Les Églises Chrétiennes de Dieu

[145z]

 

 

 

Résumé :

Le Cantique des Cantiques [145z]

 

(Édition 2.0 19951021-19990607)

 

 

Le Cantique des Cantiques est une allégorie très puissante touchant à la conversion d'Israël et de Juda. Il nous aide aussi à mieux comprendre la nature de l'Église et son rapport avec le Messie.

 

 

Christian Churches of God

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Courriel: secretary@ccg.org

 

(Copyright © 2003 Wade Cox)

(Résumé par Patti Gambier, édité par Wade Cox)

(Tr. 2003, rév. 2012)

 

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Résumé : Le Cantique des Cantiques [145z]

 

 

Le Cantique des Cantiques est une allégorie très puissante touchant à la conversion d'Israël et de Juda. Cette étude essaye de relier le Cantique au Nouveau Testament et d'aider Juda à se convertir. En comprenant la nature Messianique d'Esther et de Proverbes 31, on peut voir dans l'Ancien Testament, que les gens comprenaient jadis ce qui arrivait dans les prophéties Messianiques. Le Nouveau Testament renforce l'Ancien Testament et ne le remplace pas.

 

L'étude donne l'interprétation de Malbim du Cantique des Cantiques, selon la Soncino ; c'est un commentaire très intéressant sur l'histoire.

 

Cependant, parce que les Rabbins ont enseigné que le Messie n'est pas encore venu, ils ne comprennent pas que le Cantique des Cantiques est l'histoire de l'Église et du Messie et qu'il s'étend à la nation d'Israël ; c'est l'histoire de l'Église après la mort du Messie et après la dispersion de Juda.

 

Les Rabbins rejettent Jésus Christ, cependant, le langage de Malbim est incontestablement Messianique et il reflète les symboles des Évangiles. Ils rapprochent le Cantique aux concepts de l'âme (l'influence babylonienne) à cause de leur incapacité de rapprocher le texte au Messie, en tant que le Bien-aimé, et à l'Église, en tant que la fiancée.

 

Le chapitre 1 au chapitre 2:7 : Il y a des mots hébreux dans le Cantique des Cantiques, qui ne sont nulle part ailleurs dans la Bible. Par exemple, 'ahabah', le mot hébreu pour l'amour intangible, a été translittéré par les Grecs comme "agape" et il dénote l'amour de Dieu. Les Grecs avaient des mots pour l'amour, un pour l'amour sexuel, éros, et un pour l'amour fraternel, philadelphos, mais aucun mot pour l'amour de Dieu. Ils n'avaient aucun concept de l'amour d'un supérieur pour un subalterne. Leurs idées philosophiques étaient que les gens peuvent seulement aimer ceux qui sont comme eux, que seuls des semblables peuvent leur donner satisfaction et seulement ceux-ci peuvent être leurs amis. Par conséquent, on peut seulement être réconcilié avec Dieu par le sacrifice d'un Dieu. C'est ainsi que la trinité a été développée, en élevant Jésus Christ pour être Dieu, comme Dieu, pour nous réconcilier avec Dieu. C'est fait malgré beaucoup d'écritures qui disent le contraire et c'est un concept grec. Le concept hébreu est qu'un supérieur peut être réconcilié avec un inférieur par un sacrifice intermédiaire.

 

La jeune fille (l'Église) aime son Berger (le Messie), qui aime aussi Son Église. La femme Sulamithe est bronzée, parce qu'elle a été forcée de travailler dans les vignobles. Israël est le vignoble de Dieu et la femme (l'Église) a dû s'occuper seule de ce vignoble. La référence aux tentes de Kédar tient compte des Païens ; elle et les Païens peuvent donc être lavés de leur obscurité spirituelle et blanchis par la conversion.

 

La jeune fille rechigne à son berger qu'elle est un narcisse de Saron, un lis des vallées, très humble. Mais Christ a dit que les lis des champs ont fait avoir honte à Salomon - la jeune fille, l'Église, est donc plus grande que Salomon et le système Judaïque. Elle était un lis parmi des épines, c'est-à-dire les élus parmi les filles de Jérusalem, les Pharisiens et les sacrificateurs, qui ont tenu les Juifs captifs dans leur loi orale et qui n'ont pas tenu compte de l'avertissement du Messie, à l'intérieur du signe de Jonas.

 

La Sulamithe supplie les tentatrices de ne pas essayer de la séduire loin de son premier amour, vers un autre. Nous devons avoir un rapport continuel avec le Messie.

 

Le chapitre 2:8-17 : L'Église était donc à Jérusalem et les Juifs ont essayé de détruire l'Église. Le Messie appelle les Siens et ceux-ci répondent et écoutent Sa voix.

 

La jeune fille entend la voix de son bien-aimé et ses pas sur les Collines.

