Christian Churches of God

[094]

Notre Demeure

(Édition 2.0 19950403-20000617)

Ce document traite de la chute de l'humanité depuis le jardin d'Éden. Les implications pour l'église sont examinées et la base de notre lutte contre Satan est décrite. La demeure de Satan dans Apocalypse 2:12-13 est mise en contraste avec la demeure des élus. La division de la création causée par l'Armée déchue est présentée comme le problème central de la restauration et de l'Église. La représentation originelle de Dieu sur la terre ne s’est pas faite pas l’intermédiaire de l'Église des Gentils, mais était de et par les Saintes Écritures.

 Notre Demeure [094]

Ce document examine le concept de l'endroit où nous vivons réellement, ce que nous considérons comme étant notre maison et où notre maison pourrait être réellement.

Nous commencerons par le tout début, dans le Jardin d'Éden, où nous rencontrons pour la première fois notre adversaire ; où notre compréhension du mal pénètre dans notre esprit.

Notre première Maison et son rejet ultérieur 

Genèse 2:15-25 L’Éternel Dieu prit l’homme, et le plaça dans le jardin d’Éden pour le cultiver et pour le garder. ¹⁶ L’Éternel Dieu donna cet ordre à l’homme : Tu pourras manger de tous les arbres du jardin ; ¹⁷ mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras.

Ceci était le premier ordre enregistré de Dieu à l'homme. Ce commandement a été donné à Adam avant l’existence d’Ève, et Adam est donc devenu responsable devant Dieu des péchés de sa femme, puisqu’il était la personne à qui l’ordre a été donné.

¹⁸ L’Éternel Dieu dit : Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui. ¹⁹ L’Éternel Dieu forma de la terre tous les animaux des champs et tous les oiseaux du ciel, et il les fit venir vers l’homme, pour voir comment il les appellerait, et afin que tout être vivant portât le nom que lui donnerait l’homme. ²⁰ Et l’homme donna des noms à tout le bétail, aux oiseaux du ciel et à tous les animaux des champs ; mais, pour l’homme, il ne trouva point d’aide semblable à lui. ²¹ Alors l’Éternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur l’homme, qui s’endormit ; il prit une de ses côtes, et referma la chair à sa place. ²² L’Éternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise de l’homme, et il l’amena vers l’homme. ²³ Et l’homme dit : Voici cette fois celle qui est os de mes os et chair de ma chair ! on l’appellera femme, parce qu’elle a été prise de l’homme. ²⁴ C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair. ²⁵ L’homme et sa femme étaient tous deux nus, et ils n’en avaient point honte.

Pendant un moment fugace, Adam et Ève ont vécu sans péché, en harmonie avec Dieu et Ses voies. Ce fut un moment de courte durée. 

Genèse 3:1-19 Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs, que l’Éternel Dieu avait faits. Il dit à la femme : Dieu a-t-il réellement dit : Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ? ² La femme répondit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin. ³ Mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n’en mangerez point et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez. ⁴ Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez point ; ⁵ mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et que vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. ⁶ La femme vit que l’arbre était bon à manger et agréable à la vue, et qu’il était précieux pour ouvrir l’intelligence ; elle prit de son fruit, et en mangea ; elle en donna aussi à son mari, qui était auprès d’elle, et il en mangea. ⁷ Les yeux de l’un et de l’autre s’ouvrirent, ils connurent qu’ils étaient nus, et ayant cousu des feuilles de figuier, ils s’en firent des ceintures.

À partir de ce moment-là, l'homme est conscient du péché. Le péché est entré dans sa vie, mais la loi n’a pas disparu. L'arbre était la connaissance du bien et du mal, alors qu'auparavant ils n'avaient que la connaissance du bien. 

⁸ Alors ils entendirent la voix de l’Éternel Dieu, qui parcourait le jardin vers le soir, et l’homme et sa femme se cachèrent loin de la face de l’Éternel Dieu, au milieu des arbres du jardin. ⁹ Mais l’Éternel Dieu appela l’homme, et lui dit : Où es-tu ? ¹⁰ Il répondit : J’ai entendu ta voix dans le jardin, et j’ai eu peur, parce que je suis nu, et je me suis caché. ¹¹ Et l’Éternel Dieu dit : Qui t’a appris que tu es nu ? Est-ce que tu as mangé de l’arbre dont je t’avais défendu de manger ? ¹² L’homme répondit : La femme que tu as mise auprès de moi m’a donné de l’arbre, et j’en ai mangé. ¹³ Et l’Éternel Dieu dit à la femme : Pourquoi as-tu fait cela ? La femme répondit : Le serpent m’a séduite, et j’en ai mangé. ¹⁴ L’Éternel Dieu dit au serpent : Puisque tu as fait cela, tu seras maudit entre tout le bétail et entre tous les animaux des champs, tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras de la poussière tous les jours de ta vie. ¹⁵ Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon.

