être qu’il te laissera la vie. 32 Ils
se mirent des sacs autour des reins et des cordes autour de la
tête, et ils allèrent auprès du roi d’Israël. Ils dirent : Ton
serviteur Ben-Hadad dit : Laisse-moi la vie ! Achab répondit :
Est-il encore vivant ? Il est mon frère. 33 Ces
hommes tirèrent de là un bon augure, et ils se hâtèrent de le
prendre au mot et de dire : Ben-Hadad est ton frère ! Et il
dit : Allez, amenez-le. Ben-Hadad vint vers lui, et Achab le fit
monter sur son char. 34 Ben-Hadad lui dit : Je te
rendrai les villes que mon père a prises à ton père ; et tu
établiras pour toi des rues à Damas, comme mon père en avait
établi à Samarie. Et moi, reprit Achab, je te laisserai aller,
en faisant une alliance. Il fit alliance avec lui, et le laissa
aller.
Notez qu’ils campèrent sept jours et rejoignirent la bataille le
septième jour. C'est la même chose qu’à Jéricho et a un
symbolisme similaire (consulter l'étude
La Chute de Jéricho (No. 142)).
Achab a en fait péché en épargnant la vie de
Ben-Hadad défait et cela a apporté par la suite un grand trouble
à l'ensemble d'Israël (1Rois 20:20-43).
L'histoire se poursuit au verset 35.
35 L’un des fils des prophètes dit à son compagnon, d’après l’ordre de
l’Éternel : Frappe-moi, je te prie ! Mais cet homme refusa de le
frapper. 36 Alors il lui dit : Parce que tu n’as pas
obéi à la voix de l’Éternel, voici, quand tu m’auras quitté, le
lion te frappera. Et quand il l’eut quitté, le lion le rencontra
et le frappa.
Josephus a identifié ce fils des prophètes
comme étant Michée dans 1Rois 22:8. Des conséquences sévères et
parfois immédiates résultent de l'échec d'obéir à une directive
de Dieu à travers Ses serviteurs les prophètes.
37 Il trouva un autre homme, et il dit : Frappe-moi, je te prie ! Cet homme
le frappa et le blessa. 38 Le prophète alla se placer
sur le chemin du roi, et il se déguisa avec un bandeau sur les
yeux. 39 Lorsque le roi passa, il cria vers lui, et
dit : Ton serviteur était au milieu du combat ; et voici, un
homme s’approche et m’amène un homme, en disant : Garde cet
homme ; s’il vient à manquer, ta vie répondra de sa vie, ou tu
paieras un talent d’argent ! 40 Et pendant que ton
serviteur agissait çà et là, l’homme a disparu. Le roi d’Israël
lui dit : C’est là ton jugement ; tu l’as prononcé toi-même.
41 Aussitôt le prophète ôta le bandeau de dessus ses
yeux, et le roi d’Israël le reconnut pour l’un des prophètes.
42 Il dit alors au roi : Ainsi parle l’Éternel :
Parce que tu as laissé échapper de tes mains l’homme que j’avais
dévoué par interdit, ta vie répondra de sa vie, et ton peuple de
son peuple. 43 Le roi d’Israël s’en alla chez lui,
triste et irrité, et il arriva à Samarie. (LSG)
La
Vigne de Naboth
1Rois 21:1-29 Après ces choses, voici ce qui arriva. Naboth, de
Jizreel, avait une vigne à Jizreel, à côté du palais d’Achab,
roi de Samarie. 2 Et Achab parla ainsi à Naboth :
Cède-moi ta vigne, pour que j’en fasse un jardin potager, car
elle est tout près de ma maison. Je te donnerai à la place une
vigne meilleure ; ou, si cela te convient, je te paierai la
valeur en argent.
C'est précisément le genre de situation dont Samuel avait mis en
garde Israël lorsque, dans leur infidélité, ils avaient demandé
un roi de chair et de sang comme les nations environnantes
(1Samuel 8:11,14). Conformément à la Loi (Lévitique 25:23 ; Nom.
36:7,8), Naboth, a à juste titre refusé de se séparer de son
héritage, même à un roi d'Israël.
3 Mais Naboth répondit à Achab : Que l’Éternel me garde de te donner
l’héritage de mes pères ! 4 Achab rentra dans sa
maison, triste et irrité, à cause de cette parole que lui avait
dite Naboth de Jizreel : Je ne te donnerai pas l’héritage de mes
pères ! Et il se coucha sur son lit, détourna le visage, et ne
mangea rien. 5 Jézabel, sa femme, vint auprès de lui,
et lui dit : Pourquoi as-tu l’esprit triste et ne manges-tu
point ? 6 Il lui répondit : J’ai parlé à Naboth de
Jizreel, et je lui ai dit : Cède-moi ta vigne pour de l’argent ;
ou, si tu veux, je te donnerai une autre vigne à la place. Mais
il a dit : Je ne te donnerai pas ma vigne ! 7 Alors
Jézabel, sa femme, lui dit : Est-ce bien toi maintenant qui
exerces la souveraineté sur Israël ? Lève-toi, prends de la
nourriture, et que ton cœur se réjouisse ; moi, je te donnerai
la vigne de Naboth de Jizreel. 8 Et elle écrivit au
nom d’Achab des lettres qu’elle scella du sceau d’Achab, et
qu’elle envoya aux anciens et aux magistrats qui habitaient avec
Naboth dans sa ville. 9 Voici ce qu’elle écrivit dans
ces lettres : Publiez un jeûne ; placez Naboth à la tête du
peuple, 10 et mettez en face de lui deux méchants
hommes qui déposeront ainsi contre lui : Tu as maudit Dieu et le
roi ! Puis menez-le dehors, lapidez-le, et qu’il meure. 11
Les gens de la ville de Naboth, les anciens et les magistrats
qui habitaient dans la ville, agirent comme Jézabel le leur
avait fait dire, d’après ce qui était écrit dans les lettres
qu’elle leur avait envoyées. 12 Ils publièrent un
jeûne, et ils placèrent Naboth à la tête du peuple ; 13
les deux méchants hommes vinrent se mettre en face de lui, et
ces méchants hommes déposèrent ainsi devant le peuple contre
Naboth : Naboth a maudit Dieu et le roi ! Puis ils le menèrent
hors de la ville, ils le lapidèrent, et il mourut.
La question de prêter serment à tort (v. 10-13)
est traitée dans l’étude
La Loi et le
Troisième Commandement (No. 255).
14 Et ils envoyèrent dire à Jézabel : Naboth a été lapidé, et il est mort.
15 Lorsque Jézabel apprit que Naboth avait été lapidé
et qu’il était mort, elle dit à Achab : Lève-toi, prends
possession de la vigne de Naboth de Jizreel, qui a refusé de te
la céder pour de l’argent ; car Naboth n’est plus en vie, il est
mort. 16 Achab, entendant que Naboth était mort, se
leva pour descendre à la vigne de Naboth de Jizreel, afin d’en
prendre possession. 17 Alors la parole de l’Éternel
fut adressée à Élie, le Thischbite, en ces mots : 18
Lève-toi, descends au-devant d’Achab, roi d’Israël à Samarie ;
le voilà dans la vigne de Naboth, où il est descendu pour en
prendre possession. 19 Tu lui diras : Ainsi parle
l’Éternel : N’es-tu pas un assassin et un voleur ? Et tu lui
diras : Ainsi parle l’Éternel : Au lieu même où les chiens ont
léché le sang de Naboth, les chiens lécheront aussi ton propre
sang. 20 Achab dit à Élie : M’as-tu trouvé, mon
ennemi ? Et il répondit : Je t’ai trouvé, parce que tu t’es
vendu pour faire ce qui est mal aux yeux de l’Éternel. 21
Voici, je vais faire venir le malheur sur toi ; je te balaierai,
j’exterminerai quiconque appartient à Achab, celui qui est
esclave et celui qui est libre en Israël, 22 et je
rendrai ta maison semblable à la maison de Jéroboam, fils de
Nebath, et à la maison de Baescha, fils d’Achija, parce que tu
m’as irrité et que tu as fait pécher Israël. 23
L’Éternel parle aussi sur Jézabel, et il dit : Les chiens
mangeront Jézabel près du rempart de Jizreel. 24
Celui de la maison d’Achab qui mourra dans la ville sera mangé
par les chiens, et celui qui mourra dans les champs sera mangé
par les oiseaux du ciel.
Le sang de Jézabel devait donc rejoindre celui
de Naboth dans la poussière de Jizreel, plutôt que dans sa ville
capitale de la Samarie.
25 Il n’y a eu personne qui se soit vendu comme Achab pour faire ce qui est
mal aux yeux de l’Éternel, et Jézabel, sa femme, l’y excitait.
26 Il a agi de la manière la plus abominable, en
allant après les idoles, comme le faisaient les Amoréens, que
l’Éternel chassa devant les enfants d’Israël. 27
Après avoir entendu les paroles d’Élie, Achab déchira ses
vêtements, il mit un sac sur son corps, et il jeûna ; il
couchait avec ce sac, et il marchait lentement. 28 Et
la parole de l’Éternel fut adressée à Élie, le Thischbite, en
ces mots : 29 As-tu vu comment Achab s’est humilié
devant moi ? Parce qu’il s’est humilié devant moi, je ne ferai
pas venir le malheur pendant sa vie ; ce sera pendant la vie de
son fils que je ferai venir le malheur sur sa maison. (LSG)
En dépit de la multitude de mauvaises actions
d'Achab, dès qu'il a jeûné et s'est humilié devant Dieu, son
repentir (même bref) a été accepté et le châtiment destiné a été
mis sur la tête de son fils à la place. La repentance d’Achab
peut être comparée à celle du Roi Manassé de Juda (2Chroniques
33:12-13).
En supposant que Achab comme un dévot de Baal
était un type de Satan, nous pouvons en déduire que même le
présent ‘roi’ de cette Terre se repentira un jour et trouvera
l'acceptation de Dieu. La Grande Prostituée des systèmes
religieux de ce monde, caractérisée par son épouse Jézabel, sera
totalement coupée et détruite, cependant. Elle caractérise la
religion du dieu de ce monde pour qui le nom le Roi de Tyr est
une épithète. Sa mort représente le retranchement de Tyr et de
Sidon, les symboles du pouvoir religieux sur cette Terre.
Dans son livre, The History and Religion of
Israel, le Dr G.W. Anderson a lié la rupture de la justice
sociale avec l'introduction du système de Baal en Israël.
Comme l'importation du culte de Baal impliquait un déni de la
seigneurie suprême de Yahvé en Israël, ainsi le retrait brutal
de Naboth et ses fils était un attentat contre le statut et les
droits de l'Israélite ordinaire au sein de la communauté de
l'alliance et contre la sainteté de l'administration de la
justice. Les développements avaient déjà commencé, qui étaient
de plus en plus évidents dans les royaumes d'Israël et de Juda :
la pression, non seulement de la religion cananéenne de la
fertilité, mais des cultes des royaumes étrangers ; la menace
aux normes traditionnelles de l'équité apportée par les
changements économiques et sociaux ; et la corruption des juges
et des témoins dans les intérêts des riches et des puissants.
Les derniers prophètes ont protesté avec véhémence contre ces
abus. (Oxford University Press, 1966 ; p.94)
Anderson ne pouvait guère mieux décrire la situation dans les
pays descendus d'Israël aujourd'hui, près de 2900 années plus
tard.
Dans son article ‘Ahab’, l’encyclopédie Jewish Encyclopedia
donne une vue plus favorable de ce roi d'Israël en particulier.
Bien que présenté comme un avertissement aux pécheurs, Achab est
aussi décrit comme affichant des traits de caractère nobles
(Sanh. 102b ; Yer. Sanh. Xi. 29b). La littérature
talmudique le représente comme un idolâtre enthousiaste qui n’a
laissé aucune colline en Palestine sans une idole devant
laquelle il s'inclinait, et à laquelle lui ou sa femme, Jézabel,
apportait son poids en or comme une offrande quotidienne. Il
était si défiant dans son apostasie qu'il avait inscrit sur
toutes les portes de la ville de Samarie, les mots, "Achab a
abjuré le Dieu vivant d'Israël." Néanmoins, il payait le plus
grand respect pour les représentants de l'apprentissage, "à la
Torah donnée dans les vingt-deux lettres," raison pour laquelle
il a été autorisé à régner pendant vingt-deux années
successives. Il a généreusement soutenu les étudiants de la Loi
de son trésor royal, en conséquence de quoi la moitié de ses
péchés lui ont été pardonnés.
Cela contredit la persécution de sa femme des
prophètes. Achab a appuyé les deux côtés pour couvrir les
contingences, pour ainsi dire.
Israël et Juda en Guerre avec la Syrie
Nous voyons qu'il y avait eu une paix de toutes
sortes entre Israël et la Syrie pendant trois ans (cf. 20:34).
Cependant, les tendances belliqueuses des rois d'Israël ont
bientôt refait surface avec une tentative de reprendre Ramoth en
Galaad des Syriens, avec l'aide de Juda. C’était une ville de
refuge, probablement prise dans la guerre précédente (16:34 ;
20:43) par Ben-Hadad I du père d'Achab, Omri, cependant, son
fils Ben-Hadad II a décidé de la restituer à Israël. Au cours de
ce temps Josaphat “se fortifia contre Israël” (2Chroniques
17:1).
1Rois 22:1-39 On resta trois ans sans qu’il y eût guerre entre
la Syrie et Israël. 2 La troisième année, Josaphat,
roi de Juda, descendit auprès du roi d’Israël. 3 Le
roi d’Israël dit à ses serviteurs : Savez-vous que Ramoth en
Galaad est à nous ? Et nous ne nous inquiétons pas de la
reprendre des mains du roi de Syrie ! 4 Et il dit à
Josaphat : Veux-tu venir avec moi attaquer Ramoth en Galaad ?
Josaphat répondit au roi d’Israël : Nous irons, moi comme toi,
mon peuple comme ton peuple, mes chevaux comme tes chevaux.
5 Puis Josaphat dit au roi d’Israël : Consulte maintenant,
je te prie, la parole de l’Éternel. 6 Le roi d’Israël
assembla les prophètes, au nombre d’environ quatre cents, et
leur dit : Irai-je attaquer Ramoth en Galaad, ou dois-je y
renoncer ? Et ils répondirent : Monte, et le Seigneur la livrera
entre les mains du roi. 7 Mais Josaphat dit : N’y
a-t-il plus ici aucun prophète de l’Éternel, par qui nous
puissions le consulter ? 8 Le roi d’Israël répondit à
Josaphat : Il y a encore un homme par qui l’on pourrait
consulter l’Éternel ; mais je le hais, car il ne me prophétise
rien de bon, il ne prophétise que du mal : c’est Michée, fils de
Jimla. Et Josaphat dit : Que le roi ne parle pas ainsi ! 9
Alors le roi d’Israël appela un eunuque, et dit : Fais venir de
suite Michée, fils de Jimla. 10 Le roi d’Israël et
Josaphat, roi de Juda, étaient assis chacun sur son trône,
revêtus de leurs habits royaux, dans la place à l’entrée de la
porte de Samarie. Et tous les prophètes prophétisaient devant
eux. 11 Sédécias, fils de Kenaana, s’était fait des
cornes de fer, et il dit : Ainsi parle l’Éternel : Avec ces
cornes tu frapperas les Syriens jusqu’à les détruire. 12
Et tous les prophètes prophétisaient de même, en disant : Monte
à Ramoth en Galaad ! tu auras du succès, et l’Éternel la livrera
entre les mains du roi. 13 Le messager qui était allé
appeler Michée lui parla ainsi : Voici, les prophètes, d’un
commun accord, prophétisent du bien au roi ; que ta parole soit
donc comme la parole de chacun d’eux ! annonce du bien ! 14
Michée répondit : L’Éternel est vivant ! j’annoncerai ce que
l’Éternel me dira. 15 Lorsqu’il fut arrivé auprès du
roi, le roi lui dit : Michée, irons-nous attaquer Ramoth en
Galaad, ou devons-nous y renoncer ? Il lui répondit : Monte ! tu
auras du succès, et l’Éternel la livrera entre les mains du roi.
16 Et le roi lui dit : Combien de fois me faudra-t-il
te faire jurer de ne me dire que la vérité au nom de l’Éternel ?
17 Michée répondit :
Je vois tout Israël
dispersé sur les montagnes, comme des brebis qui n’ont point de
berger ; et l’Éternel dit : Ces gens n’ont point de maître,
que chacun retourne en paix dans sa maison !
La prochaine bataille contre les Syriens est
également décrite dans 2Chroniques 18:2ff. Christ lui-même a
parlé d’âmes semblables perdues en Israël en son temps.
Matthieu 9:35-38 Jésus parcourait toutes les villes et les
villages, enseignant dans les synagogues, prêchant la bonne
nouvelle du royaume, et guérissant toute maladie et toute
infirmité. 36 Voyant la foule, il fut ému de
compassion pour elle, parce qu’elle était languissante et
abattue, comme des brebis qui n’ont point de berger. 37 Alors il
dit à ses disciples : La moisson est grande, mais il y a peu
d’ouvriers. 38 Priez donc le maître de la moisson
d’envoyer des ouvriers dans sa moisson. (LSG)
En poursuivant dans 1Rois 22 :
18 Le roi d’Israël dit à Josaphat : Ne te l’ai-je pas dit ? Il ne
prophétise sur moi rien de bon, il ne prophétise que du mal.
19 Et Michée dit : Écoute donc la parole de
l’Éternel ! J’ai vu l’Éternel assis sur son trône, et toute
l’armée des cieux se tenant auprès de lui, à sa droite et à sa
gauche. 20 Et l’Éternel dit : Qui séduira Achab, pour
qu’il monte à Ramoth en Galaad et qu’il y périsse ? Ils
répondirent l’un d’une manière, l’autre d’une autre. 21
Et un esprit vint se présenter devant l’Éternel, et dit : Moi,
je le séduirai. 22 L’Éternel lui dit : Comment ? Je
sortirai, répondit-il, et je serai un esprit de mensonge dans la
bouche de tous ses prophètes. L’Éternel dit : Tu le séduiras, et
tu en viendras à bout ; sors, et fais ainsi ! 23 Et
maintenant, voici, l’Éternel a mis un esprit de mensonge dans la
bouche de tous tes prophètes qui sont là. Et l’Éternel a
prononcé du mal contre toi. 24 Alors Sédécias, fils
de Kenaana, s’étant approché, frappa Michée sur la joue, et
dit : Par où l’esprit de l’Éternel est-il sorti de moi pour te
parler ? 25 Michée répondit : Tu le verras au jour où
tu iras de chambre en chambre pour te cacher. 26 Le
roi d’Israël dit : Prends Michée, et emmène-le vers Amon, chef
de la ville, et vers Joas, fils du roi. 27 Tu diras :
Ainsi parle le roi : Mettez cet homme en prison, et
nourrissez-le du pain et de l’eau d’affliction, jusqu’à ce que
je revienne en paix. 28 Et Michée dit : Si tu reviens
en paix, l’Éternel n’a point parlé par moi. Il dit encore :
Vous tous, peuples,
entendez !
Le mot pour entendre est shama' (SHD
8085) signifiant non seulement d'écouter avec ses oreilles,
mais, plus important encore, d'obéir ou être obéissant.
C'est le même terme utilisé pour le ’Shema Ysrael (Deut.
6:4).
29 Le roi d’Israël et Josaphat, roi de Juda, montèrent à Ramoth en Galaad.
30 Le roi d’Israël dit à Josaphat : Je veux me
déguiser pour aller au combat ; mais toi, revêts-toi de tes
habits. Et le roi d’Israël se déguisa, et alla au combat.
31 Le roi de Syrie avait donné cet ordre aux trente-deux
chefs de ses chars : Vous n’attaquerez ni petits ni grands, mais
vous attaquerez seulement le roi d’Israël. 32 Quand
les chefs des chars aperçurent Josaphat, ils dirent :
Certainement, c’est le roi d’Israël. Et ils s’approchèrent de
lui pour l’attaquer. Josaphat poussa un cri. 33 Les
chefs des chars, voyant que ce n’était pas le roi d’Israël,
s’éloignèrent de lui. 34 Alors un homme tira de son
arc au hasard, et frappa le roi d’Israël au défaut de la
cuirasse. Le roi dit à celui qui dirigeait son char : Tourne, et
fais-moi sortir du champ de bataille, car je suis blessé.
35 Le combat devint acharné ce jour-là. Le roi fut retenu
dans son char en face des Syriens, et il mourut le soir. Le sang
de la blessure coula dans l’intérieur du char. 36 Au
coucher du soleil, on cria par tout le camp : Chacun à sa ville
et chacun dans son pays ! 37 Ainsi mourut le roi, qui
fut ramené à Samarie ; et on enterra le roi à Samarie. 38
Lorsqu’on lava le char à l’étang de Samarie, les chiens
léchèrent le sang d’Achab, et les prostituées s’y baignèrent,
selon la parole que l’Éternel avait prononcée. 39 Le
reste des actions d’Achab, tout ce qu’il a fait, la maison
d’ivoire qu’il construisit, et toutes les villes qu’il a bâties,
cela n’est-il pas écrit dans le livre des Chroniques des rois
d’Israël ?
Les maisons d'ivoire mentionnées au
verset 39 ont longtemps été considérées pour être les inventions
de l'auteur du Livre des Rois (c.-à-d. Jérémie, selon le
Talmud). Au cours de deux fouilles archéologiques en 1908-10
et 1931-1935, toutefois, le site de l'ancienne capitale de
Samarie a révélé quelques trouvailles surprenantes.
Sur l'acropole sur le côté ouest de la colline, les fondations
et les murs d'un bâtiment ont été exposés. Ceci a enfermé une
vaste cour et a été un palais royal du royaume du nord d'Israël.
...
Comme les décombres étaient charriés au large, des creuseurs ont
très vite remarqué les éclats innombrables d'ivoire qu'ils
contenaient. Les découvertes d'ivoire en soi n'ont rien
d'inhabituel dans l'excavation palestinienne. Sur presque tous
les sites ce matériau coûteux est rencontré, mais toujours dans
des pièces isolées, mais en Samarie le sol en est littéralement
couvert. À chaque étape, chaque mètre carré, ils sont tombés sur
ces copeaux et paillettes bruns jaunâtres, ainsi que des
fragments qui montraient encore le savoir-faire merveilleux de
ces reliefs élégants sculptés par des maîtres phéniciens. ...
Évidemment, ce monarque n'a pas construit son palais tout
d'ivoire. ... Il est maintenant tout à fait clair de ce qui
s'est passé : Achab avait des salles du palais décorées avec ce
merveilleux matériau et les a remplies avec des meubles d'ivoire
(Keller, The Bible as History, op. cit., p. 245-6).
