Le terme, dans la Bible, pour colère SHD2734 'harah' est un verbe signifiant 'se fâcher' et, dans la tige causative, cela signifie 'devenir chauffé' ou 'devenir avec zèle pour le travail' (Néh. 3:20). Le nom 'haron' SHD 2740 se réfère à la colère divine, qui 'brûle'. La colère est un mot agressif et, comme la crainte, elle peut motiver une personne à agir et,  utilisée correctement, elle peut nous donner un zèle pour l’œuvre. Donc, il y a la colère humaine et la colère divine et nous devons comprendre la Sainte colère et expulser la colère humaine de notre pensée.

 

L'histoire de Caïn et d’Abel est bien connue de Genèse 4:1-14 et c’est le premier exemple enregistré de fierté blessée et d'incapacité de supporter la réprimande et la critique de Dieu. Cette colère dans un homme a abouti au meurtre.

 

La colère est l'embryon du meurtre et, chaque fois que nous nous sentons blessés ou que nos sentiments sont offensés et que nous sentons la colère monter en nous, nous devrions l'écraser immédiatement car nous savons que l'extension logique de cette colère est le meurtre. Entretenir des sentiments de colère, dans ces cas, c’est de commettre, effectivement, le meurtre dans nos esprits.

 

L'histoire de Caïn et d'Abel est l'histoire humaine de la rébellion de l'armée angélique. Abel représente Christ et Caïn représente Satan, comme les deux fils de Dieu. Christ, le fils obéissant, d’une part et Satan, plein d’orgueil qui s’est rebellé contre la loi et l'autorité de Dieu, le Père, d’autre part. Une personne orgueilleuse se fâche rapidement devant toute menace à son excellence perçue.

 

Les actions de Pharaon à l’égard de Moïse, à travers le compte rendu des dix plaies, montrent un homme dont la fierté de sa position est évaluée par les demandes de Moïse. En tant qu’ancien résident, Moïse remet en question l’autorité de Pharaon. Pharaon ne l’a pas trop aimé et il est devenu très fâché. Son plan ultime, conçu dans la colère envers les Israélites, était de les poursuivre et de les tuer tous à la Mer Rouge.

 

Lorsque nous décidons de suivre les lois de Dieu dans cette société, nous provoquons la colère des autorités du monde, parce que nous nous inclinons devant Dieu et pas devant elles. L'histoire montre que le destin de plusieurs qui observent la loi de Dieu est la haine et la mort. La colère engendre le meurtre.

 

L'histoire de Balaam et de son âne montre de nouveau le fait de se sentir blessé, la fierté, la colère et le désir de tuer l'objet de cette colère (Nombres 22:21-30). Joseph a été averti par un ange de prendre Marie et le jeune Jésus et de fuir en Égypte par mesure de sécurité (Matthieu 2:13-15). Le verset 16 montre l’immense colère d'Hérode, qui a abouti au massacre de tous les enfants mâles âgés de moins de 2 ans à Bethléem et dans toutes ses zones, dans son effort vain mais sanglant de détruire le Messie.

 

La colère et la menace de meurtre qui en a résulté sont de nouveau dépeints dans l'histoire de Nébuchadnezzar et des trois Israélites qui ont simplement refusé de reconnaître un système contraire au système de Dieu. Ceux-ci sont tous des exemples bibliques de colère humaine.

 

La façon dont la colère est présentée aujourd'hui sous un jour séduisant dans le sport et les films conditionne les gens à accepter la colère comme une réaction légitime à une situation. D’où, la violence à la maison, dans  les sports et dans les rues. Même les petits enfants agissent aussi de cette façon. Il y a aussi la diffamation de ceux dont les croyances diffèrent 'de la norme', à cause de ce qui est proclamé comme correct. Les accusateurs sont sans excuse. La colère est la première réaction et, si leurs doctrines ne peuvent pas passer l’examen de la vérité, l'attaque devient personnelle. Christ a donné quelques vérités à la congrégation ; ils sont devenus fâchés et l'ont emmené pour le tuer (Luc 4:14-30).

 

Parfois, Dieu utilise la colère des autres pour forcer un individu à avoir une relation qui dépend davantage sur Lui. Les gens du monde ont tendance à choisir l’église à laquelle ils appartiennent en se basant sur leurs propres préjugés et ils le font pour les justifier. Que la Bible soit la règle pour la justification de notre position.

 

On peut voir les conséquences de la colère humaine en étudiant : Job 5:2 ; Psaume 37:8 ; 55:3 ; 76:10 et Proverbes 6:34 ; 12:16 ; 14:17,29 ; 15:1,18.

 

Il y a d'autres situations qui montrent l'autre aspect de la colère divine : Exode 22:24 ; 33:5 ; Nombres 11:1,10 ; 11:33, Josué 23:16. Ces textes parlent de la Sainte colère, enflammée de Dieu et montrent que, puisque Dieu et Christ peuvent se fâcher, alors, il doit aussi y avoir un temps pour nous pour être fâchés. Ce type de colère est vu comme 'un zèle pour le travail', le travail de Dieu.

 

Quand Christ a chassé les commerçants du temple, il était fâché parce que la maison de son Père avait été profanée.

 

Quand nous voyons ou entendons les lois de Dieu être profanées ou quand nous entendons la présentation d’une doctrine qui est non biblique, nous devrions être fâchés et indiquer ardemment l'erreur. Nous devrions aussi démontrer entièrement notre colère en quittant cette congrégation et nous élever seul, si nécessaire, contre l'idolâtrie et le blasphème de la loi de Dieu.

 

Cela est une juste colère, 'un zèle pour l’œuvre' de Dieu, une colère brûlante qui est Sainte. La colère humaine est un mauvais processus de pensée et nous devons nous assurer que nous la surmontons, comme Dieu l'a ordonné à Caïn.