Nous voyons ici comment Satan est banni sur la terre. Son pouvoir est limité et l'Église, dont Ève était le symbole, a été autorisée à être persécutée et attaquée par Satan. La protection de l'Église était limitée et est maintenant basée purement sur les niveaux de notre action pour Dieu et contre Satan. À ce stade, c’est nous qui contrôlons l'influence de Satan. Nos actions et notre engagement envers Dieu déterminent la capacité par laquelle Satan peut agir sur cette planète. Si nous sommes inactifs, oisifs, alors le pouvoir de Satan est plus grand. Lorsque nous sommes puissants sur cette terre, parce que nous travaillons plus étroitement avec Dieu, Satan est rendu plus faible et la population du monde est rendue plus rationnelle. C’est ici qu’intervient le facteur d'inimitié. L'Église existe pour combatre contre le mal et c'est notre vocation.

¹⁶ Il dit à la femme : J’augmenterai la souffrance de tes grossesses, tu enfanteras avec douleur, et tes désirs se porteront vers ton mari, mais il dominera sur toi.

Nous voyons ici dans quelle mesure l'église endurera les épreuves. Christ est donné comme juge sur nous sur cette planète maintenant. 

¹⁷ Il dit à l’homme : Puisque tu as écouté la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre : Tu n’en mangeras point ! le sol sera maudit à cause de toi. C’est à force de peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie, ¹⁸ il te produira des épines et des ronces, et tu mangeras de l’herbe des champs. ¹⁹ C’est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière. (LSG)

Alors qu’Adam et Ève vivaient dans le Jardin d'Éden, ils étaient dans la maison que Dieu leur avait réservée sur terre. En mangeant le fruit défendu, ils ont rejeté la maison qui avait été construite pour eux et ont choisi une autre maison. Cette maison était sur la terre, qui est la maison de Satan, car c’est lui qui demeure sur cette planète en tant que dieu de ce monde (2Corinthiens 4:4) et prince de la puissance de l'air (Éphésiens 2:2).

Ce premier péché est donc un rejet de Dieu. Dieu n'a pas tué Adam pour son péché. Il lui a donné son souhait, qui était de connaître le bien et le mal et de cohabiter avec Satan. Dieu nous laisse simplement choisir et nous permet d'agir en fonction de ce choix. Ce qu'Adam n'a pas compris, c'est l'ampleur de l'aspect négatif d'un choix qui est en opposition à la volonté de Dieu.

Si nous comprenons où Satan habite, nous devons mieux comprendre où nous ne devons pas demeurer. Nous ne devons pas désirer y demeurer, comme Adam et Ève l’ont fait.

Apocalypse 2:12-13 Écris à l’ange de l’Église de Pergame : Voici ce que dit celui qui a l’épée aiguë, à deux tranchants : ¹³ Je sais où tu demeures, je sais que là est le trône de Satan. Tu retiens mon nom, et tu n’as pas renié ma foi, même aux jours d’Antipas, mon témoin fidèle, qui a été mis à mort chez vous, là où Satan a sa demeure. (LSG)

Où se trouve ce lieu dans lequel Satan a sa demeure ? Tout d’abord, nous allons examiner la signification du mot demeure dans ce passage. Le numéro de référence de Strong pour ce mot est 2730 qui se traduit résider de façon permanente. Maintenant, où se trouve ce lieu ? Considérons la ville de Pergame ou Pergamum comme on l’appelle autrement.

Dans le commentaire contenu dans la Bible Companion Bible, il est indiqué que :

Pergame. Une ville de Mysie célèbre pour le culte d'Esculape, à qui le titre de soter (sauveur) a été donné et dont l'emblème était le serpent, identifié avec Apollon ; cp. Actes 16.16 Certains font remonter et retracent le sacerdoce païen babylonien comme transféré à Pergame. 