Encore une fois, le récit de la Bible résiste à
l'examen le plus minutieux vu aux côtés de découvertes
archéologiques et à la lumière des documents historiques
séculaires. Werner Keller concourt à ce sentiment (d'où le titre
de son livre) en ajoutant :
Les preuves de la base historique de la sécheresse [1Rois 17:1]
et pour le beau-père d’Achab Ethbaal de Sidon ont été fournies
par Ménandre d'Éphèse, un historien phénicien. ... Ménandre
enregistre la sécheresse catastrophique qui est arrivée dans
toute la Palestine et la Syrie sous le règne d’Ittobaal
[Ethbaal] et a duré une année entière. (ibid., p.246)
Comme nous l'avons vu dans 1Rois 22:37, après
qu’Achab fut tué au combat son corps a été transporté en
Samarie, et enterré dans cette ville. Il a donc subi une fin
moins ignominieuse que sa femme ou son fils.
Achazia
La quatrième dynastie en Israël a poursuivi avec
son neuvième roi, Achazia, fils de l'infâme Achab. Il monta sur
le trône dans la 17ème année de Josaphat de Juda,
mais ne régna que deux ans.
1Rois 22:40-53 Achab se coucha avec ses pères. Et Achazia, son
fils, régna à sa place. 41 Josaphat, fils d’Asa,
régna sur Juda, la quatrième année d’Achab, roi d’Israël.
42 Josaphat avait trente-cinq ans lorsqu’il devint roi, et
il régna vingt cinq ans à Jérusalem. Sa mère s’appelait Azuba,
fille de Schilchi. 43 Il marcha dans toute la voie
d’Asa, son père, et ne s’en détourna point, faisant ce qui est
droit aux yeux de l’Éternel. Seulement, les hauts lieux ne
disparurent point ; le peuple offrait encore des sacrifices et
des parfums sur les hauts lieux. 44 Josaphat fut en
paix avec le roi d’Israël. 45 Le reste des actions de
Josaphat, ses exploits et ses guerres, cela n’est-il pas écrit
dans le livre des Chroniques des rois de Juda ? 46 Il
ôta du pays le reste des prostitués, qui s’y trouvaient encore
depuis le temps d’Asa, son père. 47 Il n’y avait
point de roi en Edom : c’était un intendant qui gouvernait.
48 Josaphat construisit des navires de Tarsis pour aller à
Ophir chercher de l’or ; mais il n’y alla point, parce que les
navires se brisèrent à Etsjon-Guéber. 49 Alors
Achazia, fils d’Achab, dit à Josaphat : Veux-tu que mes
serviteurs aillent avec les tiens sur des navires ? Et Josaphat
ne voulut pas.
2Chroniques 20:35-37 s'étend sur l'histoire et met en évidence
des alliances inappropriées.
37 Alors Eliézer, fils de Dodava, de Maréscha, prophétisa contre Josaphat,
et dit : Parce que tu t’es associé avec Achazia, l’Éternel
détruit ton œuvre. Et les navires furent brisés, et ne purent
aller à Tarsis. (LSG)
1Rois 22 se poursuit :
50 Josaphat se coucha avec ses pères, et il fut enterré avec ses pères dans
la ville de David, son père. Et Joram, son fils, régna à sa
place. 51 Achazia, fils d’Achab, régna sur Israël à
Samarie, la dix-septième année de Josaphat, roi de Juda. Il
régna deux ans sur Israël. 52 Il fit ce qui est mal
aux yeux de l’Éternel, et il marcha dans la voie de son père et
dans la voie de sa mère, et dans la voie de Jéroboam, fils de
Nebath, qui avait fait pécher Israël. 53 Il servit
Baal et se prosterna devant lui, et il irrita l’Éternel, le Dieu
d’Israël, comme avait fait son père. (LSG)
Nous pouvons voir l'influence du mal qu'Israël avait exercée sur
Juda dans 2Rois 8:26-27, où Achazia “fit ce qui est mal aux yeux
du Seigneur, comme l’a fait la maison d'Achab, car il était le
beau-fils de la maison d'Achab.”
2Rois 1:1-18 Moab se révolta contre Israël, après la mort
d’Achab.
David avait déjà soumis Moab (2Sam. 8:2) et, à
l'éclatement du Royaume uni, le contrôle sur eux passa à Israël.
La pierre moabite enregistre la rébellion de Moab après la mort
du Roi Achab. Le texte dans 2Rois 1 continue :
2 Or Achazia tomba par le treillis de sa chambre haute à Samarie, et il en
fut malade. Il fit partir des messagers, et leur dit : Allez,
consultez Baal-Zebub, dieu d’Ekron, pour savoir si je guérirai
de cette maladie.
Une erreur fatale ... comme nous le voyons au
verset 4. Baal-Zebub, le seigneur païen des mouches,
a vu son nom changé par les Juifs pour Beel-Zebul (seigneur
du fumier), ce qui est devenu le grec Baal-Zebul (seigneur
des idoles abominables), comme dans Matthieu 12:24, et a été
identifié avec Satan (v. 26). Consulter ou servir des ‘dieux qui
ne sont pas des dieux’ ou des démons était strictement interdit
(Exode 23:13 ; 2Rois 17:35, etc.).
3 Mais l’ange de l’Éternel dit à Élie, le Thischbite : Lève-toi, monte à
la rencontre des messagers du roi de Samarie, et dis-leur :
Est-ce parce qu’il n’y a point de Dieu en Israël que vous allez
consulter Baal-Zebub, dieu d’Ekron ? 4 C’est pourquoi
ainsi parle l’Éternel : Tu ne descendras pas du lit sur lequel
tu es monté, car tu mourras. Et Élie s’en alla. 5 Les
messagers retournèrent auprès d’Achazia. Et il leur dit :
Pourquoi revenez-vous ? 6 Ils lui répondirent : Un
homme est monté à notre rencontre, et nous a dit : Allez,
retournez vers le roi qui vous a envoyés, et dites-lui : Ainsi
parle l’Éternel : Est-ce parce qu’il n’y a point de Dieu en
Israël que tu envoies consulter Baal-Zebub, dieu d’Ekron ? C’est
pourquoi tu ne descendras pas du lit sur lequel tu es monté, car
tu mourras. 7 Achazia leur dit : Quel air avait
l’homme qui est monté à votre rencontre et qui vous a dit ces
paroles ? 8 Ils lui répondirent : C’était un homme
vêtu de poil et ayant une ceinture de cuir autour des reins. Et
Achazia dit : C’est Élie, le Thischbite.
Les vrais prophètes de Dieu ont souvent porté des vêtements
rugueux ou poilus (cf. Zach. 13:4) comme un gage de leur
humilité peut-être ou comme une sorte de sac permanent en deuil
de leur nation et de ses habitants. Jean-Baptiste, qui a été
comparé à Élie, était un autre prophète vêtu de vêtements
rugueux (Matt. 3:4 ; 11:8).
9 Il envoya vers lui un chef de cinquante avec ses cinquante hommes. Ce
chef monta auprès d’Élie, qui était assis sur le sommet de la
montagne, et il lui dit : Homme de Dieu, le roi a dit :
Descends ! 10 Élie répondit au chef de cinquante : Si
je suis un homme de Dieu, que le feu descende du ciel et te
consume, toi et tes cinquante hommes ! Et le feu descendit du
ciel et le consuma, lui et ses cinquante hommes. 11
Achazia envoya de nouveau vers lui un autre chef de cinquante
avec ses cinquante hommes. Ce chef prit la parole et dit à
Élie : Homme de Dieu, ainsi a dit le roi : Hâte-toi de
descendre ! 12 Élie leur répondit : Si je suis un
homme de Dieu, que le feu descende du ciel et te consume, toi et
tes cinquante hommes ! Et le feu de Dieu descendit du ciel et le
consuma, lui et ses cinquante hommes. 13 Achazia
envoya de nouveau un troisième chef de cinquante avec ses
cinquante hommes. Ce troisième chef de cinquante monta ; et à
son arrivée, il fléchit les genoux devant Élie, et lui dit en
suppliant : Homme de Dieu, que ma vie, je te prie, et que la vie
de ces cinquante hommes tes serviteurs soit précieuse à tes
yeux ! 14 Voici, le feu est descendu du ciel et a
consumé les deux premiers chefs de cinquante et leurs cinquante
hommes : mais maintenant, que ma vie soit précieuse à tes yeux !
L’appel d’Élie à faire descendre le feu du ciel
a été considéré comme un événement historique méritant d'être
répété – au moins pour les disciples Jacques et Jean, qui se
trouvaient être dans la “Samarie” d'Élie, au moment de leur
demande à Jésus (Luc 9:54).
15 L’ange de l’Éternel dit à Élie : Descends avec lui, n’aie aucune crainte
de lui. Élie se leva et descendit avec lui vers le roi. 16
Il lui dit : Ainsi parle l’Éternel : Parce que tu as envoyé des
messagers pour consulter Baal-Zebub, dieu d’Ekron, comme s’il
n’y avait en Israël point de Dieu dont on puisse consulter la
parole, tu ne descendras pas du lit sur lequel tu es monté, car
tu mourras. 17 Achazia mourut, selon la parole de
l’Éternel prononcée par Élie. Et Joram régna à sa place, la
seconde année de Joram, fils de Josaphat, roi de Juda ; car il
n’avait point de fils. 18 Le reste des actions
d’Achazia, et ce qu’il a fait, cela n’est-il pas écrit dans le
livre des Chroniques des rois d’Israël ? (LSG)
L’enlèvement d'Élie dans un tourbillon (2 Rois 2:1-17) est
couvert dans l'étude
Les Témoins
(incluant les Deux Témoins) (No. 135).
Il a été succédé comme
prophète en chef d'Israël par Élisée (Dieu est le salut),
qui avait été appelé par Dieu une dizaine d'années plus tôt
(1Rois 19:16). Il s'est référé à Élie comme mon père, la
répétition de ce terme (2:12) donnant un sens implicite de
figure paternelle ou de mentor révéré ou bien-aimé.
Le terme Père est désormais interdit à l'Église par
Christ, il doit être utilisé pour Dieu et pour aucun prêtre.
Il a été noté également qu’Élisée avait demandé
une double portion de l'esprit d'Élie avant que ce
dernier ne soit “pris” par Dieu. Bullinger suggère que cela a
été accompli dans le nombre de miracles enregistrés que les deux
prophètes ont effectués : Élie a effectué huit miracles, Élisée
seize miracles.
2Rois 2:18-25 Lorsqu’ils furent de retour auprès d’Élisée, qui
était à Jéricho, il leur dit : Ne vous avais-je pas dit :
N’allez pas ? 19 Les gens de la ville dirent à
Élisée : Voici, le séjour de la ville est bon, comme le voit mon
seigneur ; mais les eaux sont mauvaises, et le pays est stérile.
20 Il dit : Apportez-moi un plat neuf, et mettez-y du
sel. Et ils le lui apportèrent. 21 Il alla vers la
source des eaux, et il y jeta du sel, et dit : Ainsi parle
l’Éternel : J’assainis ces eaux ; il n’en proviendra plus ni
mort, ni stérilité. 22 Et les eaux furent assainies,
jusqu’à ce jour, selon la parole qu’Élisée avait prononcée.
23 Il monta de là à Béthel ; et comme il cheminait à la
montée, des petits garçons sortirent de la ville, et se
moquèrent de lui. Ils lui disaient : Monte, chauve ! monte,
chauve ! 24 Il se retourna pour les regarder, et il
les maudit au nom de l’Éternel. Alors deux ours sortirent de la
forêt, et déchirèrent quarante-deux de ces enfants. 25
De là il alla sur la montagne du Carmel, d’où il retourna à
Samarie. (RSV)
Le mot hébreu na'ar utilisé ici a
également été appliqué à Isaac (28 ans), Joseph (39) et Roboam
(40), selon la note de Bullinger (Comp. Bible). Cela
signifie jeunesse et couvre le même sens large.
Joram
Le dixième roi à régner en Israël était Jehoram
ou Joram, fils d'Achab par Jézabel et le frère du précédent
Achazia, roi qui n’a produit aucun héritier mâle (v. 17). Par
coïncidence, il y avait un roi nommé Joram sur le trône de Juda
au même moment, il a fait tuer tous ses frères comme des rivaux
potentiels (2Chroniques 21:4). Ce Joram a également épousé
Athalie, fille d'Achab et de Jézabel, et par là l'idolâtrie
s’est efficacement introduite en Juda d'Israël (cf. 2Chr.
21:5-6).
2Chroniques 21:13 mais que tu as marché dans la voie des rois
d’Israël ; parce que tu as entraîné à la prostitution Juda et
les habitants de Jérusalem, comme l’a fait la maison d’Achab à
l’égard d’Israël ; et parce que tu as fait mourir tes frères,
meilleurs que toi, la maison même de ton père ; — (LSG)
Israël a été constamment montré comme un exemple
que Juda ne devrait pas suivre (aussi 2Chr. 17:4).
2Rois 3:1-27 Joram, fils d’Achab, régna sur Israël à Samarie, la
dix-huitième année de Josaphat, roi de Juda. Il régna douze ans.
2 Il fit ce qui est mal aux yeux de l’Éternel, non
pas toutefois comme son père et sa mère. Il renversa les statues
de Baal que son père avait faites ; 3 mais il se
livra aux péchés de Jéroboam, fils de Nebath, qui avait fait
pécher Israël, et il ne s’en détourna point.
Le mal
de Joram a été quelque peu tempéré par le fait qu'il s'est
débarrassé du pilier consacré à l'adoration de Baal à Samarie.
4 Méscha, roi de Moab, possédait des troupeaux, et il payait au roi
d’Israël un tribut de cent mille agneaux et de cent mille
béliers avec leur laine. 5 À la mort d’Achab, le roi
de Moab se révolta contre le roi d’Israël. 6 Le roi
Joram sortit alors de Samarie, et passa en revue tout Israël.
7 Il se mit en marche, et il fit dire à Josaphat, roi
de Juda : Le roi de Moab s’est révolté contre moi ; veux-tu
venir avec moi attaquer Moab ? Josaphat répondit : J’irai, moi
comme toi, mon peuple comme ton peuple, mes chevaux comme tes
chevaux. 8 Et il dit : Par quel chemin
monterons-nous ? Joram dit : Par le chemin du désert d’Édom.
9 Le roi d’Israël, le roi de Juda et le roi d’Édom,
partirent ; et après une marche de sept jours, ils manquèrent
d’eau pour l’armée et pour les bêtes qui la suivaient. 10
Alors le roi d’Israël dit : Hélas ! l’Éternel a appelé ces trois
rois pour les livrer entre les mains de Moab.
Dans ce cas, Dieu a fait en sorte que les
Moabites réussissent dans la lutte contre une alliance
improbable d'Israël, de Juda et d'Édom. Le circuit de sept jours
de ces derniers à travers le désert ne devait pas avoir le
résultat positif obtenu par Josué et les Israélites quand ils
ont tourné autour de Jéricho, en sept jours (consulter l'étude
La Chute de Jéricho (No. 142)).
La
Prophétie d’Élisée
11 Mais Josaphat dit : N’y a-t-il ici aucun prophète de l’Éternel, par qui
nous puissions consulter l’Éternel ? L’un des serviteurs du roi
d’Israël répondit : Il y a ici Élisée, fils de Schaphath, qui
versait l’eau sur les mains d’Élie. 12 Et Josaphat
dit : La parole de l’Éternel est avec lui. Le roi d’Israël,
Josaphat et le roi d’Edom, descendirent auprès de lui. 13
Élisée dit au roi d’Israël : Qu’y a-t-il entre moi et toi ? Va
vers les prophètes de ton père et vers les prophètes de ta mère.
Et le roi d’Israël lui dit : Non ! car l’Éternel a appelé ces
trois rois pour les livrer entre les mains de Moab. 14
Élisée dit : L’Éternel des armées, dont je suis le serviteur,
est vivant ! si je n’avais égard à Josaphat, roi de Juda, je ne
ferais aucune attention à toi et je ne te regarderais pas.
15 Maintenant, amenez-moi un joueur de harpe. Et comme le
joueur de harpe jouait, la main de l’Éternel fut sur Élisée.
16 Et il dit : Ainsi parle l’Éternel : Faites dans
cette vallée des fosses, des fosses ! 17 Car ainsi
parle l’Éternel : Vous n’apercevrez point de vent et vous ne
verrez point de pluie, et cette vallée se remplira d’eau, et
vous boirez, vous, vos troupeaux et votre bétail. 18
Mais cela est peu de chose aux yeux de l’Éternel. Il livrera
Moab entre vos mains ; 19 vous frapperez toutes les
villes fortes et toutes les villes d’élite, vous abattrez tous
les bons arbres, vous boucherez toutes les sources d’eau, et
vous ruinerez avec des pierres tous les meilleurs champs.
20 Or le matin, au moment de la présentation de
l’offrande, voici, l’eau arriva du chemin d’Édom, et le pays fut
rempli d’eau. 21 Cependant, tous les Moabites ayant
appris que les rois montaient pour les attaquer, on convoqua
tous ceux en âge de porter les armes et même au-dessus, et ils
se tinrent sur la frontière. 22 Ils se levèrent de
bon matin, et quand le soleil brilla sur les eaux, les Moabites
virent en face d’eux les eaux rouges comme du sang. 23
Ils dirent : C’est du sang ! les rois ont tiré l’épée entre eux,
ils se sont frappés les uns les autres ; maintenant, Moabites,
au pillage ! 24 Et ils marchèrent contre le camp
d’Israël. Mais Israël se leva, et frappa Moab, qui prit la fuite
devant eux. Ils pénétrèrent dans le pays, et frappèrent Moab.
25 Ils renversèrent les villes, ils jetèrent chacun
des pierres dans tous les meilleurs champs et les en remplirent,
ils bouchèrent toutes les sources d’eau, et ils abattirent tous
les bons arbres ; et les frondeurs enveloppèrent et battirent
Kir-Haréseth, dont on ne laissa que les pierres. 26
Le roi de Moab, voyant qu’il avait le dessous dans le combat,
prit avec lui sept cents hommes tirant l’épée pour se frayer un
passage jusqu’au roi d’Édom ; mais ils ne purent pas. 27
Il prit alors son fils premier-né, qui devait régner à sa place,
et il l’offrit en holocauste sur la muraille. Et une grande
indignation s’empara d’Israël, qui s’éloigna du roi de Moab et
retourna dans son pays. (LSG)
Cette pratique barbare de brûler son fils
premier-né en offrande à un dieu (par exemple Kemosch)
était apparemment endémique au Moyen-Orient, qui est peut-être
la raison pour laquelle Abraham n'a pas été déconcerté par la
demande de l'Ange de sacrifier son fils (cf. l'étude Isaac
L’Ange et le Sacrifice d'Abraham (No. 71)).
Les Israélites ont dû être enseignés spécifiquement de renoncer
à une telle abomination (Lévitique 18:21), bien que beaucoup ont
ignoré l'injonction. Les rois d'Israël ont semblé
particulièrement enclins (2 Rois 16:3 ; 2Chr. 33:6).
La grande colère sur Israël reflète
peut-être les démons étant autorisés à punir Israël et de
permettre aux Moabites de gagner leur liberté. L’expédition
conjointe d'Israël de mettre Moab au talon avait échoué, et ce
fut le Roi Mesha qui gagna l'ascendant. Il prit de nombreuses
villes appartenant à Ruben et Gad (par exemple Aroër, Dibon et
Keriot) comme une sorte de prélude à ce qui se passerait sous
les Assyriens, lorsque ces tribus à l'est du Jourdain seraient
parmi les premiers à aller en captivité.
2Rois 4:1-44 Une femme d’entre les femmes des fils des prophètes
cria à Élisée, en disant : Ton serviteur mon mari est mort, et
tu sais que ton serviteur craignait l’Éternel ; or le créancier
est venu pour prendre mes deux enfants et en faire ses esclaves.
2 Élisée lui dit : Que puis-je faire pour toi ?
Dis-moi, qu’as-tu à la maison ? Elle répondit : Ta servante n’a
rien du tout à la maison qu’un vase d’huile. 3 Et il
dit : Va demander au dehors des vases chez tous tes voisins, des
vases vides, et n’en demande pas un petit nombre. 4
Quand tu seras rentrée, tu fermeras la porte sur toi et sur tes
enfants ; tu verseras dans tous ces vases, et tu mettras de côté
ceux qui seront pleins. 5 Alors elle le quitta. Elle
ferma la porte sur elle et sur ses enfants ; ils lui
présentaient les vases, et elle versait. 6 Lorsque
les vases furent pleins, elle dit à son fils : Présente-moi
encore un vase. Mais il lui répondit : Il n’y a plus de vase. Et
l’huile s’arrêta. 7 Elle alla le rapporter à l’homme
de Dieu, et il dit : Va vendre l’huile, et paie ta dette ; et tu
vivras, toi et tes fils, de ce qui restera.
Élisée et la Sunamite
L'histoire qui suit a un certain nombre de
parallèles avec celle d'Élie et la pauvre veuve de Sarepta
(1Rois 17:10 et suiv.).
8 Un jour Élisée passait par Sunem. Il y avait là une femme de
distinction, qui le pressa d’accepter à manger. Et toutes les
fois qu’il passait, il se rendait chez elle pour manger. 9
Elle dit à son mari : Voici, je sais que cet homme qui passe
toujours chez nous est un saint homme de Dieu. 10
Faisons une petite chambre haute avec des murs, et mettons-y
pour lui un lit, une table, un siège et un chandelier, afin
qu’il s’y retire quand il viendra chez nous. (LSG)
Le mot utilisé pour décrire la femme peut
signifier soit financièrement riche ou une personne de
haut rang dans la communauté. La chambre donnée à Élisée
devint un havre ou un sanctuaire pour lui, un type de
Tabernacle, avec sa table (cf. pains de proposition) et pied de
lampe. C'était presque comme si le lit d'Élisée était également
devenu une chose sainte comme il avait joué un rôle dans les
guérisons (2 Rois 4:21 ; cf. aussi le lit d'Élie dans 1Rois
17:19) et devant lequel le prophète a offert ses prières, d'où,
il peut être assimilé à l'autel de l'encens.
Le reste de l'histoire d'Élisée et la femme
Sunamite (2 Rois 4:11-37) est traitée dans l’étude
Cantique des
Cantiques (No. 145).
2Rois 4:38-44 Élisée revint à Guilgal, et il y avait une famine
dans le pays. Comme les fils des prophètes étaient assis devant
lui, il dit à son serviteur : Mets le grand pot, et fais cuire
un potage pour les fils des prophètes. 39 L’un d’eux
sortit dans les champs pour cueillir des herbes ; il trouva de
la vigne sauvage et il y cueillit des coloquintes sauvages,
plein son vêtement. Quand il rentra, il les coupa en morceaux
dans le pot où était le potage, car on ne les connaissait pas.
40 On servit à manger à ces hommes ; mais dès qu’ils
eurent mangé du potage, ils s’écrièrent : La mort est dans le
pot, homme de Dieu ! Et ils ne purent manger. 41
Élisée dit : Prenez de la farine. Il en jeta dans le pot, et
dit : Sers à ces gens, et qu’ils mangent. Et il n’y avait plus
rien de mauvais dans le pot. 42 Un homme arriva de
Baal-Schalischa. Il apporta du pain des prémices à l’homme de
Dieu, vingt pains d’orge, et des épis nouveaux dans son sac.
