Christian Churches of God

[255]

 

 

 

La Loi et le Troisième Commandement

 

(Édition 4.0 19981006-20050810-20120520)

 

Il est écrit : Tu ne prendras point le nom de l'Éternel, ton Dieu, en vain ; car l'Éternel ne laissera point impuni celui qui prendra son nom en vain. Le Troisième Commandement implique le concept entier du pouvoir et de l'autorité de Dieu dans Son système d’Ordre Juridique. Ce commandement traite non seulement de l'utilisation profane de Son nom dans les paroles futiles mais concerne aussi l’ensemble de l’ordre juridique civil et religieux et le calendrier établi pour sa fonction dans cet ordre. Prétendre agir au nom de Dieu sous un autre système est aussi une infraction de ce commandement.

 

 

Christian Churches of God

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(Copyright ã 1998, 1999, 2005, 2012 Wade Cox et al, ed. Wade Cox)

 (Tr. 2003, rév. 2024)

 

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 La Loi et le Troisième Commandement [255]

 

 


Il est écrit :

Exode 20:7 Tu ne prendras point le nom de l'Éternel, ton Dieu, en vain ; car l'Éternel ne laissera point impuni celui qui prendra son nom en vain. (LSG)

 

Deutéronome 5:11 Tu ne prendras point le nom de l'Éternel, ton Dieu, en vain ; car l'Éternel ne laissera point impuni celui qui prendra son nom en vain. (LSG)

 

Le nom de Dieu au singulier est Eloah. Il est la source de tout pouvoir et de toute autorité et Il est l’objet de l’adoration au Temple (Esdras 4:17-7:26).

 

L'armée céleste est devenue, à sa création, elohim avec Eloah, de même que nous sommes en processus de devenir elohim. Eloah, cependant, est un seul Dieu.

 

Deutéronome 6:4-5 Écoute, Israël ! l'Éternel, notre Dieu, est le seul Éternel. 5 Tu aimeras l'Éternel, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force. (LSG)

 

Exode 3:14 nous montre que Dieu est en train de devenir quelque chose. Il dit ici : Je serai ce que je deviendrai (‘eyeh ‘asher ‘eyeh cf. la Bible Oxford Annotated RSV, ainsi que Bullinger, Companion Bible, la note du verset). Dieu est en processus de s’étendre Lui-même pour devenir tout en tous.

 

Le Système d’Ordre Juridique de Dieu

Cela est une infraction de la Loi de Dieu et du troisième commandement d’établir un système de loi, non conformément à la Bible et à ses dispositions. Le système entier ainsi pervertit la Loi de Dieu. Il n’est pas permis de mettre en application certaines parties de l’ordre juridique et d’en rejeter d’autres.

 

Il n’est pas permis de revendiquer adorer le Dieu Vivant au nom de Jésus-Christ, et de rejeter les Sabbats et les Fêtes, et de mettre en application à sa place les systèmes païens d’adoration et les cultes du Soleil. Ainsi, le culte du dimanche et la mise en œuvre des festivals de Noël et d’Easter/Pâques sont non seulement une infraction du quatrième commandement, mais aussi une infraction du troisième commandement et de la loi entière. Dieu dit qu’Il déteste leurs Fêtes et Sabbats (Ésaïe 1:11-20) en raison de cette hypocrisie.

 

Un faux Sabbat, ce n’est pas seulement rendre un culte un autre jour, tel que le dimanche. C’est adorer Dieu en vain par l’injustice, la malice et l’hypocrisie. Dieu déteste ces faux prêtres idolâtres. Ils sont ceux en soutane noire qui servent Baal et les cultes du Soleil (cf. 2Rois 23:5 ; Osée 10:5 ; Sophonie 1:4).

 

Toute autorité est obligée de fonctionner à partir de la Loi de Dieu et d’entreprendre toutes les questions dans le cadre de cette loi. Tous les systèmes religieux qui prétendent travailler pour la Bible et influencent ou changent l’ordre juridique prennent le nom de l’Unique Véritable Dieu en vain et enfreignent Sa Loi en vertu du troisième commandement. S'ils enseignent contrairement à la parole de Dieu, alors ils prennent Son nom sans but divin et sans Son autorité et c'est, par conséquent, en vain.

 

Le Nom de Dieu

Tout exercice de pouvoir sous la direction de Dieu s’effectue en Son nom, en tant que Yahovah des Armées. De là, tout être qui agit pour Lui est appelé par Son nom Yahovah et il porte Son autorité de la même manière qu’un individu portant l'anneau du roi avait l'autorité du roi (cf. L'Ange de YHVH (No. 024) ; et Genèse, chapitres 18 et 19).

 

Dieu nous guide et nous enseigne. Sa tendresse nous rend parfait et nous avons le bouclier de Son salut. Il est notre forteresse et notre libérateur (2Samuel 22:32-35 ; Psaume 18:34 ; 144:1). Tout pouvoir vient de Dieu et les pouvoirs qui existent sont institués par Dieu (Romains 13:1-2, 7).

 

Cependant, nous devons obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes (Actes 5:29). C'est à lui qu'appartiennent la vengeance et la rétribution (Deut. 32:35 ; Psaume 94:1 ; Hébreux 10:30 ; Romains 12:19).

 

Deutéronome 10:20-22 Tu craindras l’Éternel, ton Dieu, tu le serviras, tu t’attacheras à lui, et tu jureras par son nom. 21 Il est ta gloire, il est ton Dieu : c’est lui qui a fait au milieu de toi ces choses grandes et terribles que tes yeux ont vues. 22 Tes pères descendirent en Égypte au nombre de soixante–dix personnes ; et maintenant l’Éternel, ton Dieu, a fait de toi une multitude pareille aux étoiles des cieux. (LSG)

 

Il nous est commandé de ne pas prendre le nom de Dieu en vain, ou de jurer par Son nom faussement. Il est saint, et Son nom est grand et merveilleux (cf. Ex. 20:7).

 

Lévitique 19:12 Vous ne jurerez point faussement par mon nom, car tu profanerais le nom de ton Dieu. Je suis l'Éternel. (LSG)

 

Psaume 99:2-3 L’Éternel est grand dans Sion, Il est élevé au-dessus de tous les peuples. Qu'on célèbre ton nom grand et redoutable ! Il est saint ! (LSG)

 

Psaume 111:9 Il a envoyé la délivrance à son peuple, Il a établi pour toujours son alliance ; Son nom est saint et redoutable. (LSG)

 

Jérémie 14:9b

Cependant tu es ô SEIGNEUR au milieu de nous, et nous sommes appelés par ton nom ; (KJF)

 

Le Dieu Invisible

Les Écritures nous disent que Dieu n’a jamais été vu et que personne n’a jamais entendu Sa voix. Qui est ce Dieu qui est connu seulement par Son nom ?

 

Jean 1:18a Personne n'a jamais vu Dieu (LSG)

 

Exode 33:20 L’Éternel dit : Tu ne pourras pas voir ma face, car l’homme ne peut me voir et vivre. (LSG)

 

Jean 5:37 Et le Père qui m’a envoyé a rendu lui-même témoignage de moi. Vous n’avez jamais entendu sa voix, vous n’avez point vu sa face, (LSG)

 

Christ identifie ici le Père comme cet être qui n’a jamais été vu ni Sa forme ni Son aspect et dont la voix n’a jamais été entendue.

 

Les écrits de Paul dans le Nouveau Testament font référence au Dieu “invisible”.

 

Colossiens 1:15 Il est l'image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création. (LSG)

 

1Timothée 1:17 Au roi des siècles, immortel, invisible, seul Dieu, soient honneur et gloire, aux siècles des siècles ! Amen ! (LSG)

 

Hébreux 11:27 C'est par la foi qu'il quitta l'Égypte, sans être effrayé de la colère du roi ; car il se montra ferme, comme voyant celui qui est invisible. (LSG)

 

Ce Dieu, que personne n’a jamais vu, a un nom. Le nom de Dieu identifie qui Dieu est. Le nom de Dieu est Eloah, ou Yahovah des Armées. Parfois, le nom de Dieu est incorrectement appelé Jéhovah ou Yahvé.

 

Comment le nom de Dieu peut-il être utilisé en vain ? La concordance Young’s Analytical Concordance donne plusieurs significations au mot vain.

·     Vanité : Ce mot provient du mot Hébreu hebel. (Jérémie 10:3)

·     Gratuit, pour rien- du mot hébreu chinnam (Ézéchiel 6:10)

·     Creux de nabab (Job 11:11,12)

·     Vide, vain de rig. (Psaume 2:1 ; Jérémie 51:58)

·     Fausseté ou mensonge de sheqer. (Exode 5:9)

·     Désolé ou ruiné de tohu (Ésaïe 45:18 ; cf. Genèse 1:2 ; Jérémie 4:23)

·     Improductif ou inutile du grec mataios

 

Tous ces mots sont traduits en français par vain, mais nous voyons à partir des références scripturales que chacun de ces mots a une application différente. Le mot pour vain dans le troisième commandement, cependant, vient d’un mot hébreu différent shav, ou shawv, qui a également la signification de fausseté, et de là, vanité. Dans le Dictionnaire Hébreu de Strong shawv (SHD) 7723 signifie désolation, mal, ruine, idolâtrie, inutilité, en vain, faussement. Alors que nous considérons le troisième commandement, nous examinerons les nombreuses façons dans lesquelles ce mot s’applique.

