Les Églises Chrétiennes de Dieu

[127z]

 

 

 

Résumé :

La Première Théologie de la Divinité [127z]

 

(Édition 2.0 19950722-1998093)

 

 

 

 

Cette étude examine les premiers écrits et isole leurs vues de la Divinité. Elle établit de façon incontestable que les premiers auteurs n'étaient ni Trinitaires, ni Binitaires et qu'ils ne croyaient pas que Christ a toujours existé. Cette étude est utile pour retracer l'altération graduelle de la théologie en la structure trinitaire.

 

    

 

Christian Churches of God

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(Copyright © 1995, 1999, Wade Cox ; Éd. Wade Cox)

(Tr. 2003, rév. 2016)

 

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La Première Théologie de la Divinité [127z]

 

 

Le Trinitarisme

 

La principale assomption du Christianisme des jours modernes est que Dieu existe en trois entités ou hypostases. Les trois entités sont décrites comme le Père, le Fils et l'Esprit Saint, peu importe s'ils sont décrits comme des personnes. On dit que les trois entités forment une Trinité.

 

Une autre supposition également fausse est que la première Église était Binitaire plutôt que Trinitaire. Ce qui veut dire que Christ, bien qu'il était subalterne, était néanmoins co-éternel. Il y avait ainsi deux vrais Dieux existant côte à côte, le Père et le Fils. C'était connu anciennement comme l'Hérésie du Pouvoir Double. C'est contraire au témoignage de Jean (17:3 et 1Jean 5:20), qui déclare qu'il n'y a qu'un Seul Vrai Dieu et que Jésus Christ est Son fils. Les écrits de Paul maintiennent aussi que Dieu seul est immortel, de 1Timothée 6:16. La compréhension de Jean, de Paul et des autres apôtres était aussi celle des disciples de Jean et de leurs héritiers.

 

L'affirmation que Dieu est confiné à trois entités, chacune étant égale et co-éternelle, n'était pas la compréhension de l'Église Apostolique. Ce n'était pas non plus la compréhension de la première Église. Le concept d'une Divinité de trois êtres a précédé Christ de plusieurs siècles. Il n'y a aucun doute que le dieu triune est trouvé parmi les civilisations les plus anciennes et nous savons qu'il est rencontré à l'Est en Asie. Ces concepts sont entrés dans le Christianisme en grande partie par les Grecs et leur influence sur les Romains.

 

La Première Référence à un Aspect Triple de Dieu dans le Christianisme

 

Le premier cas d'une référence à la Divinité Chrétienne, comme étant trois entités, a été par Theophilus d'Antioche (v. 180 EC (Ère Courante)), qui a utilisé le terme trias, duquel le mot latin trinitas serait une traduction. Le terme a été utilisé où il a parlé du trias de Dieu, de Sa Parole et de Sa Sagesse (Theophilus to Autolycus. L'ANF traduit ici le mot trias par trinité). Le cas suivant de l'utilisation du terme est par Tertullien (De Pud, c. xxi, P. G., II, 1026). Tertullien a été le premier à affirmer directement l'unité essentielle des trois 'personnes', mais sa logique et ses arguments sont essentiellement subordinationistes (voir History of the Christian Church de Schaff, Vol. II, p. 570). L'équivalent le plus proche de la doctrine de Nicée n'est pas arrivé avant qu'il soit proposé par l'Évêque romain Dionysius (262 EC), qui était Grec de naissance. Il tenait à éliminer le processus de réduire les trois entités pour séparer les Dieux (Schaff, ibid.).

 

L'affirmation que Dieu est une entité comprenant deux êtres et qu'une persona, comme un esprit ou une puissance, émane de l'un ou des deux est une affirmation Trinitaire postérieure des quatrième, cinquième et sixième siècles. L'affirmation a été faite pour modifier le trias original (voir ci-dessus), abandonné comme étant inadéquat. La cosmologie triune autant que la Trinité, comme elle est maintenant comprise, sont bibliquement mal fondées.

 

Le concept de la trinité peut être défini de deux façons :

 

1. "Trois Personnes qui possèdent également la nature divine". C'est considéré comme ayant été la vue dominante depuis les Conciles de Nicée et de Constantinople.

 

2. Le Fils et l'Esprit dérivent du Père, qui est la source unique de la Divinité. C'était la vue courante des Pères d’Avant Nicée et de l'Église en général jusqu'à Nicée  (v. 325 EC) (voir The Catholic Encyc. (C.E.) de G. H. Joyce, l'article Trinité, Vol. XV, p. 51).

 

La doctrine de la Trinité repose sur une série de fausses suppositions, faites contrairement à l'évidence biblique. Les deux principales fausses suppositions, qui sont évidentes des citations suivantes, sont :

 

· que les termes traduits Dieu sont confinés à une, deux ou trois entités ou hypostases ; et

 

· que Christ est Dieu, co-éternel et égal, comme Dieu le Père est Dieu.