Élisée dit : Donne à ces gens, et qu’ils mangent. 43
Son serviteur répondit : Comment pourrais-je en donner à cent
personnes ? Mais Élisée dit : Donne à ces gens, et qu’ils
mangent ; car ainsi parle l’Éternel : On mangera, et on en aura
de reste. 44 Il mit alors les pains devant eux ; et
ils mangèrent et en eurent de reste, selon la parole de
l’Éternel. (LSG)
L'alimentation des centaines d'hommes ici est
l'un des trois miracles de la Bible concernés par l'alimentation
d'une multitude (voir Matt. 14:20 ; 15:34,38). Cet événement a
eu lieu au cours de la saison de la Pâque puisque les prémices
de la moisson d’orge sont mentionnés (voir
La Pâque (No. 98)). La ville en Éphraïm à partir de laquelle
l'homme est venu était Baal-Schalischa, ce qui signifie
seigneur trois fois grand (BDB).
Le texte complet de 2Rois 5 concernant Naaman, le lépreux
syrien, est traité dans l’étude
Les Messages d'Apocalypse chapitre 14 (No. 270).
L'Armée de Dieu
2Rois 6:1-33 Les fils des prophètes dirent à Élisée : Voici, le
lieu où nous sommes assis devant toi est trop étroit pour nous.
2 Allons jusqu’au Jourdain ; nous prendrons là chacun
une poutre, et nous nous y ferons un lieu d’habitation. Élisée
répondit : Allez. 3 Et l’un d’eux dit : Consens à
venir avec tes serviteurs. Il répondit : J’irai. 4 Il
partit donc avec eux. Arrivés au Jourdain, ils coupèrent du
bois. 5 Et comme l’un d’eux abattait une poutre, le
fer tomba dans l’eau. Il s’écria : Ah ! mon seigneur, il était
emprunté ! 6 L’homme de Dieu dit : Où est-il tombé ?
Et il lui montra la place. Alors Élisée coupa un morceau de
bois, le jeta à la même place, et fit surnager le fer. 7
Puis il dit : Enlève-le ! Et il avança la main, et le prit.
8 Le roi de Syrie était en guerre avec Israël, et, dans un
conseil qu’il tint avec ses serviteurs, il dit : Mon camp sera
dans un tel lieu. 9 Mais l’homme de Dieu fit dire au
roi d’Israël : Garde-toi de passer dans ce lieu, car les Syriens
y descendent. 10 Et le roi d’Israël envoya des gens,
pour s’y tenir en observation, vers le lieu que lui avait
mentionné et signalé l’homme de Dieu. Cela arriva non pas une
fois ni deux fois. 11 Le roi de Syrie en eut le cœur
agité ; il appela ses serviteurs, et leur dit : Ne voulez-vous
pas me déclarer lequel de nous est pour le roi d’Israël ?
12 L’un de ses serviteurs répondit : Personne ! ô roi mon
seigneur ; mais Élisée, le prophète, qui est en Israël, rapporte
au roi d’Israël les paroles que tu prononces dans ta chambre à
coucher. 13 Et le roi dit : Allez et voyez où il est,
et je le ferai prendre. On vint lui dire : Voici, il est à
Dothan. 14 Il y envoya des chevaux, des chars et une
forte troupe, qui arrivèrent de nuit et qui enveloppèrent la
ville. 15 Le serviteur de l’homme de Dieu se leva de
bon matin et sortit ; et voici, une troupe entourait la ville,
avec des chevaux et des chars. Et le serviteur dit à l’homme de
Dieu : Ah ! mon seigneur, comment ferons-nous ? 16 Il
répondit : Ne crains
point, car ceux qui sont avec nous sont en plus grand nombre que
ceux qui sont avec eux. 17 Élisée pria, et dit :
Éternel, ouvre ses yeux, pour qu’il voie. Et l’Éternel ouvrit
les yeux du serviteur, qui vit
la montagne pleine de
chevaux et de chars de feu autour d’Élisée.
Élisée a été averti par l'Ange de Dieu de
l'intention du roi de Syrie (sans doute Ben-Hadad de 1Rois
20:1), qui est devenu tellement frustré que ses plans soient
révélés à l'avance à Israël qu'il a cherché à capturer le
prophète. Toutefois, le serviteur d'Élisée a vu une armée
angélique qui compensait plus que l'armée syrienne qui entourait
la ville de Dothan. Il est fait allusion à une telle Armée dans
Ésaïe 66 (cf. aussi Ps. 34:7).
L'incident ci-dessus avait un parallèle
remarquable lors d'une bataille de la Première Guerre mondiale
en France, lorsque les Britanniques et leurs alliés étaient en
danger d'être envahis par les Allemands. L'incident concernait
la soi-disant Cavalerie Blanche, comme en témoigne le
capitaine britannique Cecil Hayward.
Le
compte-rendu suivant de ce qui s'est passé entre les mois
d'avril et août 1918, duquel je peux personnellement témoigner
comme étant vrai, ... J'étais responsable des renseignements sur
ce secteur du champ de bataille, et donc fis mon siège dans la
petite ville lumineuse de Béthune ...
Les troupes britanniques avaient été dans les tranchées
combattant pendant des semaines sans repos ou soulagement dû au
fait que les réserves étaient pratiquement épuisées.
... l'obus ennemi, qui avait été en grande partie dirigé contre
la ville dévastée de Béthune, s’est tout à coup levé et a
commencé à éclater sur une légère élévation au-delà de sa
périphérie. Ce terrain découvert était absolument dénué
d'arbres, de maisons ou d'êtres humains, mais le feu ennemi, a
éclaté sur lui avec une fureur croissante, et a été augmenté par
des éclats lourds de mitrailleuses massées qui l’ont ratissé en
avant et en arrière avec une grêle de plomb. Nous étions là,
regardant avec étonnement.
"Fritz a piqué une crise, monsieur," dit le Sergent.
"Pouvez-vous me dire pour quelle raison crible-t-il le terrain
découvert ?" "Je ne vois pas," répondis-je. "Descendez jusqu’au
canal et voyez ce qui se passe là-bas."
Je
l'ai suivi peu de temps après, étant impatient de voir par
moi-même, car il n'y avait évidemment pas de troupes à portée de
vue contre lesquelles les Allemands pouvaient diriger leur feu.
Comme je faisais mon chemin sur les débris épars des maisons en
ruines, le feu de l'ennemi cessa tout à coup, et un calme
étrange tomba sur tout. ...
Exposée sur la légère élévation près du village de La Bassée, et
aussi loin que nous pouvions voir, se trouvait une ligne dense
de troupes allemandes, qui peu de temps auparavant, avait
commencé un mouvement en avant vers la victoire, en formation de
masse. Cette ligne s'arrêta brusquement, et, comme nous
observions, nous l’avons vue se rompre !
Devant nos yeux étonnés, cette armée bien entraînée et
victorieuse en apparence se dispersa en groupes d'hommes apeurés
qui nous fuyaient, en jetant leurs armes, havresacs, fusils,
manteaux et tout ce qui pouvait entraver leur fuite.
Il
ne fallut pas longtemps avant que mon Sergent arrive avec deux
officiers prisonniers allemands ... En bref, la déclaration que
le dirigeant allemand a faite se présente comme suit :
L'ordre avait été donné d’avancer en formation de masse, et nos
troupes étaient en marche derrière nous chantant leur chemin
vers la victoire, quand mon lieutenant Friedrich dit ici :
"Herr Kapitan, regardez ce terrain ouvert derrière Béthune. Il y
a une brigade de cavalerie venant à travers la fumée dérivant à
travers elle. Ils doivent être fous, ces Anglais, de progresser
à l'encontre d'une telle force comme la nôtre à découvert. Je
suppose qu’ils doivent être la cavalerie de l'une de leurs
Forces Coloniales, car, voyez, ils sont tous en uniforme blanc
et sont montés sur des chevaux blancs."
"Étrange", dis-je. "Je n'ai jamais entendu parler d'Anglais
ayant quelque cavalerie en uniforme blanc, que ce soit Coloniale
ou non. Ils ont tous combattu à pied depuis plusieurs années, et
de toute façon, ils sont en kaki, pas en blanc."
"Nous avons vu les obus parmi les chevaux et leurs cavaliers,
dont tous se sont avancés au trot tranquille, en formation de
terrain de manœuvre, chaque homme et cheval à sa place exacte.
Peu de temps après nos mitrailleuses ouvrirent un feu nourri,
ratissant la cavalerie qui s'avançait avec une grêle de plomb,
mais, ils sont venus et pas un seul homme ou cheval n’est tombé.
Régulièrement ils avançaient, clairs dans la lumière du soleil
qui brille, et à quelques pas devant eux montait leur chef, un
homme de belle figure, dont les cheveux, comme l'or filé,
brillaient dans une aura autour de sa tête. À son côté se
trouvait une grande épée, mais ses mains posées paisiblement
tenant les rênes, comme son énorme cheval de bataille blanc le
portait fièrement en avant.
En
dépit des obus lourds et du feu concentré des mitrailleuses, la
Cavalerie Blanche avançait, sans remords, comme une fatalité,
comme la marée montante se brisant sur une plage de sable. ...
Ensuite, une grande crainte s'empara de moi, et je me suis
tourné pour m’enfuir, oui, moi, un Officier de la Garde
Prussienne, ai fui, pris de panique, et autour de moi se
trouvaient des centaines d'hommes terrifiés, gémissant comme des
enfants, jetant leurs armes et accoutrements afin de ne pas
avoir leurs mouvements entravés ... tous courant. Leur seul
désir était de s’éloigner de cette Cavalerie Blanche qui
avançait, et surtout de leur impressionnant chef dont les
cheveux brillaient comme une auréole d'or.
C'est tout ce que j'ai à vous dire. Nous sommes battus. L'Armée
Allemande est brisée. Il peut y avoir combat, mais nous avons
perdu la guerre. Nous sommes battus – par la Cavalerie Blanche
... Je ne comprends pas ... Je ne comprends pas".
Pendant les jours qui suivirent, j'examinai de nombreux
prisonniers, et en substance, leurs comptes-rendus concordaient
avec celui donné ici. Ceci en dépit du fait qu'au moins deux
d'entre nous pourraient jurer que nous n'avions pas vu de
cavalerie en action, ici ou ailleurs, à ce moment particulier.
Aucun de nous n’a non plus vu ne serait-ce qu’un seul cheval
blanc avec ou sans cavalier. Mais il n'était pas nécessaire pour
nous de le faire, la preuve de leur présence devait venir de
l'ennemi.
Il semble que le Dieu des Armées avait en effet
envoyé une armée angélique (bien que pas une armée de feu)
à un point critique dans la bataille. Dans ce cas, l'ensemble de
l'Armée Allemande était en mesure de voir la Cavalerie Blanche,
les soldats britanniques n’ont rien vu. Bien que cet incident
puisse sembler mythique, le fait qu'il a été enregistré par les
Britanniques de témoins oculaires allemands et que les
Britanniques impliqués n’ont rien vu tendrait à indiquer son
authenticité.
De toute évidence suffisamment d’hommes étaient
morts des deux côtés et l‘Armée était intervenue pour écourter
le conflit.
L'histoire d'Élisée et de l'armée syrienne
continue dans 2Rois 6.
18 Les Syriens descendirent vers Élisée. Il adressa alors cette prière à
l’Éternel : Daigne frapper d’aveuglement cette nation ! Et
l’Éternel les frappa d’aveuglement, selon la parole d’Élisée.
19 Élisée leur dit : Ce n’est pas ici le chemin, et
ce n’est pas ici la ville ; suivez-moi, et je vous conduirai
vers l’homme que vous cherchez. Et il les conduisit à Samarie.
20 Lorsqu’ils furent entrés dans Samarie, Élisée
dit : Éternel, ouvre les yeux de ces gens, pour qu’ils voient !
Et l’Éternel ouvrit leurs yeux, et ils virent qu’ils étaient au
milieu de Samarie. 21 Le roi d’Israël, en les voyant,
dit à Élisée : Frapperai-je, frapperai-je, mon père ? 22
Tu ne frapperas point, répondit Élisée ; est-ce que tu frappes
ceux que tu fais prisonniers avec ton épée et avec ton arc ?
Donne-leur du pain et de l’eau, afin qu’ils mangent et boivent ;
et qu’ils s’en aillent ensuite vers leur maître. 23
Le roi d’Israël leur fit servir un grand repas, et ils mangèrent
et burent ; puis il les renvoya, et ils s’en allèrent vers leur
maître. Et les troupes des Syriens ne revinrent plus sur le
territoire d’Israël.
Ici, nous voyons la conduite correcte dans le
traitement des prisonniers de guerre quand il n'est pas dit
expressément par Dieu de les extirper. C’est normalement le
signe d'une société civilisée d'être magnanime dans la victoire,
même si la décision dans cette affaire devait avoir une issue
malheureuse. Nous voyons au verset 21 le roi d'Israël également
se reportant à Élisée comme son “père”, un titre d'honneur et
d'affection.
24 Après cela, Ben-Hadad, roi de Syrie, ayant rassemblé toute son armée,
monta et assiégea Samarie. 25 Il y eut une grande
famine dans Samarie ; et ils la serrèrent tellement qu’une tête
d’âne valait quatre-vingts sicles d’argent, et le quart d’un kab
de fiente de pigeon cinq sicles d’argent. 26 Et comme
le roi passait sur la muraille, une femme lui cria : Sauve-moi,
ô roi, mon seigneur ! 27 Il répondit : Si l’Éternel
ne te sauve pas, avec quoi te sauverais-je ? avec le produit de
l’aire ou du pressoir ? 28 Et le roi lui dit :
Qu’as-tu ? Elle répondit : Cette femme-là m’a dit : Donne ton
fils ! nous le mangerons aujourd’hui, et demain nous mangerons
mon fils. 29 Nous avons fait cuire mon fils, et nous
l’avons mangé. Et le jour suivant, je lui ai dit : Donne ton
fils, et nous le mangerons. Mais elle a caché son fils.
Cet incident horrible reflète la situation
désastreuse dans laquelle les habitants de la ville de Samarie
se sont retrouvés. La malédiction de Deutéronome 28:50-57 –
promise longtemps auparavant par Moïse comme une conséquence
inévitable de la désobéissance à Dieu – était venue sur la
Samarie.
30 Lorsque le roi entendit les paroles de cette femme, il déchira ses
vêtements, en passant sur la muraille ; et le peuple vit qu’il
avait en dedans un sac sur son corps. 31 Le roi dit :
Que Dieu me punisse dans toute sa rigueur, si la tête d’Élisée,
fils de Schaphath, reste aujourd’hui sur lui ! 32 Or
Élisée était assis dans sa maison, et les anciens étaient assis
auprès de lui. Le roi envoya quelqu’un devant lui. Mais avant
que le messager soit arrivé, Élisée dit aux anciens : Voyez-vous
que ce fils d’assassin envoie quelqu’un pour m’ôter la tête ?
Écoutez ! quand le messager viendra, fermez la porte, et
repoussez-le avec la porte : le bruit des pas de son maître ne
se fait-il pas entendre derrière lui ? 33 Il leur
parlait encore, et déjà le messager était descendu vers lui, et
disait : Voici, ce mal vient de l’Éternel ; qu’ai-je à espérer
encore de l’Éternel ? (LSG)
Il semble que la décapitation était une méthode
de routine de tuer les prophètes de Dieu en ces temps-là :
Élisée ici en a été menacé, tandis que Jean-Baptiste l’a subie,
comme l'ont subie de nombreux martyrs pour la vérité (Apoc.
20:4). Leur récompense, cependant, est la prééminence à la
Première Résurrection.
Au sommet du siège et de la famine conséquente
dans la ville, Élisée a fait la prophétie la plus incroyable :
une fin imminente à la famine et une abondance de nourriture à
suivre.
2Rois 7:1-20 Élisée dit : Écoutez la parole de l’Éternel ! Ainsi
parle l’Éternel : Demain, à cette heure, on aura une mesure de
fleur de farine pour un sicle et deux mesures d’orge pour un
sicle, à la porte de Samarie. 2 L’officier sur la
main duquel s’appuyait le roi répondit à l’homme de Dieu : Quand
l’Éternel ferait des fenêtres au ciel, pareille chose
arriverait-elle ? Et Élisée dit : Tu le verras de tes yeux ;
mais tu n’en mangeras point.
Un point mineur historique est fait par Werner
Keller concernant la personne connue sous le nom
de l’officier (seigneur : KJV) au verset 2. Le mot
hébreu est shaliysh (SHD 7991), de la racine signifiant
trois ou triade. Il déclare :
Chaque char était occupé par trois hommes : le conducteur, le
combattant, et un homme qui se tenait derrière lui. Avec les
bras tendus, il s’agrippait à deux sangles courtes qui étaient
fixées sur les côtés droit et gauche du char. De cette façon il
protégeait le guerrier et le conducteur à l'arrière et les
empêchait d'être jetés au cours de ces saillies furieuses dans
la bataille quand la voiture ouverte passait au-dessus des
hommes morts et blessés. Tel était donc le "troisième homme" ...
celui qui s’accrochait à la sangle dans le char du Roi Joram.
(op. cit., p. 247)
Le troisième homme aurait vraisemblablement
porté un bouclier sur le dos pour sa propre protection, en plus
de son armure pour éviter le sort subi par le Roi Joram (2 Rois
9:24). Cet homme est à nouveau mentionné au verset 17, où
il vient à une fin malheureuse.
3 Il y avait à l’entrée de la porte quatre lépreux, qui se dirent l’un à
l’autre : Quoi ! resterons-nous ici jusqu’à ce que nous
mourions ? 4 Si nous songeons à entrer dans la ville,
la famine est dans la ville, et nous y mourrons ; et si nous
restons ici, nous mourrons également. Allons nous jeter dans le
camp des Syriens ; s’ils nous laissent vivre, nous vivrons et
s’ils nous font mourir, nous mourrons. 5 Ils
partirent donc au crépuscule, pour se rendre au camp des
Syriens ; et lorsqu’ils furent arrivés à l’entrée du camp des
Syriens, voici, il n’y avait personne. 6 Le Seigneur
avait fait entendre dans le camp des Syriens un bruit de chars
et un bruit de chevaux, le bruit d’une grande armée, et ils
s’étaient dit l’un à l’autre : Voici, le roi d’Israël a pris à
sa solde contre nous les rois des Héthiens et les rois des
Égyptiens pour venir nous attaquer. 7 Et ils se
levèrent et prirent la fuite au crépuscule, abandonnant leurs
tentes, leurs chevaux et leurs ânes, le camp tel qu’il était, et
ils s’enfuirent pour sauver leur vie.
Cette fois, c'était juste le bruit d'une
immense armée qui a causé la panique dans l'armée syrienne. Ils
semblaient avoir oublié l'armée angélique envoyée antérieurement
pour les déstabiliser, puisqu’ils ont attribué le bruit aux
Hittites ou aux Égyptiens.
8 Les lépreux, étant arrivés à l’entrée du camp, pénétrèrent dans une
tente, mangèrent et burent, et en emportèrent de l’argent, de
l’or, et des vêtements, qu’ils allèrent cacher. Ils revinrent,
pénétrèrent dans une autre tente, et en emportèrent des objets
qu’ils allèrent cacher. 9 Puis ils se dirent l’un à
l’autre : Nous n’agissons pas bien ! Cette journée est une
journée de bonne nouvelle ; si nous gardons le silence et si
nous attendons jusqu’à la lumière du matin, le châtiment nous
atteindra. Venez maintenant, et allons informer la maison du
roi. 10 Ils partirent, et ils appelèrent les gardes
de la porte de la ville, auxquels ils firent ce rapport : Nous
sommes entrés dans le camp des Syriens, et voici, il n’y a
personne, on n’y entend aucune voix d’homme ; il n’y a que des
chevaux attachés et des ânes attachés, et les tentes comme elles
étaient. 11 Les gardes de la porte crièrent, et ils
transmirent ce rapport à l’intérieur de la maison du roi.
12 Le roi se leva de nuit, et il dit à ses serviteurs : Je
veux vous communiquer ce que nous font les Syriens. Comme ils
savent que nous sommes affamés, ils ont quitté le camp pour se
cacher dans les champs, et ils se sont dit : Quand ils sortiront
de la ville, nous les saisirons vivants, et nous entrerons dans
la ville. 13 L’un des serviteurs du roi répondit :
Que l’on prenne cinq des chevaux qui restent encore dans la
ville, — ils sont comme toute la multitude d’Israël qui y est
restée, ils sont comme toute la multitude d’Israël qui
dépérit, — et envoyons voir ce qui se passe. 14 On
prit deux chars avec les chevaux, et le roi envoya des messagers
sur les traces de l’armée des Syriens, en disant : Allez et
voyez. 15 Ils allèrent après eux jusqu’au Jourdain ;
et voici, toute la route était pleine de vêtements et d’objets
que les Syriens avaient jetés dans leur précipitation. Les
messagers revinrent, et le rapportèrent au roi. 16 Le
peuple sortit, et pilla le camp des Syriens. Et l’on eut une
mesure de fleur de farine pour un sicle et deux mesures d’orge
pour un sicle, selon la parole de l’Éternel. 17 Le
roi avait remis la garde de la porte à l’officier sur la main
duquel il s’appuyait ; mais cet officier fut écrasé à la porte
par le peuple et il mourut, selon la parole qu’avait prononcée
l’homme de Dieu quand le roi était descendu vers lui. 18
L’homme de Dieu avait dit alors au roi : On aura deux mesures
d’orge pour un sicle et une mesure de fleur de farine pour un
sicle, demain, à cette heure, à la porte de Samarie. 19
Et l’officier avait répondu à l’homme de Dieu : Quand l’Éternel
ferait des fenêtres au ciel, pareille chose arriverait-elle ? Et
Élisée avait dit : Tu le verras de tes yeux ; mais tu n’en
mangeras point. 20 C’est en effet ce qui lui arriva :
il fut écrasé à la porte par le peuple, et il mourut. (LSG)
Ce texte semble représenter une leçon fatale à
ne pas croire les paroles de vrais prophètes de Dieu et en
blasphémant suggérant une limite à la puissance de Dieu. Élisée
a préparé la femme Sunamite pour la famine de sept ans qui
approchait en l'envoyant en “Égypte”, tout comme le Patriarche
Jacob y avait envoyé ses fils pour de la nourriture au cours
d'une famine similaire en Palestine. Dans ce cas-ci, elle est
allée à la terre des Philistins. Une fois de plus, l'Égypte est
représentée comme un lieu de refuge.
2Rois 8:1-15 Élisée dit à la femme dont il avait fait revivre le
fils : Lève-toi, va t’en, toi et ta maison, et séjourne où tu
pourras ; car l’Éternel appelle la famine, et même elle vient
sur le pays pour sept années. 2 La femme se leva, et
elle fit selon la parole de l’homme de Dieu : elle s’en alla,
elle et sa maison, et séjourna sept ans au pays des Philistins.
