Les Églises Chrétiennes de Dieu

[276]

 

 

 

La Piñata [276]

 

(Édition 1.0 19990313-19990313)

 

 

 

 

 

Une pratique est entrée dans l'Église de Dieu aux États-Unis en provenance du Mexique. La pratique concerne en fait les anciens systèmes païens et n'a aucune place dans l'Église de Dieu.

 

    

Christian Churches of God

PO Box 369, WODEN ACT 2606, AUSTRALIA

 

Courriel: secretary@ccg.org

 

(Copyright © 1999 Wade Cox)

(Tr. 2013)

 

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Cette étude est disponible sur les pages du World Wide Web :
 http://www.logon.org/ et http://www.ccg.org/french/

    

 

 La Piñata [276]

 

 

La pratique de frapper une Piñata dans les fêtes d'enfants est entrée dans l'Église via les Églises des États-Unis d'Amérique à partir de traditions au Mexique.

 

On ne peut que présumer que les gens se livrant à la pratique ou enseignant à leurs enfants à se livrer à cette pratique ne sont pas conscients de son origine. S'ils sont conscients de l'origine et persistent, ils ne doivent pas être considérés comme faisant partie de l'Église de Dieu et doivent être traités par leur congrégation locale, conformément à la constitution.

 

La Pratique

La pratique consiste en un récipient de formes diverses, sous la forme d'une boule ou bonbon en effet. Le Bonbon est en fait une autre forme européenne de cette pratique. Les deux sont liés aux mêmes concepts. La forme originale était l’étoile à six branches qui est un symbole de sorcellerie et a été adopté par le Judaïsme.

 

Le récipient peut avoir des chiffres représentant des personnages bien connus ou des stars du football, souvent ou de préférence décédés.

 

L'objet est brisé dans le cadre de la partie cérémonielle et les bonbons ou les friandises sont ensuite déversés sur la table et divisés ou partagés entre les participants.

 

Les objets sont généralement considérés comme des friandises recherchées pour les enfants ou les adultes. La Piñata est souvent utilisée pour identifier la personne au sein de la fête ou l'objet de la célébration avec la personne qui est sur la Piñata. C'est une sorte de dédicace psychologique en quelque sorte.

 

Les origines et le symbolisme de cette pratique sont en fait assez horribles.

 

Les Origines et le Symbolisme de la Pratique

Les origines remontent effectivement dans le mystère pré-chrétien et les cultes du Soleil et les sacrifices humains.

 

Le récipient représente la personne et il est maintenu pour contenir les actes et la bonté que la personne a acquis dans sa vie. La préparation psychologique de la population pour le sacrifice humain est en fait assez insidieuse. Le film de la série Highlander prend ce concept et l’embellit.

 

L'idée derrière la pratique frappe réellement le concept de l'Esprit Saint étant donné comme un don gratuit à tous les hommes. La logique derrière cela est intrinsèquement anti-chrétienne. Cela fait partie du flot de propagande anti-chrétienne subtile et moins subtile qui a émané de Hollywood au cours des vingt dernières années (cf. l'étude L’Autre Côté de la Guerre des Étoiles (No. 181)).

 

L'effigie, ou le récipient qui sert comme une effigie, représente la tête de la personne ou de l'objet, ou le lieu de résidence de l'âme. Cette idée était l'idée centrale des anciens Hatti ou Kalti ou les Celtes pour nous. Ils croyaient que la tête était le repos de l'âme et l'âme était réincarnée et la bonté et les dettes de la personne pouvaient être transmises dans la prochaine vie.

 

La rupture du récipient symbolise le sacrifice de l'individu et l'effusion de la force de vie à même le sol.

 

Cette force était le récipient de la bonté, de la richesse ou du mérite que l'être avait accumulé dans sa vie. Souvent, c’était l'image de gens riches qui ont réussi. L'objet était souvent les démons et la communication était avec les esprits des morts. C’est directement de la nécromancie et de la communication de démon dans une forme idéalisée.

 

Les apologistes modernes admettent encore librement le symbolisme de ce qu'ils font, mais le déguisent en des formes mineures ou des symboles.