 

Le Nom de Dieu écrit mais pas prononcé

Le nom de Dieu signifiait beaucoup pour les Hébreux. Après la captivité babylonienne, la tribu de Juda de même qu’une partie des tribus de Lévi et de Benjamin qui l’accompagnaient, considéraient que le nom de Dieu était tellement saint que, bien que le nom fût souvent écrit, il n’était jamais prononcé. Lorsqu’un lecteur dans la synagogue rencontrait dans le texte le mot “YHVH”, il le remplaçait par le mot “Adonaï”, qui signifie le Seigneur (cf. Yahovah SHD 3068 et Yahovih SHD 3069 ci-dessous).

 

L’écriture hébraïque, tout comme la sténographie moderne, ne comportait que des consonnes. Les voyelles ont été ajoutées plus tard, pour ceux qui étaient incertains de la tradition orale hébraïque, concernant la prononciation, à l’aide d’une série de petites marques, appelées points de voyelles, placées au-dessus, autour et au-dessous du texte consonantique mais sans jamais interférer avec lui. Ainsi, les voyelles du mot Adonaï (SHD 136) ont été ajoutées autour des lettres du nom de Dieu, et ces voyelles devaient être lues. En conséquence de cette pratique, le mot hybride Yahovah a fait son apparition (relativement récemment) étant composé du nom YHVH et intercalé avec les voyelles de Adonaï. Le nom a été altéré 134 fois par les Sopherim (les scribes au temps des rabbins) et nous savons, où ces altérations ont été faites en examinant l’original. Nous savons à partir de l’archéologie ancienne que le nom abrégé de Dieu était Yaho (cf. J.B. Pritchard, The Ancient Near East, Princeton, 1958, Vol. 1, pp. 278-282). Cela a été incorrectement écrit Jah. Il n’y a pas de J en hébreu et la voyelle a été incorrectement omise du texte, comme nous le voyons dans les anciens textes du Temple à Éléphantine (cf. Psaume 68:4 version KJV). Les érudits contemporains l’écrivent Jahvé ou Yahvé.

 

Là où Yahovah (SHD 3068) était écrit cela était prononcé comme “Adonaï,” et là où on faisait référence à Le Dieu, Yahovih (SHD 3069) était écrit. Cela était toujours prononcé “elohim” par les scribes postérieurs, plus pour éviter les implications théologiques de la distinction que toute autre raison. La plupart de ces traditions postérieures ont pénétré le Judaïsme à la suite de la captivité babylonienne, de même que le concept des anciens païens qui ne mentionnaient pas le nom du dieu, de peur que sa mention ne force la déité à agir, ou à être contrôlée par la personne qui prononce le nom (cf. l’étude Abracadabra : La Signification des Noms (No. 240)).

 

Même en écrivant le nom de Dieu, en faisant une copie de la loi le scribe devait respecter certaines règles.

·              Il doit s’être récemment lavé.

·              Il doit porter les vêtements entièrement juifs.

·              Il ne doit jamais tremper sa plume dans l’encre au milieu d’écrire le nom de Dieu.

·              Si un Roi s’adresse à lui pendant qu’il écrit le nom de Dieu, il ne doit pas lui porter attention.

 

Ces règles furent prétendument imposées parce qu’ils pensaient qu’elles empêcheraient l’homme de prendre le nom de Dieu en vain. Il est plus probable cependant, qu’ils étaient aussi influencés par les mêmes considérations que nous avons vues en rapport avec le concept des Noms chez les païens, à savoir que si l'on connaissait le nom, on pouvait l'invoquer et le contrôler. Cette vue est exactement l’opposé de la signification du troisième commandement de la Loi de Dieu.

 

La Companion Bible de Bullinger (Annexe 32) contient une liste des substitutions de Adonaï pour Yahovah et le traitement de elohim aussi. Cette emphase sur la manière de prononcer le nom de Dieu n’est pas ce que le troisième commandement signifie.

 

R. J. Rushdoony (The Institutes of Biblical Law, Presbyterian and Reformed Publishing Company, 1973, p. 126) pose les questions suivantes :

 

“Q. 112. Qu’est-ce qui est exigé dans le troisième commandement ?”

“R. Le troisième commandement exige que le nom de Dieu, ses titres, ses attributs, ordonnances, la parole, les sacrements, la prière, les serments, vœux, les tirages au sort, ses œuvres, et toutes autres choses par lesquelles il se fait connaître, soient saints et utilisés avec révérence en pensée, en méditation, en parole et en écriture, pour une profession sainte et une conversation responsable, pour la gloire de Dieu, et notre bien et celui des autres”.

 

“Q. 113. Quels sont les péchés interdits dans le troisième commandement ?”

“R. Les péchés interdits dans le troisième commandement sont les suivants : ne pas utiliser le nom de Dieu comme il se doit, en abuser par ignorance, en le mentionnant de manière vaine, irrévérencieuse, profane, superstitieuse, ou utiliser de toute autre manière ses titres, ses attributs, ses ordonnances ou ses œuvres par le blasphème, des vœux ou des serments, s'ils sont licites, et de les accomplir, si d'autres choses sont illicites ; murmurer et se quereller à propos de Sa parole, l’examiner curieusement et l’appliquer de façon erronée, ou la pervertir de quelque manière que ce soit, en plaisanteries profanes, en questions curieuses ou inutiles, en vaines discussions ou en soutenant de fausses doctrines ; abuser du nom, des créatures ou de toutes autres choses contenues sous le nom de Dieu, pour en faire des ensorcellements ou toutes convoitises et pratiques pécheresses ; les dénonciations, les mépris, les insultes, ou toutes oppositions à la vérité de Dieu, à sa grâce et à ses voies. Faire profession de religion par hypocrisie ou avec de mauvaises intentions ; Avoir honte de Lui ou Lui faire honte.”

 

La plupart des gens n’ont probablement jamais considéré une application aussi large du troisième commandement de Dieu. Nous savons que Dieu veut être en communion avec l’homme. La seule façon que cette relation puisse porter ses fruits est que l’homme soit soumis totalement et complètement à Dieu et à Sa volonté, par l’obéissance totale et complète à Sa Loi. Dieu veut l’obéissance et non pas des sacrifices. Plus important encore, la loi nous a été donnée pour notre bien et elle n’est pas un fardeau lorsqu’elle est observée par la puissance de l’Esprit Saint.

 

La perversion de l’usage en vain du nom de Dieu a commencé dans les jours du petit-fils d’Adam, Énosch, à partir de l’examen de Genèse 4:26.

Genèse 4:26 Seth eut aussi un fils, et il l'appela du nom d'Énosch. C'est alors que l'on commença à invoquer le nom de l'Éternel. (LSG)

 

Cette traduction, dans la [Bible] version LSG, cache ce qui s’est vraiment passé. L’Annexe 21 de la Companion Bible de Bullinger nous donne la vraie intention de ce verset. D’après les anciens commentaires judaïques, les hommes ont cessé de prier au nom du Seigneur (Targum Onkelos) et se sont aussi fait des idoles et les ont appelées par le nom de la Parole de Dieu (Targum Jonathan). Rashi dit qu’il y a eu profanation en invoquant le nom du Seigneur. Le Dabar Yahovah ou la Parole de Dieu était l’entité qui représentait Dieu, ceci était la fonction de Jésus Christ en tant que le Logos.

 

Cela était compris que dans les jours d’Énosch (le descendant d’Adam) les hommes ont commencé à instaurer un faux culte en mettant le nom de Dieu sur les corps célestes. Apparemment, ils auraient commencé à appeler leurs dieux par le nom Yahovah. L’idolâtrie est ainsi comprise pour avoir son commencement là. Énosch signifie fragile, faible, maladif, ou incurable. Genèse est le livre des commencements. À l’époque d’Énosch, l’homme a commencé à utiliser le nom de Dieu en vain. Énoch, le septième [patriarche] depuis Adam, est enregistré comme prophétisant contre eux et contre leur impiété (Jude 14,15). L’idolâtrie pervertit toujours le nom de Dieu. C’est Satan qui inspire l’homme à se détourner de l’adoration de Dieu et à la diriger vers lui-même.

 

Prononcer le nom de Dieu en hébreu

Il y a certains groupes parmi les diverses Églises de Dieu observant le Sabbat, qui promeuvent l’idée de prononcer le nom de Dieu seulement en hébreu. Ils fondent cette idée sur une mauvaise compréhension d’Actes 4:12.

Actes 4:12 Il n'y a de salut en aucun autre ; car il n'y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés. (LSG)

 

Certains des noms promus par ces églises sont ici énumérés :

Pour le Dieu Très-Haut : YaHVah, Yahu Wey, Yahaweway, Yhwh.

Pour le Messie : YaHVaHoshea, Yahushua, Yahshua, Yeshua.

 

La plupart des groupes des “noms sacrés” promeuvent avant tout le nom de Yahweh pour le Dieu Très Haut, et Yahshua pour le Messie.

 

Le concept des “noms sacrés” est que nous devons connaître le nom de Dieu et le prononcer correctement – avec la bonne intonation – pour être sauvé. Cette idée tourne en dérision le Dieu Tout-Puissant, en insinuant qu’Il communique avec l’homme en aucune autre langue que l’hébreu, et ignore complètement le fait que c’est Dieu qui a divisé les langues à la tour de Babel. Elle ignore aussi le texte d’Ésaïe 28:11.