3 Au bout des sept ans, la femme revint du pays des
Philistins, et elle alla implorer le roi au sujet de sa maison
et de son champ. 4 Le roi s’entretenait avec Guéhazi,
serviteur de l’homme de Dieu, et il disait : Raconte-moi, je te
prie, toutes les grandes choses qu’Élisée a faites. 5
Et pendant qu’il racontait au roi comment Élisée avait rendu la
vie à un mort, la femme dont Élisée avait fait revivre le fils
vint implorer le roi au sujet de sa maison et de son champ.
Guéhazi dit : Ô roi, mon seigneur, voici la femme, et voici son
fils qu’Élisée a fait revivre. 6 Le roi interrogea la
femme, et elle lui fit le récit. Puis le roi lui donna un
eunuque, auquel il dit : Fais restituer tout ce qui appartient à
cette femme, avec tous les revenus du champ, depuis le jour où
elle a quitté le pays jusqu’à maintenant. 7 Élisée se
rendit à Damas. Ben-Hadad, roi de Syrie, était malade ; et on
l’avertit, en disant : L’homme de Dieu est arrivé ici. 8
Le roi dit à Hazaël : Prends avec toi un présent, et va
au-devant de l’homme de Dieu ; consulte par lui l’Éternel, en
disant : Guérirai-je de cette maladie ? 9 Hazaël alla
au-devant d’Élisée, prenant avec lui un présent, tout ce qu’il y
avait de meilleur à Damas, la charge de quarante chameaux.
Lorsqu’il fut arrivé, il se présenta à lui, et dit : Ton fils
Ben-Hadad, roi de Syrie, m’envoie vers toi pour dire :
Guérirai-je de cette maladie ? 10 Élisée lui
répondit : Va, dis-lui : Tu guériras ! Mais l’Éternel m’a révélé
qu’il mourra. 11 L’homme de Dieu arrêta son regard
sur Hazaël, et le fixa longtemps, puis il pleura. 12
Hazaël dit : Pourquoi mon seigneur pleure-t-il ? Et Élisée
répondit : Parce que je sais le mal que tu feras aux enfants
d’Israël ; tu mettras le feu à leurs villes fortes, tu tueras
avec l’épée leurs jeunes gens, tu écraseras leurs petits
enfants, et tu fendras le ventre de leurs femmes enceintes.
13 Hazaël dit : Mais qu’est-ce que ton serviteur, ce
chien, pour faire de si grandes choses ? Et Élisée dit :
L’Éternel m’a révélé que tu seras roi de Syrie. 14
Hazaël quitta Élisée, et revint auprès de son maître, qui lui
dit : Que t’a dit Élisée ? Et il répondit : Il m’a dit : Tu
guériras ! 15 Le lendemain, Hazaël prit une
couverture, qu’il plongea dans l’eau, et il l’étendit sur le
visage du roi, qui mourut. Et Hazaël régna à sa place. (LSG)
Ben-Hadad de la Syrie a donc été étouffé à mort
par son serviteur, Hazaël, qui a ensuite monté sur le trône.
Nous avons vu que Joram, roi d'Israël, a également été tué par
un de ses proches, à savoir son commandant, Jéhu (voir
ci-dessous). Joram avait régné pendant 12 ans.
Jéhu
Le onzième roi d’Israël était Jéhu, un
commandant de l'armée et conducteur de char expert (2 Rois 9:20)
qui a été oint roi par Élisée à Ramoth en Galaad alors que lui
et ses troupes attendaient une attaque syrienne prévue. Il a
également été commandé par le prophète d’effacer toute la maison
d'Achab.
Jéhu a commencé la quatrième dynastie, qui
devait durer près de 90 ans. Bien que variant largement sur la
plupart de leurs chronologies des rois, les biblistes sont
presque universellement d'accord que son règne a couvert la
période de 842 à 814 AEC, fournissant ainsi un point de
référence pour la datation avant et après. Les dates pour le
début du règne de Jéroboam (932 AEC) et la captivité d'Israël
(722 AEC) sont aussi raisonnablement certaines.
2Rois 9:1-37 Élisée, le prophète, appela l’un des fils des
prophètes, et lui dit : Ceins tes reins, prends avec toi cette
fiole d’huile, et va à Ramoth en Galaad. 2 Quand tu y
seras arrivé, vois Jéhu, fils de Josaphat, fils de Nimschi. Tu
iras le faire lever du milieu de ses frères, et tu le conduiras
dans une chambre retirée. 3 Tu prendras la fiole
d’huile, que tu répandras sur sa tête, et tu diras : Ainsi parle
l’Éternel : Je t’oins roi d’Israël ! Puis tu ouvriras la porte,
et tu t’enfuiras sans t’arrêter. 4 Le jeune homme,
serviteur du prophète, partit pour Ramoth en Galaad. 5
Quand il arriva, voici, les chefs de l’armée étaient assis. Il
dit : Chef, j’ai un mot à te dire. Et Jéhu dit : Auquel de nous
tous ? Il répondit : À toi, chef. 6 Jéhu se leva et
entra dans la maison, et le jeune homme répandit l’huile sur sa
tête, en lui disant : Ainsi parle l’Éternel, le Dieu d’Israël :
Je t’oins roi d’Israël, du peuple de l’Éternel. 7 Tu
frapperas la maison d’Achab, ton maître, et je vengerai sur
Jézabel le sang de mes serviteurs les prophètes et le sang de
tous les serviteurs de l’Éternel. 8 Toute la maison
d’Achab périra ; j’exterminerai quiconque appartient à Achab,
celui qui est esclave et celui qui est libre en Israël, 9
et je rendrai la maison d’Achab semblable à la maison de
Jéroboam, fils de Nebath, et à la maison de Baescha, fils
d’Achija. 10 Les chiens mangeront Jézabel dans le
champ de Jizreel, et il n’y aura personne pour l’enterrer. Puis
le jeune homme ouvrit la porte, et s’enfuit.
Ce fut la troisième fois où Dieu s'était arrangé
pour que tous les mâles de la maison d'un roi soient abattus ;
les autres impliquaient Jéroboam et Baescha, qui était celui
destiné à tuer les descendants de Jéroboam (cf. 1Rois 15:29 ;
16:11).
11 Lorsque Jéhu sortit pour rejoindre les serviteurs de son maître, on lui
dit : Tout va-t-il bien ? Pourquoi
ce fou est-il venu vers toi ? Jéhu leur répondit : Vous connaissez
bien l’homme et ce qu’il peut dire. 12 Mais ils
répliquèrent : Mensonge ! Réponds-nous donc ! Et il dit : Il m’a
parlé de telle et telle manière, disant : Ainsi parle
l’Éternel : Je t’oins roi d’Israël. 13 Aussitôt ils
prirent chacun leurs vêtements, qu’ils mirent sous Jéhu au haut
des degrés ; ils sonnèrent de la trompette, et dirent : Jéhu est
roi ! 14 Ainsi Jéhu, fils de Josaphat, fils de
Nimschi, forma une conspiration contre Joram. — Or Joram et tout
Israël défendaient Ramoth en Galaad contre Hazaël, roi de
Syrie ; 15 mais le roi Joram s’en était retourné pour
se faire guérir à Jizreel des blessures que les Syriens lui
avaient faites, lorsqu’il se battait contre Hazaël, roi de
Syrie. — Jéhu dit : Si c’est votre volonté, personne ne
s’échappera de la ville pour aller porter la nouvelle à Jizreel.
16 Et Jéhu monta sur son char et partit pour Jizreel,
car Joram y était alité, et Achazia, roi de Juda, était descendu
pour le visiter.
Ce n'était pas la première fois qu'un prophète
de Dieu a été appelé fou ; le Messie lui-même a souffert
de l'accusation (Jean 10:20). Joram est ici le Roi Joram, le
dixième souverain en Israël depuis la scission avec Juda.
Achazia était le fils d'Athalie, et donc le petit-fils de
l'infâme Achab et de Jézabel, et “sa mère était sa conseillère à
mal faire” (2Chroniques 22:3). Encore une fois, la chute d'un
roi injuste a été occasionnée par Dieu (v. 7). Achazia était
également le petit-fils du noble Josaphat de Juda, qui,
contrairement aux rois d'Israël, “a cherché le Seigneur de tout
son cœur” (v. 9).
17 La sentinelle placée sur la tour de Jizreel vit venir la troupe de Jéhu,
et dit : Je vois une troupe. Joram dit : Prends un cavalier, et
envoie-le au-devant d’eux pour demander si c’est la paix.
18 Le cavalier alla au-devant de Jéhu, et dit : Ainsi
parle le roi : Est-ce la
paix ? Et Jéhu répondit : Que t’importe la paix ? Passe
derrière moi. La sentinelle en donna avis, et dit : Le messager
est allé jusqu’à eux, et il ne revient pas. 19 Joram
envoya un second cavalier, qui arriva vers eux et dit : Ainsi
parle le roi : Est-ce la
paix ? Et Jéhu répondit : Que t’importe la paix ? Passe
derrière moi. 20 La sentinelle en donna avis, et
dit : Il est allé jusqu’à eux, et il ne revient pas. Et le train
est comme celui de Jéhu, fils de Nimschi, car il conduit d’une
manière insensée. 21 Alors Joram dit : Attelle ! Et
on attela son char. Joram, roi d’Israël, et Achazia, roi de
Juda, sortirent chacun dans son char pour aller au-devant de
Jéhu, et ils le rencontrèrent dans le champ de Naboth de
Jizreel. 22 Dès que Joram vit Jéhu, il dit :
Est-ce la paix,
Jéhu ? Jéhu répondit : Quoi, la paix ! tant que durent les
prostitutions de Jézabel, ta mère, et la multitude de ses
sortilèges !
Poser des questions sur la paix trois
fois était peut-être un ardent désir d'une paix qui ne pourrait
jamais venir à ce stade (cf. Jér. 6:14 ; 8:11), car, “le chemin
de la paix, ils ne le connaissent pas” (Ésaïe 59:8). Cependant,
il doit y avoir un jour où la paix éclate vraiment, selon la
parole de vrais prophètes de Dieu.
Jérémie 28:9 mais si un prophète prophétise la paix, c’est par
l’accomplissement de ce qu’il prophétise qu’il sera reconnu
comme véritablement envoyé par l’Éternel. (LSG)
Comme Jézabel a personnifié les pratiques
idolâtres païennes, il semble qu’il n'y aura pas de paix réelle
au sein ou entre les nations jusqu'à ce que toutes ces
influences babyloniennes aient été enlevées, et le mur de
séparation entre Dieu et l'humanité en général qui a été
construit sur cette idolâtrie soit démoli. Les
prostitutions représentent l'idolâtrie, et les sortilèges
(sorcelleries : KJV) sont le spiritisme, les deux mots
étant utilisés ensemble dans Nombres 24:1, 25:1 et 31:16.
23 Joram tourna bride et s’enfuit, et il dit à Achazia : Trahison,
Achazia ! 24 Mais Jéhu saisit son arc, et il frappa
Joram entre les épaules : la flèche sortit par le cœur, et Joram
s’affaissa dans son char. 25 Jéhu dit à son officier
Bidkar : Prends-le, et jette-le dans le champ de Naboth de
Jizreel ; car souviens-t’en, lorsque moi et toi, nous étions
ensemble à cheval derrière Achab, son père, l’Éternel prononça
contre lui cette sentence : 26 J’ai vu hier le sang
de Naboth et le sang de ses fils, dit l’Éternel, et je te
rendrai la pareille dans ce champ même, dit l’Éternel !
Prends-le donc, et jette-le dans le champ, selon la parole de
l’Éternel. 27 Achazia, roi de Juda, ayant vu cela,
s’enfuit par le chemin de la maison du jardin. Jéhu le
poursuivit, et dit : Lui aussi, frappez-le sur le char ! Et on
le frappa à la montée de Gur, près de Jibleam. Il se réfugia à
Meguiddo, et il y mourut. 28 Ses serviteurs le
transportèrent sur un char à Jérusalem, et ils l’enterrèrent
dans son sépulcre avec ses pères, dans la ville de David.
Ainsi, nous voyons Jéhu tuant à la fois Joram
roi d'Israël et Achazia roi de Juda en succession rapide. Ce
dernier s’était tout juste remis des blessures reçues en
combattant les Syriens (v. 15), mais a été tué par commandement
divin pour venger la mort de Naboth et ses fils (vv. 25-26).
Jéhu a été commandé par Élie de détruire toute la maison
d'Achab, y compris sa femme Jézabel. Il est à noter que le corps
de Joram a été jeté dans le champ de Naboth, il a rejoint ainsi
le sang de sa mère Jézabel dans la poussière de Jizreel,
conformément à la prophétie antérieure (1Rois 21:23).
29 Achazia était devenu roi de Juda la onzième année de Joram, fils
d’Achab. 30 Jéhu entra dans Jizreel. Jézabel, l’ayant
appris, mit du fard à ses yeux, se para la tête, et regarda par
la fenêtre. 31 Comme Jéhu franchissait la porte, elle
dit : Est-ce la paix, nouveau Zimri, assassin de son maître ?
32 Il leva le visage vers la fenêtre, et dit : Qui
est pour moi ? qui ? Et deux ou trois eunuques le regardèrent en
s’approchant de la fenêtre. 33 Il dit : Jetez-la en
bas ! Ils la jetèrent, et il rejaillit de son sang sur la
muraille et sur les chevaux. Jéhu la foula aux pieds ; 34
puis il entra, mangea et but, et il dit : Allez voir cette
maudite, et enterrez-la, car elle est fille de roi. 35
Ils allèrent pour l’enterrer ; mais ils ne trouvèrent d’elle que
le crâne, les pieds et les paumes des mains. 36 Ils
retournèrent l’annoncer à Jéhu, qui dit : C’est ce qu’avait
déclaré l’Éternel par son serviteur Élie, le Thischbite, en
disant : Les chiens mangeront la chair de Jézabel dans le champ
de Jizreel ; 37 et le cadavre de Jézabel sera comme
du fumier sur la face des champs, dans le champ de Jizreel, de
sorte qu’on ne pourra dire : C’est Jézabel. (LSG)
Cela signifie que la religion babylonienne du
mystère tout entier ne sera plus un jour amenée à la mémoire,
elle doit être soigneusement éliminée.
Dans le cadre de Jizreel, le prophète Osée (Hoshea)
a mentionné la captivité finale et la déportation d'Israël qui
devait se produire pendant le règne de son homonyme, le roi
Osée.
Osée 1:4-7a Et l’Éternel lui dit : Appelle-le du nom de Jizreel ;
car encore un peu de temps, et je châtierai la maison de Jéhu
pour le sang versé à Jizreel, je mettrai fin au royaume de la
maison d’Israël. 5 En ce jour-là, je briserai l’arc
d’Israël dans la vallée de Jizreel. 6 Elle conçut de
nouveau, et enfanta une fille. Et l’Éternel dit à Osée :
Donne-lui le nom de Lo-Ruchama ; car je n’aurai plus pitié de la
maison d’Israël, je ne lui pardonnerai plus. 7 Mais
j’aurai pitié de la maison de Juda ; je les sauverai par
l’Éternel, leur Dieu, (LSG)
Toute la maison d'Achab était sur le point
d'être coupée, avec les décapitations littérales de ses 70
“fils” ou descendants, y compris peut-être ses petits-fils et
arrières-petits-fils.
2Rois 10:1-36 Il y avait dans Samarie soixante-dix fils d’Achab.
Jéhu écrivit des lettres qu’il envoya à Samarie aux chefs de
Jizreel, aux anciens, et aux gouverneurs des enfants d’Achab. Il
y était dit : 2 Maintenant, quand cette lettre vous
sera parvenue, puisque vous avez avec vous les fils de votre
maître, avec vous les chars et les chevaux, une ville forte et
les armes, — 3 voyez lequel des fils de votre maître
est le meilleur et convient le mieux, mettez-le sur le trône de
son père, et combattez pour la maison de votre maître ! 4
Ils eurent une très grande peur, et ils dirent : Voici, deux
rois n’ont pu lui résister ; comment résisterions-nous ? 5
Et le chef de la maison, le chef de la ville, les anciens, et
les gouverneurs des enfants, envoyèrent dire à Jéhu : Nous
sommes tes serviteurs, et nous ferons tout ce que tu nous
diras ; nous n’établirons personne roi, fais ce qui te semble
bon. 6 Jéhu leur écrivit une seconde lettre où il
était dit : Si vous êtes à moi et si vous obéissez à ma voix,
prenez les têtes de ces hommes, fils de votre maître, et venez
auprès de moi demain à cette heure, à Jizreel. Or les
soixante-dix fils du roi étaient chez les grands de la ville,
qui les élevaient. 7 Quand la lettre leur fut
parvenue, ils prirent les fils du roi, et ils égorgèrent ces
soixante-dix hommes ; puis ils mirent leurs têtes dans des
corbeilles, et les envoyèrent à Jéhu, à Jizreel. 8 Le
messager vint l’en informer, en disant : Ils ont apporté les
têtes des fils du roi. Et il dit : Mettez-les en deux tas à
l’entrée de la porte, jusqu’au matin. 9 Le matin, il
sortit ; et se présentant à tout le peuple, il dit : Vous êtes
justes ! voici, moi, j’ai conspiré contre mon maître et je l’ai
tué ; mais qui a frappé tous ceux-ci ? 10 Sachez donc
qu’il ne tombera rien à terre de la parole de l’Éternel, de la
parole que l’Éternel a prononcée contre la maison d’Achab ;
l’Éternel accomplit ce qu’il a déclaré par son serviteur Élie.
11 Et Jéhu frappa tous ceux qui restaient de la
maison d’Achab à Jizreel, tous ses grands, ses familiers et ses
ministres, sans en laisser échapper un seul.
D'où, selon la prophétie d'Élie (9:8), la maison
entière à Jizreel loyale au Roi Achab a été tuée. Il ne
s'agissait pas simplement de ses parents de sang, mais aussi
ceux qui ont conseillé et servi comme prêtres à Achab. Et Jéhu
n'avait pas fini encore.
12 Puis il se leva, et partit pour aller à Samarie. Arrivé à une maison de
réunion des bergers, sur le chemin, 13 Jéhu trouva
les frères d’Achazia, roi de Juda, et il dit : Qui êtes-vous ?
Ils répondirent : Nous sommes les frères d’Achazia, et nous
descendons pour saluer les fils du roi et les fils de la reine.
14 Jéhu dit : Saisissez-les vivants. Et ils les
saisirent vivants, et les égorgèrent au nombre de quarante-deux,
à la citerne de la maison de réunion ; Jéhu n’en laissa échapper
aucun. 15 Étant parti de là, il rencontra Jonadab,
fils de Récab, qui venait au-devant de lui. Il le salua, et lui
dit : Ton cœur est-il sincère, comme mon cœur l’est envers le
tien ? Et Jonadab répondit : Il l’est. S’il l’est, répliqua
Jéhu, donne-moi ta main. Jonadab lui donna la main. Et Jéhu le
fit monter auprès de lui dans son char, 16 et dit :
Viens avec moi, et tu verras mon zèle pour l’Éternel. Il
l’emmena ainsi dans son char.
Jonadab, fils de Récab, était Kénien et un
descendant du beau-père de Moïse, Jéthro (consulter l’étude
Les
Descendants d'Abraham Partie IV : Les Fils de Ketura (No. 212D)). Il devait s’avérer un adjoint loyal à Jéhu
dans la destruction du système de Baal en Israël – avec une
application répétée éventuelle aux Derniers Jours.
17 Lorsque Jéhu fut arrivé à Samarie, il frappa tous ceux qui restaient
d’Achab à Samarie, et il les détruisit entièrement, selon la
parole que l’Éternel avait dite à Élie. 18 Puis il
assembla tout le peuple, et leur dit : Achab a peu servi Baal,
Jéhu le servira beaucoup. 19 Maintenant convoquez
auprès de moi tous les prophètes de Baal, tous ses serviteurs et
tous ses prêtres, sans qu’il en manque un seul, car je veux
offrir un grand sacrifice à Baal : quiconque manquera ne vivra
pas. Jéhu agissait avec ruse, pour faire périr les serviteurs de
Baal. 20 Il dit : Publiez une fête en l’honneur de
Baal. Et ils la publièrent. 21 Il envoya des
messagers dans tout Israël ; et tous les serviteurs de Baal
arrivèrent, il n’y en eut pas un qui ne vînt ; ils entrèrent
dans la maison de Baal, et la maison de Baal fut remplie d’un
bout à l’autre. 22 Jéhu dit à celui qui avait la
garde du vestiaire : Sors des vêtements pour tous les serviteurs
de Baal. Et cet homme sortit des vêtements pour eux. 23
Alors Jéhu vint à la maison de Baal avec Jonadab, fils de Récab,
et il dit aux serviteurs de Baal : Cherchez et regardez, afin
qu’il n’y ait pas ici des serviteurs de l’Éternel, mais qu’il y
ait seulement des serviteurs de Baal. 24 Et ils
entrèrent pour offrir des sacrifices et des holocaustes. Jéhu
avait placé dehors quatre-vingts hommes, en leur disant : Celui
qui laissera échapper quelqu’un des hommes que je remets entre
vos mains, sa vie répondra de la sienne. 25 Lorsqu’on
eut achevé d’offrir les holocaustes, Jéhu dit aux coureurs et
aux officiers : Entrez, frappez-les, que pas un ne sorte. Et ils
les frappèrent du tranchant de l’épée. Les coureurs et les
officiers les jetèrent là, et ils allèrent jusqu’à la ville de
la maison de Baal. 26 Ils tirèrent dehors les statues
de la maison de Baal, et les brûlèrent. 27 Ils
renversèrent la statue de Baal, ils renversèrent aussi la maison
de Baal, et ils en firent un cloaque, qui a subsisté jusqu’à ce
jour. 28 Jéhu extermina Baal du milieu d’Israël ;
Cette destruction du système de Baal en Israël,
même si elle est temporaire (et vue plus tôt avec le prophète
Élie), est mentionnée dans l’étude
Les Sept
Jours des Fêtes (No. 49).
Et, en dépit du zèle de Jéhu et du fait d’être utilisé d’une
manière si puissante, il a toujours conservé les veaux d’or de
Jéroboam – apparemment une forme distincte d'idolâtrie pour le
système de Baal.
29 mais il ne se détourna point des péchés de Jéroboam, fils de Nebath, qui
avait fait pécher Israël, il n’abandonna point les veaux d’or
qui étaient à Béthel et à Dan. 30 L’Éternel dit à
Jéhu : Parce que tu as bien exécuté ce qui était droit à mes
yeux, et que tu as fait à la maison d’Achab tout ce qui était
conforme à ma volonté,
tes fils jusqu’à la quatrième génération seront assis sur le
trône d’Israël. 31 Toutefois Jéhu ne prit point
garde à marcher de tout son cœur dans la loi de l’Éternel, le
Dieu d’Israël ; il ne se détourna point des péchés que Jéroboam
avait fait commettre à Israël. 32 Dans ce temps-là,
l’Éternel commença à entamer le territoire d’Israël ; et Hazaël
les battit sur toute la frontière d’Israël. 33 Depuis
le Jourdain, vers le soleil levant, il battit tout le pays de
Galaad, les Gadites, les Rubénites et les Manassites, depuis
Aroër sur le torrent de l’Arnon jusqu’à Galaad et à Basan.
