Les Églises Chrétiennes de Dieu

[242z]

 

 

 

Résumé :

La Mort de l’Agneau [242z]

 

(Édition 1.0 19980313-19980314)

 

 

Beaucoup de chrétiens ne comprennent pas entièrement ce qui se passe au cours de la période de la Pâque et le temps désigné et la signification de la mort du Messie, en tant que l'Agneau de Dieu.

 

    

Christian Churches of God

PO Box 369, WODEN ACT 2606, AUSTRALIA

 

Courriel : secretary@ccg.org

 

 

(Copyright © 1998 Wade Cox)

(Résumé rédigé par Wade Cox)

(Tr. 2012, rév. 2016)

 

Cette étude peut être copiée et distribuée librement à la condition qu'elle le soit en son entier, sans modifications ni rayures. On doit y inclure le nom, l'adresse de l’éditeur et l'avis des droits d'auteur. Aucun montant ne peut être exigé des récipiendaires des copies distribuées. De brèves citations peuvent être insérées dans des articles et des revues critiques sans contrevenir aux droits d'auteur.

 

Cette étude est disponible sur les pages du World Wide Web :
 http://logon.org/ et http://french.ccg.org/

 

 

Résumé : La Mort de l’Agneau [242z]

 

 

 

De nombreuses études ont été écrites à propos des nombreux aspects de la Pâque, de son temps désigné, la crucifixion et la résurrection et les éléments constitutifs du Dîner du Seigneur. Consulter les études numéro (No) 159, 98, 99, 100, 103.

 

La Pâque est une ordonnance commandée de Dieu et a été observée par Israël jusqu'à la fin de la période de temple en 70 EC. Chaque aspect de cette activité a été réalisé en conformité avec les prophéties, le plan de Dieu, Ses temps désignés et Ses lois.

 

L’ordonnance de la Pâque est l'un des deux sacrements de l'Église, et le baptême est le deuxième (consulter les études numéro (No) 52 et 150).

 

Lévitique 23:4-14 couvre les ordonnances et montre les éléments constitutifs de la Pâque. Le temps pour le sacrifice, le 14 Nisan, les jours de la Fête des Pains sans Levain, le temps désigné de l'Offrande de la Gerbe Agitée, déterminant ainsi le jour de la Pentecôte (consulter l’étude numéro (No) 173).

 

La Pâque originale était le repas pris le soir du 15 Nisan et suivait le sacrifice de l'agneau l'après-midi du 14 Nisan, à partir de la Neuvième à la Onzième heure (c.-à-d. de 15h00 à 17h00) voir Josephus (La Guerre des Juifs, Livre VI, IX, 3).

 

Le sang a été répandu sur les linteaux des portes dans la communauté israélite et ainsi les habitants ont été "passés par-dessus" et non pas tués par l’ange de la mort à minuit, comme l’a été le premier-né de l'homme et de la bête en Égypte (Exode 12:1-14, 29-36).

 

Ce soir-là devait être observé comme une Soirée Mémorable pour toujours, comme un mémorial, et pointait au salut du monde par le sang du sacrifice de Jésus-Christ (Exode 12:42).

 

En quittant l'Égypte, l'ordonnance a été modifiée par nécessité comme on peut le voir dans Deutéronome 16:1-8.

 

Le sang de la première Pâque, en tant que la protection d'Israël dans un pays étranger, a été transposé dans le symbolisme lors de l'occupation de la Terre Promise sous Josué. Le fil rouge aux fenêtres de Rahab les a protégées, elle et sa famille dans le siège de Jéricho (consulter l’étude No. 142).

 

Quand Israël est entré dans son héritage, la Pâque devait être tuée et mangée à l'extérieur de leurs maisons. Aussi tout animal pur du troupeau pouvait être abattu, bien que la Pâque ait toujours été symbolisée par l'agneau. Ceci pointe directement vers Jésus-Christ, le Messie, l'Agneau de Dieu, Sa crucifixion et Son sang sacrificiel qui purifie du péché et sauve l'individu.

 

Le Messie et les apôtres sont allés dans un logement temporaire, comme l'exige l'ordonnance dans Deutéronome 16:5-7.

 

Le Messie est identifié comme l'Agneau de Dieu (Jean 1:29-37). Jean déclare ici, également, la préexistence de Jésus-Christ, et fait suite à Jean 1:18, où Jésus-Christ se révèle comme le seul Dieu né (monogenes theos). Son statut était en tant que l'Agneau de Dieu qui enlève les péchés du monde.