Nous ne pouvons pas dire qui sont ces personnes. William Barclay apporte cependant, dans son commentaire sur l'Apocalypse, un éclairage plus intéressant et moins cryptique sur le sujet. Examinons son travail, à partir de la page 88 :

Pergame se considérait comme le gardien du mode de vie grec et du culte grec. Vers l’an 240 av. J.-C. elle avait remporté une grande victoire contre les envahisseurs sauvages Galates ou Gaulois. En mémoire de cette victoire, un grand autel à Zeus a été construit en face du temple d'Athéna qui se trouvait à 800 pieds sur la colline conique de Pergame. Haut de 40 pieds [12 mètres], il se dressait sur un replat de roc et ressemblait exactement à un grand trône sur le flanc d’une colline. Tous les jours, il fumait de la fumée des sacrifices offerts à Zeus. Autour de sa base était sculpté l’une des plus grandes réalisations du monde de la sculpture, la frise qui montrait la bataille des Géants, dans laquelle les dieux de la Grèce étaient victorieux des géants des barbares ....

Ceci est, comme nous le comprenons, symbolique de la bataille des Nephilim.  

(b) Pergame était particulièrement liée au culte d'Asclépios, à tel point qu’Asclépios était connu comme le “Dieu de Pergame”. Lorsque Galen évoquait les serments favoris, il disait que les gens juraient couramment par Artémis d'Éphèse, ou Apollon de Delphes, ou Asclépios de Pergame. Asclépios était le dieu de la guérison et ses temples étaient les plus proches des hôpitaux dans le monde antique. De tous les coins du monde, les gens affluaient à Pergame pour trouver un soulagement à leurs maladies. R.H. Charles a appelé Pergame “le Lourdes de l'ancien monde”. La tâche de guérir était en partie l'œuvre des prêtres ; en partie le travail des médecins – Galien, devancé le second après Hippocrate dans l'histoire de la médecine du monde antique, est né à Pergame ; et en partie l’œuvre d'Asclepios lui-même.

Barclay poursuit en expliquant que le titre d’Asclépios était celui de sauveur et que son emblème était celui du serpent. Ceci est significatif, mais ne fait qu’effleurer la véritable signification.

.... Pergame était le centre administratif de l'Asie. Cela signifie qu'elle était le centre du culte de César pour la province. C’est sans doute pour cela que Pergame était le siège de Satan, c’était là où les hommes étaient tenus, sous peine de mort, de prendre le nom du Seigneur et de le donner à César, au lieu de Christ ; et pour un Chrétien, il ne peut y avoir rien de plus satanique que cela.

Et voici l'explication du début de la lettre à Pergame. Le Christ ressuscité est appelé celui qui a l’épée aiguë à deux tranchants. Les gouverneurs romains étaient divisés en deux classes : ceux qui avaient le Ius Gladii, le droit de l'épée [Ius signifie justice et Gladii signifie épée ou arme, de là, l'épée de la Justice que nous comprenant comme étant Christ] et ceux qui ne l’avaient pas. Ceux qui avaient le droit de parole avaient le pouvoir de vie et de mort ; sur leur parole, un homme pouvait être exécuté sur le champ. Humainement parlant, le proconsul, qui avait son siège à Pergame, avait le Ius Gladdi, le droit de l'épée, et à tout moment pouvait l'utiliser contre tout Chrétien ; mais la lettre enjoint le Chrétien de ne pas oublier que le dernier mot appartient toujours à Christ ressuscité qui a l’épée aiguë à deux tranchants. La puissance de Rome peut être diaboliquement puissante, la puissance du Seigneur ressuscité est encore plus grande.

Nous voyons ici que Pergame était le centre du pouvoir de la Bête et qu’elle se trouve en Asie. Satan, sur son trône, assume le rôle exact que joue Christ. À partir de là, nous pouvons comprendre plus clairement Genèse 3:24.

Genèse 3:24 C’est ainsi qu’il chassa Adam ; et il mit à l’orient du jardin d’Éden les chérubins qui agitent une épée flamboyante, pour garder le chemin de l’arbre de vie. (LSG)

C'est Christ qui garde le Jardin d'Éden, et c’est seulement à travers Christ que nous pouvons y entrer. Christ est le guérisseur et l'instrument de la droiture parfaite, qui est la justice, et Christ est celui qui a le droit de l'épée. Il nous juge et nous livre parfaits pour le Père, une position que Satan essaie clairement de refléter, afin que tous les gens le considèrent de la manière dont nous devrions considérer Christ. C'est-à-dire, comme notre sauveur.