34 Le reste des actions de Jéhu, tout ce qu’il a fait, et
tous ses exploits, cela n’est-il pas écrit dans le livre des
Chroniques des rois d’Israël ? 35 Jéhu se coucha avec
ses pères, et on l’enterra à Samarie. Et Joachaz, son fils,
régna à sa place. 36 Jéhu avait régné vingt-huit ans
sur Israël à Samarie. (LSG)
C'est par la volonté de Dieu ici que des parties
d'Israël sont conquises, par exemple, la totalité de la partie
orientale de la Jordanie par Hazaël de la Syrie. Il a largement
puni Israël comme prédit par Élisée (2Rois 8:12) ; toutefois,
les Syriens ont semblé ne pas avoir pris les enfants d'Israël en
captivité, comme c’est arrivé plus tard avec les Assyriens.
Jéhu avait également été forcé de payer un
tribut au roi Salmanasar III d'Assyrie comme noté sur le
soi-disant Obélisque Noir (actuellement au British Museum,
Londres), découvert par A.H. Layard en 1846 au cours d'une
fouille archéologique à Nimrud, au sud de Bagdad. L'Obélisque
mentionne également le Roi Hazaël de Damas (2Rois 8:28 ; 9:14).
Certains commentateurs suggèrent que ce Salmanasar, avait même
aidé Jéhu à revendiquer le trône d'Israël.
Manassé était coupé en raison des péchés de
Jéhu. Il est à noter que les trois capitales du Royaume du Nord
après la division, c'est-à-dire Sichem, Thirtsa, et Samarie,
étaient toutes situées dans le territoire tribal de Manassé. En
un sens, nous avons donc trois "renversements" (de Jérusalem) de
la capitale des tribus du nord (cf. Ézéchiel 21:26-27).
Malgré son idolâtrie, la dynastie de Jéhu a été
la plus longue de l'histoire d'Israël.
Joachaz
Le douzième roi d'Israël était Joachaz (Jéhovah
a saisi), fils de Jéhu. Son règne a duré 17 ans.
2
Rois 13:1-9 La vingt-troisième année de Joas, fils d’Achazia,
roi de Juda, Joachaz, fils de Jéhu, régna sur Israël à Samarie.
Il régna dix-sept ans. 2 Il fit ce qui est mal aux
yeux de l’Éternel ; il commit les mêmes péchés que Jéroboam,
fils de Nebath, qui avait fait pécher Israël, et il ne s’en
détourna point. 3 La colère de l’Éternel s’enflamma
contre Israël, et il les livra entre les mains de Hazaël, roi de
Syrie, et entre les mains de Ben-Hadad, fils de Hazaël, tout le
temps que ces rois vécurent. 4 Joachaz implora
l’Éternel. L’Éternel l’exauça, car il vit l’oppression sous
laquelle le roi de Syrie tenait Israël,
C'est le cycle classique et souvent répété de
l'idolâtrie/punition/repentir, mais encore une fois Dieu a pris
note de ce dernier et a fourni un moyen de délivrance, dans ce
cas un sauveur - soit un ange, ou Élisée, ou un général
de Jéhovah (cf. v. 25 ; 14:27 ; note de Bullinger).
5 et l’Éternel donna un libérateur
à Israël. Les enfants d’Israël échappèrent aux mains des
Syriens, et ils habitèrent dans leurs tentes comme auparavant.
6 Mais ils ne se détournèrent point des péchés de la
maison de Jéroboam, qui avait fait pécher Israël ; ils s’y
livrèrent aussi, et même l’idole d’Astarté était debout à
Samarie. 7 De tout le peuple de Joachaz l’Éternel ne
lui avait laissé que cinquante cavaliers, dix chars, et dix
mille hommes de pied ; car le roi de Syrie les avait fait périr
et les avait rendus semblables à la poussière qu’on foule aux
pieds. 8 Le reste des actions de Joachaz, tout ce
qu’il a fait, et ses exploits, cela n’est-il pas écrit dans le
livre des Chroniques des rois d’Israël ? 9 Joachaz se
coucha avec ses pères, et on l’enterra à Samarie. Et Joas, son
fils, régna à sa place. (LSG)
Joas
Le treizième homme à accéder au trône d'Israël
était Joas (donné par le Seigneur : BDB), fils du roi
précédent, Joachaz.
2Rois 13:10-25 La trente-septième année de Joas, roi de Juda,
Joas, fils de Joachaz, régna sur Israël à Samarie. Il régna
seize ans. 11 Il fit ce qui est mal aux yeux de
l’Éternel ; il ne se détourna d’aucun des péchés de Jéroboam,
fils de Nebath, qui avait fait pécher Israël, et il s’y livra
comme lui. 12 Le reste des actions de Joas, tout ce
qu’il a fait, ses exploits, et la guerre qu’il eut avec Amatsia,
roi de Juda, cela n’est-il pas écrit dans le livre des
Chroniques des rois d’Israël ? 13 Joas se coucha avec
ses pères. Et Jéroboam s’assit sur son trône. Joas fut enterré à
Samarie avec les rois d’Israël. 14 Élisée était
atteint de la maladie dont il mourut ; et Joas, roi d’Israël,
descendit vers lui, pleura sur son visage, et dit : Mon père !
mon père ! Char d’Israël et sa cavalerie ! 15 Élisée
lui dit : Prends un arc et des flèches. Et il prit un arc et des
flèches. 16 Puis Élisée dit au roi d’Israël : Bande
l’arc avec ta main. Et quand il l’eut bandé de sa main, Élisée
mit ses mains sur les mains du roi, 17 et il dit :
Ouvre la fenêtre à l’orient. Et il l’ouvrit. Élisée dit : Tire.
Et il tira. Élisée dit : C’est une flèche de délivrance de la
part de l’Éternel, une flèche de délivrance contre les Syriens ;
tu battras les Syriens à Aphek jusqu’à leur extermination.
18 Élisée dit encore : Prends les flèches. Et il les prit.
Élisée dit au roi d’Israël : Frappe contre terre. Et il frappa
trois fois, et s’arrêta. 19 L’homme de Dieu s’irrita
contre lui, et dit : Il fallait frapper cinq ou six fois ; alors
tu aurais battu les Syriens jusqu’à leur extermination ;
maintenant tu les battras trois fois.
Nous voyons maintenant un incroyable miracle de Dieu en
utilisant le corps mort d'Élisée.
20 Élisée mourut, et on l’enterra. L’année suivante, des troupes de
Moabites pénétrèrent dans le pays. 21 Et comme on
enterrait un homme, voici, on aperçut une de ces troupes, et
l’on jeta l’homme dans le sépulcre d’Élisée. L’homme alla
toucher les os d’Élisée, et il reprit vie et se leva sur ses
pieds.
Cet acte devait représenter la Résurrection des Morts à travers
l'intervention du Messie dans l'Esprit Saint. Les actes de la
résurrection qui étaient liés à Élisée devaient pointer sur le
fait que Dieu a travaillé à travers lui et ce n’était pas le
pouvoir d'Élisée lui-même, puisqu'il est resté mort pour ce
dernier exemple.
22 Hazaël, roi de Syrie, avait opprimé Israël pendant toute la vie de
Joachaz. 23 Mais l’Éternel leur fit miséricorde et
eut compassion d’eux, il tourna sa face vers eux à cause de son
alliance avec Abraham, Isaac et Jacob, il ne voulut pas les
détruire, et jusqu’à présent il ne les a pas rejetés de sa face.
24 Hazaël, roi de Syrie, mourut, et Ben-Hadad, son
fils, régna à sa place. 25 Joas, fils de Joachaz,
reprit des mains de Ben-Hadad, fils de Hazaël, les villes
enlevées par Hazaël à Joachaz, son père, pendant la guerre. Joas
le battit trois fois, et il recouvra les villes d’Israël. (LSG)
Joas a effectivement retrouvé le territoire
perdu à la Syrie. Les flèches représentaient la
délivrance de Dieu, qui devait se produire trois fois seulement.
Au verset 20 on voit une fois de plus que les mois de printemps
étaient le temps de la guerre (cf. 2Sam. 11:1).
2Rois 14:1-22 La seconde année de Joas, fils de Joachaz, roi
d’Israël, Amatsia, fils de Joas, roi de Juda, régna. 2
Il avait vingt-cinq ans lorsqu’il devint roi, et il régna
vingt-neuf ans à Jérusalem. Sa mère s’appelait Joaddan, de
Jérusalem. 3 Il fit ce qui est droit aux yeux de
l’Éternel, non pas toutefois comme David, son père ; il agit
entièrement comme avait agi Joas, son père. 4
Seulement, les hauts lieux ne disparurent point ; le peuple
offrait encore des sacrifices et des parfums sur les hauts
lieux. 5 Lorsque la royauté fut affermie entre ses
mains, il frappa ses serviteurs qui avaient tué le roi, son
père. 6 Mais il ne fit pas mourir les fils des
meurtriers, selon ce qui est écrit dans le livre de la loi de
Moïse, où l’Éternel donne ce commandement : On ne fera point
mourir les pères pour les enfants, et l’on ne fera point mourir
les enfants pour les pères ; mais on fera mourir chacun pour son
péché.
Cette injonction est de Exode 17:14 et
Deutéronome 24:16. Tel que relaté dans 2Chroniques 25, Amatsia a
commencé à traiter avec les Édomites et a imprudemment enrôlé
l'aide d’Israël.
2
Chroniques 25:5-10 Amatsia rassembla les hommes de Juda et les
plaça d’après les maisons paternelles, les chefs de milliers et
les chefs de centaines, pour tout Juda et Benjamin ; il en fit
le dénombrement depuis l’âge de vingt ans et au-dessus, et il
trouva trois cent mille hommes d’élite, en état de porter les
armes, maniant la lance et le bouclier. 6 Il prit
encore à sa solde dans Israël cent mille vaillants hommes pour
cent talents d’argent. 7 Un homme de Dieu vint auprès
de lui, et dit : Ô roi, qu’une armée d’Israël ne marche point
avec toi, car l’Éternel n’est pas avec Israël, avec tous ces
fils d’Éphraïm. 8 Si tu vas avec eux, quand même tu
ferais au combat des actes de vaillance, Dieu te fera tomber
devant l’ennemi, car Dieu a le pouvoir d’aider et de faire
tomber. 9 Amatsia dit à l’homme de Dieu : Et comment
agir à l’égard des cent talents que j’ai donnés à la troupe
d’Israël ? L’homme de Dieu répondit : L’Éternel peut te donner
bien plus que cela. 10 Alors Amatsia sépara la troupe
qui lui était venue d’Éphraïm, afin que ces gens retournassent
chez eux. Mais ils furent très irrités contre Juda, et ils s’en
allèrent chez eux avec une ardente colère.
(LSG)
Ce
n'est pas sans rappeler le moment où les étrangers à Jérusalem
voulaient aider à la reconstruction du Temple sous Esdras et
Néhémie ; cependant, il leur a été dit qu'ils n'en avaient
aucune part, tout comme les hommes d'Éphraïm ou Israélites
ci-dessus n'avaient aucune part dans l'armée de l'Éternel à
cause de leurs péchés.
En revenant à 2Rois 14 :
7 Il battit dix mille Édomites dans la vallée du sel ; et durant la
guerre, il prit Séla, et l’appela Joktheel, nom qu’elle a
conservé jusqu’à ce jour. 8 Alors Amatsia envoya des
messagers à Joas, fils de Joachaz, fils de Jéhu, roi d’Israël,
pour lui dire : Viens, voyons-nous en face ! 9 Et
Joas, roi d’Israël, fit dire à Amatsia, roi de Juda : L’épine du
Liban envoya dire au cèdre du Liban : Donne ta fille pour femme
à mon fils ! Et les bêtes sauvages qui sont au Liban passèrent
et foulèrent l’épine. 10 Tu as battu les Édomites, et
ton cœur s’élève. Jouis de ta gloire, et reste chez toi.
Pourquoi t’engager dans une malheureuse entreprise, qui
amènerait ta ruine et celle de Juda ? 11 Mais Amatsia
ne l’écouta pas. Et Joas, roi d’Israël, monta ; et ils se virent
en face, lui et Amatsia, roi de Juda, à Beth-Schémesch, qui est
à Juda.
Beth Schémesch (maison du soleil ;
maintenant Ain Shems) est à la frontière entre Juda et Dan et se
trouve à environ 15 miles (24 km) à l'ouest de Jérusalem (Jos.
15:10). Elle a été une des villes des sacrificateurs (Jos.
21:9). Dans ce cas, à Israël fut donné la victoire sur Juda.
12 Juda fut battu par Israël, et chacun s’enfuit dans sa tente. 13
Joas, roi d’Israël, prit à Beth-Schémesch Amatsia, roi de Juda,
fils de Joas, fils d’Achazia. Il vint à Jérusalem, et fit une
brèche de quatre cents coudées dans la muraille de Jérusalem,
depuis la porte d’Éphraïm jusqu’à la porte de l’angle. 14
Il prit tout l’or et l’argent et tous les vases qui se
trouvaient dans la maison de l’Éternel et dans les trésors de la
maison du roi ; il prit aussi des otages, et il retourna à
Samarie. 15 Le reste des actions de Joas, ce qu’il a
fait, ses exploits, et la guerre qu’il eut avec Amatsia, roi de
Juda, cela n’est-il pas écrit dans le livre des Chroniques des
rois d’Israël ? 16 Joas se coucha avec ses pères, et
il fut enterré à Samarie avec les rois d’Israël. Et Jéroboam,
son fils, régna à sa place. 17 Amatsia, fils de Joas,
roi de Juda, vécut quinze ans après la mort de Joas, fils de
Joachaz, roi d’Israël. 18 Le reste des actions
d’Amatsia, cela n’est-il pas écrit dans le livre des Chroniques
des rois de Juda ? 19 On forma contre lui une
conspiration à Jérusalem, et il s’enfuit à Lakis ; mais on le
poursuivit à Lakis, où on le fit mourir. 20 On le
transporta sur des chevaux, et il fut enterré à Jérusalem avec
ses pères, dans la ville de David. 21 Et tout le
peuple de Juda prit Azaria, âgé de seize ans, et l’établit roi à
la place de son père Amatsia. 22 Azaria rebâtit Elath
et la fit rentrer sous la puissance de Juda, après que le roi
fut couché avec ses pères. (LSG)
Lakis est la ville qui allait devenir célèbre
pour les Lettres historiquement importantes
écrites sur des tessons pendant le siège babylonien. C'était au
cours de la campagne qui a conduit à la capture de Jérusalem et
l'exil subséquent de Juda. Lakis se trouve sur la frontière
entre Juda et le pays des Philistins, et elle est connue
aujourd'hui comme Tel el-Hesy.
Le règne de Joas a duré seize ans. Apparemment,
il est mort dans la paix et a été enterré dans la capitale, en
Samarie.
Jéroboam II
La quatrième dynastie commencée par Jéhu s’est
poursuivie par l’accession au trône d'Israël du deuxième roi
nommé Jéroboam, celui-ci étant le fils de Joas.
2Rois 14:23-29 La quinzième année d’Amatsia, fils de Joas, roi
de Juda, Jéroboam, fils de Joas, roi d’Israël, régna à Samarie.
Il régna quarante et un ans.
Il y a une certaine confusion et des
contradictions apparentes dans la longueur du règne attribuée à
Jéroboam dans la Bible, comme la Jewish Encyclopedia
le fait remarquer.
Les données chronologiques nécessitent un amendement. Le
synchronisme dans II Rois xiv. 23 est en accord avec le verset
17 qui précède, mais ne s’harmonise pas avec xv. 1 suivant.
Encore une fois, la longueur du règne (41 ans) ne peut pas être
réconciliée avec xv. 8. Dans xv. 1 "vingt-septième année" doit
être remplacée par "quinzième," tandis que les "quarante et un"
au xiv. 23 devraient peut-être être "cinquante et un." La
datation anciennement acceptée (825-772 B.C.) est maintenant
généralement abandonnée ; environ 785(3)-74 (3) est plus
probable. (art. ‘Jeroboam’)
La durée probable du règne de Jéroboam en
Samarie ou Israël est ca.782-753 AEC, bien que cette période de
30 ans soit toujours en contradiction avec le chiffre de la
bible de 41 ans (v. 29). L’explication la plus raisonnable est
que Jéroboam était corégent avec son père pendant environ 11
ans, aussi tôt que 793 AEC, et peut-être régnant sur une partie
du Royaume de son père. Il a ensuite monté sur le trône sur tout
Israël à la mort de Joas.
24 Il fit ce qui est mal aux yeux de l’Éternel ; il ne se détourna d’aucun
des péchés de Jéroboam, fils de Nebath, qui avait fait pécher
Israël. 25 Il rétablit les limites d’Israël depuis
l’entrée de Hamath jusqu’à la mer de la plaine, selon la parole
que l’Éternel, le Dieu d’Israël, avait prononcée par son
serviteur Jonas, le prophète, fils d’Amitthaï, de Gath-Hépher.
Sous Jéroboam, Israël a été en mesure de se
déplacer au-delà du Jourdain et d’étendre son territoire au
nord, sur la frontière avec la Syrie. La Mer de l’Arabah
(signifiant plaine) est la même que la Mer Salée (Morte).
26 Car l’Éternel vit l’affliction d’Israël à son comble et l’extrémité à
laquelle se trouvaient réduits esclaves et hommes libres, sans
qu’il y eût personne pour venir au secours d’Israël. 27
Or l’Éternel n’avait point résolu d’effacer le nom d’Israël de
dessous les cieux, et il les délivra par Jéroboam, fils de Joas.
28 Le reste des actions de Jéroboam, tout ce qu’il a
fait, ses exploits à la guerre, et comment il fit rentrer sous
la puissance d’Israël Damas et Hamath qui avaient appartenu à
Juda, cela n’est-il pas écrit dans le livre des Chroniques des
rois d’Israël ? 29 Jéroboam se coucha avec ses pères,
avec les rois d’Israël. Et Zacharie, son fils, régna à sa place.
(LSG)
Damas et Hamath faisaient toutes les deux partie à l'origine du
Royaume de Salomon (1Rois 4:21) ; toutefois, Damas a été perdue
par la suite au Roi Retsin de Syrie (1Rois 11:23-25). Le
prophète Amos avait beaucoup à dire au cours de cette période de
l'histoire d'Israël.
Amos 1:1-5 Paroles d’Amos, l’un des bergers de Tekoa, visions
qu’il eut sur Israël, au temps d’Ozias, roi de Juda, et au temps
de Jéroboam, fils de Joas, roi d’Israël, deux ans avant le
tremblement de terre. 2 Il dit : De Sion l’Éternel
rugit, de Jérusalem il fait entendre sa voix. Les pâturages des
bergers sont dans le deuil, et le sommet du Carmel est desséché.
3 Ainsi parle l’Éternel : À cause de trois crimes de
Damas, même de quatre, je ne révoque pas mon arrêt, parce qu’ils
ont foulé Galaad sous des traîneaux de fer. 4
J’enverrai le feu dans la maison de Hazaël, et il dévorera les
palais de Ben-Hadad. 5 Je briserai les verrous de
Damas, j’exterminerai de Bikath-Aven les habitants, et de
Beth-Éden celui qui tient le sceptre ; et le peuple de Syrie
sera mené captif à Kir, dit l’Éternel. (LSG)
Amos (un fardeau) était originairement de
Juda ; cependant, la plupart de son ministère fut dans le
Royaume du Nord dans la période d'environ 765-755 AEC.
Significativement, il prophétisa pendant le règne du deuxième
Jéroboam, le premier ayant été l'initiateur d’une idolâtrie
grave en Israël. Il était aussi le contemporain des prophètes
Osée, Ésaïe, Jonas et Michée, dont beaucoup de prophéties
devaient avoir une double application, à la fois en un laps de
temps relativement court de leur propre temps et dans les
Derniers Jours.
L'histoire concernant Israël passe brièvement à
Juda, mais avec une pertinence pour le Royaume du Nord.
2Rois 15:1-7 La vingt-septième année de Jéroboam, roi d’Israël,
Azaria, fils d’Amatsia, roi de Juda, régna. 2 Il
avait seize ans lorsqu’il devint roi, et il régna cinquante-deux
ans à Jérusalem. Sa mère s’appelait Jecolia, de Jérusalem.
3 Il fit ce qui est droit aux yeux de l’Éternel,
entièrement comme avait fait Amatsia, son père. 4
Seulement, les hauts lieux ne disparurent point ; le peuple
offrait encore des sacrifices et des parfums sur les hauts
lieux. 5 L’Éternel frappa le roi, qui fut lépreux
jusqu’au jour de sa mort et demeura dans une maison écartée. Et
Jotham, fils du roi, était à la tête de la maison et jugeait le
peuple du pays. 6 Le reste des actions d’Azaria, et
tout ce qu’il a fait, cela n’est-il pas écrit dans le livre des
Chroniques des rois de Juda ? 7 Azaria se coucha avec
ses pères, et on l’enterra avec ses pères dans la ville de
David. Et Jotham, son fils, régna à sa place. (LSG)
Bullinger dit du Roi Jotham de Juda :
Le
premier nommé des quatre rois dans le règne duquel Ésaïe
prophétisa (Ésaïe 1:1). Michée a également commencé à
prophétiser et pleurer sur la prochaine dispersion d'Israël
(Comp. Bible).
Jéroboam II a été sur le trône pendant une
période de cinquante ans lorsque Israël et Juda ont joui d'une
stabilité et d’une prospérité relatives. Ceci est venu à un
grand prix, toutefois, car les gens oublient aussitôt leur Dieu
quand ils deviennent gros, comme Moïse avait averti
(Deut. 31:20).
Zacharie
Le quinzième roi d'Israël était Zacharie (Jéhovah
se souvient), fils de Jéroboam. Il régna pendant six mois
seulement et a été assassiné par Schallum, qui lui a succédé.
2
Rois 15:8-12 La trente-huitième année d’Azaria, roi de Juda,
Zacharie, fils de Jéroboam, régna sur Israël à Samarie. Il régna
six mois. 9 Il fit ce qui est mal aux yeux de
l’Éternel, comme avaient fait ses pères ; il ne se détourna
point des péchés de Jéroboam, fils de Nebath, qui avait fait
pécher Israël. 10 Schallum, fils de Jabesch, conspira
contre lui, le frappa devant le peuple, et le fit mourir ; et il
régna à sa place. 11 Le reste des actions de
Zacharie, cela est écrit dans le livre des Chroniques des rois
d’Israël. 12 Ainsi s’accomplit ce que l’Éternel avait
déclaré à Jéhu, en disant : Tes fils jusqu’à la quatrième
génération seront assis sur le trône d’Israël. (LSG)
Zacharie était la quatrième génération de Jéhu
(v. 12), dont la dynastie a pris fin là, telle que prophétisée.