 

Dans son article sur le sujet A Piñata Tradition, Wendy Devlin ne comprend pas la signification de la coutume, elle semble faire l'éloge, mais admet néanmoins :

 

C'est au Mexique que le bris d'une piñata

accompagne presque toutes les occasions de fête. J'ai été attirée par la fabrication et le bris des piñatas avant que j'aie même voyagé au Mexique mais il a fallu des expériences là pour me persuader que j'étais une retardataire à une merveilleuse et unique tradition.

 

L'originale, la forme traditionnelle de la piñata est l'étoile à six branches, bien que de nos jours de nombreuses autres formes sont utilisées : des animaux, des plantes, des fleurs, des diables, etc. Le pot d'argile ou olla de barro qui va à l'intérieur a pour but d'abriter les fruits et les bonbons ou petits jouets. Au moment d’une fête, une piñata est suspendue au-dessus tandis que les enfants les yeux bandés essaient de la frapper avec un bâton. Les enfants autour d’elle chantent :

 

Dale, Dale, Dale,

No perdas el tino

Porque so lo perdes

pierdes el camino.

 

Frappe-la, frappe-la, frappe-la,

Ne perds pas ton but.

Parce que si tu le perds

tu perds ton chemin !

 

Une tradition veut que le sens de la piñata soit : vous allez autour avec vos yeux couverts, en essayant de trouver les bonnes choses de la vie et de travailler dur pour les obtenir. Une autre soutient que la piñata symbolise le diable : vous devez le frapper fort pour le faire lâcher prise de toutes les bonnes choses qu'il a volées.

 

Comme j'ai commencé à intégrer cette tradition dans notre vie, j'ai découvert que la magie et le plaisir de la piñata étaient immédiatement importables de la culture du Mexique à la mienne. J'ai trouvé que l'inclusion d'une piñata dans une fête impliquant des enfants transformait cet évènement en une fête mémorable ! Comme les pots en argile ne sont pas facilement disponibles, je me tournai vers l'intégration facile de papier mâché sur un ballon. Puis quelques jours plus tard, lorsque le papier mâché avait séché, la piñata pouvait être décorée avec l’une ou l’autre peinture de papier crépon coloré. Au début, les piñatas reflétaient la forme ronde du ballon : des œufs, des visages, des citrouilles, etc. Peu à peu des morceaux de carton ont été ajoutés à la forme de base pour ajouter des oreilles, des pattes et des ailes aux cochons volants ou des nageoires et une queue pour les poissons tropicaux.... Une piñata pouvait être créée avec chaque enfant en particulier à l'esprit. C'est à cette époque que j'ai pris mon second voyage au Mexique avec toute la famille.

 

Beaucoup d'endroits que j'ai visités avaient des piñatas -de toutes tailles et imaginables ! L'imagination et la créativité des créateurs mexicains semblent ne connaître aucune limite ! Avec mes enfants, nous sommes entrés dans notre premier magasin de "piñatas". C'était un monde imaginaire ! Les piñatas accrochées partout et de toutes sortes de bonbons dans des sacs garnissaient les étagères. Ces étagères s’étendaient du sol au plafond. Les yeux des enfants sont devenus ronds sur leurs visages !

 

Nous étions venus en voiture de notre ville côtière en Colombie-Britannique en descendant presque toute la côte ouest du Mexique continental au cours d'un voyage itinérant de trois mois. Nous avons fait l’expérience d’une grande partie de ce qui attire les gens à visiter ce merveilleux pays. Mais je n'avais pas encore vu une piñata en fabrication. Puis un jour, la famille qui tenait un petit restaurant palapa au bord de la plage de Zipolite, un village de bord de mer situé dans l'état du sud-ouest d’Oaxaca en dessous de la moderne station balnéaire de Huatulco, commençait à accrocher de gros morceaux de carton du plafond de leur petit restaurant.

 

Notre famille se relaxait, en appréciant la compagnie d'un lot aimable de voyageurs internationaux et de voisins mexicains. Plusieurs personnes se sont jointes pour couper et attacher et coller cette forme de carton. Lentement, "elle" a émergé au cours de l'après-midi : une belle sirène mexicaine grandeur nature. Cependant, elle ne tarda pas à rencontrer le sort prévu de toutes les piñatas : être remplie de sucreries et brisée en morceaux ! Juste avant Pâques, il est commun pour les Judas de papier mâché d’être chargés avec des feux d'artifice et ensuite de sauter au milieu des cris de joie. De même les piñatas comme les Judas ont leur accomplissement au moment de leur destruction.