Ésaïe 28:11 Hé bien ! c'est par des hommes aux lèvres balbutiantes et au langage barbare que l'Éternel parlera à ce peuple. (LSG)

 

L’idée des “noms sacrés” ignore aussi les titres et rôles variés donnés par délégation, à celui qui a été identifié plus tard comme Jésus Christ, tel que vu dans Ésaïe 9:6

Ésaïe 9:6 Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et la domination reposera sur son épaule ; on l'appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix. (LSG)

 

Les concepts de cette phrase peuvent être lus et compris de plusieurs façons. La Septante (LXX) lit le texte d’Ésaïe 9:6-8 comme suit :

Car un petit enfant nous est né, et un fils nous a été donné ; et la principauté repose sur son épaule, et il est appelé de ce nom, l’Ange du Grand Conseil. Par lui j’amènerai la paix sur les princes, par lui la santé et la paix. 7 Sa principauté est grande, et à la paix qu’il donne il n’est point de limites ; il s’assoira sur le trône de David, et il possédera son royaume, pour le conduire, et l’affermir dans l’équité et la justice, maintenant et dans tous les siècles ; l’amour du Seigneur des Armées fera ce prodige. (LXX traduite par Giguet)

 

Le texte original lit littéralement Conseiller le Dieu [el] Puissant, de là, sa traduction dans la LXX comme l'Ange du Grand Conseil, qui est ce qui est compris.

 

Le terme Père Éternel ne peut pas être compris à l’intérieur du Trinitarisme ou dans le Judaïsme. Il a été complètement supprimé de la LXX. Le texte hébreu confère une fonction d’un Père Éternel au Messie. Selon Paul, il y a plusieurs paternités dans le ciel et sur la terre (Éphésiens 3:14-15). On pourrait essayer de lire le texte hébreu comme le Père Éternel conférant le titre, mais ce n’est pas lu de cette façon, en général, à partir des textes. La Soncino traduit le texte ainsi :

Car un enfant nous est né,

Un fils nous est donné ;

Et le gouvernement repose sur son épaule ;

Et son nom est appelé

Pele-joez-el-gibbor-

Abdi-ad-sar-shalom

 

Ainsi, la structure entière est vue comme un nom de pouvoir donné par Dieu. La Septante (LXX) a été écrite plusieurs siècles avant Christ, et ceux qui l’ont écrite avaient compris qu’il serait l’Ange de l’Ancien Testament qui a donné la Loi à Moïse. Le Judaïsme moderne tente d'ignorer ce fait et c’est d’ailleurs la raison pour laquelle la LXX a été contestée par le Judaïsme rabbinique postchrétien. Nous savons que ces rôles divers sont par délégation à cause du verset 7b (v. 8 LXX), “le zèle de l’Éternel des Armées accomplira cela”.

 

L’idée des “noms sacrés” ignore les faits historiques enregistrés dans l’Écriture dans Matthieu 1:21 (aussi le verset 23).

Matthieu 1:21 Et elle accouchera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (qui signifie sauveur) et il sauvera son peuple de leurs péchés.

 

Jésus est devenu le Sauveur par délégation, après avoir vécu une vie sans péché et donné cette vie en sacrifice. Il y a des Écritures qui montrent clairement que Dieu le Père est notre Sauveur suprême (Ps. 106:21 ; Ésaïe 60:16).

Jude 25 à Dieu seul, notre Sauveur, par Jésus-Christ notre Seigneur, soient gloire, majesté, force et puissance, dès avant tous les temps, et maintenant, et dans tous les siècles ! Amen ! (LSG)

(Consulter l'étude Dieu notre Sauveur (No. 198)).

 

Matthieu 1:23 Voici, la vierge sera enceinte, elle enfantera un fils, et on lui donnera le nom d'Emmanuel, ce qui signifie DIEU AVEC NOUS.

 

Ce Fils de Dieu, ce Messie, ce Sauveur par délégation, a été nommé Souverain Sacrificateur (Grand Prêtre), d’après l'Ordre de Melchisédek et est devenu notre Souverain Sacrificateur à sa première venue, et Il deviendra notre Roi à sa deuxième venue. Limiter le Messie juste à un seul nom hébreu enfreint le troisième commandement. C’est prendre le nom de Dieu en “vain”. Cela limite le but de Dieu et cela limite le Plan de Dieu pour le salut éventuel de toute l’humanité.

 

Quand les disciples ont demandé à Jésus Christ de leur enseigner comment prier (Luc 11:1-4), il leur a enseigné à adresser leurs prières au Père. On s’adresse à Dieu en disant : “Notre Père qui est aux cieux”. Christ n’a jamais dit aux disciples de s’adresser au Père en hébreu seulement.

 

Jésus Christ dans sa prière dans Jean 17:1-26 s’adresse à Dieu en disant : “Père”. Dans Matthieu 27:46, nous voyons que, lorsque Jésus Christ était sur le pieu, il a crié au Père en araméen, qui était la langue véhiculaire du peuple,Eli, Eli, pourquoi m'as-tu abandonné ?” (citant l’Écriture en hébreu). Il n’a pas utilisé l’hébreu pour s’adresser au Père. Matthieu le rapporte, parce qu'il était présent à la crucifixion et qu’il l’a entendu. Jean aussi était là et a enregistré les paroles suivantes de Christ : “Tout est accompli”.

 

Dieu a plusieurs noms et ces noms doivent être sanctifiés. Prononcer ces noms en hébreu seulement ne sanctifie pas le nom de Dieu. Les noms eux-mêmes sont des concepts. Les noms conférés au fils par le Père sont des titres de pouvoirs. C'est la raison pour laquelle le nom Yahovah était donné aux Anges qui agissaient pour Dieu dans l’Ancien Testament. Dieu seul était appelé Yahovah des Armées.

 

Le blasphème et l’utilisation abusive des noms de Dieu

Les Psalmistes font la remarque que les fous et les ennemis d’Israël méprisent le nom de Dieu (Psaume 74:10-18). Les gens sont enlevés sans raison et rachetés par Dieu, qui parle. Le peuple de Dieu est envoyé en captivité et blasphème le nom de Dieu. Par conséquent, Son peuple connaîtra Son nom et saura qu'Il parle (Ésaïe 52:5 ; cf. Romains 2:24). Dans les derniers jours, les hommes blasphémeront le nom de Dieu et ne se repentiront pas pour Lui rendre gloire (Apoc. 16:9, 11, 21).

 

Un exemple classique de l’utilisation abusive du nom et de l’autorité de Dieu, sous un simple serment et blasphème se trouve dans 1Rois 21:10-13 et dans Actes 6:11 ff. Étienne n’a pas contesté le droit du conseil de le mettre à mort. Il a prié pour qu’ils soient tous pardonnés, parce qu’ils avaient agi d’après de faux témoignages, en infraction des troisième et neuvième commandements.

 

Christ a été faussement accusé de blasphème (Matt. 9:3 ; 26:65-66 ; Jean 10:36). Cependant, il a aussi parlé, du péché impardonnable du blasphème contre l’Esprit Saint (Matt. 12:22-32 ; Marc 3:22-30). C’est un sujet difficile en soi. L’Esprit Saint est l’instrument nécessaire pour le salut dans la puissance de Dieu. L’échec de reconnaître la nécessité de la rédemption et son propre péché, c’est en fait mentir à l’Esprit Saint et le blasphémer.

 

L'Honneur à ceux qui portent les Noms de Dieu

L’autorité de Dieu s’étend à la fois aux dirigeants spirituels et aux dirigeants physiques.

Exode 22:28 Tu ne maudiras point Dieu, et tu ne maudiras point le prince de ton peuple. (LSG)

 

Mépriser l’elohim ou les dirigeants de son pays, c’est blasphémer le nom de Dieu. Nous verrons cela plus en détail ci-dessous. Le blasphème et le fait de blasphémer le nom de Dieu sont mentionnés dans de nombreuses Écritures.

 

Psaume 74:10 Jusqu'à quand, ô Dieu ! l'oppresseur outragera-t-il, l'ennemi méprisera-t-il sans cesse ton nom ? (LSG)

 

Psaume 74:18 Souviens-toi que l'ennemi outrage l'Éternel, et qu'un peuple insensé méprise ton nom ! (LSG)

 

Ésaïe 52:5-6 Et maintenant, qu'ai-je à faire, dit l'Éternel, quand mon peuple a été gratuitement enlevé ? Ses tyrans poussent des cris, dit l'Éternel, et toute la durée du jour mon nom est outragé. 6 C'est pourquoi mon peuple connaîtra mon nom ; c'est pourquoi il saura, en ce jour, que c'est moi qui parle : me voici ! (LSG)

 

Un exemple de faux témoignage pour un gain malhonnête est illustré dans le cas de Naboth. Cet acte porte atteinte à la fois au troisième et au neuvième commandement, car c’est en violation du neuvième commandement que le faux témoignage se produit, cependant c’est en conformité avec le troisième que la sentence est injustement exécutée.

 

1Rois 21:10-13 et mettez en face de lui deux méchants hommes qui déposeront ainsi contre lui : Tu as maudit Dieu et le roi ! Puis menez-le dehors, lapidez-le, et qu'il meure. 11 Les gens de la ville de Naboth, les anciens et les magistrats qui habitaient dans la ville, agirent comme Jézabel le leur avait fait dire, d'après ce qui était écrit dans les lettres qu'elle leur avait envoyées. 12 Ils publièrent un jeûne, et ils placèrent Naboth à la tête du peuple ; 13 les deux méchants hommes vinrent se mettre en face de lui, et ces méchants hommes déposèrent ainsi devant le peuple contre Naboth : Naboth a maudit Dieu et le roi ! Puis ils le menèrent hors de la ville, ils le lapidèrent, et il mourut. (LSG)

 

Dans cette référence, Jézabel a désigné de faux accusateurs, afin que le Roi Achab puisse prendre possession du vignoble de Naboth.

 

Un exemple de fausse accusation dans le Nouveau Testament se trouve dans Actes 6.