Schallum
Schallum (rétribution), le fils de Jabès,
a commencé le deuxième plus court règne de tous les rois
d'Israël, peut-être à la suite de mettre fin à la dynastie de
Jéhu en complotant contre et tuant ensuite le titulaire,
Zacharie.
2Rois 15:13-15 Schallum, fils de Jabesch, régna la
trente-neuvième année d’Ozias, roi de Juda. Il régna pendant un
mois à Samarie. 14 Menahem, fils de Gadi, monta de
Thirtsa et vint à Samarie, frappa dans Samarie Schallum, fils de
Jabesch, et le fit mourir ; et il régna à sa place. 15
Le reste des actions de Schallum, et la conspiration qu’il
forma, cela est écrit dans le livre des Chroniques des rois
d’Israël. (LSG)
Schallum, régna pendant un seul mois, avant
d'être tué par Menahem. Il est ainsi devenu un donneur et
récepteur de ce qui a été peut-être divin, et certainement
immédiat, la rétribution.
Menahem
Menahem (c'est-à-dire consolateur !), le
dix-septième roi d'Israël, qui a commencé la 5ème
dynastie, était un homme violent et impitoyable (v. 16). Il
avait tué son prédécesseur Schallum et pris la couronne.
2Rois 15:16-22 Alors Menahem frappa Thiphsach et tous ceux qui y
étaient, avec son territoire depuis Thirtsa ; il la frappa parce
qu’elle n’avait pas ouvert ses portes, et il fendit le ventre de
toutes les femmes enceintes.
La ville de Tappuach, que Menahem a mise à sac,
se trouvait à la frontière entre Éphraïm et Manassé (Jos. 17:8).
17 La trente-neuvième année d’Azaria, roi de Juda, Menahem, fils de Gadi,
régna sur Israël. Il régna dix ans à Samarie. 18 Il
fit ce qui est mal aux yeux de l’Éternel ; il ne se détourna
point, tant qu’il vécut, des péchés de Jéroboam, fils de Nebath,
qui avait fait pécher Israël. 19 Pul, roi d’Assyrie,
vint dans le pays ; et Menahem donna à Pul mille talents
d’argent, pour qu’il l’aidât à affermir la royauté entre ses
mains. 20 Menahem leva cet argent sur tous ceux
d’Israël qui avaient de la richesse, afin de le donner au roi
d’Assyrie ; il les taxa chacun à cinquante sicles d’argent. Le
roi d’Assyrie s’en retourna, et ne s’arrêta pas alors dans le
pays.
Il s'agit de la première invasion enregistrée du
Royaume du Nord par les Assyriens sous le Roi Tiglath Piléser
III, ou Pul, mentionné comme le “rasoir” de Dieu dans Ésaïe
7:20. Dans ce cas il a exigé seulement un tribut d'Israël. Comme
avec les Syriens plus tôt, aucune terre n'a été occupée et
personne n'a été pris en captivité. Cela viendrait beaucoup plus
tard.
Le récit biblique correspond à un enregistrement
dans les Annales de Tiglath Piléser, qui lit succinctement :
“J'ai reçu le tribut de Menahem de Samarie.” Werner Keller
laisse entendre qu'il y avait probablement 60 000 hommes
riches en Israël à l'époque, donc une somme tout à fait
substantielle a été soulevée pour acheter les Assyriens. Le
danger évident était de ne pas savoir combien de temps ils
seraient prêts à exiger uniquement la richesse d'Israël.
21 Le reste des actions de Menahem, et tout ce qu’il a fait, cela n’est-il
pas écrit dans le livre des Chroniques des rois d’Israël ?
22 Menahem se coucha avec ses pères. Et Pekachia, son
fils, régna à sa place. (LSG)
Menahem semble ainsi avoir été le seul roi de
cette période de turbulences à être mort de façon naturelle. Il
régna pendant 10 ans et a été un contemporain des prophètes Osée
et Amos.
Pekachia
Le fils de Menahem, Pekachia, a été le prochain
à monter sur le trône d'Israël. Tandis qu’Azaria jouissait de
son année de Jubilé en tant que roi de Juda, le renversement
rapide des rois sur le trône d'Israël s’est poursuivi. Il semble
que le premier Jéroboam avait beaucoup de réponses quant à
‘l’original et le pire’, son nom est constamment soulevé comme
celui qui a conduit Israël dans le péché et l'idolâtrie – et
desquels il ne s’est jamais remis.
2Rois 15:23-26 La cinquantième année d’Azaria, roi de Juda,
Pekachia, fils de Menahem, régna sur Israël à Samarie. Il régna
deux ans. 24 Il fit ce qui est mal aux yeux de
l’Éternel ; il ne se détourna point des péchés de Jéroboam, fils
de Nebath, qui avait fait pécher Israël. 25 Pékach,
fils de Remalia, son officier, conspira contre lui ; il le
frappa à Samarie, dans le palais de la maison du roi, de même
qu’Argob et Arié ; il avait avec lui cinquante hommes d’entre
les fils des Galaadites. Il fit ainsi mourir Pekachia, et il
régna à sa place. 26 Le reste des actions de
Pekachia, et tout ce qu’il a fait, cela est écrit dans le livre
des Chroniques des rois d’Israël. (LSG)
Pekachia, a été tué par son successeur, Pékach, son règne
n’ayant duré que 2 ans.
Pékach,
Le dix-neuvième et avant-dernier roi d'Israël a
été Pékach, fils de Remalia. Il était un officier de l'armée et,
éventuellement, le chef des gardes et le conseiller au Roi
Pekachia. Il semble que le régicide qu'il a commis avec les 50
hommes de Galaad contre Pekachia devait également avoir de
graves répercussions, bien que de nombreuses années plus tard.
Imprudemment, il avait fait un pacte avec Retsin, roi de Syrie
contre l'Assyrie.
2Rois 15:27-38 La cinquante-deuxième année d’Azaria, roi de
Juda, Pékach, fils de Remalia, régna sur Israël à Samarie. Il
régna vingt ans. 28 Il fit ce qui est mal aux yeux de
l’Éternel ; il ne se détourna point des péchés de Jéroboam, fils
de Nebath, qui avait fait pécher Israël. 29 Du temps
de Pékach, roi d’Israël, Tiglath-Piléser, roi d’Assyrie, vint et
prit Ijjon, Abel-Beth-Maaca, Janoach, Kédesch, Hatsor, Galaad et
la Galilée, tout le pays de Nephthali, et il emmena captifs les
habitants en Assyrie.
C'était en fait la seconde invasion enregistrée
d'Israël par les Assyriens, sous Tiglath Piléser III, mais avec
un tout autre poids que la première, qui était environ huit ans
plus tôt. Il a été attesté dans les Annales de Tiglath Piléser,
en particulier celle décrivant sa Campagne Occidentale et dans
Gaza/Damas de ca. 734-733 AEC, comme suit :
Bit Humri [Maison d'Omri, c'est-à-dire Israël] : dont toutes les
villes que j'avais ajoutées à mon territoire lors de mes
anciennes campagnes, et j'avais seulement omis la ville de
Samarie. … L'ensemble de Nephthali que j'ai pris pour l’Assyrie.
Je mets mes fonctionnaires sur eux comme gouverneurs. Les terres
de Bit Humri, tous ses habitants et leurs biens que j’ai
emportés en Assyrie.
La terre de Nephthali était l'une des plus
riches en Palestine, et Josephus parle d'elle comme étant
“l'ambition de la nature” ou un type de paradis sur Terre. Elle
était en étroites relations commerciales et sociales avec la
Phénicie ; par exemple, Hiram le maître maréchal ferrant au
temps de Salomon, était à moitié tyrien, à moitié nephtalite
(1Rois 7:13-14).
Les Assyriens avaient balayé la côte de la
Phénicie, avant de tourner au sud-est et se diriger directement
vers la mer de Chinnereth (Galilée). Ils ont envahi la moitié
nord d'Aser, et les territoires de Nephthali et Dan. L'armée a
alors traversé le Jourdain en Galaad, enrayant les Manassites
orientaux et les fils de Gad, ensuite les fils de Ruben au sud.
1Chroniques 5:26 ne fait qu'une brève mention de ce qui doit
avoir été une importante campagne.
1Chroniques 5:26 Le Dieu d’Israël excita l’esprit de Pul, roi
d’Assyrie, et l’esprit de Tilgath-Pilnéser, roi d’Assyrie, et
Tilgath-Pilnéser emmena captifs les Rubénites, les Gadites et la
demi-tribu de Manassé, et il les conduisit à Chalach, à Chabor,
à Hara, et au fleuve de Gozan, où ils sont demeurés jusqu’à ce
jour. (LSG)
La
première déportation des tribus sur le côté Est du Jourdain
(c'est-à-dire ceux qui s’étaient établis en premier dans leur
héritage) à Chalach et Chabor s'est produite en 741 AEC. Ainsi,
nous voyons le territoire administré par Pékach, devenir
rapidement petit. Finalement, seule la ville capitale de Samarie
a été laissée à Osée, le dernier roi d'Israël.
30 Osée, fils d’Ela, forma une conspiration contre Pékach, fils de Remalia,
le frappa et le fit mourir ; et il régna à sa place, la
vingtième année de Jotham, fils d’Ozias. 31 Le reste
des actions de Pékach, et tout ce qu’il a fait, cela est écrit
dans le livre des Chroniques des rois d’Israël. 32 La
seconde année de Pékach, fils de Remalia, roi d’Israël, Jotham,
fils d’Ozias, roi de Juda, régna. 33 Il avait
vingt-cinq ans lorsqu’il devint roi, et il régna seize ans à
Jérusalem. Sa mère s’appelait Jeruscha, fille de Tsadok. 34
Il fit ce qui est droit aux yeux de l’Éternel ; il agit
entièrement comme avait agi Ozias, son père. 35
Seulement, les hauts lieux ne disparurent point ; le peuple
offrait encore des sacrifices et des parfums sur les hauts
lieux. Jotham bâtit la porte supérieure de la maison de
l’Éternel. 36 Le reste des actions de Jotham, et tout
ce qu’il a fait, cela n’est-il pas écrit dans le livre des
Chroniques des rois de Juda ? 37 Dans ce temps-là,
l’Éternel commença à envoyer contre Juda Retsin, roi de Syrie,
et Pékach, fils de Remalia. 38 Jotham se coucha avec
ses pères, et il fut enterré avec ses pères dans la ville de
David, son père. Et Achaz, son fils, régna à sa place. (LSG)
Nous voyons dans 2Chroniques 28 que Pékach est
utilisé pour réprimander Juda pour son idolâtrie
2Chroniques 28:5b-20 Il fut aussi livré entre les mains du roi
d’Israël, qui lui fit éprouver une grande défaite. 6
Pékach, fils de Remalia, tua dans un seul jour en Juda cent
vingt mille hommes, tous vaillants, parce qu’ils avaient
abandonné l’Éternel, le Dieu de leurs pères. 7 Zicri,
guerrier d’Éphraïm, tua Maaséja, fils du roi, Azrikam, chef de
la maison royale, et Elkana, le second après le roi. 8
Les enfants d’Israël firent parmi leurs frères deux cent mille
prisonniers, femmes, fils et filles, et ils leur prirent
beaucoup de butin, qu’ils emmenèrent à Samarie. 9 Il
y avait là un prophète de l’Éternel, nommé Oded. Il alla
au-devant de l’armée qui revenait à Samarie, et il leur dit :
C’est dans sa colère contre Juda que l’Éternel, le Dieu de vos
pères, les a livrés entre vos mains, et vous les avez tués avec
une fureur qui est montée jusqu’aux cieux. 10 Et vous
pensez maintenant faire des enfants de Juda et de Jérusalem vos
serviteurs et vos servantes ! Mais vous, n’êtes-vous pas
coupables envers l’Éternel, votre Dieu ?
Enthousiasmés avec le succès que Dieu leur avait
donné dans la bataille, les Israélites étaient sur le point
d'asservir les captifs de Juda (toujours décrits comme leurs
proches parents), jusqu'à ce que le prophète Oded
intervienne pour leur rappeler leur propre comportement non sans
péché (cf. Jean 8:7).
11 Écoutez-moi donc, et renvoyez ces captifs que vous avez faits parmi vos
frères ; car la colère ardente de l’Éternel est sur vous.
12 Quelques-uns d’entre les chefs des fils d’Éphraïm,
Azaria, fils de Jochanan, Bérékia, fils de Meschillémoth,
Ézéchias, fils de Schallum, et Amasa, fils de Hadlaï,
s’élevèrent contre ceux qui revenaient de l’armée, 13
et leur dirent : Vous ne ferez point entrer ici des captifs ;
car, pour nous rendre coupables envers l’Éternel, vous voulez
ajouter à nos péchés et à nos fautes. Nous sommes déjà bien
coupables, et la colère ardente de l’Éternel est sur Israël.
14 Les soldats abandonnèrent les captifs et le butin
devant les chefs et devant toute l’assemblée. 15 Et
les hommes dont les noms viennent d’être mentionnés se levèrent
et prirent les captifs ; ils employèrent le butin à vêtir tous
ceux qui étaient nus, ils leur donnèrent des habits et des
chaussures, ils les firent manger et boire, ils les oignirent,
ils conduisirent sur des ânes tous ceux qui étaient fatigués, et
ils les menèrent à Jéricho, la ville des palmiers, auprès de
leurs frères. Puis ils retournèrent à Samarie.
Les Israélites étaient en danger imminent de
subir la colère de Dieu ; par conséquent, les chefs d'Éphraïm
ont sagement demandé à ce que les captifs soient vêtus et
nourris et pansés, avant de les envoyer à Jéricho. Même là, les
problèmes Juda n’étaient pas terminés.
16 En ce temps-là, le roi Achaz envoya demander du secours aux rois
d’Assyrie. 17 Les Édomites vinrent encore, battirent
Juda, et emmenèrent des captifs. 18 Les Philistins
firent une invasion dans les villes de la plaine et du midi de
Juda ; ils prirent Beth-Schémesch, Ajalon, Guedéroth, Soco et
les villes de son ressort, Thimna et les villes de son ressort
Guimzo et les villes de son ressort, et ils s’y établirent.
19 Car l’Éternel humilia Juda, à cause d’Achaz, roi
d’Israël, qui avait jeté le désordre dans Juda et commis des
péchés contre l’Éternel. 20 Tilgath-Pilnéser, roi
d’Assyrie, vint contre lui, le traita en ennemi, et ne le
soutint pas. (LSG)
Encore une fois les Assyriens ont été utilisés
comme l'instrument de châtiment de Dieu, cette fois contre leurs
anciens alliés, Juda.
Ésaïe 7:1-9 Il arriva, du temps d’Achaz, fils de Jotham, fils
d’Ozias, roi de Juda, que Retsin, roi de Syrie, monta avec
Pékach, fils de Remalia, roi d’Israël, contre Jérusalem, pour
l’assiéger ; mais il ne put l’assiéger. 2 On vint
dire à la maison de David : Les Syriens sont campés en Éphraïm.
Et le cœur d’Achaz et le cœur de son peuple furent agités, comme
les arbres de la forêt sont agités par le vent. 3
Alors l’Éternel dit à Ésaïe : Va à la rencontre d’Achaz, toi et
Schear-Jaschub, ton fils, vers l’extrémité de l’aqueduc de
l’étang supérieur, sur la route du champ du foulon. 4
Et dis-lui : Sois tranquille, ne crains rien, et que ton cœur ne
s’alarme pas, devant ces deux bouts de tisons fumants, devant la
colère de Retsin et de la Syrie, et du fils de Remalia, 5
de ce que la Syrie médite du mal contre toi, de ce qu’Éphraïm et
le fils de Remalia disent : 6 Montons contre Juda,
assiégeons la ville, et battons-la en brèche, et proclamons-y
pour roi le fils de Tabeel. 7 Ainsi parle le
Seigneur, l’Éternel : Cela n’arrivera pas, cela n’aura pas lieu.
8 Car Damas est la tête de la Syrie, et Retsin est la
tête de Damas. Encore soixante-cinq ans, Éphraïm ne sera plus un peuple. 9
La Samarie est la tête d’Éphraïm, et le fils de Remalia est la
tête de la Samarie. Si vous ne croyez pas, vous ne subsisterez
pas. (LSG)
En dépit de la prophétie d'Ésaïe que l'alliance
Israël/Syrie ne réussirait pas contre Juda, Achaz n'avait
toujours pas mis sa confiance en Dieu. Il a fait preuve de
faiblesse en ‘mangeant avec le diable’, pour ainsi dire, sous la
forme du roi assyrien (2Rois 16:1 et suiv.), tout comme Osée
d'Israël devait courir vers l'Égypte pour du support contre
l'Assyrie (voir ci-dessous).
2
Rois 16:1-5 La dix-septième année de Pékach, fils de Remalia,
Achaz, fils de Jotham, roi de Juda, régna. 2 Achaz
avait vingt ans lorsqu’il devint roi, et il régna seize ans à
Jérusalem. Il ne fit point ce qui est droit aux yeux de
l’Éternel, son Dieu, comme avait fait David, son père. 3
Il marcha dans la voie des rois d’Israël ; et même il fit passer
son fils par le feu, suivant les abominations des nations que
l’Éternel avait chassées devant les enfants d’Israël. 4
Il offrait des sacrifices et des parfums sur les hauts lieux,
sur les collines et sous tout arbre vert. 5 Alors
Retsin, roi de Syrie, et Pékach, fils de Remalia, roi d’Israël,
montèrent contre Jérusalem pour l’attaquer. Ils assiégèrent
Achaz ; mais ils ne purent pas le vaincre. (LSG)
Il y a plus de confusion en ce qui concerne les
véritables années de règne du roi Pékach. La Jewish
Encyclopedia (art. ‘Pekah’) fournit une explication
possible.
La
longueur de règne de Pékach est dite (II Rois xv. 27) d’avoir
été de vingt ans. Cette mesure est impossible si compté de
l'usurpation du trône de Pekachia (736) à la succession d'Osée
(733-31). Il y a, cependant, une explication, qui a une certaine
plausibilité. Lorsque Zacharie, le fils de Jéroboam II, a été
assassiné par Schallum, c'était le début de l'anarchie générale
en Israël. Schallum régna un court temps à Samarie ; mais à
l'orient du Jourdain, Pékach et ses partisans Galaadites ont
assumé l'indépendance, avec Pékach, comme roi. C'était vers 750
ou 751. À la suite de l'accession de Pekachia, Pékach, et
ses vaillants partisans peuvent avoir offert leurs services au
roi de Samarie. Pekachia peut avoir innocemment accepté l'offre
et a ainsi donné à Pékach, l’occasion longuement souhaitée de
devenir le roi de tout Israël. Une telle explication
expliquerait le chiffre rond de vingt ans de royauté (750-731).
D'après la Chronologie des Rois d'Israël
(Tableau 1, en annexe), l'usurpation du trône de
Pekachia par Pékach, était probablement en 740 plutôt qu'en
736, avec la succession d’Osée en 731 AEC. En outre, les
vingt ans de la royauté étaient peut-être 751-731 AEC ; il y
a donc un accord raisonnable avec les dates.
Osée
À l'insu de Osée, lorsqu'il a accédé au trône,
il fut le vingtième et dernier d'une lignée de rois d'Israël
loin d'être illustres. Dans les Annales de la campagne de
Gaza/Damas de Tiglath Piléser, il apparaît que Osée n'était
qu'un dirigeant marionnette et Israël une province vassale
d'Assyrie. Les Annales déclarent : “Ils ont renversé Pékach,
leur roi et j'ai fait en sorte que Osée soit roi sur eux.”
Le nom Osée (signifiant salut ou
libérateur) faisait partie du nom donné à Josué, fils de
Nun, et au Messie : YaHoshua (SHD 3091 : Jéhovah est le salut)
indiquant que Dieu était avec lui. On ne pourrait pas dire la
même chose du Roi Osée, qui était presqu’un antitype du Messie
en dirigeant efficacement son peuple en captivité. Nous
voyons aussi que le Roi Jeconia de Juda devint Conia ordinaire
après que le préfixe divin
Je- (Ye-) ait été supprimé comme un signe de la disgrâce
de Dieu (consulter l'étude
La Généalogie du Messie (No. 119)).
Il apparaît également qu’Osée fit ce qui est
mal aux yeux de Dieu, mais pas au même degré qu’Achab et
autres rois idolâtres.
2Rois 17:1-6 La douzième
année d’Achaz, roi de Juda, Osée, fils d’Ela, régna sur Israël à
Samarie. Il régna neuf ans. 2 Il fit ce qui est mal
aux yeux de l’Éternel, non pas toutefois comme les rois d’Israël
qui avaient été avant lui. 3
Salmanasar, roi d’Assyrie, monta contre lui ; et Osée lui fut
assujetti, et lui paya un tribut.
Malheureusement pour Osée, Salmanasar V (a régné
726-722 AEC) a découvert qu'il avait demandé l'assistance d'un
pharaon, qu'on nomme indifféremment So, Sewe ou Sib'e (Assyr.)
en vue d'éviter le lourd tribut annuel imposé par l'Assyrie.
L'Égypte, toutefois, s’est avérée être un roseau pour
Israël (cf. Ésaïe 36:6). Cela devait être la dernière erreur
d’Osée. Il a supposément été rendu aveugle (voir art. ‘Hoshea’,
Jew. Encyc.) et emprisonné suite aux ordres de
Salmanasar.
4 Mais le roi d’Assyrie découvrit une conspiration chez Osée, qui avait
envoyé des messagers à So, roi d’Égypte, et qui ne payait plus
annuellement le tribut au roi d’Assyrie. Le roi d’Assyrie le fit
enfermer et enchaîner dans une prison. 5 Et le
roi d’Assyrie
parcourut tout le pays, et monta contre Samarie, qu’il assiégea
pendant trois ans. 6 La neuvième année d’Osée, le
roi d’Assyrie prit Samarie, et emmena Israël captif en Assyrie. Il
les fit habiter à Chalach, et sur le Chabor, fleuve de Gozan, et
dans les villes des Mèdes. (LSG)
Tel qu’enregistré dans 1Chroniques 5:26, Tiglath
Piléser, ou Pul, avait également transporté les habitants du
nord et de l'est d'Israël dans les villes de l'Assyrie, en
particulier, Chalach et Hatsor. Cette fois, cependant, les
Assyriens, peut-être dans un esprit de ‘diviser pour régner’,
ont également envoyé certains du dernier contingent plus loin
vers l'est dans les villes de la Médie. Il n'y aurait pas eu de
sens de les laisser parmi leurs frères exilés auparavant dans
les villes assyriennes pour comploter une rébellion ; et ceux-ci
étaient un peuple rebelle après tout.
Salmanasar est décédé subitement au cours de la
première année du siège de Samarie. Son successeur, Sargon II
(le roi d'Assyrie au v. 6), a capturé la ville et, de
concert avec plusieurs du reste des tribus israélites à l’ouest
du Jourdain, les habitants ont été pris en captivité et exilés.
Sargon a affirmé dans ses Annales : “J'ai assiégé et conquis
Samarie … J'ai emmené en captivité 27 290 personnes qui vivaient
là.”