 

Les Juifs voulaient un Messie-Roi, mais Il est venu comme un Messie-Sacrificateur et ils ne pouvaient pas l'accepter ; ils se sont éloignés de la vérité et ils ont été dans l'erreur pendant 2000 ans. Christ est venu comme un humble serviteur de Dieu, comme un berger. Les Juifs du temps de Christ étaient conscients des 2 avènements. Les Manuscrits de la Mer Morte (MMM) sont tout à fait clairs.

 

Le chapitre 2:12 : "Le temps de chanter" est traduit dans la LXX comme "le temps de tailler les vignes". Autrement dit, c'est la tribulation de l'Église, qui a été marquée par les conciles de Nicée, Constantinople et Chalcedoine. La référence à la colombe, qui se tient dans les fentes du rocher et qui est appelée, est symbolique de l'Église qui se cache pendant la persécution et de Christ qui l'appelle à lutter.

 

Verset 15-17 : "Les petits renards qui ravagent les vignes" se réfèrent aux éléments qui ont pénétré l'Église de Dieu, comme le Gnosticisme (que Juda a résisté) et les faux prophètes qui ont sapé la vérité, créant ainsi le Christianisme dominant des 2000 dernières années. Juda a été aveuglé et n'accepte pas Christ comme le Messie, mais cette cécité sera éclairée par la vérité dans les tous derniers jours. Juda sera converti et restauré en premier. Les Rabbins ont compris qu'il y avait une séparation (le verset 17 le commente), qui entraînait une réconciliation à la fin – c'est-à-dire pour faire partie du dîner de noces de Christ avec l'Église. Une fois que Juda comprendra que le Cantique des Cantiques signifie l'établissement de l'Église et sa relation avec Juda, ils seront convertis.

 

Le chapitre 3 : Nous voyons que Christ ne peut pas être trouvé dans les limites du Judaïsme - il faut être appelé dans l'Église, dans le désert de ce monde. Les Juifs ont préservé la compréhension Physique des écritures et attendent toujours le Messie, quoiqu’il soit venu au premier avènement.

 

Le Cantique des Cantiques fait référence à l'Église qui est appelée hors de Juda, hors des contraintes des préceptes et de la tradition Talmudique postérieure et qui est placée dans le désert et enseignée par la Bible, pour qu'un amour véritable pour le Messie puisse être établi.

 

Verset 4 : L'Église et l'Amant vont à la maison de la Mère - c'est-à-dire à Jérusalem. Christ retournera à Jérusalem et en fera le centre permanent du système Millénaire.

 

En général, le Cantique des Cantiques peut être vu comme un symbole des ères de l'Église de Dieu. Ce concept peut être mieux compris par l'étude Le Cantique des Cantiques [145].

 

Le chapitre 4:1-16 : Ce texte traite des attributs de la jeune fille aimée. Le voile couvre le visage, on voit seulement les beaux yeux innocents. Ou il peut être pensé que la bien-aimée est belle indépendamment des contraintes imposées par les Rabbins et les limitations de la révélation des mystères de Dieu.

 

Galaad était renommé pour son pâturage riche et ses nombreux troupeaux. Les cheveux de la jeune fille étaient foncés et brillants et la tradition était de les tresser de façon à montrer les séparations blanches. Se pourrait-il que les séparations blanches soient les rangées des élus en robes blanches, alignés à l'aube du système Messianique ? Galaad a aussi symbolisé la place de repos pour l'élite.

 

Les dents de la jeune fille sont appariées et parfaites et blanches comme la neige. Symboliquement, cela représente les robes blanches des élus qui sont parfaites et aucune ne manque. Il y a une abondance de symbolisme dans ce passage, qui est couvert plus largement dans l'étude.

 

Le chapitre 5 : En continuant, le concept a rapport avec le dîner de noces de l'Agneau avec l'Église et les amis. Ceux-ci sont ceux qui sortent de la Tribulation ; ils ont des vêtements blancs de noces et ils ont observé les commandements de Dieu et gardé le témoignage de Jésus.

 

Le verset 1 dit : "J'entre dans mon jardin", l'hébreu dénotant un acte futur défini. Christ est venu et viendra de nouveau.

 

Verset 2 : L'appel aux élus est d'ouvrir pour le Messie. Il frappe et viendra à ceux qui ouvrent leurs cœurs (Apoc. 3:20 et suiv.). L'église de Laodicée est vomie, mais Il appelle des individus. L'Église de Sardes est morte.

 

Le verset 3 est le même langage que celui que Jésus a utilisé au dîner, la nuit avant qu'Il n'ait été crucifié.

 

Le verset 4 montre le retour du Messie après la résurrection. Il est venu pour donner à la bien-aimée (l'Église) les moyens d'échapper au système mondial. Puis, Il est parti pendant une période prolongée ; la période de 40 Jubilés pour parachever le temps des Païens et la période du règne de Satan. Juda est la sœur de sang du Messie. Il l'appelle ma sœur, mon amour, mais Juda a refusé de tenir compte de Lui.