 

Actes 6:8-13 Étienne, plein de grâce et de puissance, faisait des prodiges et de grands miracles parmi le peuple. 9 Quelques membres de la synagogue dite des Affranchis, de celle des Cyrénéens et de celle des Alexandrins, avec des Juifs de Cilicie et d'Asie, se mirent à discuter avec lui ; 10 mais ils ne pouvaient résister à sa sagesse et à l'Esprit par lequel il parlait. 11 Alors ils subornèrent des hommes qui dirent : Nous l'avons entendu proférer des paroles blasphématoires contre Moïse et contre Dieu. 12 Ils émurent le peuple, les anciens et les scribes, et, se jetant sur lui, ils le saisirent, et l'emmenèrent au sanhédrin. 13 Ils produisirent de faux témoins, qui dirent : Cet homme ne cesse de proférer des paroles contre le lieu saint et contre la loi ; (LSG)

 

De faux témoins sont désignés ici pour accuser Étienne de blasphème. Le pouvoir de le mettre à mort existait, mais ce pouvoir a été utilisé de façon incorrecte.

 

Comme nous l’avons déjà vu, ils ont essayé de condamner Christ de la même manière. Dans la plupart des cas, les prophètes, qui ont été envoyés à Israël ont été tués pour divers prétextes par les prêtres et les prophètes ou par la communauté religieuse de ce temps-là. Dans la plupart des cas, la nation vivait dans le péché parce que la communauté religieuse était elle-même en faute et généralement, grossièrement idolâtre.

 

Matthieu 9:1-7 Jésus, étant monté dans une barque, traversa la mer, et alla dans sa ville. 2 Et voici, on lui amena un paralytique couché sur un lit. Jésus, voyant leur foi, dit au paralytique : Prends courage, mon enfant, tes péchés te sont pardonnés. 3 Sur quoi, quelques scribes dirent au-dedans d'eux : Cet homme blasphème. 4 Et Jésus, connaissant leurs pensées, dit : Pourquoi avez-vous de mauvaises pensées dans vos cœurs ? 5 Car, lequel est le plus aisé, de dire : Tes péchés sont pardonnés, ou de dire : Lève-toi, et marche ? 6 Or, afin que vous sachiez que le Fils de l'homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés : Lève-toi, dit-il au paralytique, prends ton lit, et va dans ta maison. 7 Et il se leva, et s'en alla dans sa maison. (LSG)

 

Si Jésus était en effet le Christ, alors il ne proférait pas de blasphèmes. Le Souverain Sacrificateur a prophétisé, cette année-là, qu’un seul devait mourir pour le peuple. Il attendait le Christ. C'est symbolique du déchirement de ses vêtements. Le Grand Prêtre ne déchirait jamais ses vêtements, mais ce qu'il a fait symboliquement, par cette action, c'est de retirer le sacerdoce de Lévi en Juda et de le transférer à Melchisédek en Israël.

 

Matthieu 26:63-66 Jésus garda le silence. Et le souverain sacrificateur, prenant la parole, lui dit : Je t'adjure, par le Dieu vivant, de nous dire si tu es le Christ, le Fils de Dieu. 64 Jésus lui répondit : Tu l'as dit. De plus, je vous le déclare, vous verrez désormais le Fils de l'homme assis à la droite de la puissance de Dieu, et venant sur les nuées du ciel. 65 Alors le souverain sacrificateur déchira ses vêtements, disant : Il a blasphémé ! Qu'avons-nous encore besoin de témoins ? Voici, vous venez d'entendre son blasphème. 66 Que vous en semble ? Ils répondirent : Il mérite la mort. (LSG)

 

Jésus Christ a été faussement accusé de blasphème, à cause de l'ignorance de ses auditeurs quant aux Écritures. La plupart des Chrétiens modernes mettraient Christ à mort, s’il venait aujourd'hui, parce que le message qu'il leur donnerait différerait de ce qu’ils veulent, et de ce qu'ils ont été amenés à croire. Au Moyen Âge, il aurait été brûlé au bûcher, comme un soi-disant Arien, qui observait le Sabbat, à cause de ses propres messages dans les textes anciens du Nouveau Testament.

 

Jean 10:34-36 Jésus leur répondit : N'est-il pas écrit dans votre loi : J'ai dit : Vous êtes des dieux ? 35 Si elle a appelé dieux ceux à qui la parole de Dieu a été adressée, et si l'Écriture ne peut être anéantie, 36 celui que le Père a sanctifié et envoyé dans le monde, vous lui dites : Tu blasphèmes ! Et cela parce que j'ai dit : Je suis le Fils de Dieu. (LSG)

 

Ce message, à lui seul, serait suffisant pour le faire condamner. Il a été accusé d’opérer par la puissance de Béelzébul le Seigneur des Mouches, le Dieu d’Ekron.

 

Matthieu 12:22-32 Alors on lui amena un démoniaque aveugle et muet, et il le guérit, de sorte que le muet parlait et voyait. 23 Toute la foule étonnée disait : N’est-ce point là le Fils de David ? 24 Les pharisiens, ayant entendu cela, dirent : Cet homme ne chasse les démons que par Béelzébul, prince des démons. 25 Comme Jésus connaissait leurs pensées, il leur dit : Tout royaume divisé contre lui-même est dévasté, et toute ville ou maison divisée contre elle-même ne peut subsister. 26 Si Satan chasse Satan, il est divisé contre lui-même ; comment donc son royaume subsistera-t-il ? 27 Et si moi, je chasse les démons par Béelzébul, vos fils, par qui les chassent-ils ? C’est pourquoi ils seront eux-mêmes vos juges. 28 Mais, si c’est par l’Esprit de Dieu que je chasse les démons, le royaume de Dieu est donc venu vers vous. 29 Ou, comment quelqu’un peut-il entrer dans la maison d’un homme fort et piller ses biens, sans avoir auparavant lié cet homme fort ? Alors seulement il pillera sa maison. 30 Celui qui n’est pas avec moi est contre moi, et celui qui n’assemble pas avec moi disperse. 31 C’est pourquoi je vous dis : Tout péché et tout blasphème sera pardonné aux hommes, mais le blasphème contre l’Esprit ne sera point pardonné. 32 Quiconque parlera contre le Fils de l’homme, il lui sera pardonné ; mais quiconque parlera contre le Saint-Esprit, il ne lui sera pardonné ni dans ce siècle ni dans le siècle à venir. (LSG)

 

Jésus Christ a enseigné que le blasphème les uns contre les autres est une offense pardonnable, mais le blasphème contre l’Esprit Saint de Dieu est passible de la peine de mort. Le repentir est nécessaire pour le salut, et la reconnaissance du péché et du besoin de la grâce salvatrice de Dieu en l’Esprit Saint est la clé de ce salut. L’échec de se repentir est un blasphème contre l'Esprit. Les pénalités pour le blasphème et pour l'échec de se repentir sont en effet sévères.

 

Apocalypse 16:9, 11, 21 et les hommes furent brûlés par une grande chaleur, et ils blasphémèrent le nom du Dieu qui a l'autorité sur ces fléaux, et ils ne se repentirent pas pour lui donner gloire…

11 et ils blasphémèrent le Dieu du ciel, à cause de leurs douleurs et de leurs ulcères, et ils ne se repentirent pas de leurs œuvres…

21 Et une grosse grêle, dont les grêlons pesaient un talent, tomba du ciel sur les hommes ; et les hommes blasphémèrent Dieu, à cause du fléau de la grêle, parce que ce fléau était très grand. (LSG)

 

Blasphémer Dieu est l’antithèse du repentir. Le monde a conduit ses propres affaires selon ses propres lois et son propre système pendant six millénaires et même plus. Ils auront réduit la terre en un désert pratiquement inhabitable et même alors, ils ne se repentiront pas et ils ne rendront pas gloire à Dieu et à Sa loi. Ils prennent Son nom en vain en établissant des faux systèmes de gouvernement (cf. Lév. 24:16).

 

Dieu ne joue pas des jeux. Dieu veut dire ce qu’il dit. La société sera un lieu de sécurité lorsque cette loi sera entièrement appliquée. L’Ordre Juridique de Dieu ne peut pas être mis en œuvre sur une base ad hoc ou de manière fragmentaire. Le système entier d’ordre juridique de Dieu est un système complet, basé sur des relations spirituelles théoriques qui découlent de Sa nature même. La relation de cause à effet n’est pas un système de relations observables appelé supervenient. Elle est singulière, provenant de la nature de Dieu. Son ordre juridique est saint, juste, bon, parfait et vérité parce que Dieu est tout cela. La perversion de la Loi et du témoignage prend Son nom en vain.

 

La rébellion de Koré, dans Nombres 16, nous montre que Dieu ne tolérera pas pour toujours ceux qui s’opposent à Lui et qui Le blasphèment.

Nombres 16:31-33 Comme il achevait de prononcer toutes ces paroles, la terre qui était sous eux se fendit. 32 La terre ouvrit sa bouche, et les engloutit, eux et leurs maisons, avec tous les gens de Koré et tous leurs biens. 33 Ils descendirent vivants dans le séjour des morts, eux et tout ce qui leur appartenait ; la terre les recouvrit, et ils disparurent au milieu de l'assemblée. (LSG)

 

Ils ont parlé en mal du nom de Dieu et de Son oint. Dieu a utilisé cet exemple pour retrancher les rebelles et pour servir d’exemple à ceux qui blasphèment Dieu. Le blasphème est plus qu’une profanation du nom de Dieu. C'est un langage diffamatoire, méchant et rebelle dirigé contre Dieu et Son système et contre ceux qui agissent en Son nom.