Josephus déclare que c’était Salmanasar lui-même
qui a organisé les déportations (Antiq. Juifs, Livre 9,
13) en supposant que le “roi d'Assyrie” était la même personne
aux versets 3, 5 et 6 ci-dessus ; or, si tel était le cas, ces
derniers ne pouvaient avoir été que les Israélites déportés de
la zone entourant Samarie et pas de la capitale elle-même, qui
est tombée à Sargon.
Sargon II a été le “tartan” (turtaanu :
commandant-en-chef) de l'armée de Salmanasar et a supposément
saisi le trône de l'Assyrie autour de l’époque du siège de
Samarie.
Il s'agit de la troisième et dernière invasion
destinée principalement au Royaume du Nord. Toutefois, il y
avait encore des habitants d'origine dans le pays après les
déportations de Sargon, comme c'est noté dans leur participation
à la quatrième Grande Pâque convoquée par le Roi Ézéchias (qui
régna ca. 726-697) à Jérusalem (voir
Les Sept Grandes Pâques de la Bible (No. 107)).
Dans 2Chroniques 30, nous voyons qu'Ézéchias a
appelé tout Israël, depuis Dan jusqu'à Beer Schéba (v. 5) ;
toutefois, seuls ceux d'Aser, de Manassé et de Zabulon ont
répondu de façon positive (v. 11). Ézéchias a poursuivi cela
d'une destruction massive du système de Baal dans tout le
territoire d'Israël (2 Chr. 31).
Ainsi se termine le règne de 20 rois et 5
dynasties dans le Royaume du Nord d'Israël.
Raisons de la Captivité et de l'Exil
Le deuxième livre des Rois donne une liste
exhaustive des raisons pour la captivité et l'exil d’Israël. Les
gens ont été rappelés que leurs ancêtres avaient été pris hors
de la servitude en Égypte, mais étaient rapidement retournés à
l'adoration de dieux païens ; en fait, ils se sont avérés
ingrats pour le salut offert par leur Dieu. Ils ont préféré
avoir des dieux qu'ils pouvaient voir de leurs yeux et toucher
avec leurs mains – leurs veaux d'or, leurs piliers d'Astarté et
leurs Baals – plutôt que de marcher par la foi devant un Dieu
Très Haut invisible comme le Patriarche Abraham avait fait et ce
pour quoi il a été honoré et béni.
Les tribus du nord d'Israël avaient suivi leur
premier roi Jéroboam tout aussi passionnément dans l’adoration
idolâtre comme leurs ancêtres sous Moïse avaient fait. Il
s'agissait là d'une situation intolérable qui pourrait être
remédiée par l'esclavage encore une fois. 2Rois 17:7 et suivants
est un résumé de tout ce qui est arrivé à Israël.
2Rois 17:7-23 Cela arriva parce que les enfants d’Israël
péchèrent contre l’Éternel, leur Dieu, qui les avait fait monter
du pays d’Égypte, de dessous la main de Pharaon, roi d’Égypte,
et parce qu’ils craignirent d’autres dieux. 8 Ils
suivirent les coutumes des nations que l’Éternel avait chassées
devant les enfants d’Israël, et celles que les rois d’Israël
avaient établies. 9 Les enfants d’Israël firent en
secret contre l’Éternel, leur Dieu, des choses qui ne sont pas
bien. Ils se bâtirent des hauts lieux dans toutes leurs villes,
depuis les tours des gardes jusqu’aux villes fortes. 10
Ils se dressèrent des statues et des idoles sur toute colline
élevée et sous tout arbre vert. 11 Et là ils
brûlèrent des parfums sur tous les hauts lieux, comme les
nations que l’Éternel avait chassées devant eux, et ils firent
des choses mauvaises, par lesquelles ils irritèrent l’Éternel.
12 Ils servirent les idoles dont l’Éternel leur avait
dit : Vous ne ferez pas cela. 13 L’Éternel fit
avertir Israël et Juda par tous ses prophètes, par tous les
voyants, et leur dit : Revenez de vos mauvaises voies, et
observez mes commandements et mes ordonnances, en suivant
entièrement la loi que j’ai prescrite à vos pères et que je vous
ai envoyée par mes serviteurs les prophètes.
Il y a un total de neuf prophètes dans le
Royaume du Nord d'Israël : Akhija, Jéhu, (fils de Hanani), Élie,
Élisée, Michée, Jonas, Oded, Amos et Osée, dont beaucoup ont été
contemporains ; par conséquent, Israël ne peut pas dire qu'il
n'était pas averti par Dieu des calamités à venir, en
conséquence directe de ses péchés.
14 Mais ils n’écoutèrent point, et ils roidirent leur cou, comme leurs
pères, qui n’avaient pas cru en l’Éternel, leur Dieu. 15
Ils rejetèrent ses lois, l’alliance qu’il avait faite avec leurs
pères, et les avertissements qu’il leur avait adressés. Ils
allèrent après des choses de néant et ne furent eux-mêmes que
néant, et après les nations qui les entouraient et que l’Éternel
leur avait défendu d’imiter. 16 Ils abandonnèrent
tous les commandements de l’Éternel, leur Dieu, ils se firent
deux veaux en fonte, ils fabriquèrent des idoles d’Astarté, ils
se prosternèrent devant toute l’armée des cieux, et ils
servirent Baal. 17 Ils firent passer par le feu leurs
fils et leurs filles, ils se livrèrent à la divination et aux
enchantements, et ils se vendirent pour faire ce qui est mal aux
yeux de l’Éternel, afin de l’irriter. 18 Aussi
l’Éternel s’est-il fortement irrité contre Israël, et les a-t-il
éloignés de sa face. — Il
n’est resté que la seule tribu de Juda.
En parlant à Juda, Jérémie leur a rappelé ce qui
était arrivé à Éphraïm (Jér. 7:15) en tant que représentant de
toutes les tribus du nord. Ésaïe avait prédit quelque chose de
similaire dans Ésaïe 7:8.
19 Juda même n’avait pas gardé les commandements de l’Éternel, son Dieu, et
ils avaient suivi les coutumes établies par Israël. — 20
L’Éternel a rejeté toute la race d’Israël ; il les a humiliés,
il les a livrés entre les mains des pillards, et il a fini par
les chasser loin de sa face. 21 Car Israël s’était
détaché de la maison de David, et ils avaient fait roi Jéroboam,
fils de Nebath, qui les avait détournés de l’Éternel, et avait
fait commettre à Israël un grand péché. 22 Les
enfants d’Israël s’étaient livrés à tous les péchés que Jéroboam
avait commis ; ils ne s’en détournèrent point, 23
jusqu’à ce que l’Éternel eût chassé Israël loin de sa face,
comme il l’avait annoncé par tous ses serviteurs les prophètes.
Et Israël a été emmené captif loin de son pays en Assyrie, où il
est resté jusqu’à ce jour. (LSG)
La punition pour leurs pratiques idolâtres
persistantes était qu’ils soient bannis de la terre d'Israël. Le
prophète Amos a prédit la dispersion subséquente du peuple
d'Israël dans le monde entier – y compris les suffisants et
arrogants, ou ceux qui se considéraient à l'abri.
Amos 9:9-10 Car voici, je donnerai mes ordres, et je secouerai
la maison d’Israël parmi toutes les nations, comme on secoue
avec le crible, sans qu’il tombe à terre un seul grain. 10
Tous les pécheurs de mon peuple mourront par l’épée, ceux qui
disent : Le malheur n’approchera pas, ne nous atteindra pas.
(LSG)
La relocalisation et l'avenir d'Israël
2Rois 17:24-41 Le roi
d’Assyrie fit venir des gens de Babylone, de Cutha, d’Avva, de
Hamath et de Sepharvaïm, et les établit dans les villes de
Samarie à la place des enfants d’Israël. Ils prirent possession
de Samarie, et ils habitèrent dans ses villes.
La note de Bullinger au verset 24 détaille les
régions dans lesquelles les nouveaux résidents d'Israël ont été
apportés :
Cutha.
Dix miles au nord-est de Babylone. Au cours de la première année de
Sargon il y eut guerre entre Cutha et Babylone, et les gens de
Cutha ont été transportés en Syrie et en Palestine.
Ava
= soit la Ivah de 18.34, soit la Ahava d'Esdras 8.15.
Hamath.
Celle de la Syrie.
Sepharvaïm
(double). Les deux Sippars dans Babylone. Sippar sa Samas (le
dieu-soleil) et Sippar sa Anuituv.
Les Assyriens ont montré leur astuce typique. En
amenant des peuples disparates en Israël, ils se sont rendu
compte qu'il faudrait des générations entières (si jamais) pour
qu'ils s'agglutinent et fournissent toute opposition sérieuse ;
donc la rébellion pouvait être minimisée pour un long moment.
C'était un moyen efficace de garder leur état vassal de Samarie
dans la servitude.
La captivité et déportation d’Israël a été
suivie presque 50 ans plus tard par celle de sa sœur Juda. Au
cours de la campagne de l'Assyrien Ésar Haddon contre Juda en
ca. 676 AEC, il a supprimé plusieurs des Israélites restants de
Samarie et les a remplacés par un plus grand nombre d’étrangers.
Un contingent tout aussi diversifié a été envoyé
par la suite en Israël par Asnapper (Osnappar) ou Ashurbani-pal,
fils d'Ésar Haddon. Ces sont les Apharsathchites, Apharsites,
Archevites, Babyloniens, Dehavites, Dinaites, Élamites,
Susanchites et Tarpelites (Esdras 4:9-10, KJV).
Le mot Apharsathchites est un mot d'emprunt
persan dénotant un fonctionnaire judiciaire lié à l'ancien
persan frasaka, indiquant un enquêteur. Le
cunéiforme est iprasakku. Son utilisation dans Esdras 4:9
est connectée avec le vieux persan de frestak signifiant
messager. Ils ont donc été les premiers administrateurs et
messagers.
Les Apharsites sont identifiés comme une section
de Perses (RSV) ou Gentilice indéfini (voir Interp. Dict.,
Vol. 1, p. 156).
Les Archevites sont l’araméen Khetibh,
l'akkadien Uruk ou Erec. Ils sont donc un peuple sémite aussi.
Les Babyloniens sont évidemment les citoyens de
Babylone avant qu'elle ne soit séparée de l'empire assyrien.
Les Déhavites font partie du groupe qui a signé
la lettre à Artaxerxès pour arrêter la reconstruction de
Jérusalem. Ils ont été identifiés par Hérodote (I, 1, 25) comme
les Daoi, qui étaient une tribu perse qui a vécu sur les rives
de la mer Caspienne (Strabon XI. 7). L’Interpreter’s
Dictionary of the Bible pense que le mot est dihu et
devrait être lu comme les hommes de Susa et que le
dépointage a créé une nouvelle tribu. Toutefois, la vaste
étendue de la dispersion d'Israël au-delà de l'Araxe dans la
Parthie et la Scythie et en Médie et au nord de la Perse
n'exclut pas le sens premier.
Les Dinaites sont souvent mentionnés dans les
papyrus Araméens et ils sont juges. Ces juges ont également
écrit à Artaxerxès (Esdras 4:9). Il s'agit d'un titre officiel
et est rendu en tant que tel dans la LXX (Lucianic Recensions).
Hérodote et Josephus les décrivent brièvement (cf. Schnell,
Interp. Dict., ibid., Vol. 1, p. 844).
Les Élamites sont les Perses sémites à l'est des Mèdes.
Les Susanchites sont les autochtones de Susa en Perse.
Les Tarpelites est un rendu d'un mot araméen qui est traduit dans la LXX
comme tarphallaioi et la Vulgate Terphalaei. Il
s'agit soit d'un nom professionnel ou d'un nom tribal et
diverses significations ont été suggérées.
Les Tibarenes, ou fils de Tubal, ont été suggérés avec les hommes du
Tetrapolis, qui inclut Antioche, Séleucie, Apamée, et Laodicée
(suivant Strabon XVI, pp. 749-50) ; ou du persan tarapara
signifiant au-delà de la Rivière se référant aux Syriens
à l'ouest de l'Euphrate. La relocalisation d'Israël au nord
pourrait bien contribuer à accréditer les captifs du nord étant
envoyés au sud, qui était la pratique assyrienne habituelle
d’envoyer des captifs aux extrémités opposés de l'empire. Tubal
expliquerait l’ADN-Y R japhethite dans la région.
S’ils viennent du sud de l'Anatolie dans ce qui est maintenant la Turquie
ils sont peut être des Arabes, comme les premiers habitants
d'Édesse sont devenus partie intégrante de l'Empire parthe et
l'une de ses monnaies. Les habitants là étaient des fils de
Ketura appelés les Arabes.
L’ADN-Y R1b provient directement de l’alliance hittite.
Les Cuthéens sont les Cutha ou Kuthu de la ville du même nom au nord-est
de Babylone à Tell Ibrahim. Elle a été célèbre pour le culte de
Nergal, le dieu des enfers, et les Cuthéens ont amené le culte
avec eux en Palestine (cf. Jacobsen Interp. Dict., Vol.
1, p. 752). Nergal pourrait être identifié avec Mormo, dieu du
culte des morts. Cela expliquerait les aspects de la
réincarnation de la religion des Druzes et les vues de certains
rabbins de Jérusalem aujourd'hui.
Les Mèdes sont les fils de Madaï fils de Japhet et leur patrie est sur
les montagnes au nord de Babylone et au nord-ouest de la Perse.
L'haplogroupe de l’ADNmt I y est répandu entre les Kurdes et en
Italie, où les fils d'Énée sont allés après la chute de Troie
avec une bande des Celtes Riphathiens de Troie et ont fondé
Rome. Ce groupe est également présent mais rare en
Grande-Bretagne et dans certains Égyptiens et autres au
Moyen-Orient.
L'opération de remplacer plusieurs des
Israélites restants en Samarie (pas seulement la capitale) peut
avoir accompli la prophétie d'Ésaïe 7:8 en ce qui concerne les
65 ans d'Éphraïm, c'est-à-dire de 741 à 676 AEC. Ce sont ces
gens qui ont été connus à l’époque du Nouveau Testament comme
les Samaritains, bien que certains fussent sans doute de vrais
Israélites, comme nous le savons maintenant des tests d’ADN-Y
effectués sur les familles samaritaines, ayant une étroite
relation avec certains Juifs. Au cours de l'Empire Byzantin le
grand nombre qui habitait Samarie parmi les Samaritains a été
abattu systématiquement par les empereurs byzantins sur une base
permanente en raison de rébellion constante. Il n’en reste
maintenant seulement que quelque 700 suivant toujours le
Calendrier de Jéroboam et plaçant toujours le Nouvel An après le
25 mars. Cette pratique est une grande indication de
l'emplacement des Israélites avant le milieu du dix-huitième
siècle, lorsque le calendrier grégorien a été adopté.
Juda en soi n'a jamais été repeuplé avec des
Gentils ; au contraire, il a été largement laissé vide jusqu'à
ce que les Juifs et les autres tribus soient revenus de
captivité 70 ans plus tard. Esdras a parlé d'une époque après le
retour de cette dernière captivité.
Esdras 4:1-2 Les ennemis de Juda et de Benjamin apprirent que
les fils de la captivité bâtissaient un temple à l’Éternel, le
Dieu d’Israël. 2 Ils vinrent auprès de Zorobabel et
des chefs de familles, et leur dirent : Nous bâtirons avec
vous ; car, comme vous, nous invoquons votre Dieu, et nous lui
offrons des sacrifices depuis le temps d’Esar-Haddon, roi d’Assyrie, qui nous a fait monter ici. (LSG)
Voici une preuve directe que ces personnes ne se
considéraient pas comme de vrais Israélites. Ils savaient leur
propre histoire (comme l'a fait la femme samaritaine à qui
Christ a parlé : Jean 4:7 et suiv.), que leurs ancêtres avaient
été implantés dans le pays par Ésar Haddon, qui avait mené la
cinquième grande invasion assyrienne de la Palestine (son
prédécesseur Sanchérib avait également envahi). Ces étrangers
voulaient contribuer à la reconstruction du Temple sous Esdras
et Néhémie, mais leur cœur n’était pas droit, comme Esdras
pouvait le discerner (consulter l'étude
La Lecture de la Loi avec Esdras et Néhémie (No. 250)).
En continuant avec 2Rois 17 :
25 Lorsqu’ils commencèrent à y habiter, ils ne craignaient pas l’Éternel,
et l’Éternel envoya contre eux des lions qui les tuaient.
26 On dit au roi d’Assyrie : Les nations que tu as
transportées et établies dans les villes de Samarie ne
connaissent pas la manière de servir le dieu du pays, et il a
envoyé contre elles des lions qui les font mourir,
parce qu’elles ne connaissent pas la manière de servir le dieu du pays.
27 Le roi d’Assyrie donna cet ordre :
Faites-y aller l’un des prêtres que vous avez emmenés de là en
captivité ; qu’il parte pour s’y établir, et qu’il leur enseigne
la manière de servir le dieu du pays. 28 Un des
prêtres qui avaient été emmenés captifs de Samarie vint
s’établir à Béthel, et leur enseigna comment ils devaient
craindre l’Éternel.
Une situation plutôt remarquable, où nous avons
le roi assyrien s’organisant pour qu’un prêtre revienne de
captivité, en vue d’enseigner aux étrangers occupant Samarie sur
le Dieu d'Israël. Bullinger dit que le prêtre ici est : ‘Un
Israélite idolâtre prêtre de Samarie’ (note au 27) ; cependant,
ceci peut être erroné, car le mot utilisé pour Seigneur
est Yahovah plutôt que Baal. Le terme dieu
aux versets 26 et 27 est Élohim, d'où le "dieu de la
terre (d'Israël), est Yahovah Élohim, ou l'Ange du Grand
Conseil.
Ce geste par les Assyriens a sans doute été fait
pour des raisons purement pragmatiques, comme il semble qu'ils
étaient plus intéressés à maintenir l'harmonie sociale et
l'efficacité de l'administration (pour laquelle ils étaient
renommés) de leurs états vassaux que d’éliminer les autres
religions ou même de restreindre leurs pratiques.
Cela a été le premier cas enregistré de
quelqu'un d'Israël (peut-être un Lévite) prêchant aux Gentils,
et a été la même région (connue alors comme la Galilée des
nations) à laquelle Christ est allé avant sa crucifixion
après son rejet par Juda.
Ésaïe 9:1 Mais les ténèbres ne régneront pas toujours sur la
terre où il y a maintenant des angoisses : Si les temps passés
ont couvert d’opprobre le pays de Zabulon et le pays de
Nephthali, les temps à
venir couvriront de gloire la contrée voisine de la mer, au
delà du Jourdain, le
territoire des Gentils. (LSG)
Nous avons vu dans le règne de Pékakh que
Nephthali était la première tribu d'Israël à aller en captivité,
de là être objet du mépris, qui s'est produit durant la
vie d’Ésaïe. Ésaïe 9:1-7 parle de l’établissement du Royaume de
Dieu sous le Messie et, implicite dans le deuxième
accomplissement de la prophétie duelle, est quelque chose de
positif pour la Galilée, essentiellement Zabulon et Nephthali,
dans ces Derniers Jours.
Il est à noter que les hommes de Nephthali (plus
Aser et Manassé) ont assisté Gédéon contre les Madianites (Juges
7:23) – une fois de plus avec des connotations possibles aux
temps de la fin.
Le prophète Abdias a parlé d'une époque où les
exilés seraient retournés à la Terre Promise de Chalach (cf.
1Chr. 5:26).
Abdias 1:20 Les exilés à Chalach qui sont le peuple d’Israël
posséderont la Phénicie jusqu’à Sarepta, et les exilés de
Jérusalem qui sont à Sepharad posséderont les villes du Néguev.
(traduction libre de la RSV)
Ce lieu d'exil appelé Sepharad (signifiant de
façon appropriée séparé) doit probablement être identifié
comme Sardes, capitale de Lydie, en Asie Mineure. Une
inscription araméenne a été trouvée à Sardes elle-même dans une
inscription bilingue du nom et elle est identique au texte
utilisé dans Abdias. Le sens est que Juda sera renvoyé et
habitera le sud jusqu’au Néguev et Israël reviendra et habitera
la Phénicie entre Tyr et dans les limites de six kilomètres de
Sidon.
Chalach est un site inconnu dans l'empire ou
royaume assyrien vers lequel certains du Royaume d'Israël furent
déportés par Salmanasar, dans la neuvième année du Roi Osée
(2Rois 17:6 ; 18:11). 1Chroniques 5:26 traite de Pul ou Tiglath
Piléser exilant des Israélites à Chalach. La RSV dans Abdias
1:20 lit les exilés à Chalach pour ce que l'on appelle
les exilés de cette armée (voir aussi Gordon Interp.
Dict., ibid., art. ‘Halah’, Vol. 2, p. 512).
Le bon Josias, roi de Juda a institué la
cinquième Grande Pâque comme enregistré dans 2Chroniques 35
(voir
Les Sept Grandes Pâques de la Bible (No. 107)).
Josias a mené également sa campagne de retirer l'idolâtrie de
son propre pays en Samarie (2 Chr. 34:33), qui était habité en
grande partie par des Gentils. Le terme tout Israël au
verset 3 indique qu'il y avait des vestiges des tribus
originales existantes.
L’activité de type missionnaire de Josias
pourrait également avoir de l'intérêt pour ces Derniers Jours,
selon laquelle Juda peut être appelé à amener le message du
salut aux Païens, comme cela avait été prévu à l'origine.
Consulter l’étude
La
Restauration de Josias (No. 245).
En continuant dans 2Rois 17, avec référence à
nouveau à la Samarie.
29 Mais les nations firent chacune leurs dieux dans les villes qu’elles
habitaient, et les placèrent dans les maisons des hauts lieux
bâties par les Samaritains. 30 Les gens de Babylone
firent Succoth-Benoth, les gens de Cuth firent Nergal, les gens
de Hamath firent Aschima, 31 ceux d’Avva firent
Nibchaz et Tharthak ; ceux de Sepharvaïm brûlaient leurs enfants
par le feu en l’honneur d’Adrammélec et d’Anammélec, dieux de
Sepharvaïm.
Dans sa note au verset 30, Bullinger (Comp.
Bible, p. 515) dit de ces cinq nations :
Chacune a ses propres dieux. Ainsi (selon la langue de l'A.T.)
Samarie a commis l'adultère (l'idolâtrie) avec cinq maris (cp.
Ésa.54.5 avec Ésa.23.17. Jér.22.20. Os.2.10-12). Répété
individuellement dans Jean 4.18. Il n'est donc pas étonnant que
la femme adorait ce qu’elle ne connaissait pas (Jean 4.22).
Succoth-Benoth signifie les Tentes des Filles et est
probablement une référence à Sarpanitu la femme consort de
Marduk, dieu de la ville de Babylone. Nergal, nous l’avons
expliqué ci-dessus.
Aschima, également Ashimah (Amos 8:14), peut être une altération
d'une déesse cananéenne vénérée en Syrie, sur la rivière Oronte
à Hamath (aujourd'hui Nahr el Asi). C'était l'ancienne frontière
nord d'Israël.
