La malédiction du figuier par Jésus Christ a une grande signification pour le rituel de l'Église de Dieu. Elle se produit durant la séquence du Nettoyage et de la Sanctification du Temple de Dieu. Dans Matthieu 21, nous lisons à propos de la malédiction du figuier durant la séquence qui a suivi l'entrée de Jésus à Jérusalem et le nettoyage du temple :

Matthieu 21:1-11 : Jésus entre à Jérusalem.

Versets 12-17 : Jésus nettoie le temple.

Versets 18-22 : Jésus maudit le figuier.

Versets 23-27 : L'autorité de Jésus est défiée.

Si nous l’examinons en relation à Marc 11, nous voyons que la séquence change. Plusieurs actions ont ainsi lieu et elles sont répétées.

Marc 11:1-11 : Jésus arrive à Jérusalem.

Versets 12-14 : Jésus maudit le figuier.

Versets 15-19 : Jésus nettoie le temple.

Versets 20-24 : Leçon du figuier desséché.

Versets 27-33 : L'autorité de Jésus est défiée.

Cette séquence montre qu'il est allé au Temple à deux occasions et qu'il l'a nettoyé. Il est allé au Temple pour s'assurer qu'il était nettoyé à partir du Premier Abib, conformément à la Loi et les sections que nous voyons dans Ézéchiel 45:18-25.

Il y a des renvois aux textes dans Genèse 8:13 et Exode 12:18, 29:1-14. Dans Ézéchiel 43:18, nous voyons que la consécration commence par l'autel, tandis que la consécration des sacrificateurs est exigée par le sacerdoce Lévitique conformément à la Loi (Lévitique 8:1-10). Ainsi, nous avons affaire ici avec un sacerdoce qui est déjà sanctifié et qui commence les sacrifices de l'autel dans un nouveau système. Dans cela, les Tsadokites sont les seuls Lévites à être admis (Ézéchiel 40:46, 44:15, voir Apoc. 7). C'est le sacerdoce de Melchisédek. Ce sacerdoce a précédé Lévi qui lui a donné la dîme, lorsqu’il était dans les reins d'Abraham. Sem était son souverain sacrificateur depuis le temps de Noé. Il a été à Jérusalem jusqu'à ce que David occupe Jérusalem. Le roi y avait le titre de Adonaï-Zedek ou Melchisédek sur une base continuelle, comme nous le voyons de l'Écriture (voir l'étude Melchisédek [128]). Cet être n'était pas Jésus Christ et ce, pour un certain nombre de raisons scripturales (voir l'étude L'Ange de YHVH [024]). 

Les Nouvelles Lunes seront mises en application dans le système Millénaire, comme des jours fériés (Ézéchiel 45 ; Ésaïe 66:23-24).

La séquence du nettoyage est du 1^er Abib au 7 Abib et Jésus l'a continuée jusqu’au 10^ème jour et, pendant cette séquence, il a eu faim. Il doit avoir jeûné, car la faim normale de tous les jours est rarement mentionnée.

Voir l'étude Le Moment de la Crucifixion et de la Résurrection [159].

Luc 19:28-48 note aussi les actions mentionnées à Matthieu 21 et Marc 11. L'enseignement de Christ et la guérison dans le Temple ont tellement irrité les principaux sacrificateurs, les scribes et les anciens qu’au verset 47, on nous dit qu'ils 'ont cherché à le détruire'. À Luc 22:2, il est carrément déclaré qu'ils 'ont cherché comment ils pourraient le tuer".

À la fin du 13 Abib, ses disciples et lui se sont retirés dans la pièce supérieure pour la Dernière Cène ou Dîner du Seigneur, la trahison, le procès du Messie et la crucifixion de l'Agneau de la Pâque l'après-midi du 14 Abib.

La leçon de la malédiction du figuier, comme elle est faite au milieu de la préparation pour la Pâque, touche aussi au processus du nettoyage. Ceux de l'Église de Dieu qui ne portent pas de fruits fanent et meurent.

Dans la dernière partie du 20^ème siècle, le processus du nettoyage n'a pas été effectué et la préparation pour la Pâque n'a pas été orientée vers la sanctification et le salut d'Israël et des nations.

Les paraboles suivantes dans Matthieu et Marc ont affaire à d'autres ouvriers et elles s’adressaient à Juda, Lévi et, en fin de compte, Israël.

Marc 12:1-12 était à propos des prophètes et de Christ lui-même et le vignoble était la maison entière d'Israël (Ésaïe 5:7).

Marc 12:13-17 : la parabole de rendre à César souligne la séparation des affaires de l'Église de celles du monde durant la période de la préparation.

Marc 12:18-27 : Christ s’est occupé des Sadducéens concernant la résurrection, en parlant de l'Église comme le premier-né des morts ; ceux qui se sont endormis dans le Seigneur.