Cette nouvelle n’est cependant pas la fin de l'énigme d’Apocalypse 2:12.

Antipas peut avoir deux significations. D’après Strong, cela voudrait dire "à cause de (ou celui qui est pour) le père" étant un dérivé de 473 et 3962. Donc, Antipas le martyr ou le témoin est littéralement celui qui meurt pour le Père. Pas peut aussi signifier tout ou la totalité ainsi à cause de tout. Toutefois, le terme plus général est rejeté par Strong. Si l'on se reporte au document Le Rôle du Quatrième Commandement dans les Églises de Dieu Observant le Sabbat (No. 170), on constate que c'est à partir de l'ère de Pergame que les Chrétiens ont été contraints de s’allier avec l'Islam, luttant pour leur survie contre la persécution des Trinitaires ; c'est-à-dire qu'ils se sont battus pour Dieu le Père, le même combat que nous menons aujourd'hui (cf. aussi La Distribution Générale des Églises observant le Sabbat (No. 122)). Il est donc correct d'affirmer que cette référence à Antipas est une référence prophétique et aussi un message pour nous sur la position de Christ. Nous savons que notre position sur un sujet dépend de là où nous sommes assis. Pour Christ, c’est à la droite de Son Père. Nous devrions considérer ce message comme un message selon lequel si nous témoignons, comme Antipas, nous sommes favorables aux yeux de Dieu.

Maintenant nous avons vu là où Satan demeure. Voyons maintenant où notre frère et maître demeure.

Jean 1:2-17 Elle était au commencement avec Dieu. ³ Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle. ⁴ En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes. ⁵ La lumière luit dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont point reçue. ⁶ Il y eut un homme envoyé de Dieu : son nom était Jean. ⁷ Il vint pour servir de témoin, pour rendre témoignage à la lumière, afin que tous crussent par lui. ⁸ Il n’était pas la lumière, mais il parut pour rendre témoignage à la lumière. ⁹ Cette lumière était la véritable lumière, qui, en venant dans le monde, éclaire tout homme. ¹⁰ Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle, et le monde ne l’a point connue. ¹¹ Elle est venue chez les siens, et les siens ne l’ont point reçue. ¹² Mais à tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, ¹³ lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu. ¹⁴ Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père.

Comme nous l'avons vu précédemment, le mot demeurer, lorsqu'il est appliqué à Satan, signifiait vivre en permanence. Toutefois, cette signification a une intention différente. La traduction du mot skenoo comme habité ici est la seule occurrence dans le Nouveau Testament. Le numéro de référence Strong est 4637 et se lit comme suit : 

vivre sous la tente ou camper, occuper (comme un manoir) ou (spéc.) résider (comme Dieu le faisait dans le Tabernacle d'autrefois, symbole de protection et de communion).

La traduction proprement dite du texte devrait être la suivante :

Et la parole a été faite chair, et a vécu sous un tabernacle parmi nous ... etc.

Christ nous a rendu visite pour devenir une lumière dans les ténèbres, pour nous montrer ce que nous devons faire et pour confirmer la Loi telle qu'elle a été donnée. Christ était un visiteur temporaire dans ce monde. Sa demeure ou résidence permanente est vue dans Apocalypse 3:21 où nous lisons :

Apocalypse 3:21 Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur son trône. (LSG)

Christ vit avec Dieu. Nous devons, et devrions désirer, vivre avec Dieu et non loin de Dieu, comme le fait Satan. Cette division est symbolisée par ce système terrestre. La liberté de choix nous permet cependant de choisir. Nos décisions sont prises en fonction de la manière dont nous comprenons et observons la Loi, c’est-à-dire la manière dont il nous a été montré comment et à qui nous devons rendre un culte d’adoration.

Voici l'essentiel du récit de l'Exode dans le Nouveau Testament, qui montre un certain nombre de points clés. Lisons.

Luc 4:1-13 Jésus, rempli de l’Esprit Saint, revint du Jourdain et fut conduit par l’Esprit dans le désert, 

De même les Israélites ont été conduits par Moïse sous la direction de Christ, en tant que l'Ange de l'Elohim

² où il fut tenté par le diable pendant quarante jours.

