Les Églises Chrétiennes de Dieu

[176z]

 

 

 

Résumé :

Le Jugement Précédant la Venue [176z]

 

(Édition 2.0 19970904-20000712)

 

Le Jugement précédant la venue est une vue erronée du temps de la fin du mouvement Adventiste, qui est basée sur les erreurs d’Ellen G. White et des premiers dirigeants de ce système. Le Docteur Samuele Bacchiocchi, un de leurs universitaires, est présenté avec le problème de trouver une signification aux Jours Saints à l’intérieur de sa vue cosmologique des Adventistes du Septième Jour. C'est extrêmement difficile pour les raisons décrites dans cette étude.

 

 

Christian Churches of God

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Courriel: secretary@ccg.org

 

(Copyright © 1996, 2000 Wade Cox)

(Résumé par John Pierce ; Éd. Wade Cox)

(Tr. 2003, rév. 2012)

 

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Résumé : Le Jugement Précédant la Venue [176z]


Le Docteur Samuele Bacchiocchi de l'Université Andrews a fait des recherches sur les Jours Saints et il est arrivé à la conclusion qu'ils doivent être observés. Il est maintenant présenté avec le problème de trouver une signification aux Jours Saints à l’intérieur de sa vue cosmologique des Adventistes du Septième Jour. C'est extrêmement difficile pour les raisons décrites ci-dessous. Il est apparent que Sam Bacchiocchi fait maintenant face au problème du jugement précédant la venue. Il a posé la question suivante :

 

La question : Notre Église Adventiste du Septième Jour devrait-elle considérer élargir la base typologique du Jour des Expiations du jugement précédant la venue en incluant la Fête des Trompettes ?

 

Sam Bacchiocchi s’appuie sur les commentaires du Rabbin S. M. Lehrman que :

 

"La Bible qui, d'habitude, donne la raison de chaque observance, ne le fait pas dans le cas de Rosh Hashanah [le Nouvel An ou la Fête des Trompettes], considérant le bien-être spirituel de chaque individu trop évident pour nécessiter un commentaire. Aux enseignants postérieurs, nous devons la représentation d’un jour de Jugement durant lequel tous les mortels passent devant le Trône Céleste pour donner un compte rendu de leurs actes et recevoir la promesse de la miséricorde."

 

Le commentaire concernant les enseignants postérieurs est critique. La signification des fêtes est trouvée dans la Bible. Le Judaïsme Rabbinique ne reconnaît pas le Nouveau Testament. C’est de là que vient le problème. La deuxième partie du problème vient de la compréhension Adventiste du jugement précédant la venue.

 

Leur compréhension repose sur la fiction historique que Christ est entré dans le sanctuaire, conformément à la prophétie qui a déterminé l'année 1844 comme le temps de l'événement. Cette date a été déterminée à partir d'une série de fausses prémisses.

 

La première fausse prémisse était que le Saint Empire Romain, qui a prophétiquement duré 1,260 ans et les temps, le temps et la moitié d'un temps, conformément à Apocalypse 12:6,14 (Apoc. 12:1-18), a cessé à la révolution française. Les Adventistes, sous Miller et White, ont soutenu qu’il avait commencé en 538 et fini en 1798 ou autour de cette date. Cela a abouti au mouvement Adventiste de 1842-44. Ils ont correctement déduit que le Saint Empire Romain était le système de la Bête et de la Prostituée. Cependant, ils n'ont pas entièrement compris la durée de l'empire, ni ce que la marque de la Bête représentait. Ils ont fait les erreurs suivantes :

 

1. Ils ont décidé que le Saint Empire Romain a cessé avec la révolution française. Certains, y compris E. G. White, ont vu la période comme finissant en 1798. Ils ont construit une théologie qui soutenait que les deux témoins étaient l'Ancien Testament et le Nouveau Testament. La date de l'Avènement a été construite autour de 1842. Les dates ont été rajustées autour de la Pâque et, ensuite, des Expiations de 1844. L'avènement ne s'est pas matérialisé et les survivants, comme E. G. White, ont dû trouver une signification à cette fausse prophétie.

 

Ellen White aurait dû se débarrasser du scénario en entier et recommencer à neuf, en cherchant l'erreur simple derrière la logique. Le Saint Empire Romain n'a pas cessé en 1798 ou même en 1814, comme certains l’ont déclaré. Cette autre vue était que Napoléon était la fin du Saint Empire Romain et ils ont dû inventer des points de départ pour cette période de 1,260 ans. Le début du Saint Empire Romain a, par conséquent, été fixé à diverses dates incorrectes autour de la restauration de Justinien et de Busta Gallorum, etc.

 

Le problème est que Napoléon n'a été défait qu'en 1815, à la Bataille de Waterloo, et qu’il ne faisait pas partie du Saint Empire Romain. Il a, en fait, dissous le Saint Empire Romain en 1806.

 

L'Empire a duré jusqu'en 1850, quand il a été effectivement dissous. L'armée n'a été dissoute qu'en 1872. La dernière Inquisition a eu lieu dans les États Papaux de 1823 à 1846. Par conséquent, rien n’aurait pu arriver avant 1850. Il ne pouvait pas y avoir d’avènement en 1844, parce que l’Inquisition continuait toujours et les 1,260 ans n'étaient pas terminés. L'empire a commencé en 590 EC (l’Ère Courante), au moment de la déclaration de Grégoire I. La prophétie était, par conséquent, une fausse prophétie.