 

Le prophète Jérémie était détesté par les prophètes d’Anathoth d'où il venait. Généralement, la pourriture s’installe dans une nation par ses dirigeants dans le ministère. Durant les derniers jours, la prostituée religieuse aura tellement détruit sa position, que la Bête du système laïque se retournera contre la prostituée et la détruira. La prostituée a tellement pris le nom du Dieu Vivant en vain, qu'elle a perdu entièrement la crédibilité qu’elle aurait pu avoir (cf. Apoc. 17:16).

 

Paul et la Loi

Paul a été amené devant le Souverain Sacrificateur. Ces actions constituent une leçon importante.

Actes 23:1-5 Paul, les regards fixés sur le sanhédrin, dit : Hommes frères, c'est en toute bonne conscience que je me suis conduit jusqu'à ce jour devant Dieu. 2 Le souverain sacrificateur Ananias ordonna à ceux qui étaient près de lui de le frapper sur la bouche. 3 Alors Paul lui dit : Dieu te frappera, muraille blanchie ! Tu es assis pour me juger selon la loi, et tu violes la loi en ordonnant qu'on me frappe ! 4 Ceux qui étaient près de lui dirent : Tu insultes le souverain sacrificateur de Dieu ! 5 Et Paul dit : Je ne savais pas, frères, que ce fût le souverain sacrificateur ; car il est écrit : Tu ne parleras pas mal du chef de ton peuple. (LSG)

 

La citation par Paul selon laquelle il ne faut pas parler contre un juge ou un dirigeant est écrite dans la loi dans Exode 22:28.

 

L'apôtre Paul connaissait cette loi. Gamaliel lui avait enseigné la loi en tant que Pharisien (cf. Actes 5:34).

Actes 22:3  je suis Juif, né à Tarse en Cilicie ; mais j'ai été élevé dans cette ville-ci, et instruit aux pieds de Gamaliel dans la connaissance exacte de la loi de nos pères, étant plein de zèle pour Dieu, comme vous l'êtes tous aujourd'hui. (LSG)

 

En fait, Paul n'était pas Juif. Il était un Benjaminite (Romains 11:1). Cela signifie qu'il était de la tribu de Benjamin, pas de Juda, mais le terme Juif ici a une signification générique au-delà des tribus. Moïse n'était pas Juif. Il était un Lévite. Jésus-Christ était Juif mais il était aussi apparenté à Lévi. Le Grand Prêtre, bien qu’il fût un Lévite et non un Juif, était, néanmoins, le dirigeant de Juda et de Benjamin, ainsi que de Lévi. Cependant, la règle d’un Grand Prêtre de Lévi n’est plus appliquée après la destruction du Temple et la dispersion.

 

Paul a su ce qu’il a fait dès qu'il s’est rendu compte qu’il avait dit du mal d’Ananias, le Souverain Sacrificateur. Il avait parlé contre un dirigeant du peuple ou une personne placée en autorité par Dieu, ce qui est interdit par la loi (Exode 22:28).

 

Plus tard, Paul a écrit à l'Église à Rome, de Romains 13:1a : “Que toute personne soit soumise aux pouvoirs supérieurs,” Ou, comme l’affirme la Bible Concordant Literal New Testament :

Romains 13:1-2 Que toute âme soit soumise aux autorités supérieures, car il n'y a point d'autorité sauf sous Dieu. 2 Or celles qui existent ont été instituées sous Dieu, de telle façon à ce que celui qui s'oppose à l'autorité résiste au mandat de Dieu.

 

Le mandat de Dieu est Sa loi, exprimée dans Exode 22:28. Il est très difficile pour l’homme de vivre selon cette loi à cause des abus de pouvoir commis par ces autorités, tout comme ce que Paul a expérimenté ici. Il est évident que tous nos gens seront éprouvés dans le futur sur ce point de la loi lorsque nous serons confrontés à l’abus de pouvoir des autorités.

 

Prêter serment

Proverbes 19:28 Un témoin pervers se moque de la justice, et la bouche des méchants dévore l'iniquité. (LSG)

 

Le fondement de toute procédure juridique concernant des litiges dits civils se trouve clairement dans le troisième commandement et cela s'appliquerait certainement au domaine du droit pénal

(Ingram, World Under God’s Law, page 46)

 

Le serment d'entrée en fonction, la véracité des témoins, la stabilité de la société en termes de respect commun pour la vérité et toute la structure entière basée sur toute théorie d’obligation reposent sur le concept de la pureté ou de la vérité sous serment (ou d’affirmation là où le serment est considéré comme le fait de jurer en contradiction avec les instructions de Christ). Là où il n’y a aucun respect pour la vérité, quand les hommes peuvent prêter serment sans l’intention d’honorer les termes, l’anarchie sociale et la décadence suivent. Quand il n’y a aucune crainte de Dieu, alors la sainteté des serments disparaît et les fondements de la société passent de la vérité au mensonge.

 

Dans les premières années, le serment de la Couronne ou un serment d'entrée en fonction Présidentielle (et de toute autre fonction) était reconnu précisément comme tiré du troisième commandement et, en fait, l’invoquait. En prêtant serment, la personne promettait de se conformer à sa parole et ses obligations, tout comme Dieu est fidèle à Sa parole. Conformément au serment d’entrée en fonction, si ces autorités publiques manquaient à leur devoir, on comprenait qu’elles provoquaient le jugement divin et la malédiction de la loi sur elles-mêmes. Dans la société d’aujourd’hui, ce serment est totalement bafoué. Il a été noté que ce fait de prêter serment est juste une cérémonie, une formalité qui doit être tolérée. Les gens jurent ou [prêtent serment] sur la Bible qu’ils n’ont même pas lue en entier ou ne comprennent pas, et la plupart ne croit même pas en la véracité de son contenu.

 

Dans les temps anciens, l’abus d’un serment était considéré comme une offense très grave. La personne qui était témoin d’un tel serment pour le bien ou le mal, et qui ne faisait rien, devait faire en expiation une offrande de péché (Lév. 5:4-7).

 

Un faux serment est une atteinte à la vie de la société entière. La haine du faux serment est reflétée dans Psaume 109.

 

Psaume 109:17-18 Il aimait la malédiction : qu’elle tombe sur lui ! Il ne se plaisait pas à la bénédiction : qu’elle s’éloigne de lui ! 18 Qu’il revête la malédiction comme son vêtement, qu’elle pénètre comme de l’eau dans son intérieur, comme de l’huile dans ses os ! (LSG)

 

Exode 23:1 Tu ne répandras point de faux bruit. Tu ne te joindras point au méchant pour faire un faux témoignage. (LSG)

 

La bonne application d'un serment est donnée dans Exode 22.

 

Exode 22:10-11 Si un homme donne à un autre un âne, un bœuf, un agneau, ou un animal quelconque à garder, et que l'animal meure, se casse un membre, ou soit enlevé, sans que personne l'ait vu, 11 le serment au nom de l'Éternel interviendra entre les deux parties, et celui qui a gardé l'animal déclarera qu'il n'a pas mis la main sur le bien de son prochain ; le maître de l'animal acceptera ce serment, et l'autre ne sera point tenu à une restitution. (LSG)

 

Le sens de à garder au verset 10 est celui de garder en sécurité tandis que le voisin est absent. Le concept est que le serment règle l'affaire entre les deux parties, tandis que le libellé clé ici est : sans que personne ne l’ait vu.

 

Zacharie 8:16-17 Voici ce que vous devez faire : dites la vérité chacun à son prochain ; jugez dans vos portes selon la vérité et en vue de la paix ; 17 que nul en son cœur ne pense le mal contre son prochain, et n'aimez pas le faux serment, car ce sont là toutes choses que je hais, dit l'Éternel. (LSG)

 

Ne pas jurer du tout

Qu’est-ce que Jésus Christ a voulu dire dans le Sermon sur la Montagne, lorsqu’il a dit à ses disciples : “ne jurez aucunement” ? Il venait de leur dire qu'il n’était pas venu pour abolir la loi. Est-ce qu’il changeait une partie de la loi ici ?

 

Matthieu 5:34-37 34 Mais moi, je vous dis de ne jurer aucunement, ni par le ciel, parce que c'est le trône de Dieu ; 35 ni par la terre, parce que c'est son marchepied ; ni par Jérusalem, parce que c'est la ville du grand roi. 36 Ne jure pas non plus par ta tête, car tu ne peux rendre blanc ou noir un seul cheveu. 37 Que votre parole soit oui, oui, non, non ; ce qu'on y ajoute vient du malin. (LSG)

 

Ces mots traduits dans la Bible version LSG ne jurer aucunement” ne sont pas une bonne traduction du texte original grec.

 

La traduction de la Bible Concordant Literal New Testament rend beaucoup plus claire l’intention de Jésus Christ.

 

Matthieu 5:33-37 :

De nouveau, vous avez entendu qu’il a été déclaré aux anciens : Tu ne te parjureras point, (mentir sous serment) mais tu t’acquitteras envers le Seigneur de tes serments. Cependant, je vous dis entièrement de ne jurer ni par le ciel, parce que c’est le trône de Dieu ; ni par la terre, parce que c’est son marchepied ; ni par Jérusalem, parce que c’est la cité du grand Roi. Tu ne devrais pas jurer non plus par ta tête, car tu ne peux rendre blanc ou noir un seul cheveu. Que ta parole cependant soit oui, oui, non, non. Ce qu’on y ajoute vient du malin.

 

Ces versets comprennent deux parties. La première partie confirme la loi sur les serments. La deuxième partie interdit de jurer frivolement ou à la légère. Nous avons tous entendu des gens dire À vrai dire. Est-ce que cela signifie qu’ils ne disaient pas la vérité auparavant ? Ou bien ils vont essayer d’ajouter une emphase en disant Que ma mère devienne aveugle, si ce que je dis n’est pas la vérité !