 

L'examen de l'Égalité et de la co-Éternalité

 

Beaucoup d'auteurs Patristiques ont nié l'égalité du Fils avec le Père. De la même façon, leur logique nie la co-éternalité. Les passages appropriés sont ceux-ci : 

 

Justin

 

Notre enseignant de ces choses est Jésus Christ, qui est aussi né à cette fin et qui a été crucifié sous Ponce Pilate, le procureur de la Judée, au temps de César Tibère ; et que nous L'adorons raisonnablement, ayant appris qu'Il est le Fils du vrai Dieu Lui-même, et que nous Le considérons en deuxième place et l'Esprit prophétique en troisième, nous allons le prouver. Car ils proclament que notre folie consiste en ceci ; que nous donnons à un homme crucifié la deuxième place, après le Dieu immuable et éternel, le Créateur de tout ; car ils ne discernent pas le mystère de tout cela, auquel, comme nous vous le faisons comprendre, nous vous prions de prendre garde (Apol., I, xiii).

 

Et le premier pouvoir, après Dieu le Père et Seigneur de tout, est la Parole [ou logos], qui est aussi le Fils (Apol., I, xxxii).

 

Il est donc faux de comprendre que l'Esprit et la puissance de Dieu est autre chose que la Parole [ou logos], qui est aussi le premier-né de Dieu. (Apol., I, xxxiii).

 

Justin considère donc le Logos comme une émanation de Dieu, qui est capable d'individualisation pour embrasser le concept de l'Esprit en général et de Christ en particulier.

 

Les anges étaient aussi vus comme étant conformes à l'image de Dieu. Des chapitres 13, 16 et 61, Justin ne préconisait pas l'adoration des anges.

 

Justin identifie clairement Christ comme l'Ange de la Présence au Sinaï qui a donné la loi à Moïse (Première Apol. Ch. LXIII).

 

Justin a apparemment été un des premiers à introduire le culte du dimanche (voir From Sabbath to Sunday de Bacchiocchi, pp. 223 et suiv.). Pourtant, il a toujours été un subordinationiste. Il avait des vues antinomiennes particulières en rapport au Sabbat et à son application aux Juifs comme une punition particulière. Ses vues n'étaient pas appuyées par les Chrétiens de l’époque et Bacchiocchi soutient que l'Église Chrétienne n'a jamais accepté une thèse aussi fausse (p. 225). Soutenir que Dieu a établi la circoncision et le Sabbat seulement à cause de la méchanceté des Juifs comme une marque pour les distinguer, pour les faire ressortir des autres nations et de nous, les Chrétiens, pour que les Juifs seulement souffrent le malheur (Dial. 16:1, 21:1 ; voir aussi Bacchiocchi, ibid.) rend Dieu coupable d'acception grossière de personnes et c'est contraire au sentiment entier des confessions de la Réformation. Malgré cette erreur, sa vue de la Divinité est toujours subordinationiste. Il présente néanmoins un raisonnement émanationiste qui semble accompagner cette approche antinomianiste. Justin a aussi toujours nié la doctrine de l'Âme et du ciel comme étant non-Chrétienne et comme provenant des cultes du mystère.

 

Irénée dit de Dieu :

 

Car Il a commandé et ils ont été créés ; Il a parlé et ils ont été faits. À qui, donc, a-t-il commandé ? La Parole, sans doute, par qui, Il dit, les cieux ont été établis et tout leur pouvoir par le souffle de Sa bouche [Psaume 33:6] (Adv. haer., III, viii, 3).

 

Irénée soutenait que :

 

Il est clairement prouvé que ni les prophètes ni les apôtres n'ont jamais nommé un autre Dieu ou appelé [un autre] Seigneur, sauf le vrai et seul Dieu.... Mais les choses établies sont distinctes de Celui qui les a établies et ce qui a été fait de Celui qui l'a fait. Car Il est Lui-même non créé, sans commencement ni fin et Il ne manque de rien. Il est Lui-même suffisant pour Lui ; bien plus, Il accorde à tous cette chose même, l'existence, avec les choses qui ont été faites par Lui (ibid.).

 

Irénée a étendu ici la capacité de devenir Dieu (theos ou élohim) au Logos, comme distincte des autres choses établies (ibid.). Il avait déjà établi la position de Dieu et du Fils et de ceux de l'adoption comme theoi ou élohim et de tous les fils de Dieu, dans le Livre III, au chapitre vi.

