Les noms et les titres de Satan

Le nom Satan est un mot hébreu (SHD 7854 sawtawn) qui signifie attaquer, de là accuser. Le mot a la signification d'adversaire ou de résister. La connotation est donc la rébellion. Satan était aussi connu par d'autres noms, qui mettent en lumière sa nature et qui indiquent son péché. Il a été mentionné comme Azazel dans les écrits hébraïques. Ce mot est lui-même dérivé de SHD 5810 'azaz qui signifie être vaillant. La Bible identifie Satan comme cet être.

Le nom Abaddon, dans Apoc. 9:11, est d'origine hébraïque et se réfère à un ange destructeur. Apollyon signifie destructeur (SGD 623) et, de là, Satan (Apoc. 9:11). Katelogos de kata comme en bas ou s’opposant, distribution ou intensité et logos, la parole, de là l’accusateur (des frères) (Apoc. 12:10) ; aussi l'adversaire (1Pierre 5:8). La connotation ici est que Satan accuse Dieu d'avoir fait une erreur en créant les êtres humains.

Un autre nom est Béelzébul (Luc 11:15). Un autre terme est ennemi (Matthieu 13:39) (SGD 2190 echthros). Satan est aussi mentionné comme un mauvais esprit (1Samuel 16:14) et un esprit menteur (1Rois 22:22). Il est le Père du Mensonge (Jean 8:44).

L'Apocalypse se réfère à lui comme le Grand Dragon Rouge (Apoc. 12:3) et le Serpent Ancien (Apoc. 12:9 ; 20:2). Jean 8:44 le classe comme un meurtrier, parce qu'à cause du faux enseignement et du mensonge, les hommes sont tués par le péché. Il est aussi le prince de la puissance de l'air (Éphésiens 2:2), le prince de ce monde de ténèbres (Éphésiens 6:12) et un tentateur (Matthieu 4:3 ; 1Thes. 3:5) par ces pouvoirs. Il est donc le dieu de ce monde (2 Corinthiens 4:4), un esprit impur (Matthieu 12:43) et le Malin (Matthieu 13:19,38).

Le péché de Satan

En premier lieu, le péché de Satan est une violation du premier commandement (Exode 20:1-3). Il a essayé de s'élever et, par lui, d'autres fils de Dieu à une égalité de volonté et de position avec Éloah, qui est Dieu le Père.

Ses activités étaient contraires à la nature de Dieu, qui était disponible aux fils de Dieu par l'Esprit Saint (consuler les études L'Esprit Saint [117] et Consubstantiel avec le Père [081]).

Christ et l'Armée loyale n'ont pas fait cette erreur. Le Shema traite de cette position de base.

Deutéronome 6:4 Écoute, Israël ! L'ÉTERNEL, notre Dieu, est le seul ÉTERNEL. (LSG)

Ce texte a été utilisé par les Trinitaires et les Binitaires pour essayer d'affirmer une unité aux élohim, telle que Dieu et Christ sont un élohim. Cependant, c'est faux. La singularité d'Éloah est absolue et n'inclut pas le fils choisi comme le Messie, comme le montre Proverbes 30:4-5.

Les élohim étaient une pluralité, comprenant le Conseil des Anciens (Apoc. 4:1 à 5:14) ou les Dieux de la Justice, et incluaient Satan et l'armée déchue. Savoir que nous adorons Éloah et aucun des élohim est central à la foi. Satan a enfreint cette relation à un niveau spirituel et physique.

Christ lui-même cite Deutéronome 6:5 comme le premier et le grand commandement (Matthieu 22:37) et le principe essentiel et de base de la loi. Satan a donc brisé cette règle et Christ ne l'a pas fait. C'est la distinction essentielle entre eux.

Il y a un Seul Vrai Dieu

Israël ne peut pas admettre un autre dieu ou un autre ordre-loi. Dieu est un et la vérité est une. La vérité est une, parce que, comme la nature de la bonté, elle procède de l'omnipotence et de l'omniscience de Dieu. La vérité est une centralité du pouvoir de Dieu. Par conséquent, il y a une seule vérité.

Dire qu'un deuxième vrai Dieu a éternellement existé, avant le début de la création de Dieu, établit un autre élohim comme objet d'adoration, en plus d'Éloah. C'est expressément interdit. Un tel enseignement produit un autre Dieu et c'est de l'idolâtrie.

La Nature Immuable de Dieu et de la Loi

La nature immuable de Dieu signifie que la loi est immuable. C'est essentiel, puisque la loi doit procéder d'une prémisse. La seule base pour la publication de la loi est qu'elle procède de la nature de Dieu. Il ne pouvait pas publier aucun autre système.