 

Au temps de Christ, la société utilisait la terre, Jérusalem, ou leur tête, pour accentuer leurs paroles. De la même manière, les gens aujourd'hui utilisent des jurons pour essayer d’accentuer leurs propos. Les instructions de Christ sont : que ta parole soit Oui, Oui, ou Non, Non.

 

Certains dirigeants d’église ont instruit les gens de ne pas jurer au tribunal, en se basant sur ces paroles “ne jurez aucunement”. C’est une mauvaise interprétation de ces paroles. Pourtant, l'apôtre Paul a juré devant un tribunal et c’était correct.

 

Ruth a utilisé le nom de Dieu dans une déclaration, lorsqu’elle s’est engagée envers Naomi.

 

Ruth 1:16-17 Ruth répondit : Ne me presse pas de te laisser, de retourner loin de toi ! Où tu iras j'irai, où tu demeureras je demeurerai ; ton peuple sera mon peuple, et ton Dieu sera mon Dieu ; 17 où tu mourras, je mourrai, et j'y serai enterrée. Que l'Éternel me traite dans toute sa rigueur, si autre chose que la mort vient à me séparer de toi ! (LSG)

 

Dans cet exemple, Ruth a correctement employé le nom de Dieu. Nous devons en faire autant.

Sept choses que Dieu déteste

Proverbes 6:16-19 Il y a six choses que hait l'Éternel, et même sept qu'il a en horreur ; 17 les yeux hautains, la langue menteuse, les mains qui répandent le sang innocent, 18 le cœur qui médite des projets iniques, les pieds qui se hâtent de courir au mal, 19 le faux témoin qui dit des mensonges, et celui qui excite des querelles entre frères. (LSG)

 

Lévitique 5:1 Lorsque quelqu'un, après avoir été mis sous serment comme témoin, péchera en ne déclarant pas ce qu'il a vu ou ce qu'il sait, il restera chargé de sa faute. (LSG)

 

Lévitique 5:4-5 Lorsque quelqu'un, parlant à la légère, jure de faire du mal ou du bien, et que, ne l'ayant pas remarqué d'abord, il s'en aperçoive plus tard, il en sera coupable. 5 Celui donc qui se rendra coupable de l'une de ces choses, fera l'aveu de son péché. (LSG)

 

L’Amende

Lévitique 5:6-13 Puis il offrira en sacrifice de culpabilité à l'Éternel, pour le péché qu'il a commis, une femelle de menu bétail, une brebis ou une chèvre, comme victime expiatoire. Et le sacrificateur fera pour lui l'expiation de son péché. 7 S'il n'a pas de quoi se procurer une brebis ou une chèvre, il offrira en sacrifice de culpabilité à l'Éternel pour son péché deux tourterelles ou deux jeunes pigeons, l'un comme victime expiatoire, l'autre comme holocauste. 8 Il les apportera au sacrificateur, qui sacrifiera d'abord celui qui doit servir de victime expiatoire. Le sacrificateur lui ouvrira la tête avec l'ongle près de la nuque, sans la séparer ; 9 il fera sur un côté de l'autel l'aspersion du sang de la victime expiatoire, et le reste du sang sera exprimé au pied de l'autel : c'est un sacrifice d'expiation. 10 Il fera de l'autre oiseau un holocauste, d'après les règles établies. C'est ainsi que le sacrificateur fera pour cet homme l'expiation du péché qu'il a commis, et il lui sera pardonné. 11 S'il n'a pas de quoi se procurer deux tourterelles ou deux jeunes pigeons, il apportera en offrande pour son péché un dixième d'épha de fleur de farine, comme offrande d'expiation ; il ne mettra point d'huile dessus, et il n'y ajoutera point d'encens, car c'est une offrande d'expiation. 12 Il l'apportera au sacrificateur, et le sacrificateur en prendra une poignée comme souvenir, et il la brûlera sur l'autel, comme les offrandes consumées par le feu devant l'Éternel : c'est une offrande d'expiation. 13 C'est ainsi que le sacrificateur fera pour cet homme l'expiation du péché qu'il a commis à l'égard de l'une de ces choses, et il lui sera pardonné. Ce qui restera de l'offrande sera pour le sacrificateur, comme dans l'offrande en don. (LSG)

 

Enfreindre la loi en connaissance de cause n'est pas excusable, pas plus que ne l'est le fait de ne pas honorer tous les vœux faits à Dieu.

Deutéronome 23:21-23 Si tu fais un vœu à l'Éternel, ton Dieu, tu ne tarderas point à l'accomplir : car l'Éternel, ton Dieu, t'en demanderait compte, et tu te chargerais d'un péché. 22 Si tu t'abstiens de faire un vœu, tu ne commettras pas un péché. 23 Mais tu observeras et tu accompliras ce qui sortira de tes lèvres, par conséquent, les vœux que tu feras volontairement à l'Éternel, ton Dieu, et que ta bouche aura prononcés. (LSG)

 

Il y a une obligation sur la famille et le chef de famille concernant les vœux.

 

Nombres 30:1-16 Moïse parla aux chefs des tribus des enfants d'Israël, et dit : Voici ce que l'Éternel ordonne. 2 Lorsqu'un homme fera un vœu à l'Éternel, ou un serment pour se lier par un engagement, il ne violera point sa parole, il agira selon tout ce qui est sorti de sa bouche. 3 Lorsqu'une femme, dans sa jeunesse et à la maison de son père, fera un vœu à l'Éternel et se liera par un engagement, 4 et que son père aura connaissance du vœu qu'elle a fait et de l'engagement par lequel elle s'est liée, si son père garde le silence envers elle, tout vœu qu'elle aura fait sera valable, et tout engagement par lequel elle se sera liée sera valable ; 5 mais si son père la désapprouve le jour où il en a connaissance, tous ses vœux et tous les engagements par lesquels elle se sera liée n'auront aucune valeur ; et l'Éternel lui pardonnera, parce qu'elle a été désapprouvée de son père. 6  Lorsqu'elle sera mariée, après avoir fait des vœux, ou s'être liée par une parole échappée de ses lèvres, 7  et que son mari en aura connaissance, s'il garde le silence envers elle le jour où il en a connaissance, ses vœux seront valables, et les engagements par lesquels elle se sera liée seront valables; 8  mais si son mari la désapprouve le jour où il en a connaissance, il annulera le vœu qu'elle a fait et la parole échappée de ses lèvres, par laquelle elle s'est liée ; et l'Éternel lui pardonnera. 9 Le vœu d'une femme veuve ou répudiée, l'engagement quelconque par lequel elle se sera liée, sera valable pour elle. 10 Lorsqu'une femme, dans la maison de son mari, fera des vœux ou se liera par un serment, 11 et que son mari en aura connaissance, s'il garde le silence envers elle et ne la désapprouve pas, tous ses vœux seront valables, et tous les engagements par lesquels elle se sera liée seront valables ;  12 mais si son mari les annule le jour où il en a connaissance, tout vœu et tout engagement sortis de ses lèvres n'auront aucune valeur, son mari les a annulés ; et l'Éternel lui pardonnera. 13 Son mari peut ratifier et son mari peut annuler tout vœu, tout serment par lequel elle s'engage à mortifier sa personne. 14 S'il garde de jour en jour le silence envers elle, il ratifie ainsi tous les vœux ou tous les engagements par lesquels elle s'est liée ; il les ratifie, parce qu'il a gardé le silence envers elle le jour où il en a eu connaissance. 15 Mais s'il les annule après le jour où il en a eu connaissance, il sera coupable du péché de sa femme. 16 Telles sont les lois que l'Éternel prescrivit à Moïse, entre un mari et sa femme, entre un père et sa fille, lorsqu'elle est dans sa jeunesse et à la maison de son père. (LSG)

 

