Les Églises Chrétiennes de Dieu

[214z]

 

 

 

Résumé :

Azazel et les Expiations [214z]

 

(Édition 1.1 19970911-19970913)

 

La signification des boucs du Jour des Expiations est souvent une source de confusion. Le nom Azazel est souvent mal interprété ou incorrectement utilisé. Il y a une interprétation de longue date du symbolisme qui provient de l'Israël antique et qui est trouvée incorporée dans les textes des diverses périodes historiques. Ce symbolisme est examiné ici dans sa typologie Messianique et eschatologique.

 

 

Christian Churches of God

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(Copyright © 1998 Wade Cox)

(Résumé par Tom Hoffahrt  ; Éd. Wade Cox)

(Tr. 2003, rév. 2012)

 

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Résumé : Azazel et l’Expiation [214z]


Dans Lévitique 16:1-34, les instructions pour les sacrifices le Jour des Expiations nous sont données. Parmi celles-ci sont les deux boucs sur lesquels on tirait au sort pour déterminer lequel serait sacrifié et lequel porterait les péchés du peuple.

 

Le Jour des Expiations est commandé et le jour est observé à partir de l’obscurité jusqu’à l’obscurité de la nuit suivante (Lev. 23:26-32). Aucun travail ne doit être fait en ce jour et ceux qui désobéissent seront enlevés du peuple et coupés de Dieu.

 

Les sacrificateurs doivent être consacrés. Il y a des séries d’activités établies concernant les sacrifices.

 

La première activité dans le texte de Lévitique est que deux fils d'Aaron sont morts pour avoir été présomptueux. Cette action reflète parallèlement une autre action qui a eu lieu dans les cieux où deux êtres se sont rebellés et ont emmené avec eux un tiers de l'Armée Céleste. Le premier de ces êtres a été Satan, le grand Dragon Rouge de l'Armée Céleste (Apo. 12:3-17) qui est le dieu de ce monde (2Cor. 4:4).

 

Azazel

Azazel est considéré comme étant l'ange de l'Armée déchue que nous considérons comme Satan.

 

Le commentaire de la Soncino de Lévitique 16:8 montre que le mot Azazel est compris par le Judaïsme comme signifiant un fort ou puissant el. (’Azaz SHD 5811 est considéré comme étant dérivé du mot Strong SHD 5810 signifiant : se durcir, être effronté, prévaloir,  renforcer son moi, de là être fort. C'est très loin d’être Messianique).

 

Il n'y a ainsi aucun doute que Azazel était compris par le Judaïsme rabbinique du deuxième temple comme se référant à l'être à qui a été donné le pouvoir sur les nations sauf Israël. Cet être était compris comme étant l'accusateur d'Israël, Satan.

 

Azazel est un changement dans le statut de leader. Ce concept de changement de statut n'est pas examiné nulle part parce qu’il s’oppose aux concepts religieux acceptés du système dominant. Il n'y a aucun doute qu'Azazel est reconnu comme étant le leader de l'Armée déchue dans les textes des Manuscrits de la Mer Morte (MMM) (à 4Q180-181) et responsable des péchés de l'humanité comme nous le voyons dans le rituel du Jour des Expiations.

 

Les péchés de la nation ont été placés sur la tête du bouc désigné pour Azazel. Il a été soumis à un prêtre ou un scribe ou un homme sage (selon l'inférence) et conduit dans une terre stérile, c'est-à-dire le désert, soit une terre dépourvue de produits de la terre.

 

La dualité du symbolisme

Bullinger, par exemple, soutient que les deux boucs se réfèrent à Christ. Cependant, la dualité implique deux lots – un pour Yahovah et l'autre pour al’Azazel. Pour justifier l'identification singulière, l'identité du deuxième nom est dissimulée et attribuée de façon à signifier le renvoi ou autre signification de ce genre, ce qui est impossible à partir de l'étymologie.

 

Ce terme bouc émissaire (Lév. 16:7-8) est traduit du mot basé sur l’Hébreu, qui est allégué par certains comme signifiant l’enlèvement complet. Par exemple, Green (Bible Interlinéaire, p. 102) attribue le mot comme dérivé du mot Strong SHD 5799. Ce mot est identifié comme signifiant bouc émissaire dans les deux sens et deux fois dans le sens pour l’enlèvement complet (comparer p. 102). Cependant, un seul mot est impliqué, à savoir al’Azazel lzazl. Il est clair que le mot est soutenu comme ayant deux significations distinctes par la Septante LXX, par la version KJV et par Green pour permettre cette traduction. Les MMM et les textes du premier siècle AEC (avant l’ère courante) soutiennent Azazel comme signifiant le chef de l'Armée déchue.