 

Il ne fait aucun doute qu'Irénée avait une vue subordinationiste de la Divinité et qu'il a étendu le terme de Dieu (comme theoi ou élohim) pour inclure le Fils et aussi ceux de l'adoption. Il semble indiquer ici que Christ a rassemblé les élus, alors que nous savons de l'Écriture que c'est Dieu qui donne les élus à Christ afin qu'ils soient rassemblés (Jean 17:11-12 ; Hébreux 2:13 ; 9:15).

 

L'utilisation exclusive du terme aux élus physiques peut être incorrecte, étant donné l'application d'Irénée ici. L'Armée loyale est aussi incluse dans le conseil, de la compréhension d'Apocalypse 4 et 5 - ainsi l'Armée loyale est aussi l'Ecclesia de Dieu. Il n'y a aucun doute que le terme élohim ou theoi était vu comme s'étendant à l'Église et que c'était la compréhension de l'Église du premier siècle, de Jean jusqu'à Polycarpe, qui a enseigné à Irénée, et que cette compréhension a continué au deuxième siècle et dans les siècles suivants.

 

Clément d’Alexandrie dit également :

 

Car le Fils est le pouvoir de Dieu, étant la plus ancienne Parole du Père, avant la production de toutes choses, et Sa Sagesse. Il est alors correctement appelé l'Enseignant des êtres formés par Lui.

 

Maintenant, l'énergie de l'Éternel est une référence au Tout-Puissant ; et le Fils est, pour ainsi dire, une énergie du Père ("Strom"., VII, ii, P.G., IX, 410).

 

Clément a cependant compris que le destin des élus était de devenir des dieux. Il a dit en parlant du gnosis, qu'il considérait comme pouvant être atteint par l'homme dans une certaine mesure pendant son séjour sur la terre :

 

Mais il atteint son apogée après la mort du corps, quand l'âme du [gnoostikos] est autorisée à retourner à sa place originale où, après être devenu un dieu, il peut se réjouir, dans un repos complet et perpétuel, dans la contemplation 'face à face' de la plus haute divinité, avec les autres [theoi] (Clement of Alexandria A Study In Christian Platonism and Gnosticism de S. R. C. Lilla, Oxford, 1971, p. 142).

 

Nous voyons donc ici la combinaison du grec gnosis avec la première doctrine que nous deviendrions des theoi ou élohim. Il n'y avait aucune suggestion que Christ ou les autres theoi étaient égaux à cette plus haute divinité.

 

Hippolyte dit et de façon très importante :

 

Maintenant, que Nœtus affirme que le Fils et le Père sont les mêmes, personne n'est ignorant. Mais il fait sa déclaration ainsi : "En effet, avant que le Père ne soit né, Il était encore justement appelé le Père ; et quand il Lui a plu de se reproduire, ayant été engendré, Il est Lui-même devenu Son propre Fils, pas celui d'un autre". Car, de cette manière, il pense établir la souveraineté de Dieu, alléguant que le Père et le Fils, ainsi appelé, sont une seule et même (substance), non pas un individu produit à partir d'un autre différent, mais Lui-même de Lui-même ; et qu'Il est appelé par le nom de Père et de Fils, selon la vicissitude du temps. (Hippolyte répète cette opinion dans son résumé, Livre X.) (Con. Nœt, n. 14, "The Refutation of All Heresies", Livre IX, Ch. V, ANF, Vol. V, pp. 127-128) ;

 

C'est avec cet auteur que l'erreur s'est développée que Christ était la seule émanation du Père. Il est dit que les autres éléments de l'Armée céleste sont les créations du Fils et qu'ils ne partagent pas ainsi la nature divine, comme le fait le Fils. C'est l'erreur de base sur laquelle la doctrine de la Trinité a commencé à être construite. Comme il a été démontré du contexte biblique, les élohim sont une Armée multiple dont l'Agneau est le Souverain Sacrificateur. Il est l'un d'entre eux, comme un camarade ou un compagnon, bien que toute la structure hiérarchique ait été créée par lui ou en lui et pour lui (Colossiens 1:15).

 

Les saints deviennent également les compagnons de Christ, d'Hébreux 3:14 et, par conséquent, les frères de l'Armée (Apoc. 12:10) et des cohéritiers avec Christ (Romains 8:17). Les cieux, toutes les choses qui ont été mentionnées comme ayant été créées par le Fils, sont les structures spirituelles et physiques. C'est l'intention des références dans Jean 1:3 en rapport à la création et dans 1Corinthiens 8:6 en rapport à l'univers (ou ta panta) et aux humains. Colossiens 1:15-17 alloue spécifiquement la création de toutes les choses visibles et invisibles. La création des trônes ou des seigneuries ou des dominations ou des autorités, par lui et pour lui, ne peut pas se référer au Conseil des Élohim. La création par Christ des autorités (ou kuriotetes) n'a pas rapport aux entités.