 

Le verset 8 montre que la conversion avait été offerte aux filles de Jérusalem - c'est-à-dire les Pharisiens, les sacrificateurs et le peuple, qui ont refusé. La jeune fille (l'Église) est traitée violemment. Juda n'accepte pas le Messie.

 

Verset 10 : La description de la beauté du Bien-aimé a pour but de symboliser la perfection spirituelle du Messie. Cet Amant parfait est son bien-aimé et son ami.

 

Le chapitre 6 : Il semble maintenant y avoir eu un changement d'attitude chez les filles de Jérusalem, qui proposent de rechercher le Bien-aimé. C'est vraiment Juda, qui méprise l'Église pour sa foi Messianique, comme le font les nations.

 

Les commentateurs juifs notent l'expiation des péchés de la jeune fille. C'est spécifiquement la fonction du Messie, qu'ils doivent reconnaître. Ainsi ils sont au point de "retenir injustement la vérité captive" de leur propre peuple (Romains 1:18-19) et d'encourir la colère de Dieu.

 

Verset 4 : On louange de nouveau la jeune fille pour sa beauté ; c'est-à-dire on louange l'Église pour la pureté de sa foi et son unité vers le but. Cela doit venir après une épreuve sur l'Église, qui a en effet subi la persécution et l'infiltration par les Ashkenazes. On connaît traditionnellement cette période comme l'ère de Thyatire.

 

Dans le Cantique des Cantiques, Salomon est l'adversaire de Dieu ; il est le dieu de ce monde. En fait, Salomon est devenu un idolâtre. Au verset 8, le Bien-aimé dit - le monde entier appartient à Satan (Salomon), donnez-moi celle que je chéris.

 

Le Bien-aimé vérifie le fruit de la vallée. Cela signifie que Christ surveille Son Église et la nation d'Israël. Il s'occupe des affaires de Son Père.

 

Le chapitre 7 : Apparemment, il y a une grande disparité entre les traductions et les textes doivent être étudiés dans cette étude.

 

Verset 1 : Dieu est l'ouvrier habile (Psaume 139:133-18) ; cela touche aussi à la prédestination.

 

Verset 2 : La référence au blé pourrait ainsi être la récolte de la Pentecôte, qui représente la Sulamithe, qui est l'Église.

 

Verset 5 : L'application de la couleur pourpre aux cheveux et la captivité du Roi (Salomon) a la connotation que Salomon lui-même est soumis à l'Église, comme il semble être mort étant idolâtre. La Soncino soutient que Salomon abandonne sa poursuite de l'amour de la jeune fille, se retire et la laisse retourner à son Amant - c'est-à-dire Satan admet la défaite. [Cependant, les écrits de Salomon à la fin semblent montrer le repentir et la conversion. Donc quel est le symbolisme ici ?].

 

Verset 9 : Le vin en tant que le sang de l'Agneau est le message de l'évangile, qui est comme le discours doux de la jeune fille, qui représente l'Église.

 

Verset 10 : Le rejet du roi est final. L'Église est triomphante sur Satan. Le Messie et Son Église examinent la vigne (Israël) pour ceux qui produisent le fruit du Royaume de Dieu.

 

Juda sera converti, pour que Jérusalem et la maison du roi (les élus) ne puissent pas se glorifier au-dessus de Juda (Zacharie 12:7-8).

 

Le chapitre 8 : L'Église a été méprisée premièrement par Juda, ensuite par les Païens pour des aspects de l'Ancien Testament et aussi pour l'observance des Lois de Dieu et des Sabbats, étant vus comme des traditions juives.

 

Le verset 3 est une répétition de 2:6 et cela montre l'attente de l'arrivée du Bien-aimé. Mais le verset 4 implique qu'il n'y a aucune réanimation de l'amour avant que les personnes soient appelées et particulièrement aimées, quand Dieu choisit le temps pour cet appel.

 

Verset 5 : Le terme "appuyée sur son bien-aimé" signifie littéralement jointe, associée avec le bien-aimé. L'Église est finalement jointe au Messie ; rien ne peut les diviser et l'église est sous la protection du Messie.

 

L'Église est l'Israël spirituel et tout Israël, autant spirituel que physique, est recherché par Satan, le dieu de ce monde (2Corinthiens 4:4) et le prince de la puissance de l'air (Éphésiens 2:2), dans le but de le détruire. Son but inclut tous les Païens élus de Dieu aussi.

 

Verset 8-10 : Cette Église a été fidèle et elle est donnée au Messie, le Prince de la Paix.

 

La "petite sœur" du verset 8, Juda et Benjamin, est convertie et jointe à Israël spirituel et le Messie à l'avènement. Le dernier verset du Cantique est un appel au Messie de venir rapidement, une fin adéquate au Cantique, étant aussi celle de la Bible (Apoc. 22:20-21).

 

Viens, Seigneur Jésus ! Que la grâce de notre Seigneur Jésus Christ soit avec tous les saints ! AMEN !

 

 

 

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