 

Maintenant, à la maison, je fais des cygnes à long cou et des chats de calicot avec les meilleurs chapeaux et queues, des méchantes sorcières ou des joyeux Pères Noël ... ou tout ce que l'occasion semble suggérer. J'ai hâte de revenir au Mexique et de partager avec ces gens aimables et généreux, leur tradition de la piñata. Et si jamais vous allez au Mexique, apportez une piñata à la maison avec vous pour faire plaisir à quelqu'un que vous connaissez et transformez cette prochaine fête en une fiesta !

 

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© Mexique Connect 1996-1998

 

Remarquez ici que tout enfant particulier doit être identifié avec la Piñata. Cela découle directement des sacrifices d'enfants sous le système du Veau d'Or et l'étoile du dieu Remphan (cf. l’étude Le Veau d'Or (No. 222)).

 

L'idée est que par la mort de la Piñata la bonté coule sur la terre et entraîne la renaissance. Cela découle des sévices rituels dans les fêtes de Noël et d’Easter/Pâques, les traditions et les éléments du sacrifice humain qui leur sont associés (cf. l’étude Les Origines de Noël et d’Easter/Pâques (No. 235)). Les graines de la bonté sortent dans la renaissance.

 

L'étoile dite de David est en fait l'étoile à six branches du dieu Remphan associé au culte du système cultuel de Baal et Ashtoreth ou Moloch ou Milcom. Cela représente la mort et le sang et la fécondité à travers le sacrifice humain. Le symbole est entré dans le Judaïsme via les traditions kabbalistiques et est maintenant associé avec le Judaïsme biblique quand rien ne pourrait être plus éloigné de la vérité.

 

Le rituel impliqué dans les rites cultuels de Déméter et les traditions de Noël montrera un coup d'œil où la structure de base de ce rituel évolue. C’est directement concerné par le sacrifice humain et surtout les sacrifices d'enfants. C’est dans sa phase naissante au début de notre société en attendant d'être réveillé.

 

Le symbole de la sirène est très ancien. Il se rapporte au culte de la déesse Ishtar ou Astarté dans la forme commune en Syrie. La forme de sirène était aussi la déesse Derketo adorée à Ashkelon. Les détails du système ont été examinés dans l’étude La Purification et la Circoncision (No. 251).

 

Le système moderne religieux des cultes du Soleil utilise même le nom Easter/Pâques dans le culte du système et observe le festival et les statues de la déesse et du dieu. Tertullien dit qu’Atargatis était la déesse des Syriens. Macrobe dit qu'ils ont appelé le Soleil Hadad et la terre Atargatis. Ainsi, ben Hadad signifie fils du Soleil. Le Talmud l’appelle Tar’atha. En Arménie, elle est Tharatha. Elle est simplement la forme de la déesse sémitique Ishatar-‘Athtar ou tout simplement dans l'ancien anglo saxon Easter. Strabon et Hesychius l'identifient tous les deux avec Athara et les inscriptions de Délos l’appellent Aphrodite (ERE ibid.). Ashkelon, Karnaim et Délos ont longtemps été consacrés à Astarté. Connue sous le nom Derketo à Ashkelon, sa moitié inférieure était un poisson. Cela semble être à l'origine de la sirène. Lucien n’identifie pas la divinité syrienne à Hiérapolis avec la divinité à Ashkelon, apparemment sur le motif que la divinité à Hiérapolis avait une parfaite forme humaine et il l’a appelée Héra, mais admet qu'elle peut être identifiée avec Rhéa. Il y a peu de doute qu’elles sont une seule et même divinité. Les partisans à la fois d’Atargatis et d’Astarté ne mangeaient pas de poisson, et les rites sexuels identifient les deux déesses comme la seule et même divinité. La divinité était distinguée par la localité et était donc distinctive localement dans l'esprit des gens du commun comme elle était Ishtar en Assyrie tant à Ninive qu’à Arbèles. Le nom indigène de Hiérapolis est Mabog et signifie source dans l'araméen natif (cf. ERE ibid.). Ainsi, l'association avec l'eau et les sources aussi.