Ceux d'Avva auraient été les Avvim ou autochtones Cananéens qui
ont vécu dans des villages près de Gaza et ont été prétendument
détruits par les Philistins ou les Caphtorim (Deut. 2:23 ; Jos.
13:3 ; 2Rois 17:31). Ils ont été réinstallés en Samarie. Le nom
Tartuk est inconnu, mais semble être une corruption de
Atargatis la mère déesse vénérée en Syrie par les Araméens, et
ainsi les Avvim sont probablement les fils d'Aram qui se sont
installés sur la côte. Le terme plus moderne pour elle est
Dercato et le poisson était tenu sacré pour elle et est à
l'origine du symbole du poisson attribué au Christianisme et
l'origine de manger du poisson comme un symbole religieux.
Nibchaz, par ailleurs, est connue pour être une divinité adorée
par les colons syriens d'Israël de Iwwa. Gray estime que le nom
est une distorsion hébraïque délibérée du nom du mizbeah
ou l'autel de la déité qui lui-même était adoré (cf. Interp.
Dict., Vol. 3, p. 546).
Les Sépharvites, nous voyons, adoraient la version de Mélec,
Adram Mélec et Anam Mélec.
Les Serpharvaim sont crus pour être les Sabraim de Syrie par A.
L. Oppenheim (voir Interp. Dict., Vol. 1, p. 50). C’est
considéré pour être soit une divinité anonyme locale soit une
version du dieu Athtar, l’Étoile Vénus. C’est aussi le nom du
fils de Sennacharib qui, avec Sharezar, a tué son père dans le
temple de Nisroc (2Rois 19:37 ; cf. Ésaïe 37:39). Toutefois, il
n'y a aucune interprétation assyrienne connue du nom.
Le
terme Mélec semble transmettre le nom Moloch, qui est
sans doute lié à l'hébreu melek ou roi. Le nom Anam Mélec
est probablement Anu est roi. Moloch est peut-être
simplement la forme moabite pour Seigneur ou Roi. La Bible dit
clairement qu'ils brûlaient des enfants aux déités, mais il
n'existe aucune fonctionnalité de cet aspect du culte en
Mésopotamie. Cependant, la pratique a été effectuée dans toute
la Phénicie et à Carthage en Afrique du Nord. Ainsi les Syriens
touchés par le culte de Moloch auraient attribué leur propre
version personnalisée de la déité.
Nous pouvons voir que ces nombreux Samaritains n’étaient pas de
vrais Israélites mais plusieurs étaient Sémites avec certains
Japhethites et Chamites parmi eux.
2Rois 17 continue :
32 Ils craignaient aussi l’Éternel, et ils se créèrent des prêtres des
hauts lieux pris parmi tout le peuple : ces prêtres offraient
pour eux des sacrifices dans les maisons des hauts lieux.
33 Ainsi ils craignaient l’Éternel, et ils servaient en
même temps leurs dieux d’après la coutume des nations d’où on
les avait transportés. 34 Ils suivent encore
aujourd’hui leurs premiers usages : ils ne craignent point
l’Éternel, et ils ne se conforment ni à leurs lois et à leurs
ordonnances, ni à la loi et aux commandements prescrits par
l’Éternel aux enfants de Jacob qu’il appela du nom d’Israël.
35 L’Éternel avait fait alliance avec eux, et leur
avait donné cet ordre : Vous ne craindrez point d’autres dieux ;
vous ne vous prosternerez point devant eux, vous ne les servirez
point, et vous ne leur offrirez point de sacrifices. 36
Mais vous craindrez l’Éternel, qui vous a fait monter du pays
d’Égypte avec une grande puissance et à bras étendu ; c’est
devant lui que vous vous prosternerez, et c’est à lui que vous
offrirez des sacrifices. 37 Vous observerez et
mettrez toujours en pratique les préceptes, les ordonnances, la
loi et les commandements, qu’il a écrits pour vous, et vous ne
craindrez point d’autres dieux. 38 Vous n’oublierez
pas l’alliance que j’ai faite avec vous, et vous ne craindrez
point d’autres dieux. 39 Mais vous craindrez
l’Éternel, votre Dieu ; et il vous délivrera de la main de tous
vos ennemis. 40 Et ils n’ont point obéi, et ils ont
suivi leurs premiers usages. 41 Ces nations
craignaient l’Éternel et servaient leurs images ; et leurs
enfants et les enfants de leurs enfants font jusqu’à ce jour ce
que leurs pères ont fait. (LSG)
Il y a donc eu un véritable mélange de pratique
religieuse parmi les gens de Samarie à ce moment-là, qui est
précisément la situation parmi les descendants d'Israël
aujourd'hui. Beaucoup de gens ostensiblement suivent la Bible et
pourtant ils n'observent pas toute la Loi de Dieu, qui y figure.
Et ceux qui prétendent être des Chrétiens croyant en la Bible
adorent simultanément le Jour du Soleil, rendant hommage à la
déesse Astarté/Easter, et observant le festival d’hiver païen
appelé Noël – tout cela au nom de Dieu et soi-disant pour Sa
gloire (cf. 2Tim. 3:4-5).
Le Seul Vrai Dieu leur dit très clairement,
toutefois, que : “Mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos
voies ne sont pas mes voies” (Ésaïe 55:8) et, par conséquent,
ces gens adorent ce qu’ils ne connaissent pas et, par
conséquent, en grande partie en vain.
Conclusion
Dans tout ce qui précède l'histoire d'Israël,
nous pouvons voir un plan divin étant développé par Dieu dans
Son omniscience. Il s'est arrangé pour que les tribus du nord
soient envoyées en captivité en Assyrie, en fin de compte, pour
leur bénéfice et certaine préservation ; puis, par diverses
voies, elles ont été poussées dans de nombreuses terres loin au
nord et, finalement, au nord-ouest de la Palestine.
Le Nouveau Testament nous apprend que les Dix
Tribus ont été dispersées à l'étranger (Jacques 1:1) et Jacques
leur adresse son épître. L'Apôtre de la circoncision a été
Pierre. Hippolyte nous dit que la mission a été beaucoup plus au
nord. Pierre est allé à Antioche et y a établi l'Église, puis il
partit de là, pour le nord.
Du
texte
Les Origines
de l'Église Chrétienne en Grande-Bretagne (No. 266) nous avons vu que :
"Pierre est répertorié par Hippolyte comme prêchant l'Évangile à
Pontus, en Galatie, en Cappadoce et Betania, et en Italie et en
Asie. Il est alors tenu d'avoir été crucifié à l'envers au temps
de Néron (ANF, Vol. V, pp. 254-255). Toutefois, un
certain nombre d'autres apôtres ont été de même crucifiés à
l'envers, comme Philippe, et Barthélemy. André a aussi été
crucifié sur un olivier.
L'ampleur même du ministère de Pierre rend impossible qu'il ait
pu avoir été évêque de Rome. Betania est dans la région de
Tbilissi, dans le Caucase. C'est la région où les Anglo-Saxons
sont venus sous la horde Parthe et où les Israélites avaient été
bannis. La région majeure de la mission de Pierre était vers les
Tribus Perdues d'Israël dispersées à l'étranger et là fusionnées
avec les Scythes et les Parthes, et pas à Rome. Paul était
Apôtre des Gentils pas Pierre ; il a été l'apôtre de la
circoncision.
Pierre était à l'origine l'évêque ou patriarche d'Antioche, et a
nommé Evodius en tant qu’évêque à sa place, bien avant sa mort.
Evodius est mort ca 68 et a été remplacé par Ignace d'Antioche
en tant qu’évêque. Eusebius, (Historia Ecclesiastica, II.
iii. 22) enregistre qu'Ignace a succédé à Evodius. Théodoret (Dial.
Immutab., I, iv, 33a) déclare que Pierre lui-même a nommé
Ignace au siège d'Antioche. Cela signifie que Pierre doit avoir
été là en 68 EC (Ère Courante) à la mort d’Evodius, et qu'il
soit retourné à Rome ou n'a jamais été tué à Rome.
Alternativement, Ignace peut être allé à Rome à la mort d’Evodius,
ou il a été nommé par instrument de Pierre et peut-être ordonné
par Jean. Ainsi Pierre est intimement associé à Antioche, et non
pas à Rome, et en nommant ses évêques.
Ignace s’est appelé lui-même Theophoret ou porteur de
Dieu, et est compris d'avoir été un disciple de Pierre et de
Jean. En effet, il doit l’avoir été, puisque Jean a vécu et
contrôlé l'Église d'Éphèse, et Ignace doit avoir eu une étroite
association avec lui.
Ignace a été tué entre 98 et 117 EC.
Si la
tradition doit être acceptée que Pierre a ordonné Clément comme
évêque de Rome à la mort de Linus, alors Peter n’a pas été
martyrisé à Rome, où il est communément admis qu'il est mort. Un
tel point de vue doit être rejeté à moins que Linus ait été tué
peu de temps avant Pierre, et Pierre a ensuite nommé Clément, ou
avait donné de telles instructions” (ibid.).
Toutefois, le temps des nominations dans
Antioche montre que Pierre supervisait toujours les opérations
là pour les tribus dans la dispersion. L’ampleur de la région de
l’administration de Pierre est au nord et l'Italie était une
partie mineure, et à peine évoquée par rapport à d'autres
régions. Rome n'est même pas mentionnée dans le cadre du
ministère. Il n'y a qu'une référence générale à l'Italie. Linus
est expressément mentionné par Hippolyte comme évêque de Rome
lorsque Pierre est vivant. Les détails sont dans l'Annexe de
l’étude No. 266 (ibid.).
Nous pouvons dire sans nous tromper que les Dix
Tribus étaient dans la région du Caucase en ce qu'était la
Parthie et Scythie au temps des missions de Pierre entre 30 et
68 EC.
À sa plus grande mesure la Parthie occupait un
vaste domaine. La Parthie et les nations qui étaient autour de
son Empire avaient un grand nombre d'Israélites et plusieurs
faisaient des pèlerinages à Jérusalem, comme nous le savons
d'après Actes 2:9-11. La
Parthie à une époque
occupait les régions maintenant en Iran, Iraq, Turquie, Arménie,
Géorgie, Azerbaïdjan, Turkménistan, Afghanistan, Tadjikistan,
Pakistan, Syrie, Liban, Jordanie, Palestine et Israël.
La Parthie se tint entre Rome et l'Orient.
Les sous-royaumes des Parthes étaient
Characène, Elymais et Persis.
Après avoir vaincu les Romains, mais affaiblis
par eux, les Perses qui faisaient autrefois partie de son empire
ont attaqué et vaincu les Parthes et poussé une partie de sa
horde à se déplacer vers le nord-ouest de l'Europe sous Le
Juge qui était son chef U'din ou Odin ou Woden. Ils ont
apporté avec eux l'Almanach ou calendrier basé sur les Nouvelles
Lunes. Almanach signifie le comptage en arabe.
Certains de la horde qui devaient devenir les Kurdes sont restés
sur place. Le plus célèbre chef était Salah' u'din ou Saladin.
Sans aucun doute à l'époque de la mission de
Pierre et au moment de la rédaction du texte aux Hébreux, ces
régions énumérées par Hippolyte faisaient toutes partie de
l'Empire parthe. Certains attribuent le Livre des Hébreux à Paul
et quatre textes le place après 2Thessaloniciens, mais la
datation et l'intention étaient de la compétence de Pierre.
Par conséquent la région contenait les groupes
qui venaient de ce qui est aujourd'hui l'Arménie, la Géorgie et
la région autour de la mer Noire et de la mer Caspienne vers
l'Europe. La tradition selon laquelle Pierre a prêché aux
Britanniques vient de sa mission aux Israélites parmi les
Anglo-saxons, Jutes et autres tribus de la Horde tandis qu’ils
étaient dans la Parthie et pas dans la Grande-Bretagne
elle-même. La combinaison de ces gens serait de R1b et un
Haplogroupe I sémitique. Nous trouvons cette combinaison dans
toute l'Europe de l'Ouest dans les Celtes, les Angles, les
Saxons de la Grande-Bretagne et de Saxe, les Jutes, Danois,
Scandinaves, Frisons, et en France et en Espagne. L’Europe de
l'Ouest et le Danemark sont, dans une large mesure, une
combinaison d’Haplogroupes R1b et I. Certains sont des
Anglo-saxons et des Celtes connus, certains sont des Gomerites
et certains sont des Magogites. Certains sont des Goths, des
Alains et des Hérules. Les groupes I sont sémites et les
divisions d'entre eux identifieront sans doute les tribus
(consulter l’étude
L’Origine Génétique des Nations (No. 265)).
Ces Gomerites et les Sémites Hg I correspondent
à la description des Israélites dispersés à travers la Parthie,
et ce qui était Scythie.
“Comme d'autres aspects de la culture matérielle parthe, il
existe des différences marquées entre les régions dans les
pratiques funéraires. Il y a eu quelques enterrements parthes
reportés de l'Iran. C'est probablement en raison de la nature de
l'inhumation, puisque les simples enterrements de type crémation
ne laissent pas grand chose pour l'archéologie. Plus à l'ouest
le tableau est plus complexe. Le site de Shahr-I Qumis (au
nord-est de Téhéran) a apporté la preuve de structures
funéraires à multi-pièces. Des os humains et d’animaux ont été
trouvés ensemble, ce qui entraîne des excavateurs à spéculer sur
un lien culturel avec les Scythes, qui déposaient les os de
chevaux avec les sépultures humaines. Comme dans les autres
domaines de l'empire parthe, on en sait trop peu sur la relation
entre les restes matériels et la religion (Hansman et Stronach
1970 : 49).”
http://www.parthia.com/nineveh/06.htm
Les Parthes n'étaient pas un groupe tribal et
étaient des nomades. Ils portaient des pantalons et étaient
associés avec l’équitation. Plusieurs parmi les Scythes
portaient des kilts, et encore plus à l'est ils ont été dans la
région autonome ouïgoure de ce qui est aujourd'hui la Chine. Les
hommes ont aussi pris des épouses d'autres groupes raciaux ou
sédentaires.
Les preuves de l’ADN-Y montrent maintenant que
les Écossais, les Irlandais et autres Celtes, ainsi que les
Anglo-saxons et les Normands, ont principalement l’ADN-Y R1b
avec une section de I sémitique. Le récit historique montre
qu'ils étaient tous de la région des steppes russes avec
certains de l'Assyrie, comme les Hermanduri, ou hommes d'Ur, qui
forment les Thuringiens allemands modernes.
Les Romains ont recruté les Sarmatiens après
qu'ils ont réussi à les vaincre et ont placé plusieurs d'entre
eux en Grande-Bretagne dans l'armée, et ceux-ci faisaient sans
aucun doute partie de la horde parthe qui ne s’est pas déplacée
en Europe avec les Anglo-Saxons. Les Massagetae, ou Plus Grands
Goths, et les Vandales se sont déplacés en tant que partie de la
Horde et tous étaient des Sabbatariens Unitaires. Les Goths se
sont divisés en les Ostrogoths, (Goths de l’Est) qui se sont
installés en Italie et en Autriche avec les Lombards et les
Visigoths (Goths de l’Ouest) qui ont occupé l'Espagne. Toutes
ces personnes ont été principalement des haplogroupes R1b ou I.
Ainsi, ils sont un mélange de lignée japhetite et sémite. D'où
la prophétie a été accomplie que Japhet serait élargi et
habiterait dans les tentes de Sem. En d'autres termes, Japhet
serait le plus gros ou plus grand peuple, mais les promesses du
droit d'aînesse de Sem serait conféré sur lui ainsi en raison de
leurs intermariages.
Les Anglo-saxons et les Lombards qui se sont
séparés d’eux portaient tous des pantalons et des franges autour
du bas des pantalons.
Il y a peu de doute que les R1b proviennent du
même ancêtre, et, en fin de compte, les Slaves R1a viennent
également du même lignage, peut-être plus haut ; ou peut-être
que certains d'entre eux sont devenus R1a et certains se sont
développés en R1b en raison de l'isolation des mêmes ancêtres.
Le mélange de la population a maintenant abouti
à ce qu’eux tous portent quelque lignée israélite qu’ils soient
des Israélites d’ADN-Y ou des Celtes d’ADN-Y des alliances
hittite et plus tard parthe.
La suppression des Parthes, qu’étaient les
Anglo-saxons, Lombards, Jutes, Goths et Vandales, a vu les
Khazars prendre l'espace autrefois occupé par ces nomades et les
Israélites et Juifs qui étaient restés avec eux.
Les Khazars étaient composés des Ashkenazi
Gomerites et des Slaves, mais le R1a des Slaves prédominait
parmi eux suggérant que les divisions R1 en R1a et R1b se sont
produites après la scission, ou ils ont muté d'une façon ou
d'une autre. La prédominance dans la Norvège et la Suède du R1a
indique que cela peut s'être produit au cours du premier
millénaire de l'Ère Courante. L'absence de R1b en Afrique du
Nord où les Vandales sont allés indiquait qu'ils étaient soit
complètement anéantis soit étaient des bases RxR1 et se sont
installés au Cameroun. Ainsi les divisions ont pu se faire
beaucoup plus tard en effet.
Par ailleurs, les groupes sémites peuvent s’être
installés en quatre groupes stables au début ; et les Hébreux
assyriens et arphaxadites contiennent plusieurs types de Hg. I.
Le
Royaume d'Israël, qui a pris fin avec Osée, ne devait pas être
uni à nouveau avec Juda, en effet, avant près de 2500 ans plus
tard dans les Derniers Jours. L'union a commencé de l'Europe de
l’Ouest et, finalement, des Amériques, de l’Australasie et de
l'Afrique du Sud. Cela devait être en Europe, où
la plupart des Dix Tribus
“perdues” d'Israël ont surgi dans l’Haplogroupe I. De nombreux
Israélites étaient dans les “Îles de la Mer” ou le Royaume-Uni
et l'Irlande, et plus de Juifs vivent actuellement côte à côte
avec les Celto/Israélites Hg I et R1B dans les États-Unis et le
Commonwealth britannique que partout ailleurs sur la Terre. Les
lignes des rois de l’ADN-Y de 1066 étaient R1b normands, avec
les lignes hébraïques davidiques héritées principalement par le
biais des femmes, étant
transférées par mariage ou la migration (consulter les études
Les
Descendants d'Abraham Partie V : Juda (No. 212E)
et
aussi
De David et les Exilarques à la Maison de Windsor (No. 67)).
L'Union des Couronnes entre les maisons royales
d'Angleterre et d'Écosse a été effectuée en 1603. Malgré le
partage d'un souverain, toutefois, ce n'était pas avant l'Acte
d'Union des Parlements il y a exactement 300 ans (en 1707) que
les deux pays ont réglé leurs différends suffisamment longtemps
pour créer une nouvelle entité appelée Grande-Bretagne. Avec
l'inclusion de l'Irlande en janvier 1801, le pays est devenu
connu comme le Royaume-Uni pour la première fois. (La
majorité de l'Irlande est, depuis, devenue indépendante.)
Dieu a certainement protégé ces îles en dépit de
l'idolâtrie endémique et des ravages que le Trinitarisme a vite
fait. Ceux-ci ont commencé en fait avec la mission d’Augustin en
Angleterre, qui est survenue peu après la mort du saint notable
irlandais Sabbatarien, Columba, en 597 EC. Cela était une simple
période de sept ans après l'avènement de ce que l'on appelle le
Saint Empire Romain, indiquant peut-être que les Îles
Britanniques étaient considérées comme un important bastion qui
a dû être complètement infiltré avec les mystères babyloniens
afin d'éliminer l'adoration du Seul Vrai Dieu des disciples de
Columba et d'autres.
Où qu'ils se trouvent dans le monde
d'aujourd'hui, que ce soit dans le nord (Jér. 3:12) soit
éparpillés aux quatre coins de la terre, les descendants
d'Israël, soit par lignée directe d’ADN-Y soit par croisement
avec les Anglo-saxons parthes ou les Jutes et Lombards ou
Héthiens et autres Celtes et en fait toutes les nations, sont
instamment priés de se repentir et de revenir au Dieu que leurs
pères connaissaient.
Jérémie 3:11-13a L’Éternel
me dit : L’infidèle Israël paraît innocente en comparaison de la
perfide Juda. 12 Va,
crie ces paroles vers le
septentrion, et dis : Reviens, infidèle Israël ! dit
l’Éternel. Je ne jetterai pas sur vous un regard sévère ; car je
suis miséricordieux, dit l’Éternel, Je ne garde pas ma colère à
toujours. 13 Reconnais seulement ton iniquité,
reconnais que tu as été infidèle à l’Éternel, ton Dieu, ...
(LSG)
L'appel est actuellement en cours à toutes les
nations pour tous les gens à se repentir et devenir l'Israël de
Dieu, ce qui finira par remplir toute la Terre.
q
Tableau 1 :
Chronologie des Rois d'Israël
Dynastie : no.
|
Roi
|
Période de règne (AEC)
|
Durée |
Fin
|
I : 1
|
Jéroboam
|
932 - 910/09
|
22 ans |
Est mort
|
I : 2
|
Nadab
|
910/09 - 909/08
|
2 ans
|
Assassiné
|
II : 3
|
Baescha
|
909/08 - 886/85
|
24 ans
|
Est mort
|
II : 4
|
Ela
|
886/85 - 885/84
|
2 ans
|
Assassiné |
5
|
Zimri
|
885/84
|
7 Jours
|
Suicide
|
6*
|
Thibni
|
885/84 - 883/82
|
2 ans
|
Est mort
|
III : 7 *
|
Omri
|
885/84 - 874/73
|
12 ans
|
Est mort
|
III : 8
|
Achab
|
874/73 - 853
|
22 ans
|
Tué dans la bataille
|
III : 9
|
Achazia
|
853 - 852
|
2 ans
|
Est mort
|
III : 10
|
Joram
|
852 - 841
|
12 ans
|
Assassiné
|
IV : 11
|
Jéhu
|
841 - 814/13
|
28 ans
|
Est mort
|
IV : 12
|
Joachaz
|
814/13 - 798
|
17 ans
|
Est mort
|
IV : 13
|
Joas
|
798 - 782/81
|
16 ans
|
Est mort
|
IV : 14
|
Jéroboam II
|
[793] 782/81 - 753
|
41 ans
|
Est mort
|
IV : 15
|
Zacharie
|
753 - 752
|
6 mois
|
Assassiné
|
16
|
Schallum
|
752
|
1 mois
|
Assassiné |
V : 17
|
Menahem
|
752 - 742/41
|
10 ans
|
Est mort
|
V : 18
|
Pekachia
|
742/41 - 740/39
|
2 ans
|
Assassiné |
V : 19
|
Pékach |
[751] 740/39 - 732/31
|
20 ans
|
Assassiné |
20
|
Osée
|
732/31 - 722
|
9 ans
|
Est mort
|
Notes
: 1) Les écarts sous le règne de Jéroboam II et Pékach, sont examinés dans le
texte ; 2) * indique un règne simultané