La grâce ne peut donc pas être une alternative à la loi. Elle doit être une adjonction à ce système et un moyen de perfection à l'intérieur du système. L'alternative à la loi est l'anarchie. C'est appelé l'anti-nomianisme, de nomos ou loi. C'est essentiellement une doctrine Gnostique et elle permet l'élévation de Christ pour servir deux buts : elle a ontologiquement enlevé le Messie des élus et, par conséquent, attaqué l'héritage des élus, en tant que cohéritiers. Secondairement, en élevant Christ à l'égalité avec Dieu et en le faisant co-éternel avec Lui, il pourrait être affirmé que Christ avait éliminé la loi de Dieu. Tout l'argument de la loi/grâce du Christianisme moderne est une position Gnostique et d'inspiration démoniaque (voir aussi les études La Relation entre le Salut par la Grâce et la Loi [082], Les Textes des Œuvres de la Loi- ou MMT [104] et L'Hérésie dans l'Église Apostolique [089].

L'Obéissance à Dieu

C'est peut-être la chose la plus difficile, mais la plus importante des activités de Christ. Christ a appris l'obéissance par les choses qu'il a souffertes (Hébreux 5:8). L'homme doit obéir à Dieu totalement.

Le monothéisme est basé entièrement sur l'obéissance à la volonté de Dieu qui, comme loi, dérive de Sa nature. Tous les êtres sont sous la volonté divine, telle qu'exprimée par la loi ; sinon, ils sont polythéistes, ayant des volontés externes à la volonté de Dieu. Dans ce sens, le Binitarisme est polythéiste, du fait qu'il cherche à établir deux volontés éternelles.

Se rebeller contre la volonté de Dieu et contre Sa volonté comme loi, équivaut à affirmer une indépendance de Dieu et à critiquer la nécessité logique du monothéisme.

L'Éducation dans la Loi

L'éducation dans la loi est inséparable, autant de l'obéissance à la loi que de l'adoration. L'adoration est entièrement centrée sur Éloah, qui est l'objet de l'adoration et le point central du Temple (Esdras 4:24 ; 5:1-2,8,12-17 ; 6:3-12). Donc : Il n'y a aucun Dieu, sauf Éloah.

Parler dans des langues d'hommes ou de démons, étrangers et réels, ou d'une manière confuse et inintelligible ou imaginaire est aussi une infraction des principes contenus dans le premier commandement.

La Grâce dans la Loi

C'est peut-être le concept le plus mal compris ou délibérément mal interprété. Tout l'argument de la Grâce/Loi provient d'une mauvaise application des textes bibliques. Les erreurs sont tout à fait condamnées par la structure entière du système de la Réformation (consuter l'étude La Différence dans la Loi [096].

La loi est donc intacte et elle est observée par les Chrétiens. Elle est défendue par les prophètes et les apôtres. Si ceux qui professent être des Chrétiens ne parlent pas selon la Loi et le Témoignage, il n'y a aucune lumière en eux (Ésaïe 8:20).

La Crainte de Dieu et Sa Jalousie

La crainte de Dieu ou la jalousie de Dieu est dépendante de la perspective sous laquelle l'activité est vue. Le point central est qu'il n'y a aucun autre ordre-loi que celui établi par Dieu. Par conséquent, Christ ne pouvait pas supprimer la loi, car il était une image du Dieu invisible. Par conséquent, ayant l'Esprit Saint, il participait à la nature divine et il ne pouvait donner aucune instruction, sauf celles qui lui étaient transmises de la nature de Dieu par l'Esprit Saint.

La supposition est que la puissance et les nombres constituent l'Église de Dieu. Cette supposition est incorrecte. Le triomphe de l'Église de Dieu est à la résurrection, au retour du Messie, pour le règne millénaire.

Dieu Ne doit Pas être Tenté

Cela découle du Shema comme celui de ne pas tenter Dieu. C'est distinct du concept d'éprouver Dieu, qu'Il dit spécifiquement de faire en ce qui concerne la dîme (Malachie 3:10). Donner la dîme à un système apostat équivaut à adorer un faux dieu et est une violation du premier commandement (consulter l'étude Le Prélèvement de la Dîme [161]).

Le premier commandement est donc central à la foi et, sur ce commandement, reposent les autres commandements et les ordonnances. L'acception des personnes est un péché et une violation de la loi et de la volonté de Dieu (Jacques 2:9), aussi sûrement que le sont l'idolâtrie et la sorcellerie (consulter l'étude Le Deuxième Grand Commandement [257]).

Satan a brisé le premier commandement et il essaye d'atténuer sa position en induisant les autres en erreur pour justifier ainsi les démons dans leur activité.

Tu adoreras l'Éternel, ton Dieu, et tu Le serviras Lui seul (Matthieu 4:10).

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