 

2. Ellen White a essayé d'allégoriser la fausse prophétie dans une occupation céleste du Temple. Elle a alors, tout à fait incorrectement, prétendu que Christ était entré dans le sanctuaire en 1844 et que c'était l'événement prévu. Ce raisonnement n'était pas faux, mais l'événement a été mal interprété. Christ est entré dans le sanctuaire à son ascension. Hébreux 8:1-2 montre que Christ est le Souverain Sacrificateur et le ministre du sanctuaire du vrai Tabernacle. C'était ainsi au premier siècle pour que les élus puissent être réconciliés avec Dieu. Cet événement s’est produit le dimanche 18 Nisan ou le 9 avril 30 après J.-C. (voir l'étude Le Moment de la Crucifixion et de la Résurrection [159]).

 

Hébreux 9:12 montre qu'il était déjà entré une fois et une fois pour toutes, ayant obtenu la Rédemption éternelle pour tous. C'était la vue de toute la première église pendant presque dix-neuf siècles. Si Christ n'est pas entré dans le sanctuaire avant 1844, les martyrs et les saints des premières ères sont alors morts en vain. Cette vue hérétique a prévalu, incontestée, dans un secteur de l'église.

 

3. Le scénario de 1844 n’a pas tenu compte d'une autre prophétie qui n'était pas alors comprise. Cette prophétie montrait que l'avènement ne pouvait pas arriver avant un autre 190 ans environ. Elle a rapport à la chute de l'Égypte et au Temps des Païens (voir l'étude La Chute de l'Égypte : la Prophétie des Bras Cassés de Pharaon - Phase Un Partie Deux [036]). Cette prophétie a vu toute l'Église Égyptienne Copte chercher la réunion avec Rome à partir de 1996, après avoir été séparée depuis 451 EC.

 

Le jugement précédant la venue a commencé à la conversion de l'église, à la Pentecôte de 30 EC. Le jugement de ce monde a commencé au premier avènement, pas au second (Jean 12:31).

 

L'église tombe sous le jugement au moment du baptême (1Pierre 1:17). Le jugement avait déjà commencé dans la maison de Dieu au premier siècle EC, avant que Pierre ne l'ait écrit.

 

De cette façon, nous avons tous été prédestinés, choisis, appelés, justifiés et, de là, glorifiés (Romains 8:29-30). Christ s’est qualifié. Satan est déjà jugé. C’est maintenant notre temps de jugement. Le monde sera jugé au Dernier Grand Jour.

 

Les Fêtes des Trompettes et des Expiations ne représentent pas le jugement. Elles représentent l'intervention et la réconciliation. Les Trompettes représentent le cri de l'arrivée du Messie et la chute des royaumes de ce monde. Il y a deux trompettes (Nombres 10:1). Cet événement a été prophétisé non seulement dans l'Apocalypse, mais aussi dans Josué à Jéricho (voir l'étude La Chute de Jéricho [142]) et dans Esther (voir Commentaire sur Esther [063]).

 

Les Expiations ont une dualité dans le processus de sanctification. Le premier type est comme le Sacrificateur Messie, représenté par le vêtement de lin. Le deuxième type est comme le Roi Messie, symbolisé par les vêtements royaux du Souverain Sacrificateur. Le bouc Azazel représente l'acte de lier Satan pour que le gouvernement du Roi Messie puisse être institué. C'est la raison de la séquence dans Lévitique 16:1-34.

 

Le symbolisme était clairement compris comme représentant deux Messies, le Messie d'Aaron et le Messie d'Israël. Ces deux Messies étaient un Messie. Cela a été compris bien avant le temps de Christ et c’est enregistré dans les Manuscrits de la Mer Morte à Damas, le Règne VII et dans le fragment de la caverne IV. La signification est que le Sacrificateur Messie a fait l’expiation pour Israël et l’a réconcilié à partir de la crucifixion, de la résurrection et de l'avènement.

 

Notre jugement est maintenant. Le fornicateur Corinthien a été remis à l'adversaire pour que sa vie puisse être sauvée au dernier jour (1Corinthiens 5:5). Il semble s'être repenti et avoir été rétabli dans l'église. Le monde est jugé après le Millenium, au Dernier Grand Jour, qui représente le Jugement du Grand Trône Blanc d'Apocalypse 20:11 et suivants. Le Dernier Grand Jour est lui-même une fête. Il représente la préparation pour l'arrivée de la Cité de Dieu, après le règne millénaire de Christ, comme le Roi Messie, avec les saints pendant mille ans.

 

La deuxième résurrection est une résurrection pour le jugement et non pas pour la damnation, comme la KJV l'a traduit (Jean 5:29). La vue que le reste du monde est damné est une imputation grossière contre la nature de Dieu (voir l'étude La Résurrection des Morts [143]). 

 

Ellen G. White a adopté la vue de Jérôme d’un Millenium céleste, qui avait été rejeté comme une hérésie par les églises observant le Sabbat pendant dix-sept siècles. Elle ne pouvait pas non plus donner du sens à la structure autour de cet échec prophétique de 1844. Au lieu d'abandonner cette erreur, les Adventistes ont été estropiés par celle-ci depuis. Les erreurs bibliques d’Ellen G. White en rapport au Millenium sont très sérieuses.

 

Nous ne pouvons pas mettre du vin nouveau dans des peaux vieilles ou défectueuses. Proverbes 16:3 dit que si nous recommandons nos voies au Seigneur, il établira alors nos pensées. Ce n'est pas le processus inverse. Quand Dieu ouvre nos yeux quant aux fêtes, nous devons les observer ; nous progresserons ensuite dans la compréhension.

 

 

 

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