 

Le changement de l’idée maîtresse de l'agneau dans la prophétie vient d’Ésaïe 16:1-5. Le texte est utilisé pour indiquer que les disciples de l'agneau demeureront avec Moab, à qui on demande de les couvrir de la surface du dévastateur. La tâche ici est de cacher les disciples du Messie parmi les Païens, et d’être jugés à cause de cela. Ce texte constitue une base pour la parabole des brebis et des boucs donnée dans Matthieu 25:31-46.

 

Ésaïe 53:1-12 couvre la plupart des prophéties concernant Jésus-Christ qui sont accomplies dans la période de la Pâque de l’année 30 EC, par le sacrifice et le comportement de Jésus-Christ, comme l'Écriture ne peut pas être anéantie (répétée dans Actes 8:32-33 ; cf. Jean 1:36).

 

Le Messie a été arrêté suite au stratagème du sacerdoce (Jean 18:12-14), et le Sanhédrin a été utilisé dans le procès, ce qui était illégal sur un certain nombre de chefs d'accusation. Les détails sont couverts dans les études 159 et 217, et d'autres études sur la Pâque.

 

Un des disciples est allé au palais du souverain sacrificateur avec le Messie et ce disciple y a aussi emmené Pierre, et ses tests ont commencé.

 

En accomplissement d'Ésaïe 53, nous voyons maintenant les souffrances et les humiliations commencer à être infligées, comme indiqué dans Jean 18:19-24. Christ a répondu au verset 23, et n’enfreignait pas la loi d'Exode 22:28, Actes 23:5, 2Pierre 2:10, mais il a réfuté cette accusation, et le péché qui lui était attribué puisqu’il était sans péché.

 

Les réponses qu'il a données ont été efficaces pour fournir des exemples de comportement devant une autorité, et les évangiles devaient donner l'exemple selon la loi biblique.

 

Pierre a été de nouveau mis à l’épreuve (Jean 18:25-27), et c'est une leçon pour nous en regardant les procès de l'Église et des frères et comment nous les appuyons ou non.

 

Matthieu 26:58 à 27:2 reprend le récit du procès de Christ de Jean 18:27-28. Il s'agit d'une divulgation scandaleuse faite dans Matthieu 26:59,60 que les principaux sacrificateurs, les anciens et tout le conseil ont conspiré comme ils l’ont fait, en violation de la Loi, pour parvenir à leurs fins – la mort du Messie.

 

L’épreuve de Pierre est terminée, comme Christ a dit qu'elle se terminerait.

 

Matthieu 27:1-2 : Christ est condamné à mort illégalement par Juda et le Sanhédrin agissant à la demande des Pharisiens et la classe dirigeante. Ils sont jugés par la Loi de Dieu (Exode 23:1-9).

 

En vertu de la punition pour pervertir la loi, le jugement a été retiré à Juda et au Sanhédrin et a été donné à l'Église (Lév. 19:15,16). Il y aura un jugement avec justice, Deutéronome 16:18-20.

 

C’était la prérogative du Sanhédrin et du sacerdoce de juger. Mais cela doit être un jugement juste ou bien la captivité en découle (Deut. 17:8-13).

 

Jean 18:28-40 : Dans cette séquence, nous voyons le Messie remis au chef des Païens pour le procès. Au verset 37, Christ fait savoir à Pilate le but pour Son incarnation, et Pilate est ensuite sorti vers les Juifs et a dit : Je ne trouve en lui aucune faute du tout.

 

Les Juifs ont ainsi reçu une chance de reprendre leur jugement malhonnête, mais ont crié pour la libération de Barabbas, un meurtrier. Bar Abbas signifie fils du père.

 

Le symbolisme ici est que Christ est mort pour que nous puissions être mis en liberté en tant que fils du Père.

 

Jean 19:1-7 : Pilate tente à nouveau de les convaincre, et se rend compte qu'il a affaire à une question religieuse (verset 7) et il a peur.

 

Le blasphème, pour les Juifs, c'est que Jésus a prétendu être un fils de Dieu, et c'est un énoncé vrai de Malachie 2:10 : N'avons-nous pas tous un seul père ? Christ lui-même s’est défendu avant que l’accusation n’ait été déposée – Jean 10:33-38.