La sainteté des offrandes

Lévitique 22:1-33 L'Éternel parla à Moïse, et dit : 2 Parle à Aaron et à ses fils, afin qu'ils s'abstiennent des choses saintes qui me sont consacrées par les enfants d'Israël, et qu'ils ne profanent point mon saint nom. Je suis l'Éternel. 3 Dis-leur : Tout homme parmi vos descendants et de votre race, qui s'approchera des choses saintes que consacrent à l'Éternel les enfants d'Israël, et qui aura sur lui quelque impureté, cet homme-là sera retranché de devant moi. Je suis l'Éternel. 4 Tout homme de la race d'Aaron, qui aura la lèpre ou une gonorrhée, ne mangera point des choses saintes jusqu'à ce qu'il soit pur. Il en sera de même pour celui qui touchera une personne souillée par le contact d'un cadavre, pour celui qui aura une pollution, 5 pour celui qui touchera un reptile et en aura été souillé, ou un homme atteint d'une impureté quelconque et en aura été souillé. 6 Celui qui touchera ces choses sera impur jusqu'au soir ; il ne mangera pas des choses saintes, mais il lavera son corps dans l'eau ; 7 après le coucher du soleil, il sera pur, et il mangera ensuite des choses saintes, car c'est sa nourriture. 8 Il ne mangera point d'une bête morte ou déchirée, afin de ne pas se souiller par elle. Je suis l'Éternel. 9 Ils observeront mes commandements, de peur qu'ils ne portent la peine de leur péché et qu'ils ne meurent, pour avoir profané les choses saintes. Je suis l'Éternel, qui les sanctifie. 10 Aucun étranger ne mangera des choses saintes ; celui qui demeure chez un sacrificateur et le mercenaire ne mangeront point des choses saintes. 11 Mais un esclave acheté par le sacrificateur à prix d'argent pourra en manger, de même que celui qui est né dans sa maison ; ils mangeront de sa nourriture. 12 La fille d'un sacrificateur, mariée à un étranger, ne mangera point des choses saintes offertes par élévation. 13 Mais la fille d'un sacrificateur qui sera veuve ou répudiée, sans avoir d'enfants, et qui retournera dans la maison de son père comme dans sa jeunesse, pourra manger de la nourriture de son père. Aucun étranger n'en mangera. 14 Si un homme mange involontairement d'une chose sainte, il donnera au sacrificateur la valeur de la chose sainte, en y ajoutant un cinquième. 15 Les sacrificateurs ne profaneront point les choses saintes qui sont présentées par les enfants d'Israël, et qu'ils ont offertes par élévation à l'Éternel ; 16 ils les chargeraient ainsi du péché dont ils se rendraient coupables en mangeant les choses saintes : car je suis l'Éternel, qui les sanctifie. 17 L'Éternel parla à Moïse, et dit : 18 Parle à Aaron et à ses fils, et à tous les enfants d'Israël, et tu leur diras : Tout homme de la maison d'Israël ou des étrangers en Israël, qui offrira un holocauste à l'Éternel, soit pour l'accomplissement d'un vœu, soit comme offrande volontaire, 19 prendra un mâle sans défaut parmi les bœufs, les agneaux ou les chèvres, afin que sa victime soit agréée. 20 Vous n'en offrirez aucune qui ait un défaut, car elle ne serait pas agréée. 21 Si un homme offre à l'Éternel du gros ou du menu bétail en sacrifice d'actions de grâces, soit pour l'accomplissement d'un vœu, soit comme offrande volontaire, la victime sera sans défaut, afin qu'elle soit agréée ; il n'y aura en elle aucun défaut. 22 Vous n'en offrirez point qui soit aveugle, estropiée, ou mutilée, qui ait des ulcères, la gale ou une dartre ; vous n'en ferez point sur l'autel un sacrifice consumé par le feu devant l'Éternel. 23 Tu pourras sacrifier comme offrande volontaire un bœuf ou un agneau ayant un membre trop long ou trop court, mais il ne sera point agréé pour l'accomplissement d'un vœu. 24 Vous n'offrirez point à l'Éternel un animal dont les testicules ont été froissés, écrasés, arrachés ou coupés ; vous ne l'offrirez point en sacrifice dans votre pays. 25 Vous n'accepterez de l'étranger aucune de ces victimes, pour l'offrir comme aliment de votre Dieu ; car elles sont mutilées, elles ont des défauts : elles ne seraient point agréées. 26 L'Éternel dit à Moïse : 27 Un bœuf, un agneau ou une chèvre, quand il naîtra, restera sept jours avec sa mère ; dès le huitième jour et les suivants, il sera agréé pour être offert à l'Éternel en sacrifice consumé par le feu. 28 Bœuf ou agneau, vous n'égorgerez pas un animal et son petit le même jour. 29 Quand vous offrirez à l'Éternel un sacrifice d'actions de grâces, vous ferez en sorte qu'il soit agréé. 30 La victime sera mangée le jour même ; vous n'en laisserez rien jusqu'au matin. Je suis l'Éternel. 31 Vous observerez mes commandements, et vous les mettrez en pratique. Je suis l'Éternel. 32 Vous ne profanerez point mon saint nom, afin que je sois sanctifié au milieu des enfants d'Israël. Je suis l'Éternel, qui vous sanctifie, 33 et qui vous ai fait sortir du pays d'Égypte pour être votre Dieu. Je suis l'Éternel. (LSG)

 

Toutes les offrandes sont saintes pour le Seigneur, et offrir un sacrifice pollué, c’est prendre Son nom en vain. Cela constitue la base de la plainte, Dieu dit que les gens prétendent que Sa table est polluée, parce que nous sommes pécheurs et que nous sommes rachetés par Dieu, en tant que des sacrifices vivants.

 

L'usage de la langue

Le point central du troisième commandement est basé sur ce que nous disons. Nos paroles révèlent nos pensées ; nos pensées dirigent nos actions. Christ donne ce principe dans Luc 6:43-45.

Luc 6:43-45 Ce n'est pas un bon arbre qui porte du mauvais fruit, ni un mauvais arbre qui porte du bon fruit. 44 Car chaque arbre se connaît à son fruit. On ne cueille pas des figues sur des épines, et l'on ne vendange pas des raisins sur des ronces. 45 L'homme bon tire de bonnes choses du bon trésor de son cœur, et le méchant tire de mauvaises choses de son mauvais trésor ; car c'est de l'abondance du cœur que la bouche parle. (LSG)

 

L'apôtre Paul expose la méchanceté dans le cœur de l’homme aux frères à Rome. Il montre la nature charnelle de l’homme qui a choisi de se séparer de Dieu.

 

Romains 3:10-18 selon qu'il est écrit : Il n'y a point de juste, pas même un seul ; 11 nul n'est intelligent, nul ne cherche Dieu ; 12 tous sont égarés, tous sont pervertis ; il n'en est aucun qui fasse le bien, pas même un seul ; 13 leur gosier est un sépulcre ouvert ; ils se servent de leurs langues pour tromper ; ils ont sous leurs lèvres un venin d'aspic ; 14 leur bouche est pleine de malédiction et d'amertume ; 15 ils ont les pieds légers pour répandre le sang ; 16 la destruction et le malheur sont sur leur route ; 17 ils ne connaissent pas le chemin de la paix ; 18 la crainte de Dieu n'est pas devant leurs yeux. (LSG)

 

Ces versets décrivent ceux qui n’ont aucun respect pour la Loi de Dieu.

 

Jacques, le frère même de Christ, pasteur ou évêque de l'Église à Jérusalem, le porte-parole de la conférence de l'Église dans Actes 15, avait beaucoup à dire sur l'usage de la langue.

Jacques 1:26 Si quelqu'un croit être religieux, sans tenir sa langue en bride, mais en trompant son cœur, la religion de cet homme est vaine. (LSG)

 

Jacques 2:5-7 Écoutez, mes frères bien-aimés : Dieu n'a-t-il pas choisi les pauvres aux yeux du monde, pour qu'ils soient riches en la foi, et héritiers du royaume qu'il a promis à ceux qui l'aiment ? 6 Et vous, vous avilissez le pauvre ! Ne sont-ce pas les riches qui vous oppriment, et qui vous traînent devant les tribunaux ? 7 Ne sont-ce pas eux qui outragent le beau nom que vous portez ? (LSG)

 

Jacques 3:5-9 De même, la langue est un petit membre, et elle se vante de grandes choses. Voici, comme un petit feu peut embraser une grande forêt ! 6 La langue aussi est un feu ; c'est le monde de l'iniquité. La langue est placée parmi nos membres, souillant tout le corps, et enflammant le cours de la vie, étant elle-même enflammée par la géhenne. 7 Toutes les espèces de bêtes et d'oiseaux, de reptiles et d'animaux marins, sont domptés et ont été domptés par la nature humaine ; 8 mais la langue, aucun homme ne peut la dompter ; c'est un mal qu'on ne peut réprimer ; elle est pleine d'un venin mortel. 9 Par elle nous bénissons le Seigneur notre Père, et par elle nous maudissons les hommes faits à l'image de Dieu. (LSG)

 

Jacques 4:11-12 Ne parlez point mal les uns des autres, frères. Celui qui parle mal d'un frère, ou qui juge son frère, parle mal de la loi et juge la loi. Or, si tu juges la loi, tu n'es pas observateur de la loi, mais tu en es juge. 12 Un seul est législateur et juge, c'est celui qui peut sauver et perdre ; mais toi, qui es-tu, qui juges le prochain ? (LSG)

 

1Pierre 3:10 Si quelqu’un, en effet, veut aimer la vie et voir des jours heureux, qu’il préserve sa langue du mal et ses lèvres des paroles trompeuses, (LSG)

 

Nous voyons de ces Écritures, que Dieu veut que Ses véritables serviteurs aient une langue pure (cf. aussi Tite 2:7-8). Nous sommes jugés sur ce que nous disons. “De l’abondance du cœur, la bouche parle.”

 

La prière

La prière adressée à Dieu faite d’une façon correcte était connue depuis les premiers temps. Mais la prière est aussi utilisée pour essayer de manipuler Dieu. Cette tentative de manipulation est vaine et enfreint le troisième commandement. Des dirigeants de l'Église ont appelé à faire des jeûnes et des prières lorsque leur organisation a connu des problèmes financiers. Des prières ont été faites pour des dirigeants de l’Église qui ont conduit les membres vers l’apostasie.

 

Ésaïe 1:15 Quand vous étendez vos mains, je détourne de vous mes yeux ; quand vous multipliez les prières, je n'écoute pas : vos mains sont pleines de sang. (LSG)

 

La fausse prophétie

Dieu a utilisé la prophétie et les prophètes pour avertir les gens des événements futurs, pour appeler au repentir les désobéissants et pour montrer ce qui arriverait à Israël s’il enfreignait Ses lois.

 

La fausse prophétie a toujours été un fléau pour le peuple de Dieu. Le récit de l’histoire du Roi Balak de Moab demandant à Balaam de prononcer une malédiction sur Israël, dans Nombres 22, montre comment Dieu voit les faux prophètes. Dieu a dû parler par l’intermédiaire d’une mule pour attirer l'attention de Balaam. Prophétiser faussement au nom de Dieu est vanité ou en vain. La promulgation d’idées fausses et l'interprétation incorrecte des Écritures sont devenues une grande plaie pour l’Église de Dieu au vingtième siècle.