 

D’après 2Maccabées 12:26, Judas Maccabées s’est opposé au Temple d’Atergatis à Karnion en 164 AEC et a tué 25 000 personnes. Paton conclut, à partir du texte de 1 Maccabées 5:43, que le culte d'Atargatis a prospéré, non seulement à Hiérapolis et à Ascalon, mais aussi en Basan. Les inscriptions entre Damas et Banias à Kefr Hauwar indiquent qu’un temple était là, et aussi un certain nombre d'inscriptions à Délos, datant de peu de temps avant l'ère Chrétienne, l'identifient avec Hadad et l'identifient aussi comme Aphrodite (cf. ERE, vol. 2, p. 166). Ainsi, elle est l'épouse d’Hadad, le soleil, ou Baal. Tout comme Rhéa, elle a castré Attis, qui est aussi identifié avec elle.

 

Paton note également qu’Ovide, qui a écrit en 17 EC, raconte comment Dercetis a été transformée en poisson en Palestine. Germanicus, en 19 EC, l'appelle la déesse syrienne Dercéto et Atargatis et ajoute les nouvelles informations qu'elle a été transformée en poisson à Bambyce, le nom grec de Hiérapolis. Strabon, qui a écrit en 24 EC, dit :

 

‘Artargate (ou Artagate dans certains MSS) les Syriens l’appellent Arthara, mais Ctésias l’appelle Derketo. Ici, Atargatis est identifiée avec ‘Athar (= Athtar, Ashtart, Astarté), de la même manière avec laquelle elle est identifiée avec Aphrodite dans les inscriptions de Délos (ERE ibid.).

 

Cornutis (environ 68 EC) rapporte que les poissons et les colombes étaient sacrés à la déesse Atargatis des Syriens. C'est sans doute la véritable origine du symbole du poisson à Rome au premier siècle. Les Chrétiens n'auraient jamais fait le symbole de leur foi un objet qui était une idole adorée en Palestine depuis des siècles, avant et pendant l'époque de Christ. Pline, en 79 EC, dit que Céto est adorée à Joppé. Tant Pline que Strabon déclarent que le squelette d'un monstre marin a été exposé à Joppé. Céto doit peut-être être considérée comme la forme tronquée de Dercéto, mais Paton dit que ce n'est pas certain (ERE ibid.). Pline identifie Atargatis comme Dercéto et dit qu'elle était adorée à Hiérapolis ou Bambyce ou Mabog. Plutarque dit qu'il y avait un étang de poissons sacrés à Hiérapolis et dit que cette déesse qui est adorée là, est identifiée avec Aphrodite et Héra, ou la déesse qui produit hors de l'humidité des graines de toutes choses. (ERE. ibid.). Le récit le plus détaillé a été donné par Lucien qui a écrit vers 200 de notre ère, et en tant que témoin oculaire, étant lui-même un Syrien. Comme nous l'avons noté, il préfère l'identifier comme Héra, mais Paton dit qu'il n'y a aucun doute, nous avons affaire à Atargatis (ERE ibid.). Ainsi, le culte d'Atargatis, d’Ishtar ou d’Astarté, d’Ashtaroth ou d’Easter, est à la base des rites condamnés dans la Bible concernant ces différents aspects. Les aspects de la purification impliquent la suppression de ce système d'adoration. Cela remonte au système du Veau d'Or sous des noms différents (cf. l'étude Le Veau d'Or (No. 222) ; (La Purification et la Circoncision (No. 251)).

 

Nous voyons donc que la déesse contient les semences de la bonté et l'effigie est donc frappée pour libérer les semences. Comment cette pratique est arrivée au Mexique est aussi mystérieux que les cultes des mystères eux-mêmes. Elle fait néanmoins partie des anciens cultes du Mystère de Babylone et est associée au culte de Baal et Astarté sous les différents noms locaux.

 

Aucune personne dans les églises de Dieu ne doit participer sciemment à cette pratique.

 

[Note sur l'étymologie de la piñata : Le terme semble dériver d'un terme composite impliquant deux mots pino (latin Pinus) et 'ata. On ne peut pas s'empêcher de tirer la conclusion que ce mot est en fait le pina 'ata ou le Pin d'Attis de là nous avons donc vraiment affaire avec l'objet du Sacrifice du dieu Attis (cf. La Croix (No. 039)). Ainsi, les adeptes accrochent des choses à ce pin et les battent ou les sacrifient au dieu et comme le dieu qui peut prendre la forme féminine, tel qu'il apparaît comme la déesse, étant castré et vêtu d'une forme féminine.]

 

 

 

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