Les Églises Chrétiennes de Dieu
[183z]
Résumé :
Le Végétarisme et la Bible [183z]
(Édition
1.1
19961116-19991023)
Christian
Churches of God
Courriel: secretary@ccg.org
(Copyright © 1996, 1998, 1999 Wade Cox)
(Résumé éd. Wade Cox)
(Tr. 2012)
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Résumé : Le Végétarisme et la Bible [183z]
La notion de
s’abstenir de manger de la viande comme étant la justice est une grossière
hérésie, et elle croît de plus en plus dans l'esprit du Christianisme
traditionnel. Les religions comme le Bouddhisme et l'Hindouisme ont de telles
interdictions et les premiers systèmes grecs pythagoriciens avaient aussi des
tabous de purification quant à manger certaines viandes. Le Bouddhisme tend vers
le végétarisme, et dans certains niveaux les plus extrêmes au végétalisme, qui
est une forme absolutiste du végétarisme, qui s'abstient même des produits
d'animaux tels que le lait, le fromage et les œufs.
Pyrrhon d'Ellis (ca.
4ème siècle avant notre ère) a introduit l’Ascétisme bouddhiste à la
Grèce, et doit être considéré comme la première influence du Bouddhisme en
Occident. Le Bouddhisme, dans les temps anciens, n'était pas végétarien, mais il
y avait des interdictions alimentaires concernant le fait de manger certains
types de viande, comme les éléphants, les tigres et les grands félins, les
serpents et les êtres humains.
Il n'y avait pas de
doctrine ancienne écrite du Paganisme, rien n’étant nécessaire, excepté que le
rituel soit effectué correctement. La religion de la Bible avait un code écrit
et était unique en ce qui concerne les religions antiques. Les formes rituelles
sont les principales préoccupations du Catholicisme romain, et les lois de la
Bible, le code écrit, sont ignorées.
Pythagore (ca. 6ème
siècle avant notre ère) a enseigné la doctrine de la transmigration des âmes, et
donc la doctrine était antérieure au Bouddhisme. Il a présenté l'abstinence de
certaines viandes dans le cadre de rituels de purification, qui se rapporte à la
notion de la matière comme étant le mal, et en niant le corps et en le
purifiant, on arrive à un état divin. Ces interdictions étaient les viandes
pures du bœuf et du bélier de la loi biblique. Le point est, les viandes impures
comme le porc et le repas cultuel du mystère du jeune chevreau (probablement
bouilli dans le lait de sa mère) est ici épousé en contradiction directe à
l'Écriture.
Platon a été
influencé par les travaux de Pythagore et ensuite les idées de Platon ont
infiltré le Christianisme. Les tabous concernant les viandes dans le
Pythagorisme reflètent un contre-rapport avec le système hébreu.
Il y a une structure
centrale concernée avec la déesse Mère de l'ancien Proche-Orient. Elle est
indiquée par Théophraste comme occupant une position intermédiaire entre le ciel
et la terre. Elle est apparue dans le Christianisme comme la Marie déifiée, et
comme un intercesseur, contrairement à l'Écriture.
Les traditions
païennes orales rendent difficile de traiter avec les faits, par opposition aux
écrits de la Bible.
Nous voyons donc une
antipathie directe dans cette abstinence de viande comme (1) un rite direct des
cultes des mystères et (2) comme anti-judaïque ou une anti-réaction aux lois de
Dieu.
L’argument entier du
végétarisme au sein des groupes religieux est une accusation contre Dieu et Ses
Lois de l'Alimentation. Les Lois de l'Alimentation de viandes pures et impures
ne sont pas des suggestions. Ce sont des lois de Dieu, qui détaillent,
contrôlent et exigent (comme dans le repas de la Pâque du 15 Nisan), la
consommation de viande. Le sacrifice des animaux a été centré sur le concept
d'expiation pour le péché, que la mort de Jésus-Christ, le Messie, a accompli.
Tant le Judaïsme que
le Christianisme tirent leurs références sur les viandes de l'Ancien Testament.
Une grande partie de
l'erreur de la position relative à la consommation de viande provient d'une
incompréhension de ce qui se passe dans le Livre de la Genèse, (Gen.2 :4-25). Il
a été donné à Adam des arbres du jardin à manger, et il lui a été donné du
bétail.
De Genèse 1:24-31,
nous voyons que Dieu a créé deux sortes d'animaux – SHD 929
“bétail” et SHD 2416
“bêtes sauvages”, depuis le commencement. Le
processus de manger de la viande en est un d'équilibre des produits chimiques.
Les équilibres chimiques des animaux impurs sont incorrects pour le corps
humain, et ne peuvent pas être consommés en toute impunité. Dieu a mis ce
processus en place lors de la création, et Il vit que Sa création était bonne.
Il a été dit que
l'abattage des animaux implique la cruauté, la rage et l'effusion du sang
innocent. Ces points de vue sont une imputation directe et blasphématoire contre
la nature de Yahovah Élohim qui a initié le processus (Genèse 3:13-24). Christ a
entrepris le premier abattage d’animaux. S’Il l'a fait dans la fureur et la
cruauté, Il a péché, et nous n'avons aucun Sauveur.
La distinction entre
“bétail” et
“bêtes sauvages” était pour montrer que la
consommation de viande était la séquence prévue. Les versets 18 et 19 montrent
qu'il y a des difficultés dans le travail de la terre pour de bon.
L'arbre de vie qui
conférait l'immortalité est maintenant refusé à l'humanité, et le sacrifice de
Christ pour les péchés de l'homme a ouvert la voie à nouveau.