 

Ces mauvaises accusations ont été portées contre Jésus-Christ par les Juifs ignorants de la loi, et du plan de Dieu.

 

Pilate tente à nouveau de libérer un homme en qui il n'a trouvé aucune faute (Jean 19:8-11). Dieu donne le pouvoir de régner. Ainsi, tout gouvernement est autorisé par Dieu sur les élus.

 

Jean 19:12-16 : Les Juifs rejettent Jésus-Christ comme Roi, et continuent de le faire, et proclament César en tant que tel.

 

Le texte de la crucifixion est bien connu (Jean 17:17-22).

 

Dans Psaume 22:1-8, nous voyons les déclarations de Christ énumérées dans la prophétie. À partir du verset 1, nous voyons son cri sur le pieu. Nous voyons Psaume 22:8 cité dans Matthieu 27:43.

 

La prophétie, au Psaume 22:18, continue d'être accomplie alors que la crucifixion se poursuit et que ses vêtements sont partagés au sort.

 

Dans Psaume 22:22, nous voyons la prophétie citée qui est prononcée dans Hébreux 2:12. Nous voyons de ce Psaume que Dieu ne l’a pas abandonné, mais l'a sauvé.

 

Hébreux montre la raison pour le sacrifice (Hébreux 2:10-18). Ainsi l'Agneau a été autorisé à être tué parce que, par sa mort un grand nombre recevrait la vie éternelle grâce à leur croyance et leur foi.

 

Pourquoi alors l'Agneau de Dieu devait-il se dépouiller de sa nature spirituelle préexistante, devenir un homme, et s'humilier jusqu'à la mort ? (cf. Phil. 2:5-8 RSV). Dieu désirait-il un sacrifice ? Non, selon Osée 6:4-7, 1Samuel 15:22, Ecclésiaste 5:1 et Michée 6:8. C'est l'obéissance qui est nécessaire pour la vie éternelle. Tous ont péché et ont mérité la peine de mort. Ainsi, la réconciliation est nécessaire, et c’est l'obéissance de Christ jusqu'à la mort, et par son sang que nous pouvons être réconciliés avec Dieu. C'est la fonction de la mort du Messie. Le sacrifice volontaire de Christ était essentiel pour la réconciliation de la création de Dieu – tant la création céleste que la création terrestre.

 

Les élus sont également tenus de donner leur vie pour les autres, comme Christ l’a fait. Dans Hébreux 13:5-16, Paul aborde la question de sacrifice et de son rôle avec les élus.

 

Le système sacrificiel entier a été mis en place pour pointer vers les élus et le Messie en tant que les dirigeants du gouvernement de Dieu, que Dieu veut. Dieu veut l'obéissance à Ses lois. La vie éternelle ne sera pas conférée à ceux qui désobéissent. C'est pourquoi il y a deux résurrections (cf. Apoc. 2:4-15). La foi sans les œuvres est morte (Jacques 2:20-26), et par nos œuvres, nous montrons notre foi (Jacques 2:18). Nos œuvres sont l'obéissance au Dieu vivant comme le Messie l’a démontré.

 

Ce jour de Pâque en 30 EC, le monde entier et son destin reposaient sur les épaules de ce sacrifice unique sans péché.

 

Jean 19:25-42 montre la séquence des dernières activités de Christ en tant qu’homme. Il a remis sa mère sous la garde de Jean, qui serait en mesure de s'occuper d'elle jusqu'à un âge avancé.

 

L'une des prophéties exigeait que Christ soit percé (Zacharie 12:8-14). Et cela fut accompli dans Jean 19:28-37, et il a rendu l’Esprit Saint. Nous voyons dans le texte de Matthieu 27:39-54 que lorsque cela s'est produit, le voile s’est déchiré en deux, ouvrant le Saint des Saints aux élus. Nous pouvons maintenant aller directement au trône de Dieu, et intercéder pour les autres comme Christ a intercédé pour nous.

 

Après cela, son corps a été enlevé et enterré, puisque les Jours Saints étaient sur le point de commencer (Jean 19:38-42).

 

Il était l'agneau, et son corps est resté dans le tombeau pendant trois jours et trois nuits à partir du début du 15 Nisan à 18h00, le mercredi en cette année de 30 EC, jusqu'au samedi soir à 18h00 étant la fin du 17 Nisan en préparation pour monter au ciel à 9h00 dimanche en tant que l'offrande de la gerbe agitée.

 

q