La période de quarante jours a trait à la fois aux quarante ans passés dans le désert du Sinaï et aux quarante Jubilés de l'église du Nouveau Testament.

Il ne mangea rien durant ces jours-là, et, après qu’ils furent écoulés, il eut faim.

Dieu choisit de ne pas Se révéler à nous d'une manière physique, mais uniquement par la puissance de l'Esprit Saint dont Christ était rempli lorsqu’il est entré et pendant son séjour dans le désert. 

³ Le diable lui dit : Si tu es Fils de Dieu, ordonne à cette pierre qu’elle devienne du pain. ⁴ Jésus lui répondit : Il est écrit : L’Homme ne vivra pas de pain seulement.

Christ nous dit ici que la représentation physique de Dieu sur la terre n'était pas de et pour l’église des Gentils, mais plutôt qu’elle était initialement de et par la Bible. Ainsi, la Loi était notre pain et la foi était notre eau. 

⁵ Le diable, l’ayant élevé, lui montra en un instant tous les royaumes de la terre, ⁶ et lui dit : Je te donnerai toute cette puissance, et la gloire de ces royaumes ; car elle m’a été donnée, et je la donne à qui je veux. ⁷ Si donc tu te prosternes devant moi, elle sera toute à toi. ⁸ Jésus lui répondit : Il est écrit : Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras lui seul.

Satan précise ici où il voit sa maison, c’est-à-dire sur la terre. Il offre à Christ ce que Dieu lui a présenté comme faisant partie de sa responsabilité céleste et tente de corrompre Christ avec l'instrument même de sa (Satan) propre corruption. Christ, par ses commentaires, fait le choix de son domicile. Cela est clair, il se concentre entièrement sur Dieu le Père et Sa volonté. Il en est de même de la volonté de Noé et de Moïse et d'Abraham, pour n’en citer que quelques-uns, qui étaient également soumis à Dieu. 

⁹ Le diable le conduisit encore à Jérusalem, le plaça sur le haut du temple, et lui dit : Si tu es Fils de Dieu, jette-toi d’ici en bas ; ¹⁰ car il est écrit : Il donnera des ordres à ses anges à ton sujet, afin qu’ils te gardent ; ¹¹ et : Ils te porteront sur les mains, de peur que ton pied ne heurte contre une pierre. ¹² Jésus lui répondit : Il est dit : Tu ne tenteras point le Seigneur, ton Dieu. ¹³ Après l’avoir tenté de toutes ces manières, le diable s’éloigna de lui jusqu’à un moment favorable. (LSG) 

Ici Satan achève la tentation. Christ, en nous montrant cet exemple, nous indique comment Satan nous attaque.

1) Il nous offre la chose même que nous convoitons quand nous sommes dans notre position la plus vulnérable spirituellement.

2) Il nous offre le pouvoir et la position lorsque nous sommes au plus bas dans l'estime de soi.

3) Il nous teste, nous met à l’épreuve contre la chose même que nous considérons comme notre atout le plus fort, et nous pousse à la céder pour nous rendre plus faibles. Il tente ainsi de détruire tout contact avec Dieu.

L'analogie du temps de Christ dans le désert est égale à celle du temps des Israélites avec Moïse. La signification est que nous sommes dans le désert, errant parce que nous n'avons pas de domicile. Les Israélites ont passé des années dans une maison étrangère, avant d’être relâchés dans un autre désert. Christ aussi était un visiteur sur la Terre pour être tenté dans le désert.

Satan a tenté d’amener Christ au point où il renoncerait à sa place dans sa maison et viendrait vivre dans la maison de Satan. Satan fait la même chose avec nous tous. Le travail consiste à être conscients de nos décisions et de l’endroit où elles nous placent ; dans la maison de Dieu ou dans la maison de Satan. La maison de Satan est une maison terrestre, temporelle et coupée de Dieu. La maison de Dieu est une maison spirituelle et éternelle ou céleste. La question qui se pose est la suivante : ‘Sommes-nous en train d’errer sur cette terre ou nous considérons-nous vraiment comme vivant ici en permanence ?’ Cette question va maintenant être développée.