De la séquence des
offrandes de Caïn et d'Abel, on peut voir que les sacrifices d'animaux suite à
une récolte était existants depuis Adam, et la distinction des animaux purs et
impurs était comprise et intacte au temps de Noé. Une grande partie de la
création a été perdue dans la phase (Genèse 6:7,13) à la suite de l'ingérence de
l'Armée déchue dans le plan de Dieu pour l'humanité.
La phase suivante est
la conservation des animaux sur l'Arche (Genèse 6:17-22 ; 7:1-3). Noé savait
distinguer les purs des impurs. Les animaux ont été mangés avant le déluge, et
l'archéologie le prouve, et les apologistes végétariens ignorent toutes les
preuves connues.
Les civilisations de
la Mésopotamie à l'Afrique du Nord se composaient de nombreux pasteurs nomades,
et de suggérer qu'eux, et Abel, paissaient les troupeaux comme loisirs et non
pour la nourriture est un raisonnement bizarre. En outre, la vie des pasteurs
nomades exclut le végétarisme comme un mode de vie possible. Prétendre le
contraire montre l'ignorance de ces questions, ou un mépris consentant pour les
textes bibliques simples.
Après le séjour dans
l'Arche, la première action de Noé a été de construire un autel et de sacrifier
des animaux purs et des oiseaux purs à Dieu. Les Lois de Dieu ne sont jamais
compromises par la rébellion envers elles, ou l'ignorance à leur sujet.
Les descendants
d'Abraham, les Israélites, ont été amenés de la servitude d'Égypte avec un
sacrifice, et cela pointait vers le Messie.
Moïse a réédité les
Lois de l'Alimentation au Sinaï, qui sont enregistrées dans Lévitique 11 et
Deutéronome 14. Voir l’étude
Les Lois de
l'Alimentation (No. 15).
Dieu et le Messie ne
changent pas (Malachie 3:6, Héb. 13:8). La modification de la loi mentionnée
dans Hébreux 7:12 concerne la métathèse de la loi qui a créé le sacerdoce
dans les élus, selon l'ordre de Melchisédek.
Un recours est fait à
Ésaïe pour appuyer un végétarisme millénaire sous le Messie (Ésaïe 11:6-9).
D'après le texte un agneau, une vache, un bœuf, un veau, un chevreau et un
bétail qu'on engraisse sont cités, ce qui montre que l'élevage est toujours en
vigueur dans le nouveau Millénaire. Les textes suivants traitent de la
restauration des sacrifices pendant le Millénium (Ézéchiel 40:38-43 ; 43:18-27 ;
44:6-8 ; 45:13-25 ; 46:1-8) aux Sabbats, aux Nouvelles Lunes et aux Fêtes, et
les offrandes sont cuites dans les cuisines du Temple. Le végétarisme ne sera
pas sanctionné, et ce sont des prophéties du fait de manger de la viande sous le
règne du Messie. Les poissons seront pêchés dans les rivières créées à partir
des eaux du Mont du Temple. Les feuilles des arbres seront utilisées pour la
guérison (Ézéchiel 47:9-12).
Un vaste système
d'agriculture est présenté dans Amos 9:13,14 et Joël 3:18 du vin, des fruits,
des jardins et du lait.
Zacharie 14:16-19
couvre les sacrifices et la cuisson des viandes.
La Bible nous donne
un message clair de la consommation de viande depuis Adam jusqu'à la fin du
Millenium.
Le Nouveau Testament
montre que Christ était un mangeur de viande, puisqu’Il fit la Pâque, ce qui
nécessitait la consommation de la viande, et pointait vers Lui-même en tant que
notre Pâque, immolé pour nous.
Les apôtres ont
observé les lois de l’alimentation et ont mangé de la viande. Actes 10 n'a pas
étendu les catégories de viandes permises, mais a montré que la conversion a été
étendue aux Païens. Ce texte ne permet aucunement le végétarisme, laquelle
pratique est appelée une doctrine de démons. Voir l’étude
Les Doctrines de Démons des Derniers Jours (No. 48), qui traite de la doctrine du mariage et du végétarisme dans 1Timothée
4:1-5.
Romains 14:1-4 a à
voir avec le fait de manger de la viande sacrifiée aux idoles. L'abstinence de
certains n'était pas pour des raisons végétariennes, mais ils craignaient, de
peur qu'ils ne mangent de la viande qui n'a pas été sanctionnée, après avoir été
offerte dans un rite à un faux dieu. La position a été prise dans l'Église que
si ce n'était pas connu, il y a lieu d'admettre que ce n'était pas ainsi
sacrifié. Si l'on savait, et pourtant on le mangeait, cela serait de participer
à ce rituel païen, et violerait la loi. C'est la distinction. Ces hommes
n'étaient pas végétariens, mais ils étaient faibles dans la foi.
Nous savons
scientifiquement que les catégories d'aliments sont solidement fondées. Par
ailleurs, nous savons que l'Église a observé les catégories de viandes pures et
impures pendant des siècles. Après l'apostasie, l'Église dans la persécution les
a observées, et les observent toujours.
Le végétarisme est
venu de l'ascétisme gnostique, qui est maintenant plus répandu qu'il ne l'était
dans les premiers jours ou dans l'Âge des Ténèbres. Toute la logique de
l'ascétisme végétarien et de l'abstinence du vin est une imputation contre la
nature de Dieu et la sainteté de Jésus-Christ. Il a été appelé un glouton et un
ivrogne ou un grand buveur par les ascètes pharisaïques de Juda, et critiqué
pour avoir bu avec les publicains. Dieu le Père n’a imputé aucun péché à Christ
donc nous pouvons L’imiter dans tout ce qu'Il a fait.
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