 

Le monde dominant soi-disant Orthodoxe est rempli de fausses doctrines créées par l’homme, qui violent le troisième commandement et attaquent les Lois de Dieu. Prier à une soi-disant Marie Mère de Dieu pour demander l’intervention d’un faux Christ, n’est que vanité – ce sont des demandes en vain. L'utilisation de chapelets et de moulins à prière” est totalement une vaine répétition, interdite par la Bible (Matthieu 6:7). Le rassemblement de milliers de gens dans un stade ou un aréna pour leur prêcher à accepter un faux Christ n’est que de la vanité – c’est prendre le nom du Dieu Vivant en vain.

 

Les chants plus modernes ou récents utilisés pour le culte, particulièrement ceux du type “tel que je suis”, sont une infraction du troisième commandement. Ils ne montrent aucune compréhension du besoin du repentir et ils sont l’accomplissement des hurlements (Amos 8:3), qui a été prophétisé pour remplir nos lieux d’adoration.

 

La prédication au sujet de Jésus du dimanche matin ne fait que prendre le nom de Dieu en vain. Le véritable Jésus Christ du Nouveau Testament dit dans Matthieu 15:9 et dans Marc 7:7:

Ils m’adorent (grec-adorer) en vain, car ils enseignent des préceptes qui sont des commandements d'hommes.

 

Tout le système de la musique dite Gospel avec son message donnez votre cœur au Seigneur”, la fausse doctrine d’aller au ciel ou, vous brûlerez en enfer éternellement n’est basée sur aucune Écriture du Dieu Vivant. Ces idées ne sont tout simplement pas trouvées dans la Bible. Elles viennent toutes de l’esprit des hommes. Elles ne sont pas scripturaires. Elles sont vanité, ou en vain. Elles ne servent à rien d’autre qu’à promouvoir une religion de la peur et de dissimuler le but et le plan en entier de l’Unique Véritable Dieu. Ce plan consiste à amener toute l’humanité en communion avec Lui, par le repentir et l’obéissance (cf. Actes 2:38 et Matt. 7:21).

 

Le négativisme de la loi

Certains accusent que la structure de la loi des Dix Commandements est négative dans son instruction et sa formulation, à savoir, tu ne dois pas. Cette phrase est utilisée 10 fois dans Exode 20, et dix fois quand les commandements sont donnés dans Deutéronome 5. Mais la loi en 10 points est une loi positive dans son application. Les Dix Commandements doivent être obéis et ils ont un effet régulateur sur la société en tant qu’un ensemble et sur chaque individu en particulier.

 

La Loi, lorsqu’elle est obéie et appliquée, amène l’esprit de l’homme en soumission à la voie de Dieu. Elle pousse l’homme à développer l’obéissance de l’intérieur. Elle enseigne à l’homme une manière de gouvernance. Jusqu'à ce que l’homme puisse apprendre à gouverner le cœur, l’iniquité (l’anarchie) prévaudra. Le cœur de l’homme doit être converti et changé ; sinon les actions de l’homme sont stupides.

 

Psaume 14:1, 53:1a L'insensé dit en son cœur : Il n'y a point de Dieu ! (LSG)

 

Proverbes 14:7 Éloigne-toi de l'insensé ; ce n'est pas sur ses lèvres que tu aperçois la science. (LSG)

 

Proverbes 17:12 Rencontre une ourse privée de ses petits, plutôt qu'un insensé pendant sa folie. (LSG)

 

Proverbes 18:6 Les lèvres de l'insensé se mêlent aux querelles, et sa bouche provoque les coups. (LSG)

 

Proverbes 13:20 Celui qui fréquente les sages devient sage, mais celui qui se plaît avec les insensés s'en trouve mal. (LSG)

 

La Loi de Dieu est remplie de sagesse, et lorsqu’elle est obéie, elle donne de la compréhension. Lorsqu’elle est appliquée, elle est positive et donne des résultats positifs.

 

La Loi de Dieu est la solution à l'incapacité de l’homme à se gouverner et à gouverner la planète, et le troisième commandement représente un élément important du gouvernement. Dieu, dans Sa sagesse, révèle Sa Loi. L'humanité doit apprendre à craindre Dieu et craindre la désobéissance à Sa Loi. (Voir aussi Exode 20:10, Deut. 5:14 ; Prov. 1:32 ; 14:7 ; 17:12 ; 10:23 ; 18:6 ; 29:11 ; 13:20 ; 26:6).

 

La Punition Juste et équitable

Un exemple de la détermination de la peine de mort pour un blasphème se trouve dans Lévitique 24:10-16 :

Lévitique 24:10-16 Le fils d'une femme israélite et d'un homme égyptien, étant venu au milieu des enfants d'Israël, se querella dans le camp avec un homme israélite. 11 Le fils de la femme israélite blasphéma et maudit le nom de Dieu. On l'amena à Moïse. Sa mère s'appelait Schelomith, fille de Dibri, de la tribu de Dan. 12 On le mit en prison, jusqu'à ce que Moïse eût déclaré ce que l'Éternel ordonnerait. 13 L'Éternel parla à Moïse, et dit : 14 Fais sortir du camp le blasphémateur ; tous ceux qui l'ont entendu poseront leurs mains sur sa tête, et toute l'assemblée le lapidera. 15 Tu parleras aux enfants d'Israël, et tu diras : Quiconque maudira son Dieu portera la peine de son péché. 16 Celui qui blasphémera le nom de l'Éternel sera puni de mort : toute l'assemblée le lapidera. Qu'il soit étranger ou indigène, il mourra, pour avoir blasphémé le nom de Dieu. (LSG)

 

La chose importante au sujet de ce texte, c’est que c’est Jésus Christ qui était avec Israël dans le désert. Christ lui-même a dit que personne n’a jamais vu Dieu, ni entendu Sa voix. Donc, Christ a mis cette punition en fonction à travers Moïse, et cela montre comment Christ pensait que cette punition devait être administrée.

 

Moïse a effectué cette punition conformément aux instructions données dans le désert par l’être que nous comprenons être le Messie, en tant qu’Elohim d’Israël. Car, ils ont tous bu du rocher spirituel qui les a suivis dans le désert, et ce rocher était Christ (1Cor. 10:4).

 

Lévitique 24:23 Moïse parla aux enfants d'Israël ; ils firent sortir du camp le blasphémateur, et ils le lapidèrent. Les enfants d'Israël se conformèrent à l'ordre que l'Éternel avait donné à Moïse. (LSG)

 

Si l'Ange de la Présence était Jésus-Christ, alors la loi reste inviolable ainsi que les commandements, y compris les Sabbats et les Jours Saints, ils restent également inviolés. Pour cette raison, l'église Trinitaire du Moyen Âge a proclamé que c’était une offense de dire que Christ était l’être avec Israël dans le désert, en tant que l’Ange de Yahovah, ou le Messager du Grand Conseil d’Ésaïe 9:6 (LXX). C’est ainsi que les Trinitaires ont pris l’autorité de Dieu et Son nom en vain. Ils ont tué les martyrs et se sont enivrés du sang des saints.

 

La malédiction et l'adoration

Exode 21:17 montre la punition pour quiconque maudit son père et sa mère. Les exigences de placer des malédictions sur les désobéissants dans la nation sont données dans les textes de la loi. Aucune malédiction et aucune accusation ne peut être faite à l’extérieur de la structure de la loi. De telles activités sont une infraction du troisième commandement, aussi bien que des autres commandements dont il relève juridiquement.

 

La déclaration de Dieu et l'adoration

Dieu Lui-même a juré et ce serment sera accompli. Ésaïe 45:23 est une prophétie.

Ésaïe 45:23 Je le jure par moi-même, la vérité sort de ma bouche et ma parole ne sera point révoquée : tout genou fléchira devant moi, toute langue jurera par moi. (LSG)

 

Dieu déclare ici que l'histoire culminera en Son adoration et que le serment Divin sera la fondation de chaque société et de chaque tribu.

Michée 6:8 On t'a fait connaître, ô homme, ce qui est bien ; et ce que l'Éternel demande de toi, c'est que tu pratiques la justice, que tu aimes la miséricorde, et que tu marches humblement avec ton Dieu. (LSG)

 

Jacques 5:12 Avant toutes choses, mes frères, ne jurez ni par le ciel, ni par la terre, ni par aucun autre serment. Mais que votre oui soit oui, et que votre non soit non, afin que vous ne tombiez pas sous le jugement. (LSG)

 

La parole de Dieu ne reviendra pas à vide, Son nom ne doit pas non plus être pris en vain (cf. Romains 14:11).

 

Dans chaque génération, Dieu a préservé ceux qui ne se sont pas soumis au faux système, mais qui L’ont accepté et qui Lui sont restés fidèles (1Rois 19:18).

1Rois 19:18 Mais je laisserai en Israël sept mille hommes, tous ceux qui n'ont point fléchi les genoux devant Baal, et dont la bouche ne l'a point baisé. (LSG)

 

Dieu a choisi Jésus Christ en tant que Son oint et tous s’inclineront devant lui au nom de Dieu.

Philippiens 2:10 afin qu'au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre. (LSG)

 

Ce qui peut être connu de Dieu est manifesté dans les élus qui agissent en Son nom (Rom. 1:19-20). Dans le Royaume de Dieu qui vient, les hommes n’invoqueront pas le nom de Dieu faussement, comme ils l’ont fait dans le passé (Genèse 4:26). Celui qui a été nommé un Souverain Sacrificateur d’après l'ordre de Melchisédek sera déclaré le Roi des Rois et dirigera au nom de l’Unique Véritable Dieu qui l'a envoyé (Jean 17:3) et plus aucune lèvre ne prendra le nom de Dieu en vain.

 

 

 

 

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