Genèse 18:16-19:30 Ces hommes se levèrent pour partir, et ils regardèrent du côté de Sodome. Abraham alla avec eux, pour les accompagner. ¹⁷ Alors l’Éternel dit : Cacherai-je à Abraham ce que je vais faire ? … ¹⁸ Abraham deviendra certainement une nation grande et puissante, et en lui seront bénies toutes les nations de la terre. ¹⁹ Car je l’ai choisi, afin qu’il ordonne à ses fils et à sa maison après lui de garder la voie de l’Éternel, en pratiquant la droiture et la justice, et qu’ainsi l’Éternel accomplisse en faveur d’Abraham les promesses qu’il lui a faites … ²⁰ Et l’Éternel dit : Le cri contre Sodome et Gomorrhe s’est accru, et leur péché est énorme.

À cette époque d'Abraham, le déluge est encore un souvenir récent. Dieu permettra cependant à l'homme de se détruire et de détruire à nouveau la terre pour montrer quel est le résultat du péché et pour purifier définitivement la terre. Aujourd'hui, le monde est dans un plus grand désordre spirituel que ne l’a jamais été Sodome. Nous ne pouvons pas continuer à nous moquer de Dieu ou Il va nous détruire et les gens doivent être avertis.

²¹ C’est pourquoi je vais descendre, et je verrai s’ils ont agi entièrement selon le bruit venu jusqu’à moi ; et si cela n’est pas, je le saurai. ²² Les hommes s’éloignèrent, et allèrent vers Sodome. Mais Abraham se tint encore en présence de l’Éternel. ²³ Abraham s’approcha, et dit : Feras-tu aussi périr le juste avec le méchant ? ²⁴ Peut-être y a-t-il cinquante justes au milieu de la ville : les feras-tu périr aussi, et ne pardonneras-tu pas à la ville à cause des cinquante justes qui sont au milieu d’elle ? ²⁵ Faire mourir le juste avec le méchant, en sorte qu’il en soit du juste comme du méchant, loin de toi cette manière d’agir ! loin de toi ! Celui qui juge toute la terre n’exercera-t-il pas la justice ? ²⁶ Et l’Éternel dit : Si je trouve dans Sodome cinquante justes au milieu de la ville, je pardonnerai à toute la ville, à cause d’eux. ²⁷ Abraham reprit, et dit : Voici, j’ai osé parler au Seigneur, moi qui ne suis que poudre et cendre. ²⁸ Peut-être des cinquante justes en manquera-t-il cinq : pour cinq, détruiras-tu toute la ville ? Et l’Éternel dit : Je ne la détruirai point, si j’y trouve quarante-cinq justes. ²⁹ Abraham continua de lui parler, et dit : Peut-être s’y trouvera-t-il quarante justes. Et l’Éternel dit : Je ne ferai rien, à cause de ces quarante. ³⁰ Abraham dit : Que le Seigneur ne s’irrite point, et je parlerai. Peut-être s’y trouvera-t-il trente justes. Et l’Éternel dit : Je ne ferai rien, si j’y trouve trente justes. ³¹ Abraham dit : Voici, j’ai osé parler au Seigneur. Peut-être s’y trouvera-t-il vingt justes. Et l’Éternel dit : Je ne la détruirai point, à cause de ces vingt. ³² Abraham dit : Que le Seigneur ne s’irrite point, et je ne parlerai plus que cette fois. Peut-être s’y trouvera-t-il dix justes. Et l’Éternel dit : Je ne la détruirai point, à cause de ces dix justes. ³³ L’Éternel s’en alla lorsqu’il eut achevé de parler à Abraham. Et Abraham retourna dans sa demeure.

Abraham était un homme juste et, de ce fait, il pouvait aller vers Dieu et plaider pour son peuple avec toute l’audace dont il a fait preuve. C'est notre travail. Nous devons également aller devant Dieu au nom de notre peuple et demander grâce/miséricorde. Le péché qui ressort ici n'est pas seulement celui de l’immoralité sexuelle et de la perversion, comme on l’associe habituellement à cette histoire, mais aussi celui de l'hypocrisie. Pour qu’Abraham pense qu'il y avait plus d’hommes justes à Sodome, il doit y avoir beaucoup de gens qui professaient être justes. Ils ont dû avoir manifesté ouvertement respecter/observer la Loi du bout des lèvres, dans un intérêt hypocrite, mais la rejeter intérieurement. À mon avis, Abraham lui-même ne voulait pas voir la ville détruite. Il semblait avoir une certaine affinité avec elle. Mais lorsque Dieu lui a dit de sortir, lui, en homme de foi, il a fait ce que Son Seigneur lui avait ordonné. La foi et l'obéissance sont interdépendantes. 