 

La New Catholic Encyclopedia (N.C.E) (Nouvelle Encyclopédie Catholique), l'article Trinity, Holy, Vol. XIV, McGraw Hill, NY, 1967, p. 296 fait une affirmation extraordinaire concernant la doctrine d'Hippolyte :

 

Dans sa réfutation de Nœtus (10) et de l'identification exagérée de Christ avec le Père, Hippolyte insiste que Dieu était multiple du commencement.

 

C'est totalement faux, d'une comparaison avec le texte réel d'Hippolyte (C. Nœtus 10) ci-dessus.

 

Tertullien affirme dans Against (Adv.) Praxeas que :

 

Ce seul et unique Dieu a aussi un Fils, Sa Parole, qui est provenu de Lui, par qui toutes les choses ont été faites... Tous sont d'un, en terme d'unité de substance ; tandis que le mystère de la dispense est toujours gardé, qui distribue l'Unité dans une Trinité, plaçant dans leur ordre les trois Personnes - le Père, le Fils et le Saint [Esprit] : trois cependant, pas en condition mais en degré ; pas en substance mais en forme ; pas en pouvoir mais en aspect ; cependant d'une substance et d'une condition et d'un pouvoir, vu qu'Il est Un Dieu, de qui ces degrés et formes et aspects sont considérés, sous le nom du Père et du Fils et du Saint [Esprit] ... (II) ;

 

Tertullien dit aussi que le Père a ressuscité le Fils d'entre les morts (II). Tertullien fait donc des distinctions importantes dans la corrélation des trois entités qui sont des aspects en degré de l'opération de Dieu. Le Fils et l'Esprit sont des émanations du Père et des aspects subordonnés de Sa manifestation. Tertullien a donné un ordre numérique et une distribution à la Trinité (III). Il a aussi soutenu que la Monarchie de Dieu venait du Père (III). Mais qu'elle appartenait également au Fils, celle-ci étant aux deux (III), étant donné au Fils par le Père (IV).

 

Tertullien a affirmé que l'Esprit Saint provenait du Père par le Fils. Tertullien affirme (IV) que le Père et le Fils sont deux personnes séparées. Il pourrait donc être affirmé que le vrai Binitarisme commence avec Tertullien.

 

On a vu du développement précédent que la Bible et les théologiens de la première Église étaient subordinationistes et Unitaires. Dieu le Père était le Dieu et le Père du Messie, qui était le premier-né de plusieurs frères (Romains 8:29). L'Esprit Saint est le mécanisme par lequel tous les Fils de Dieu, les anges inclus, atteignent cette position d'unité avec Dieu. Christ était un d'une multitude de Fils spirituels de Dieu, mais il a été le seul né (monogenes) (Fils de) Dieu, le premier engendré (prototokos) de l'Armée céleste, comme souverain sacrificateur des élohim.

 

Cette compréhension a commencé à être perdue par le syncrétisme de la première Église. Les cultes du mystère ont eu un effet sur la théologie et le rituel de la première Église. Bacchiocchi (loc. cit.) a retracé l'effet des cultes du Soleil sur la transition de l'adoration du Sabbat au dimanche et l'introduction de festivals païens comme Noël et les Pâques. La transition de la Fête des Pains sans Levain et la Pâque à la fête païenne des Pâques a été tout à fait étendue.

 

Les convertis au Christianisme des cultes du mystère/soleil ont augmenté la pression pour la syncrétisation et la dé-judification de la loi et des festivals (voir Bacchiocchi, op. cit.), qui étaient basés sur le calendrier lunaire et non le solaire. Cette infusion syncrétique a connu son apogée au Concile de Nicée. La cosmologie biblique était basée sur l'autorité unique et supérieure d'Éloah. Cela avait des implications sérieuses pour la nature inviolable de la loi.

 

Le changement du système pouvait seulement être logiquement validé en établissant un processus qui élèverait Christ à un niveau égal à Dieu et qui donnerait ensuite l'autorité à l'Église d'exercer cette autorité qui pourrait être interprétée comme étant conférée sur l'Église. La première incursion dans la loi a été sur les questions de la Pâque et du Sabbat hebdomadaire. L'établissement de dimanche comme un jour obligatoire d'adoration a commencé avec le Concile d'Elvira (v. 300).

 

Ce n'était pas par accident que Nicée a tranché la question de la Pâque et établi le festival païen de Easter/Pâques. Ce n'était pas par accident que la question suivante qui a été tranchée a été celle du Sabbat où, au Concile de Laodicée v. 366 (la date est incertaine), le Concile, au Canon 29, a interdit l'observance du Sabbat et établi le dimanche comme le jour d'adoration officiel de l'Église. Tout était donc en place pour ce qui a été perçu comme l'enlèvement des soi-disant éléments judaïsants de la foi Chrétienne.

 

 

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