 

Significations multiples : réponses multiples

On abandonne le bouc au désert qui est représenté par les quarante Jubilés après le sacrifice du Messie, le bouc pour Yahovah. Le Messie et l'Église ont tous deux été prédestinés avant la fondation du monde. Il en va de même, le plan englobait l'Armée entière, leur rachat et leur réconciliation (cf. l'étude La Brebis Perdue et le Fils Prodigue (No. 199)).

 

Aussi, l'adversaire a péché dès le commencement (1Jean 3:8). Pourtant, il était parfait à partir du moment où il a été créé jusqu'à ce que l'iniquité soit trouvée en lui (Ezék. 28:15). Ainsi, le commencement ici n'est pas début de la création.

 

Le désert était le symbole du péché et du mal (cf. Esaïe. 13:21 ; 34:14 ; Matt. 12:43 ; Luc 8:27 ; 11:24; Apo. 18:2). Azazel était la personnification de tout ce qui y est grand et épouvantable (cf. Deut. 1:19 ; 8:15 ; Jér. 2:6). Ainsi, l’expiation était triple : à Azazel, pour Azazel et comme Azazel. Le fils de Dieu, ici, est Azazel ou le bouc déchu.

 

Ceci illustre la notion de la miséricorde et de la bonté de Dieu. L'expiation, à la fin, est étendue à l'Armée déchue en tant qu’une fonction de la grâce de Dieu et de l'adéquation du sacrifice de Christ dans cet exercice de l'omniscience de Dieu (voir l'étude Le Jugement des Démons (No. 80)).

 

Comme un bouc, Christ a été mis à mort quant à la chair, mais a été rendu vivant quant à l'esprit. Ceci fut accompli par la résurrection où il est devenu fils de Dieu avec pouvoir (Rom. 1:4 ; 1Cor. 15:45 ; 1Pi. 3:18). Ceci était le premier bouc. Il a été rendu comme péché pour nous afin que nous puissions devenir divinement justes en lui (2Cor. 5:21). De cette façon, nous avons été réconciliés avec Dieu et envoyés comme des brebis parmi des loups. Ainsi, de même, l'Armée entière a été réconciliée avec Dieu, et par conséquent, Azazel également été inclus dans l’expiation, comme l’avons été, même si ce n’est pas encore en vigueur.

 

L'être est en liberté mais il erre dans le désert. Il est sous le nom de Azazel pour qui l'expiation a aussi été faite. En tant que l'Église, nous avons erré dans ce désert pendant quarante Jubilés comme Israël a erré dans le désert du péché pendant quarante ans avant qu'ils n'aient hérité la terre promise. Quand ils sont entrés et qu’il était temps pour les nations d’être subjuguées, ils ont été réconciliés à partir de la Pâque à Gilgal.

 

Ce désert a un double symbolisme. Premièrement, il est coupé de Dieu étant sous l'adversaire, mais, aussi, il symbolise l'action de l’enlèvement du péché. Le désert de l’oubli est l'action de ne plus se souvenir de nos péchés (Esaïe. 43:25 ; Jér. 31:34). Dans cette action, Dieu a détruit la puissance de l'adversaire comme nous voyons d’Hébreux 2:14. Luc 13:1-9 montre l'exigence que tous se repentissent. Cela implique la confession du péché. En ce sens, nous sommes libérés de la condamnation de l'adversaire, car c'est Dieu qui justifie (Rom. 8:33-34).

 

Sans l’effusion de sang, il ne peut y avoir de pardon. Ainsi, la mort a pris place pour le rachat de la transgression. Ces concepts sont trouvés dans Hébreux 9:15-22, 26.

 

Nous pouvons entrer dans le corps d'Israël seulement par ce processus. C'est pourquoi une personne qui n'observe pas le Jour des Expiations et le symbolisme du sacrifice de Christ et de la réconciliation par le baptême dans l'Esprit Saint, est coupée de Dieu. C'est par cette expiation et ce baptême symbolique que nous recevons nos habits de noces.

 

Le sacrifice du Messie a réconcilié tous les êtres avec Dieu. Le Messie a fait l'expiation pour tous les êtres, incluant Azazel ou Satan. C'est pourquoi dans les deux boucs, nous pouvons voir les activités du Messie et pourtant voir encore le plan séquentiel de Dieu comme englobant tous Ses fils. Son plan est complet et parfait par Son omniscience et dans Son omnipotence. Sa miséricorde et sa bonté sont complètes et durent pour toujours.

 

 

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