Genèse 19:1-26 Les deux anges arrivèrent à Sodome sur le soir ; et Lot était assis à la porte de Sodome. Quand Lot les vit, il se leva pour aller au-devant d’eux, et se prosterna la face contre terre. ² Puis il dit : Voici, mes seigneurs, entrez, je vous prie, dans la maison de votre serviteur, et passez-y la nuit ; lavez-vous les pieds ; vous vous lèverez de bon matin, et vous poursuivrez votre route. Non, répondirent-ils, nous passerons la nuit dans la rue. ³ Mais Lot les pressa tellement qu’ils vinrent chez lui et entrèrent dans sa maison. Il leur donna un festin, et fit cuire des pains sans levain. Et ils mangèrent. ⁴ Ils n’étaient pas encore couchés que les gens de la ville, les gens de Sodome, entourèrent la maison, depuis les enfants jusqu’aux vieillards ; toute la population était accourue. ⁵ Ils appelèrent Lot, et lui dirent : Où sont les hommes qui sont entrés chez toi cette nuit ? Fais-les sortir vers nous, pour que nous les connaissions. ⁶ Lot sortit vers eux à l’entrée de la maison, et ferma la porte derrière lui. ⁷ Et il dit : Mes frères, je vous prie, ne faites pas le mal ! ⁸ Voici, j’ai deux filles qui n’ont point connu d’homme ; je vous les amènerai dehors, et vous leur ferez ce qu’il vous plaira. Seulement, ne faites rien à ces hommes puisqu’ils sont venus à l’ombre de mon toit. ⁹ Ils dirent : Retire-toi ! Ils dirent encore : Celui-ci est venu comme étranger, et il veut faire le juge ! Eh bien, nous te ferons pis qu’à eux. Et, pressant Lot avec violence, ils s’avancèrent pour briser la porte. ¹⁰ Les hommes étendirent la main, firent rentrer Lot vers eux dans la maison, et fermèrent la porte. ¹¹ Et ils frappèrent d’aveuglement les gens qui étaient à l’entrée de la maison, depuis le plus petit jusqu’au plus grand, de sorte qu’ils se donnèrent une peine inutile pour trouver la porte. ¹² Les hommes dirent à Lot : Qui as-tu encore ici ? Gendres, fils et filles, et tout ce qui t’appartient dans la ville, fais-les sortir de ce lieu. ¹³ Car nous allons détruire ce lieu, parce que le cri contre ses habitants est grand devant l’Éternel. L’Éternel nous a envoyés pour le détruire. ¹⁴ Lot sortit, et parla à ses gendres qui avaient pris ses filles : Levez-vous, dit-il, sortez de ce lieu ; car l’Éternel va détruire la ville. Mais, aux yeux de ses gendres, il parut plaisanter. ¹⁵ Dès l’aube du jour, les anges insistèrent auprès de Lot, en disant : Lève-toi, prends ta femme et tes deux filles qui se trouvent ici, de peur que tu ne périsses dans la ruine de la ville. ¹⁶ Et comme il tardait, les hommes le saisirent par la main, lui, sa femme et ses deux filles, car l’Éternel voulait l’épargner ; ils l’emmenèrent, et le laissèrent hors de la ville. ¹⁷ Après les avoir fait sortir, l’un d’eux dit : Sauve-toi, pour ta vie ; ne regarde pas derrière toi, et ne t’arrête pas dans toute la plaine ; sauve-toi vers la montagne, de peur que tu ne périsses. ¹⁸ Lot leur dit : Oh ! non, Seigneur ! ¹⁹ Voici, j’ai trouvé grâce à tes yeux, et tu as montré la grandeur de ta miséricorde à mon égard, en me conservant la vie ; mais je ne puis me sauver à la montagne, avant que le désastre m’atteigne, et je périrai. ²⁰ Voici, cette ville est assez proche pour que je m’y réfugie, et elle est petite. Oh ! que je puisse m’y sauver, … n’est-elle pas petite ? … et que mon âme vive ! ²¹ Et il lui dit : Voici, je t’accorde encore cette grâce, et je ne détruirai pas la ville dont tu parles. ²² Hâte-toi de t’y réfugier, car je ne puis rien faire jusqu’à ce que tu y sois arrivé. C’est pour cela que l’on a donné à cette ville le nom de Tsoar. ²³ Le soleil se levait sur la terre, lorsque Lot entra dans Tsoar. ²⁴ Alors l’Éternel fit pleuvoir du ciel sur Sodome et sur Gomorrhe du soufre et du feu, de par l’Éternel. ²⁵ Il détruisit ces villes, toute la plaine et tous les habitants des villes, et les plantes de la terre. ²⁶ La femme de Lot regarda en arrière, et elle devint une statue de sel.

Nous comprenons tous que la femme de Lot, en regardant en arrière, ne voulait pas partir. À ce stade, elle voyait sa maison comme Sodome et non avec Dieu. Elle manquait de foi. C’est ce que nous faisons constamment tout au long de notre vie.

Ainsi, nous voyons maintenant le concept de deux demeures.

L'une est de demeurer sur la terre et si tel est notre souhait, alors nous vivrons sur la terre jusqu'à la fin de la deuxième résurrection. Si nous choisissons de vivre sous un tabernacle sur cette terre, alors nous reconnaissons que ce n'est pas notre maison et que notre maison est, et sera dans la chambre que Christ a préparée pour nous.

De nombreuses personnes choisissent de ne pas voyager loin pour les Fêtes et la Pâque. Le concept de quitter les portes de la ville en est un de fuir Sodome. Notre décision de rester à la maison montre que nous voyons notre maison dans les villes du monde. En allant à l'endroit où Dieu place Sa main comme un lieu de rencontre pour les fêtes, cela montre que nous voyons notre maison comme le jardin que Dieu a construit pour nous.

Ce qui suit est des citations tirées du Coran. De la Sourate, chapitre 66 verset 10 : 

Allah a cité en parabole pour ceux qui ont mécru la femme de Noé et la femme de Lot. Elles étaient sous l'autorité de deux vertueux de Nos serviteurs. Toutes deux les trahirent de sorte qu'ils (les maris) ne leur ont servi à rien contre Allah. Et il [leur] fut dit : “Entrez au Feu toutes les deux, avec ceux qui y entrent”,

La foi musulmane est très sévère sur la femme de Lot. Toutefois, le point est correct. La femme de Lot a trahi son mari et Dieu, et elle a désiré s'accrocher aux voies du passé, sans faire confiance à Dieu.

L'autre argument qu'ils [les Musulmans] avancent est que l'association des épouses avec leurs partenaires ne leur a servi à rien. Chacun de nous est soumis et jugé par sa propre capacité d’obéissance pour entrer dans le Royaume. Notre association avec des personnes ou des groupes particuliers, peu importe comment ils peuvent être justes, ne diminue pas nos responsabilités. Pendant trop longtemps, les gens ont écouté leurs ministres pour qu'ils leur disent ce qu'ils peuvent et ne peuvent pas faire. La loi est une force personnelle et autorégulatrice qui opère en nous, guidée par les niveaux de communication avec Dieu pour l’Esprit Saint en conjonction avec le Fils.

Le temps est venu où, en tant qu'individus, nous examinons la loi et désirons personnellement l’observer. Si nous restons dans une église qui ne suit et n’observe pas la loi, alors nous faisons de ce monde notre maison et nous abandonnons notre maison avec Dieu et notre souhait sera exaucé. Nous serons sur cette terre jusqu'à notre ou sa destruction finale.

Si nous refusons d'assister au service le Jour de Sabbat avec le peuple de Dieu qui observe la Loi, alors nous disons que notre tabernacle n'est pas avec Dieu mais avec Satan. Si nous souhaitons partager notre repas avec Satan alors notre souhait sera exaucé. Faisons attention à ce que nous souhaitons, nous risquerions bien de l'obtenir.

Les personnes de même esprit, qui partagent les mêmes idées, en tant que membres du corps de Christ, sont commandées de se réunir, de s’assembler ensemble (Héb. 10:25).

Nos actions parlent pour nous, pas nos paroles. Les paroles sont vides. Notre position dépend de l'endroit où nous nous asseyons. Assurez-vous simplement que c’est dans la maison de Dieu et non dans celle de Satan.

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